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Le parfait chaos…en photos!

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="3407,3409,3410,3411,3412,3413,3414"] La vie en famille es

La vie en famille est belle, mais pas toujours facile. Crise par-ci, opposition par-là, à la fin de la journée une bonne petite pause s’impose. Question d’apprécier un peu le silence et de recharger vos batteries, comme plusieurs milliers de parents, vous profitez bien souvent de ce moment pour aller faire un tour sur le web. Et là, c’est le choc! Ce que vous voyez ce sont des photos de famille où tout le monde sourit, dans un beau décor “stagé”, des enfants qui jouent paisiblement, des histoires cutes, bref aucun contenu (ou très peu) qui représente l’intensité du tourbillon de votre journée! Rien qui montre la vie imparfaite des parents autour de vous. Vous savez très bien que ce n’est pas facile pour les autres familles, mais vous constatez tout de même qu’il y a un écart.

Un collectif international de 15 mamans-photographes issues de l’Australie, du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni, a décidé de faire complètement le contraire en partageant sur le web des photos de leur quotidien parfaitement imparfait! Leur projet Sham of the perfect (traduction libre : Honte à la perfection) a pour objectif de révéler la beauté réelle des familles.

Ce type de contenu est particulièrement important. Pourquoi? Parce qu’il répond à notre besoin de validation. Ce désir de recevoir un feedback positif des autres est ancré en nous. C’est pour cette raison, entre autres, que certains parents se mettent une pression de correspondre aux critères de la vie familiale « parfaite » véhiculée un peu partout. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à ce besoin d’approbation. Plusieurs même au point de développer des symptômes anxieux. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé pour obtenir de l’aide.   

Un projet comme Sham of the perfect permet d’obtenir une validation à partir de la réalité. Ainsi, lors de votre pause en fin de soirée, votre tour sur internet vous permettra de vous sentir compris plutôt que de vous sentir coupable. En voyant la similarité des autres familles avec la vôtre, vous pourrez relaxer avec un petit sourire en coin, plutôt que de remettre en question vos compétences parentales. Ça fait toute une différence non?

Crédit photos : Sham of the perfect

Avoir le cancer, ça coûte cher!

On nous parle régulièrement du coût de la vie.<span class="Apple-converte

On nous parle régulièrement du coût de la vie. Que ce soit du coût du panier d’épicerie, du coût d’élever des enfants, du coût d’accès à l’éducation et à la culture, du coût d’accès au logement, du coût d’accès aux soins médicaux, des impacts de l’inflation, des problèmes de stagnation des salaires… Bref, dans nos vies, tout semble avoir un coût. Et il y a un prix à payer pour tout!!!

Mais cette notion économique de nos sociétés capitalistes prend un sens plus profond lorsque la maladie entre dans notre quotidien. Parce que oui, la vie a un coût quand on a le cancer. Parce que oui, le cancer implique DES coûts au quotidien.

Tout d’abord, sur le revenu.

Je suis travailleuse autonome et avec mes responsabilités parentales, je n’ai pas assez cotisé dans les trois dernières années pour avoir une indemnité qui me permette de vivre pendant mon arrêt maladie. Oh, je ne regrette pas mon choix d’avoir priorisé mes enfants et mon rôle de mère. Ni d’avoir cru aux promesses, non scellées sur contrat, de l’entraide au sein du couple : « Pour le meilleur et pour le pire. Dans la richesse et la pauvreté. Dans la santé et la maladie… ». Non, je ne regrette pas. J’étais en accord avec mes choix. Car je pense que j’avais trouvé un certain équilibre entre mes besoins de réalisations professionnelles et mes besoins d’épanouissement maternel. Et cet équilibre me convenait.

