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Ouin t’es pas mal belle!

"Ouin t'es pas mal belle!"  Cette phrase...  Des fois ç

“Ouin t’es pas mal belle!”  Cette phrase…  Des fois ça sonne comme un compliment mais d’autres fois ça sonne comme un reproche qui se faufile dans notre boîte à culpabilité…  C’est quoi être belle?  C’est bien, c’est mauvais?  Je vous pose la question.

Qu’on se le dise, il n’y a pas que l’apparence physique dans la vie.  Tout le monde le dit, mais le sait-on vraiment?  C’est ce qu’on voit en premier : l’enveloppe.  C’est rendu controversé d’être une femme tout court.  Mosus qu’on se fait juger sur notre physique peu importe de quoi il a l’air.  Surtout nous, les femmes, les jeunes femmes et les petites filles.  Ce qui est le plus scandaleux à mon avis, c’est que c’est souvent entre nous!  Oui, j’entends des commentaires de gars à propos du physique des femmes, mais c’est souvent plus positif que les commentaires de femmes concernant d’autres femmes.  Si vous êtes sceptiques, allez faire un tour sur les réseaux sociaux.

Consciemment ou non, la majorité de nos commentaires sont en lien avec l’apparence et ça a des répercussions sur nos enfants et je crois sincèrement qu’on ne mesure pas l’impact à long terme que ça a sur le jugement de nos enfants.  En écoutant la télé, on commente.  Dans la rue, on commente.  En auto, on commente.  Au centre d’achat, on commente.  Au téléphone, on commente.  Sur Facebook, on commente, on partage, on aime ou on est fâché.  Notez bien que ça peut être positif, tout est dans la façon de dire et surtout de voir les choses.

14095916_10201943609787734_15043907937526794_nJ’ai deux fils.  Je sais qu’en tant que maman, je suis leur modèle féminin principal.  J’essaie de bien représenter le monde féminin pour mes petits hommes…  Grosse pression quand même.  Je veux qu’ils traitent la femme avec autant de respect qu’ils en ont pour leur maman.  Je veux qu’ils apprennent qu’on peut être décoiffée (alias un zombie matinal) et belle.  Avouez que quand quelqu’un nous dit qu’on est “belle”, arrangée comme ça, on reste septique et on sort toutes les raisons pour laquelle, nous, on ne se trouve pas cute!  C’est vraiment le message qu’on veut passer?

Je veux que mes enfants sachent aussi qu’on peut être sur notre 46 (c’est comme être sur son 36 mais en encore mieux! ) et être tout aussi belle àfb_img_1475985841035 l’intérieur.  Je veux qu’ils sachent qu’une femme peut être forte dans tous les sens du terme: dévisser des pots de “pickels” à mains nues et rester zen devant la 8e crise de bacon du petit dernier, le tout avant son premier café.  Je veux qu’ils sachent que la même femme peut avoir besoin d’aide pour retrouver son chemin et hurler devant une araignée (ben oui, c’est de moi qu’on parle ici).  Je veux qu’ils sachent que c’est correct qu’une femme, qu’une maman se maquille, se démaquille, se sente sexy.  Je veux qu’ils sachent que dans chaque femme, derrière ses bottes de construction, son pyjama du midi ou ses faux cils, se cache une petite fille qui a grandi en regardant le monde qui l’entoure et en se faisant regarder à son tour.  Je veux qu’ils voient chaque amie, collègue, soeur, patronne, comme une personne unique avec ses forces et ses fragilités. Je souhaite qu’ils comprennent que l’habit ne fait pas le moine, que la mini-jupe ne fais pas la femme…ni la paire de jeans.

Comment vous décrivez-vous? Comment vos enfants perçoivent les gens? Les avez-vous déjà questionnés sur ce qu’est la beauté?

La fois où… j’ai fait pleurer la caissière

On est vendredi soir. Les boutiques ferment dans quelques minutes. M

On est vendredi soir. Les boutiques ferment dans quelques minutes. Ma fille de 10 ans m’accompagne et on jase en attendant notre tour à la caisse. L’atmosphère est joyeuse, un moment de complicité pas compliquée.

