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Les gars, faut que ̤a arr̻te! РTexte : Etienne Boulay

Je pense qu’après 7 féminicides en 6 semaines, y’est temps quâ

Je pense qu’après 7 féminicides en 6 semaines, y’est temps qu’on ait cette discussion-là, entre gars. Évidemment, ce message-ci ne s’adresse pas à tous les hommes. Mais si :

Ça t’arrive de prendre du temps dans ta journée pour essayer de rentrer dans le compte Facebook de ta blonde pour savoir à qui elle parle, c’t’à toi que je m’adresse.

Si aussitôt qu’elle a le dos tourné, tu fouilles dans son téléphone cellulaire pour savoir si elle te trompe, c’t’à toi que je parle.

Si t’es le genre de gars qui lui demande de se changer parce que tu trouves que son kit est trop révélateur… c’t’à toi que je parle.

Si tu lui dis que sa famille pis ses amis, c’est de la marde pis qu’elle est chanceuse en maudit de t’avoir toi… parce que t’sais sans toi, elle en arracherait pas mal. Qu’elle serait rien. Si tu tasses tout le monde autour d’elle petit peu par petit peu… c’t’à toi que je parle.

Si quand t’es pas d’accord avec elle, tu hurles ou tu fesses dans le mur pour lui faire peur, pour qu’elle te donne raison… c’t’à toi que je parle.

La violence physique c’est une chose. Mais faut pas oublier sa petite sœur, la violence psychologique. Elle est sournoise. T’as peut-être même l’impression qu’est pas si pire que ça. Mais si tu ne fais rien pour la combattre, cette petite sœur-là, elle finit par grandir pis éventuellement, elle rejoint l’autre.

Pis j’en entends déjà me dire qu’il y a des femmes aussi qui agissent comme ça. Ben oui, c’est vrai. Mais y’a un rapport de force ici, on se contera pas de menteries. C’est quand la dernière fois que t’as entendu dire qu’un homme a été tué dans une histoire de violence conjugale ? C’est sûr que c’est déjà arrivé, mais si on sort les statistiques, je pense pas que ça va être proche. On se comprend, hein ?

Gère tes insécurités mon gars. Gère ta dépendance affective. Gère ton estime de toi. Tu mérites d’être fier de toi quand tu te regardes dans le miroir. T’as un problème. Pis y’a juste toi qui peux le régler. Y’a pas une femme au monde qui va pouvoir le faire à ta place.

Des fois, on va se le dire aussi, c’est que tu projettes sur ta blonde ton propre comportement. C’est pas parce que toi tu fais des trucs par en arrière qu’elle fait comme toi. On se comprend ?

Si quand tu parles à tes chums, tu te plains que ta blonde, c’t’une folle. Pis que ton ex aussi c’t’une folle. Pis que l’autre d’avant aussi, c’était une folle, devine quoi ? Y’a un dénominateur commun ici. C’est toi le problème. Pis tant que t’en auras pas conscience et que tu l’auras pas réglé, ta prochaine blonde pis l’autre d’après aussi, tu vas trouver qu’elles sont folles.

Tu peux pas traiter ta blonde d’une façon devant les gens pis à porte fermée, la traiter autrement. Ou être cool avec elle 95 % du temps pis l’autre 5 %, la traiter comme d’la marde. C’est sérieux ces comportements-là : même si ça arrive pas souvent. Même si c’est juste une fois de temps en temps : « Ah… c’est parce que j’étais fatigué. Ah… c’est parce qu’elle a dit quelque chose qu’il fallait pas. C’est parce que je vivais du stress ». Non mon gars, c’est parce que tu sais pas comment gérer tes émotions.

Je le sais, on est mal faits des fois, les gars. C’est peut-être le bagage qu’on traîne des générations passées : toutes les émotions négatives, on les vit toutes sous forme de colère.

T’es triste ? « Je suis en tabarn* ». Non t’es pas en tabarn*, t’es triste.