Peut-être que si j’avais su de quoi demain sera fait…. Peut-être que si on m’avait prévenu que les promesses d’engagement ne valent rien, même face à la maladie. Peut-être que…

Dois-je me reprocher de ne pas avoir imaginé le pire? Dois-je me reprocher d’avoir été trop insouciante de penser que j’étais jeune, que j’avais la vie devant moi, et que l’amour et mon dévouement pour mes enfants était mon assurance-vie? Dois-je me reprocher d’avoir cru à des notions d’humanité au sein du couple?   Le « J’aurais donc dû !» ou le « Avoir su ! » me martèle souvent la tête et le cœur ces dernières semaines…surtout quand je reçois les factures du quotidien. 

Et puis, je me tourne vers vous et je vous renvoie la question : combien d’entre vous avez des économies pour pouvoir, sans préavis, tomber en arrêt maladie pour un minium d’un an ?!  Combien? 

Pas moi…. Et pourtant les gens qui me connaissent vous diraient que je suis à mon affaire côté gestion du budget familial. Mais quand celui-ci dépend entièrement de vous, la perte de ce revenu d’emploi a un impact considérable!

Le cancer a également un coût médical.

Oh, je m’estime très, très chanceuse de cotiser à la RAMQ chaque année et d’avoir accès à des soins de qualité dans le cadre de ma maladie! Mais reste que tous les médicaments ne sont pas pris en charge à 100%. Et que l’on n’a pas tous la chance d’avoir des assurances collectives privées qui pallient à cette différence.  Mais comme je compte bien guérir, j’assume ces dépenses, sans compter!

Il y a aussi les coûts associés pour pallier aux dommages collatéraux de la maladie comme l’achat d’une perruque, l’achat d’accessoires (chapeaux, foulards, etc). Quelques ajustements vestimentaires sont aussi nécessaires car le corps change d’allure entre la perte et/ou la prise de poids causée par la médication et les changements hormonaux.

Bon, je vous l’accorde, il y a aussi des économies associées à ces mêmes dommages collatéraux. Plus besoin de brosse à cheveux, plus besoin de serviettes sanitaires, plus besoins d’épilation, etc. Faut bien y trouver quelques avantages quand même!

Mais reste que ces coûts s’ajoutent aux coûts du quotidien car je ne le répèterai jamais assez : la vie continue, malgré tout.  Que ce soit le loyer ou l’hypothèque. Que ce soit l’épicerie car j’ai, certes, adapté mon alimentation pendant mes traitements de chimiothérapie, mais mes enfants, eux n’ont pas à changer leurs habitudes alimentaires. Il y a les comptes divers comme Hydro-Québec, le téléphone, l’internet, les assurances, les transports, les frais des activités des enfants, les habiller car ça grandit vite ces petites bêtes là…

C’est certain que face à la nécessité, on repense son budget. Et on devient plus inventif pour faire des économies. Par exemple, pour habiller mes enfants, je priorise le seconde main et je pratique, encore plus qu’avant, les échanges entre mamans. Pour l’épicerie, je suis plus regardante sur les promotions et les rabais. Et je remercie grandement les mamans qui m’apportent des bons petits plats les semaines de mes traitements. Pour les activités en famille? On fait appel à l’imagination pour avoir du plaisir et du bon temps à moindre coût : pique-nique au parc, chasse aux insectes sur le Mont-Royal, session de bricolage-recyclage, etc. Il suffit souvent d’un brin de créativité, une poignée d’amis, et une bonne dose de bonne humeur pour que le plaisir soit au rendez-vous. Et encore une fois : on S’ADAPTE !

Mais ce qu’on oublie souvent, c’est que la maladie a aussi un coût émotionnel et social. Et bien que ces coûts ne soient pas chiffrables, c’est un lourd tribut à payer. Que cela soit la perte partielle et temporaire d’autonomie, l’isolement social, la détresse émotionnelle, le poids des doutes et de l’incertitude, l’impact du comportement de l’entourage dans notre quotidien ou l’impact de notre maladie sur notre entourage. Et c’est là, que l’on prend conscience du coût de la vie. C’est ici que se dessine la différence entre le prix des choses et leur valeur. Cette notion spirituelle que l’on oublie souvent au profit des notions économiques…

Encore une fois, mon cancer m’offre une occasion de donner une belle leçon de vie à mes enfants. Et de leur inculquer qu’en fin de compte, ce qui compte le plus, ce n’est pas le coût de la vie mais la valeur que l’on accorde à toutes choses!

