Tag manque de sommeil

Jamais tu ne t’arrêtes

Avec toi, ça bouge.

Avec toi, ça bouge.

Ça bouge tout le temps.

Jamais tu ne t’arrêtes!

Tu ne tiens pas en place. Tu montes, tu descends, tu grimpes, tu sautilles, tu cours, tu virevoltes, tu repars, tu reviens, tu gosses avec crayon, tu tapotes avec tes doigts sur la table, tu te penches sur ta chaise, tu tombes, tu te relèves, tu grouilles… tout le temps.

Jamais tu ne t’arrêtes!

Quand le soir s’installe, j’espère un peu de calme… Quand tu dors, tout est si paisible. Un peu de sérénité. Juste entendre ton souffle régulier, rassurant…

Sauf que chaque soir, je sais que la trêve sera courte… Je pense alors fort, fort fort : «Je t’en supplie, dors… s’il te plaît, qu’il dorme toute la nuit…»

Mais ça ne marche jamais… Je t’entends dès le premier gémissement… Tu te réveilles… souvent… tout le temps…

Jamais tu ne t’arrêtes!

Et moi? Je ne dors plus depuis que tu es dans ma vie…

Avec toi, ça brasse!

Je manque de patience, mon bébé! Je manque de sommeil, j’ai de la misère à encaisser les journées… Tu te colles, tu me fais ce joli sourire avec tes petites boucles blondes qui font fondre mon cœur… et tu repars de plus belle…

Quand tu n’es pas là… c’est vide, trop vide. Tu remplis tellement l’espace, tu engloutis mon temps… Mon cœur est froid quand tu es loin de moi.

Oh non, jamais tu ne t’arrêtes… alors, continue de bouger, mon enfant… Explore, teste, marche, cours, saute, avance! Bouge! Tu es la vie… parfois trop plein de vie… pour un corps fatigué de maman…

Mais ne t’arrête jamais, mon enfant…

 

Gwendoline Duchaine

 

Déménager en Italie : ce que mon profil Facebook ne vous dit pas

Le 29 juin 2017, je débarquais en Italie avec mon mari, nos deux ga

Le 29 juin 2017, je débarquais en Italie avec mon mari, nos deux garçons et notre chat. Mon mari a été choisi pour travailler sur la base internationale de l’OTAN à Naples. Nous vivrons donc les trois prochaines années sur un autre continent. Quelques jours après notre arrivée, une bonne amie m’écrit pour prendre des nouvelles et pour savoir si on est au paradis. Est-ce qu’on est au paradis ? Cette question tourne en boucle dans ma tête…

Il est normal que mes amis assument que je suis au paradis si je ne partage que les photos de notre magnifique hôtel, de notre première pizza napolitaine et d’un coucher de soleil sur la mer Méditerranée. Mais ça me met mal à l’aise. Évidemment que je souhaite profiter de chaque occasion et garder le focus sur le positif dans toute cette aventure, mais ça me chicotte d’avoir l’impression de manquer d’authenticité. J’ai donc décidé de corriger le tir et d’ajouter un peu plus de « vrai » sur les réseaux sociaux. Voici donc mon dernier statut, version « Dans la vie, tout n’est pas toujours rose », avec un pot-pourri des moments %#?!& de notre déménagement :

