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Football mom, hockey mom, soccer mom, ALOUETTE!

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En fin de semaine passée, la saison de football de mon beau-fils s’est terminée. Elle s’est conclue avec la victoire et on a rapporté la bannière du championnat dans notre ville. Jusque-là, c’est merveilleux, mais ce que je ne vous ai pas dit, c’est que la finale était à six heures de route de chez nous, en Gaspésie.

Oui, nous avons fait le voyage. Toute une organisation, parce qu’il était évident pour nous que d’amener les trois filles était clairement impossible. Juste un voyage de deux heures et on vire fous, alors six heures… NO WAY! On a trouvé une gardienne (merci à maman) qui accepterait de garder les trois enfants. On a préparé la voiture, les pneus d’hiver. Il ne fallait pas être surpris par la température : en novembre, on ne sait jamais (surtout en Gaspésie). Réserver l’hôtel, préparer l’itinéraire, me trouver une remplaçante pour ma garderie, préparer les bagages des enfants et j’en passe.

Vivre la passion de nos enfants (beau-fils dans mon cas) avec eux, c’est exigeant. Alors toi, parent qui encourage, soutient, encadre ton enfant dans son sport, je te dis :

Merci de te lever parfois très tôt le matin pour le conduire à une pratique ou le voir partir pour un match.

Merci d’aller le chercher, malgré ton horaire de fou, après les pratiques.

Merci de parfois t’occuper du transport d’un coéquipier.

Merci d’être là pour l’encourager, même aux pratiques.

Merci d’ajuster le budget familial pour que chacun de tes enfants vive sa passion. Après tout, on aura le temps d’aller au resto lorsqu’ils seront partis de la maison. 😉 

Merci de donner de ton temps pour l’équipe en faisant du bénévolat, en trouvant des commanditaires, en vendant des trucs promotionnels et j’en passe.

Merci de lui faire vivre sa passion au max.

Et à toi, joueur de football, de soccer ou de hockey; à toi, gymnaste, patineuse artistique, nageuse, etc. Je voulais aussi te dire merci. Parce que grâce à toi, on apprend à se dépasser en tant que parents. Tu nous fais connaître de nouvelles personnes. On développe de nouvelles amitiés. On découvre une deuxième famille.

Ça fait partie de la vie de parents et on aime ça.



Mélanie Paradis

*crédit photo Martin Boisvert

 

Toi le seul homme de la maison

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Lorsque je t’ai connu, tu avais déjà à ta charge une Julia, blondinette de deux ans. Puis, la famille s’est élargie à la vitesse grand V. À quarante semaines pile poil de grossesse, nous avons vu en plus que trop gros plan que le petit être à venir n’avait pas le petit engin qui lui déclinerait toute masculinité. Deux semaines après cette vision, nous avons accueilli au sein de notre nouvelle famille moderne recomposée une nouvelle petite fille, Lauriane.

Deux années se sont écoulées et le désir de devenir parents à nouveau a effleuré nos esprits et nos hormones. Nous n’avions pas trouvé de prénoms de filles, mais pour un garçon, nous nous étions mis d’accord avant l’arrivée de Lauriane.

À la première échographie de cette rencontre fœtale, j’ai bien vu cette fraction de seconde de deuil que tu as vécu lorsque la dame nous a annoncé qu’il s’agissait d’une fille. Tu n’étais pas déçu que ce soit une fille, mais tu as vécu un deuil de plein de projets, de plein de désirs à partager pour TON gars. Cette naissance à venir te renvoyait au banc des papas à qui l’on dirait à la blague : « Ouin… tu n’es pas capable de faire des gars! Tu sais juste faire des filles. » Il n’y aurait pas de Fabrice, mais bien une Emmanuelle qui allait se joindre à nous.

Moi qui, de prime abord, n’avais aucun désir d’avoir des filles! J’avais toujours eu peur de ne pas être à la hauteur des exigences féminines à transmettre. Toi, en prof d’éducation physique qui ne jurait que par ses années d’enseignant, de joueur de football dans tes années d’étudiant au secondaire et au collégial, pour ainsi transmettre ta passion à ta progéniture masculine. Nos désirs s’étaient probablement entremêlés quelque part.