Je lui montre une paire de mini pantoufles que j’ai choisies pour son tout nouveau cousin, né le matin même. Elle s’étonne quand je lui dis que je ne sais pas encore le prénom du petit garçon.

« Mais maman, comment on fait pour choisir le nom d’un bébé ? On fait quoi, pour ne pas se tromper ? Pour éviter qu’il se fasse niaiser dans la cour d’école ? Pour qu’il n’ait pas toujours à épeler son nom ? C’est une énorme responsabilité ! »

Et je me rappelle qu’on était quatre Nathalie dans ma classe au secondaire… Je me souviens aussi des longues discussions avec mon conjoint pour décider du prénom de nos enfants. Au premier, ça va, mais rendu au quatrième, on a pas mal épluché le bottin. On ne veut pas opter pour un nom qu’on a rejeté pour un autre enfant, au cas où, ô drame ! cela le traumatiserait au nom de Freud et de ses théories. Une liste en rose, une liste en bleu, une sur le frigo, une dans la sacoche, une autre officielle pour la parenté, et la liste secrète des coups de cœur. Jusqu’au jour de l’illumination, qui détermine en partie ce que sera notre enfant.

« Alors, maman, comment on choisit le nom d’un enfant ? On lui regarde la binette et on se dit “Voilà, il a une face de Georges”, ou “Ah ! Mais il a le sourire de Brad Pitt, appelons-le Brad !” ? »

« Parfois, oui. Et parfois, on choisit le prénom avant la naissance, à cause de sa signification ou de sa sonorité. Mais ne t’inquiète pas, ma Cocotte. Si tu as des enfants plus tard, tu sauras choisir le nom parfait avec ton amoureux ou ton amoureuse. »

Et c’est là que la caissière entre en jeu.

« Oh ! Madame ! (ça me fait toujours un choc de me faire appeler Madame, mais j’imagine que c’est ce que je suis…) J’aime tellement ce que vous venez de dire à votre fille ! Lui parler de son amoureux ou de son amoureuse… Wow ! Tout le monde devrait parler comme ça à ses enfants. »

Elle avait les larmes aux yeux, un sourire ébahi étiré jusqu’aux sourcils. Elle a partagé le moment avec sa collègue, comme si je venais de révéler le secret de la Caramilk (qui n’est plus vraiment secret, on s’entend).

Je ne m’attendais pas à cette réaction intense. Je discutais tout simplement avec ma fille. Je répondais à ses questions comme je le fais toujours, avec sincérité et humilité. L’émotion que la caissière a exprimée m’a fait prendre conscience d’une évidence : la façon de nommer les personnes et les choses change notre manière de les percevoir.

Quand j’ai nommé ma fille aînée Alexane, nous la voulions déterminée comme Alexandre le Grand et imaginative comme Anne et sa maison aux pignons verts. Nous sommes servis ! Nous souhaitions plus de douceur et de rêve pour notre Lenya : demande acceptée. Félix-Olivier porte un prénom qui rappelle la joie et la sagesse, et en hébreu, Izaac veut dire « rire », ce qui décrit parfaitement leur personnalité. Donner un nom, c’est un peu jouer à la bonne fée dans Cendrillon.

Quand je parle à mes enfants de leur futur partenaire s’ils en ont un (parce que le célibat aussi est une option viable et acceptée), je parle au féminin et au masculin, autant à mes filles qu’à mes garçons : ta future épouse ou ton futur mari, ta blonde ou ton chum. Parfois, ils me répondent qu’ils seront amoureux d’une personne du sexe opposé, que c’est « certain-évident-absolument-sûr-sûr-sûr-plus-que-coulé-dans-le-béton ». Je leur dis alors que peu importe leur préférence, ce sera la bonne parce que ce sera la leur, et aussi que nos choix peuvent changer en cours de vie.

J’ai été élevée dans l’ouverture à l’autre et aux différences, dans le respect et l’acceptation de ce qui fait de chacun un être unique. Je veux transmettre cette valeur à mes enfants. Je veux que peu importent l’orientation sexuelle ou les choix de vie, ce soit considéré comme naturel et accepté. On n’aurait pas idée de leur reprocher la couleur de leurs yeux ou de les renier s’ils ont les cheveux frisés. Alors pourquoi ce serait différent pour leurs attirances physiques ?