  1. Nous devrions emménager dans notre maison vers la fin juillet. Imaginez deux secondes… un mois sans : votre salle de lavage, votre cuisine, les jouets des enfants…
  1. On a TOUJOURS avec nous deux sacs qui contiennent ce que l’on possède de plus précieux et nos documents les plus importants. Toujours. À la piscine, à l’épicerie, en randonnée, dans l’avion… Et on doit toujours être vigilants pour ne pas se les faire voler.
  1. Dans l’avion, il faut aussi ajouter à ces deux sacs : une cage à chat, une valise à roulettes pour le chat (litière, bouffe, bols…) – lesdites roulettes ont bien sûr déclaré forfait et explosé à l’aéroport – et un sac à dos pour les trucs standards de voyage (collations, chandails chauds, crayons à colorier…)
  1. Une hôtesse de l’air bête qui trouve que tu n’es pas sortie assez vite de l’avion avec tes deux enfants, ton chat et tes quatre sacs. Notez qu’il est 2 h du matin pour tout ce beau monde, que les calmants pour le chat et les Gravol pour ton neuf ans ne font plus effet après huit heures de vol et que le chat, le neuf ans et toi, n’avez pas du tout apprécié les turbulences de l’atterrissage. T’es juste rendue à Munich.
  1. Ton hôtel, y’é ben beau, mais les fourmis envahissent la place pour se pitcher dans le bol de bouffe du chat, pis la douche ben, est tellement petite que tu ne peux même pas te pencher pour ramasser ton savon.
  1. Ton neuf ans a presque passé une nuit blanche dans l’avion et ses deux premières nuits à Naples à lire dans son lit à cause du décalage horaire. Quand tu le réveilles à 9 h du matin pour qu’il s’habitue au changement d’heure, il est 3 h du matin pour lui. Vous pensez que ça donne quoi comme humeur ?
  1. Et évidemment, tout le monde a attrapé le rhume. Pis les Italiens ben, je sais pas où ils cachent leurs boîtes de Kleenex. Je n’en ai pas encore trouvé une seule à l’épicerie ni à l’hôtel…
  1. Et moi qui réalise que ma belle capacité d’adaptation est motivée par une immense peur de ce que les autres peuvent penser. Moi qui me considérais bien libre par rapport au jugement des autres. Je réalise que je suis encore très sensible sur ce point. Plongée dans une autre culture où je ne connais pas les coutumes et les façons de faire, je me mets une incroyable pression à jouer au caméléon, à vouloir m’intégrer rapidement. Je supporte difficilement de ne pas connaître encore la langue, l’étiquette… Est-ce que le serveur s’attend à recevoir un pourboire ? Quel montant ? Pourquoi tout le monde enfile un gant à l’épicerie pour choisir ses fruits ? Comment fonctionne cette balance avec laquelle je semble devoir peser mes légumes ? Où est le foutu beurre ? Ça fait trois fois que je fais le tour du rayon des produits laitiers !
  1. Et il y a la peine d’avoir quitté nos proches, notre peine et celle des enfants. Et cette espèce d’attente entre deux mondes où on a commencé à s’intégrer aux lieux et aux gens, mais en sachant que c’est temporaire. Que dans trois semaines, il faudra explorer un nouvel endroit encore.
  1. Et la paperasse, la bureaucratie… Passer six heures sur la base militaire à se promener de bureau en bureau pour trouver tel formulaire, faire étamper tel formulaire, retourner chercher quelque chose qui manque… Et savoir qu’on y retourne demain encore avec les enfants pour chercher d’autres formulaires, s’inscrire à d’autres endroits, signer une autre feuille…

Bref, le paradis ? Honnêtement, non. Une aventure que j’adore avec des hauts et des bas ? Définitivement, oui !

Elizabeth Gobeil-Tremblay

 

Mon chum ronfle ou La nuit où j’ai failli dormir

<span style="margin: 0px; font-family: 'Times New Rom

Je vous écris ce texte avec mon xe café à la main. J’attends toujours que la caféine fasse son œuvre. Mais honnêtement, je crois qu’elle a abandonné la partie. Dès la première gorgée de café, elle s’est dit « Ok, c’est le moment de faire la grève, elle est irrécupérable ».

 

Une nuit à oublier. Je n’ai pas mal dormi. J’ai pas fermé l’œil de la nuit. Ma dernière est grippée. Je me suis tapé deux crises de faux croup. Pour calmer les crises, je suis allée deux fois dehors avec elle. Entre son sommeil entrecoupé de pleurs et ses crises, pas eu le temps de dormir. Lorsqu’enfin vers deux heures du matin, elle a sombré dans un sommeil profond, l’homme a décidé de se mettre à ronfler. Je sais qu’il ne décide pas volontairement de ronfler, mais cette nuit, c’était de SA faute.