Dans cette fraction de seconde, nous ignorions tout de l’avenir de nos trois filles. Pendant des années, je t’ai vu encourager de jeunes garçons en devenant coach de football à ton école secondaire. Tu avais ainsi trouvé ta façon à toi d’avoir le loisir de partager ta passion et de vivre plein de réussites avec tes gars « cadets » en les amenant comme champions interrégionaux, l’année où Lauriane a vu le jour. La fierté se lisait dans tous les pores de ta peau.

Les années se sont écoulées et tu es devenu tour à tour entraîneur et arbitre au football. Les filles ont aussi évoluée et ta grande a débuté une passion pour le volleyball. Son engouement te replongea dans tes premières années comme entraîneur pour des jeunes du secondaire, pendant lesquelles tu les glorifias du titre de champions à la première édition du championnat provincial benjamin en 1990. Te voir revivre ces années dans la passion de ta fille t’a amené à nous partager des tas d’histoires. Dans tes yeux brillants, on voyait se dérouler un pan de ta vie qui nous était depuis inconnu. On y voyait poindre des étincelles aussi grosses que des projecteurs sur un terrain de foot.

 

Tu es devenu l’entraîneur de l’équipe de ta fille, emmenant son équipe vers le titre de championnes au championnat régional juvénile. Désormais, tu partageais ton désir de transmettre tes passions à ta fille, à ta Julia.

Outre le sport qui te définit si bien dans la vie, tu transmets tes autres connaissances à notre trio de filles dans des domaines où moi, je n’ai pas ou peu de connaissances. Je t’ai vu enseigner à conduire à ta fille Julia et le tour de notre Lauriane viendra sous peu. La patience que tu as eue! Je t’ai vu être inquiet de les savoir dans diverses situations ou endroits. Tu as toujours pu avoir avec elles des discussions sur la façon dont un gars peut interpréter les choses. Rien à voir avec mes dires, puisque c’est toi qui avais l’expérience masculine et ainsi, tu devenais plus véridique par tes propos. Tu les laissais ainsi plus aptes à comprendre comment un gars pense ou réfléchit. Lorsque j’ai évoqué les dialogues sur les moyens de contraception, tu as donc pu y ajouter ton mot pour qu’ainsi, nos filles puissent déjouer les tentatives masculines de ne pas utiliser de condom.

Tu es un papa fier de ses filles et tel un paon, tu trônes dans ton habitat entouré de tes « femmes ». Un vrai patriarche!

Nos filles vieillissent et amènent des amis ou des amoureux avec qui tu peux échanger sur le football, sur les courses automobiles… des vraies conversations de gars autour d’une bière.

Je te l’accorde, les sujets lors des soupers en famille sont plus portés sur les dernières tendances de la mode, les potins de fifilles, les petits problèmes féminins… mais tu as ton garage pour t’y réfugier lorsque tu en as besoin, contrairement à moi que notre progéniture ultra féminine suit constamment d’un bout à l’autre de la maison.

En somme, peu importe le sexe de nos enfants, l’important reste ce qu’on leur transmet. Nous aurions pu avoir un garçon, notre Fabrice aurait pu été ultra ludique et se tenir loin des gymnases, loin de tes passions.

Et, dans l’équation, si tu avais le choix entre une équipe de football ou une équipe de cheerleaders? Dis-moi, quel homme n’aurait pas envié être à ta place?!

Dans cette fraction de seconde où nous avons vu que c’était une troisième fille, tu crois probablement avoir perdu un petit quelque chose, mais en fin de compte, tu as gagné au change. Tu as une femme qui t’a accompagné dans ta passion (ok, je ne comprends pas tout sur le football, même après dix‑sept ans, mais je te suis, te soutiens et t’encourage), tu as une grande qui aime recevoir tes conseils et s’entraîner avec toi pour poursuivre sa passion pour le volleyball au niveau collégial et qui partage le tout avec son « pops » à elle, une jeune adolescente qui veut jouer au flag-football à son entrée au secondaire et une autre qui bricole et te suit avec ses outils. 