Nommer les êtres et les choses autrement est une façon d’arriver à détruire les tabous et les préjugés. Mais parfois, ça fait pleurer la caissière !

Té tu fif ?

Je suis une fille coquette et je l’avoue, j’aime ça les ti-

Je suis une fille coquette et je l’avoue, j’aime ça les ti-kits. À la maison, mes enfants ont l’habitude de me voir porter du vernis à ongles ou du maquillage. Bien sûr, il fallait m’attendre à ce que ma fille m’en demande un jour. J’ai résisté un moment; j’avais un bogue avec l’idée de mettre du vernis à une petite fille. Finalement, un moment bien plus embêtant est arrivé…

C’était le genre de matin qu’on passe ne ligne mou. Le genre où papa est à la pêche depuis plusieurs jours et nous, on prend ça relax devant des films. J’en profite pour faire mon vernis. Ma fille choisit ses couleurs et, surprise, mon fils aussi. Huuuummmm ok. Ma fille lui répond en riant que le vernis « c’est pour les filles! ». Voilà, ça y est; je dois m’en mêler, moi, grande défenderesse de la liberté, de la justice et de légalité. Pas question que je laisse passer cette phrase-là. Parce que dans le fond, qui a décidé que le cutex c’est juste pour les filles? Ça doit être encore le fameux Y, tsé celui de « y disent… »

Je suis sortie à l’épicerie pleins de fois avec mon fils déguisé en Hulk ou encore avec ma fille vêtue de manière douteuse (tsé l’usage abusif de motifs…) Mais là, mon fils avec du cutex rouge et mauve, je ne l’assumais pas tant… J’avoue qu’au départ, j’ai accepté de lui en mettre pour acheter la paix (oui, ce genre de matin-là). Au fond de moi, j’espérais qu’il change d’idée. Mais loin de là! La fierté sur son visage et la joie d’avoir lui aussi du vernis ont chassé tout espoir. Dans le fond, il demande juste à faire comme sa sœur… Pis, il aime ça la couleur, lui! À ses yeux, le vernis est un privilège de grand et l’argument « c’est pour les filles », n’a aucune valeur.

J’anticipais quand même les commentaires des autres et craignais qu’il fasse rire de lui. Les enfants ont rarement de filtre. Oh boy, si je m’étais attendue à ça… Des commentaires moches nous en avons eu, des répliques douteuses aussi. Le pire est que ça sortait de la bouche des adultes et même parfois de la part de purs inconnus! J’ai même entendu quelqu’un dire à mon fils de 3 ans « Hein, t’as-tu du cutex?? Té tu fif? » SÉRIEUX? Est-ce que j’ai vraiment entendu ÇA, DIRE ÇA à un enfant de cet âge-là. On est en 2016 et c’est toi, l’adulte?

Malgré tout ça, mon petit bonhomme continuait de montrer fièrement son vernis à tous ceux qu’il croisait. Tandis que moi, maman loup, je restais derrière lui à observer, prête à bondir en cas de besoin. Heureusement, il ne comprenait pas vraiment ce que les gens voulaient dire.

Cet épisode m’a fait réaliser à quel point il restait beaucoup de travail à faire, collectivement. On parle ici d’un enfant et de vernis à ongle. Point. Est-ce qu’une fille de 2 ans vêtue en spiderman susciterait autant de réactions? J’pense pas, non. Ne perdons pas de vue que l’époque des femmes à la cuisine et des hommes dans leur garage est révolue. Il n’est donc plus possible de tout faire entrer dans de petites cases. Et c’est pourquoi, oui, mon homme, je vais t’en remettre du vernis si t’en veux.

Cours de coiffure pour papas!

Samedi dernier, à Trois-Rivières, a eu lieu pour la première fois un cours 101 de

Samedi dernier, à Trois-Rivières, a eu lieu pour la première fois un cours 101 de “peignures” s’adressant aux papas et à leur progéniture. En effet, même si le salon de coiffure peut sembler intimidant pour les hommes, plusieurs pères ont passé leur samedi à apprendre à faire de belles coiffures à leur petite princesse sous les conseils d’un professionnel. Ils ont appris comment démêler les cheveux sans que ça tire, comment faire une belle queue de cheval ainsi que plusieurs types de tresses.