T’es déçu ? « Je suis en maudit ».

T’es insécure ? « Je suis en maudit ».

Être tough, c’est pas de lever le ton pis de lui imposer tes désirs pis ta vision. C’est pas de la blâmer pour tes insécurités pis le bagage que tu traînes. Être tough, c’est admettre que ça va pas. Admettre que t’es pas bien. Ça se peut que tu sois pas heureux avec elle. J’ai été dans une relation ultra toxique, vécu toutes sortes de frustrations, de déceptions et d’injustices. Après un bout à me faire vivre ça pis à pas être fier de moi après des chicanes, j’ai décidé de me choisir. J’ai décidé de me respecter. Ça se peut que tu ressentes toutes sortes d’émotions négatives pis que tu sois malheureux quand t’es avec elle. Y’a rien ni personne qui t’empêche de la laisser pis de sacrer ton camp.

Être tough, c’est pas facile. Parce qu’être tough, c’est se responsabiliser. Arrêter de la blâmer pour TES problèmes. T’es responsable de tes actions. T’es responsable de tes réactions. Pis t’es responsable de la gestion de tes émotions.

Des gars tough, avec des backgrounds pas faciles, qui ont été élevés dans des environnements malsains, j’en connais. C’est aussi des gars qui ont brisé le cycle de violence dans lequel ils ont grandi. Pis ils sont devenus des hommes : des maris, des chums, des papas encore plus extraordinaires grâce à leur vécu.

Pour tous les bons gars qui écoutent, je peux pas vous blâmer de ne pas vous sentir concernés. Mais voici où et comment on a besoin de vous. Si vous soupçonnez un de vos chums d’agir de la sorte, faut que vous lui parliez. Le message, le changement, y vont arriver pour vrai quand on n’acceptera pas qu’un autre gars agisse comme ça. Vous ne le laisseriez jamais parler de même à ses enfants hein ? Ben c’est la même chose pour sa blonde. Si quelqu’un traitait votre mère comme ça ? Ou votre sœur ? Ou votre fille ?

Regardez-vous dans le miroir ce soir, pis soyez francs avec vous-mêmes.

Parlez à vos chums

Parlez à vos garçons.

Aux Alouettes, on avait une règle : « If it’s one of us, it’s all of us. » Si c’est un de nous, c’est chacun de nous. Si on sortait un soir et qu’un des nôtres se mettait dans la marde, peu importe la situation ou l’attitude de marde d’un gars, c’était la faute de tout le monde. Parce que c’était notre job de se protéger mutuellement. Ben là, c’est le temps de faire la même chose comme société.

Va chercher de l’aide si t’en as besoin, ça presse.

Des ressources, il y en a à travers la province au complet. Suffit d’une petite recherche Google et le tour est joué.

Urgence  9-1-1

SOS violence conjugale 1 800 363‑9010

À cœur d’homme 1 877 660‑7799

Fédération des maisons d’hébergement pour femmes

Dans la région de Montréal :

Centre de ressources pour hommes de Montréal 514-355-8300

Faut que ça arrête.

Laissez Karine vivre ses émotions!

J’ai recommencé à écouter Occupation dou

J’ai recommencé à écouter Occupation double cette année. Comme ça se passe au Québec, je me suis dit que ça me permettrait de voir différents coins de notre belle province. Ceux qui écoutent l’émission ont pu assister au retour dans l’aventure de Karine, une candidate d’une édition précédente, haute en couleur.

Depuis son arrivée, je vois des commentaires sur Internet qui ridiculisent ses émotions et sa façon de réagir à ce qui arrive. Oui, Karine a de fortes émotions, oui elle a mal interprété les propos d’une certaine candidate. Cependant, elle ne mérite pas qu’on ridiculise sa façon d’être pour autant. Karine est transparente et honnête envers elle et envers les autres candidats.