 

Je n’aurais pu choisir meilleur homme pour m’accompagner auprès de nos filles.

 

Mylène Groleau

Comment avoir l’air d’un PRO pendant le SUPERBOWL!!!

Ce soir, c'est le SUPERBOWL! C'est une belle occasion de se regrouper en famille ou entre amis pour

Ce soir, c’est le SUPERBOWL! C’est une belle occasion de se regrouper en famille ou entre amis pour apprécier le spectacle et jaser football. Justement, ce n’est pas tout le monde qui connaît le football. Certains (et certaines) d’entre vous n’y connaissez rien. Réjouissez-vous, j’ai mis sur pied une série de phrases clés pour bien paraître aux yeux de votre mari, de votre famille et des amis de votre chum/blonde.

Avant de commencer, rappelez-vous qu’il vous faut absolument un PLAN DE SORTIE D’URGENCE pour ne pas passer pour un/une imposteur(e).

MARCHE À SUIVRE :

1- Insérer votre commentaire football dans une conversation au moment opportun.

Après avoir réussi à le faire, les gens seront probablement impressionnés et surpris! Certains tenteront donc de vous relancer et d’engager une conversation sportive avec vous. Vous aurez alors 2 choix:

2 a)- Continuer la conversation avec confiance (peut demander de la préparation supplémentaire)

2 b)- Vous enfuir rapidement en utilisant une excuse tel que: «On m’appelle dans la cuisine pour les nachos!» ou «Oh le chili est un peu épicé, je dois aller à la salle de bain soudainement!»

INFORMATION DE BASE

– Les Broncos de Denver (12 victoires, 4 défaites en saison régulière) affrontent les Panthers de la Caroline (15 victoires, 1 défaite en saison régulière).

– Le match a lieu au domicile de 49ers de San Francisco. Le stade est situé à Santa Clara, en Californie.

– Le quart-arrière (le joueur qui lance le ballon!) des Broncos de Denver est PEYTON MANNING (39 ans, vieux de la vieille).

– Le quart-arrière des Panthers de la Caroline est CAM NEWTON (26 ans, athlète exceptionnel, joueur le plus utile (MVP) de la NFL cette saison).

– Un touché (avec le botté converti) vaut 7 points.

– Un botté de placement vaut 3 points.

PHRASES CLÉS

1- «C’est quand même spécial de savoir qu’il y a un québécois, David Foucault, qui joue pour les Panthers de la Caroline et qui pourrait devenir Champion du Superbowl!»

David Foucault, un colosse de 6’8” 305 livres, est un joueur de ligne à l’attaque (ceux qui doivent protéger le Quart-Arrière) qui a évolué avec les Carabins de l’Université de Montréal. C’est sa 2ème saison avec les Panthers.

2- «Si les Broncos n’arrivent pas à établir le jeu au sol, je ne donne pas cher de leur peau!»

Peyton Manning, malgré sa longue et impressionnante carrière, se fait vieux et n’a pas connu une saison du tonnerre. L’unité défensive et le jeu au sol des Broncos a souvent compensé pour leurs lacunes. Si ils connaissaient du succès au sol, ça aiderait à créer de l’espace pour le jeu aérien et faciliterait ainsi la tâche de Peyton Manning.

3- «Cam Newton (6’5” 245 livres) va être difficile à stopper. D’autant plus qu’il a contribué à 45 touchés de son équipe cette saison (35 par la passe et 10 au sol). Pas pour rien qu’il a gagné le prix du joueur le plus utile de la ligue (MVP)!»

Cam Newton a été absolument dominant à tous les niveaux cette saison. Certains le trouvent trop flamboyant. Il danse beaucoup sur le terrain et semble s’amuser comme un petit fou. Après chaque touché de son équipe, il prend le ballon et va le donner à un enfant dans les estrades.

PRÉDICTION D’ÉTIENNE: Panthers 30 Broncos 17

Rappelez-vous, personne ne veut passer une soirée qui ressemble à ÇA:

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HAHA! Bonne chance : )

 

Crédits photo: trivialpursuits.org et thefuzemagazine.com