Le coiffeur Patrice Visage a pensé offrir ce nouveau service à son salon après avoir vu une vidéo d’un père utilisant un aspirateur pour faire une queue de cheval à sa fille. Il s’est dit qu’il y avait de l’éducation à faire chez les hommes afin qu’ils aient une certaine base et qu’ils soient plus à l’aise.  En espérant que les trucs qu’ils ont appris permettront de faciliter les matins pressés!

Voyez un reportage d’Ici Radio-Canada sur l’évènement: http://ici.radio-canada.ca/regions/mauricie/2016/02/28/001-atelier-coiffure-d-brosse-papa-fillette-trois-rivieres.shtml

Seriez-vous intéressé à suivre un cours de ce genre?

​Une adorable petite fille de 3 ans en connaît plus que certains adultes!

Cette petite fille n'a que 3 ans et elle connaît tous les éléments chimiques du tableau périodiq

Cette petite fille n’a que 3 ans et elle connaît tous les éléments chimiques du tableau périodique. Tout a commencé lorsque ses parents lui ont acheté des « flashcards » appelées cartes-images en français. Ils ont alors remarqué qu’elle avait une facilité à mémoriser rapidement plusieurs informations. En plus du tableau périodique, elle sait le nom de tous les présidents des États-Unis en plus de connaître les états et les capitales du pays. Ce petit « cerveau sur deux pattes » a complètement séduit Ellen DeGeneres, regardez!

Filles à papas!

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La relation entre une fille est son papa c’est vraiment spéciale ! Même les papas les plus « tough » deviennent Jell-O devant leur fille. Par amour, les papas sont prêts à tout pour rendre leur petite princesse heureuse, même avoir l’air plus fou. Voici une série de photo ou des papas ont mis leur fierté de côté et ont plongé dans l’univers de leur fillette :

En voiture avec papa : Oh non!

Cette semaine, Anna ne rit pas d'Étienne, mais elle ne se cache pas pour lui faire savoir qu'elle a

Cette semaine, Anna ne rit pas d’Étienne, mais elle ne se cache pas pour lui faire savoir qu’elle a hâte d’arriver à la maison! Pas toujours facile les enfants en auto…

Votre vie familiale en photos

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des

La photographe Danielle Guenther a décidé de réaliser une série de clichés sur le quotidien des familles. En y mettant une touche d’humour, elle arrive à dédramatiser les petits moments, qui peuvent parfois être plutôt exaspérants. On sait tous qu’être parent peut parfois sembler ardu, mais c’est tellement gratifiant!

La différence entre les mamans et les papas

Voici un montage photo expliquant la différence entre un papa et une maman. Il faut évidement pren

Voici un montage photo expliquant la différence entre un papa et une maman. Il faut évidement prendre le tout au deuxième degré 🙂

Vous le savez, les papas sont souvent des grands garçons qui ont gardé leur coeur d’enfant! Vous savez, sans ce petit côté drôle et amusant, nos tout-petits trouveraient le temps long!!!

 

Sur ce, n’oubliez jamais, chers papas et chères mamans… qu’on vous aime tels que vous êtes !!!!

 

La revanche des homards

Après toutes ces années à se faire bouillir pour notre plaisir gastronomique, un dangereux homard

Après toutes ces années à se faire bouillir pour notre plaisir gastronomique, un dangereux homard s’est échappé et a réussi à obtenir vengeance. Voici donc, en primeur mondiale, les images de cette sournoise attaque dans une maison de banlieue…

En voiture avec papa : Je t’aime

Étienne et Anna s'aiment à la folie, mais ils ont décidément un peu de difficulté à communique

Étienne et Anna s’aiment à la folie, mais ils ont décidément un peu de difficulté à communiquer :).

Voici leur plus récente conversation dans la voiture. Ce n’est pas toujours facile pour un homme de parler de ses émotions…