En se moquant d’elle, on apprend aux jeunes et aux moins jeunes qui lisent les commentaires de ne pas dire ses sentiments ni de les vivre. Je trouve ça vraiment plate que ce soit la leçon que les gens tirent de son passage.

Moi, Karine je la trouve vraie, rayonnante, intense et magnifique. On sait à quoi s’attendre lorsqu’on lui parle et surtout lorsqu’on prend le temps de vraiment l’écouter. Elle vit ses émotions et je trouve ça beaucoup plus sain que de tout garder en dedans. Est‑ce qu’elle pourrait réagir moins fort ? Oui. Mais ce serait agir contre qui elle est vraiment. Vivre ses émotions comme elle le fait ne les rend pas moins valides.

À la place de retenir qu’elle « pète des coches », j’aimerais qu’on retienne que chaque émotion est valide, peu importe comment on arrive à l’exprimer. J’aimerais qu’on retienne qu’être vrai et honnête avec nos sentiments et savoir les reconnaître, c’est extrêmement important.

J’aimerais qu’on soit plus doux les uns envers les autres et qu’on essaie de se comprendre plutôt que d’essayer de se faire taire.

Je ne connais pas Karine personnellement, mais j’espère qu’elle est entourée de gens bienveillants, car elle mérite de se faire réconforter par rapport à ses émotions et non pas de se sentir jugée parce qu’elle en a.

Anouk Carmel-Pelosse

 

Image principale : INSTAGRAM/KARINESTMICHEL

Le tiroir de la colère

Quand les enfants sont tous petits, les crises de colère peuvent fa

Quand les enfants sont tous petits, les crises de colère peuvent faire partie du quotidien familial. On a tous déjà vécu la passe du Terrible Two et on sait à quel point elle est éprouvante pour l’enfant comme pour le parent. Mais à cet âge, quand l’enfant se jette sur le sol et s’époumone de colère, on se dit que c’est normal. Il a presque deux ans… Puis il a deux ans… Puis il a presque trois ans… On trouve ça tough par bouts, mais on sait que c’est un passage obligé. On arrive même à voir le positif dans les colères en se disant que l’enfant apprend à s’affirmer, à faire des choix, à découvrir ses émotions, etc. On nomme qu’il est en colère, on discute et puis, doucement, avec le temps, la paix revient à la maison.

Puis, l’enfant vieillit. Il entre bientôt à l’école ou il y a déjà fait ses premières classes. Il vit du stress, de la pression… et les crises de colère reviennent au galop. Cette fois, c’est différent. Parce que personne n’en parle. Personne ne trouve ça normal qu’un enfant s’époumone à cet âge‑là. Pourtant, ses grosses colères, il les ressent encore. Qui plus est, il est assez vieux pour mettre des mots dessus. Des mots blessants, des mots incendiaires, des mots meurtriers. Et personne n’en parle. Parce que les parents se sentent impuissants, démunis et coupables.

Quand nous avons vécu ces grandes crises chez nous, j’ai décidé de mettre de côté cette culpabilité et d’essayer de trouver des solutions. Je me suis répété que sa colère lui appartenait. Je me suis répété que tout le monde avait le droit d’être en colère. Mais j’ai mis un stop aux paroles blessantes et on a décidé de trouver des façons acceptables de gérer cette colère.

Alors aujourd’hui, je veux vous parler de la méthode du « tiroir de la colère ». C’est en fait très simple. L’enfant est plus vieux, il doit donc apprendre à s’autoréguler dans ses émotions. Les bonnes comme les mauvaises. Le parent a un grand rôle à jouer, parce qu’il doit créer les outils, les présenter à l’enfant et le rediriger vers ces outils au besoin. Mais l’enfant a aussi son rôle à jouer. Il doit apprendre à reconnaître son émotion, à la nommer et à utiliser les bons outils aux bons moments.