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez www.laviecontinuemalgretout.com

La différence entre les mamans et les papas

Voici un montage photo expliquant la différence entre un papa et une maman. Il faut évidement pren

Voici un montage photo expliquant la différence entre un papa et une maman. Il faut évidement prendre le tout au deuxième degré 🙂

Vous le savez, les papas sont souvent des grands garçons qui ont gardé leur coeur d’enfant! Vous savez, sans ce petit côté drôle et amusant, nos tout-petits trouveraient le temps long!!!

 

Sur ce, n’oubliez jamais, chers papas et chères mamans… qu’on vous aime tels que vous êtes !!!!

 

Bien vivre le chaos familial

Avoir une famille, ce n’est pas toujours facile. Le projet Ma famille, Mon chaos m’a tout de sui

Avoir une famille, ce n’est pas toujours facile. Le projet Ma famille, Mon chaos m’a tout de suite interpellé parce que c’est clairement une réalité qui touche des millions de familles ici comme ailleurs !

La psychologie, c’est mon domaine (je suis présentement au doctorat en psychologie) et, en lisant la description du projet de Maïka et Étienne, je me suis tout de suite demandé : Combien de familles ressentent le chaos familial?

L’American Psychological Associations’est également penchée sur la question l’an dernier et a tirédes conclusions qui vont vous intéresser, je crois!

En voici quelques unes :

  • Les parents ressentent davantage de stress que les non-parents en général (HA!)
  • La majorité de ces parents considèrent qu’ils n’en font pas assez pour gérer leur stress.
  • Les causes principales de stress selon les parents : Les finances, les responsabilités familiales et les dépenses reliéesau « day to day life » (la vie de tous les jours).
  • Plus le niveau de stress est élevé, plus les parents ont tendance à être sédentaires ou à avoir des habitudes moins saines pour le gérer. Par exemple : boire de l’alcool ou fumer la cigarette.
  • Le stress affecte aussi l’alimentation des parents : Sauter un repas, trop manger, manger de la junk, etc.
  • L’irritabilité/la colère, la nervosité/l’anxiété, et se sentir « dépassé » sont les symptômes les plus couramment rapportés par les parents stressés.
  • La moitié des parents ont rapporté avoir « perdu patience » avec leur enfant parce qu’ils étaient stressés.
  • Le stress semble même paralyser ces parents et les empêcher d’entreprendre des changements de vie qui seraient bénéfiques.

Nous pouvons bien voir que le stress familial affecte autant l’état physique, psychologique et émotionnel des parents. Tout cela peut bien évidemment affecter ensuite les enfants.

(Si vous voulez en savoir davantage sur cette étude : http://www.apa.org/news/press/releases/stress/2014/stress-report.pdf)

Bon. Maintenant, stop.

Être parent ce n’est pas être condamné à être stressé jusqu’à la fin de la vie. Au contraire. Il y a beaucoup de merveilleux aspects à être parents qui en valent amplement la peine. Ma famille, mon chaos, c’est ça. C’est un point de rendez-vous où trouver des outils, des idées pour alléger votre vie de tous les jours, votre chaos familial à vous. C’est aussi un lieu pour échanger sur ce que vous vivez et pour réaliser que vous n’êtes pas seuls!

Je tenterai de vous donner des explications et des pistes de solutions qui pourront (je l’espère) vous aider dans votre vie de parents, et ce toujours sous le

regard de la psychologie.

Vous reconnaissez-vous dans les conclusions de cette étude?