On a donc créé un « tiroir de la colère ». Il s’agit d’un espace qui permet de regrouper plusieurs outils à la disposition de l’enfant pour qu’il puisse en choisir un et l’utiliser au bon moment. Ça aurait pu être une boîte, un sac à dos, un endroit spécifique, etc. Chez nous, c’est un tiroir. Avec les années, plusieurs outils se sont ajoutés et la collection devient bien étoffée. Plusieurs parents nous demandent ce qu’on y a mis, alors je vais partager nos petits trucs avec vous.

Voici donc ce que contient notre tiroir magique : – De la pâte à modeler – Des livres (histoires simples et gros romans) – Une affiche de gestion des émotions – Des mandalas et des crayons – Un MP3 avec de la musique douce – Une boîte à musique – Une bande élastique d’entraînement – Une balle antistress – Un Slinky® – Un Tangle® – Une forme à manipuler sans fin (trouvée dans un magasin du dollar) – Un toutou lourd – Des papiers à gratter – Une balle de laine à tricoter – Des cartes avec des images de positions de yoga – Une lampe de poche – Une photo de famille – Des cartes à jouer – Un livre de blagues

Évidemment, nul besoin d’acheter tous ces outils pour commencer. C’est à vous de voir ce qui fonctionne avec votre enfant. Chaque enfant est différent. Pour l’un, le dessin sera apaisant. Pour l’autre, ce sera la musique. Un autre enfant pourrait avoir besoin de bouger, de se défouler, de frapper un oreiller, de crier dans une boîte, etc. Il faut trouver ce qui fonctionne et pour cela, il n’y a pas de recette miracle. Je vous conseille de remplir les outils « avec » l’enfant et non pas « pour » l’enfant. L’impliquer dans le processus rendra l’utilisation des outils plus évidente pour lui. Pour le reste, ce sont des essais et des erreurs.

Je répète constamment à mes enfants : « Dans la vie, soit tu réussis, soit tu apprends. » Gérer ses émotions, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Et n’allez pas croire que cette méthode est miraculeuse et que l’enfant ne se fâchera plus jamais. Au contraire. Il se fâchera, peut-être autant qu’avant, mais il aura appris à s’autogérer. Il aura maintenant des méthodes acceptables de gérer sa colère. Parce que crier et lancer des trucs, ce n’est pas acceptable. C’est tout un apprentissage! Et bien honnêtement, je connais aussi des adultes qui devraient apprendre à gérer leurs émotions fortes…

Le parent aussi doit travailler sur lui-même là-dedans. Il doit apprendre à lâcher prise sur la culpabilité qu’il ressent. Il doit accepter les émotions de son enfant. Toutes ses émotions. Il doit comprendre que cela ne le concerne pas et, surtout, que ce n’est pas de sa faute.

On aimerait tous que nos enfants soient heureux et épanouis. Mais cela ne signifie pas qu’il faut sourire toute la journée. Cela signifie qu’on donne à nos enfants les outils nécessaires pour s’épanouir. Le reste du cheminement leur appartient.

Joanie Fournier

D̩tresse psychologique et m̩t̩o int̩rieure РTexte: St̩phanie Dionne

Les spécialistes de la santé se disent inquiets pour la santé mentale des jeunes. Ce serait plus d’un adolescent sur trois qui vit un niveau élevé de détresse psychologique. Comme cité dans un article de La Presse, la Dr Karine Igartua lance le mouvement Alphas connectés et invite le milieu scolaire à mettre en place des actions concrètes pour favoriser le développement émotionnel et comportemental sain chez les jeunes. Elle propose d’instaurer un cours d’éducation à la santé mentale de la maternelle jusqu’à la fin du secondaire. « Les tout-petits pourraient apprendre à reconnaître et gérer les quatre émotions de base », dit-elle.

 

Nous devons effectivement éduquer les jeunes au développement d’une saine santé mentale et les accompagner afin qu’ils puissent vivre pleinement et sainement ce qui se passe à l’intérieur d’eux. Pour cela, il importe que les adultes – parents, enseignants et éducateurs (tous les « AS » Adultes signifiants comme dirait Stéphane Paradis) – puissent créer les conditions essentielles pour permettre aux enfants de reconnaître leurs émotions, de les accueillir et d’agir de manière à avoir un impact positif sur eux-mêmes et sur les autres.

 

Oui, cela commence avec nous. C’est à nous de devenir des êtres matures émotionnellement pour accompagner les jeunes, nos jeunes. Apprendre à se connaître et prendre soin de soi, c’est le travail le plus important de toute une vie. On ne cesse de vivre de nouvelles situations et de faire face à de nombreux changements. On ne cesse donc jamais d’apprendre même en tant qu’adulte. Nos émotions sont des leviers d’apprentissage exceptionnels lorsqu’elles sont observées et accueillies. Dans le cas contraire, elles deviennent de réels freins à l’apprentissage qui empêchent notre cerveau, notre cœur et tout notre corps d’être disponibles à quoi que ce soit d’autre.

 

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe déjà plusieurs personnes au sein de divers organismes qui sont prêtes à accompagner les jeunes et à appuyer les parents et les enseignants dans les écoles. Laissez-moi vous parler d’une femme qui est, selon moi, une précurseure dans ce domaine. Manon Jean est la fondatrice de l’Arbre en cœur qui présente des conférences, des formations et des ateliers sur la météo intérieure. Je tiens mes outils d’accompagnement de cette personne. Elle m’accompagne dans cet univers fascinant que j’ai appris à construire à mon image en tant que femme, mère, amoureuse et coach.

Je lui laisse reprendre la plume pour vous partager ce qu’elle permet aux enfants de vivre pour accueillir leur météo intérieure.

J’œuvre dans les écoles primaires depuis déjà douze ans et mon objectif premier : favoriser l’accueil des émotions et des sentiments chez l’enfant par l’entremise d’une métaphore qui se nomme : la météo intérieure. Selon moi, la météo intérieure c’est simple, concret et non menaçant pour l’enfant et même pour l’adulte. Par l’entremise de cette métaphore, l’enfant apprend tout doucement à lire le temps qu’il fait en lui-même et s’habitue à accueillir ses alertes météorologiques. De plus, il apprend à vivre en compagnie de ses amis (les adultes de demain) qui eux aussi vivent parfois de l’instabilité météorologique!

MAIS POURQUOI? Moi personnellement, le jour où je suis devenue une maman, j’ai compris très tôt que je devais créer quelque chose pour mes enfants afin qu’ils puissent m’accueillir dans mon propre désordre émotionnel. Je n’ai aucun problème de santé mentale, mais je savais pertinemment que j’avais besoin de me remettre au monde émotionnellement, de me reconstruire afin d’offrir à mes enfants tout le confort nécessaire pour s’épanouir eux-mêmes. De là est née la météo intérieure, que j’ai écrit mes trois livres, construit mon programme Arbre en cœur dans les écoles primaires et réalisé mes recherches avec l’Université du Québec à Trois-Rivières afin d’obtenir des fondements scientifiques concernant l’accueil des émotions.

Visionnez le documentaire : La météo intérieure

MES EXPÉRIENCES SCOLAIRES Depuis douze ans, je réussis à vivre de mon travail, car devinez quoi? Les écoles ont peu de budget à consacrer directement au bien-être des jeunes. J’ai donc créé un OBNL afin de financer moi-même la réalisation de ces activités dans les écoles, constatant autant de besoins chez les enfants. J’ai à cœur le développement du savoir-être chez l’enfant afin qu’il puisse réussir sa vie et dans la vie!

Les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, de la Famille et de la Santé et des Services sociaux gagnent à offrir les moyens aux écoles et aux parents de développer une saine relation avec leur monde émotionnel, physique et psychologique. Manon Jean, auteure et fondatrice du concept Arbre en cœur.

De mon cœur qui souhaite le bien-être de chacun de nous!

Stéphanie Dionne