 

Cette nuit a été précédée de plusieurs où j’ai mal dormi. L’endroit dans mon cerveau où le raisonnement logique se fait sonnait occupé. Je voulais juste dormir. Pis non, j’avais pas le goût d’aller dormir sur le divan devenu inconfortable par les sauts des enfants. Je voulais dormir dans mon lit… notre lit. Cette nuit-là ben, c’était juste le mien… BON!

 

J’ai tenté la manière douce : « Mon amour, tu ronfles ». Suivi d’un « Je ronfle pas, pas le moyen de dormir ici ». J’ai senti la colère monter en moi. Ben oui, je suis du genre à inventer les bruits infernaux qu’il fait, question de passer une nuit de merde.

 

J’avais déjà épuisé le peu de compassion qu’il me restait; fini la manière douce. Coups de pieds, tirer l’oreiller, bean sur le bras sont devenus mes solutions évidentes. À part une accalmie d’une dizaine de secondes, je n’y gagnais rien.

 

C’est à ce moment que j’ai évalué la possibilité de lui mettre un bas dans la bouche… Ok, pas réellement, mais juste l’image m’a fait du bien.

 

Je me suis même demandé si les trucs des infopubs antironflement marchaient réellement. Oui, j’étais écœurée de l’entendre à ce point-là. Je me suis souvenu des bandelettes pour mieux respirer. À part que l’homme a dû se frotter le nez avec du beurre de peanut pour enlever la colle (moment hilarant), ça n’a rien donné.

 

Il a finalement cessé de ronfler. J’ai failli m’endormir, mais le cadran a sonné.

 

Ma journée commençait…

 

Mélanie Paradis

 

 

 

BABI, BABI et demi : Message aux familles d’un Bébé à Besoins Intenses

Toi, la maman d’un bébé qui pleure du matin au soir et du soir a

Toi, la maman d’un bébé qui pleure du matin au soir et du soir au matin, qui te donne l’impression qu’il aurait mieux fait de rester dans ton utérus une année ou deux de plus pour trouver sa sécurité, qui se trouve trop loin de toi même s’il est dans tes bras ou dans le porte-bébé…

Toi, le papa qui fais ton possible pour prendre le relais quand tu reviens du travail, pour libérer les bras et alléger les épaules de ta douce, toi qui te sens impuissant devant ce bébé-criard, ce bébé-colère, ce bébé-jamais-satisfait-toujours-en-manque-d’une-sécurité-que-vous-pensez-lui-donner-mais-qui n’est-jamais-suffisante…

Toi, le grand frère, la grande sœur, qui est écœuré d’entendre ce petit monstre en couche hurler quand tu aimerais déjeuner en paix, quand tu voudrais regarder ton émission préférée, quand tu voudrais jouer avec tes parents à la cachette ou à Minecraft, toi qui es à bout de te faire voler ta place et ton temps de qualité avec tes parents par un bébé qui prend toute la place et qui occupe tout le temps de tout le monde…

Je vous comprends. Mon mari vous comprend. Ma fille aînée vous comprend. Nous sommes passés par là. Et nous nous en sommes sortis! Alors vous aussi, vous réussirez. Vous ne savez pas quand et ça rend le moment présent encore plus pénible. Si quelqu’un pouvait vous promettre que dans une semaine, un mois, un an, ce rythme de vie infernal sera chose du passé, vous auriez au moins quelque chose à vous raccrocher. À la fin de chaque journée, au moment de coucher la petite bestiole intense (bébé dormira une heure, peut-être deux si vous êtes chanceux, avant de recommencer son cirque), vous pourriez au moins faire un X libérateur sur le calendrier. Bébé sera peut-être toujours intense et hypersensible, mais un jour (promis juré craché!), ce sera plus facile. Votre amour, votre patience, votre écoute, votre façon de répondre à ses multiples besoins paieront. Le lien entre vous sera encore plus fort et il se sentira en sécurité.

Même si on sait d’avance que les bébés pleurent, ont des coliques, lancent des objets et vivront éventuellement un terrible-two (et toute autre phase poche qui fait partie du développement normal), personne n’est préparé mentalement et physiquement à vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec une boule de rage et d’anxiété. Aucune réserve de sommeil ne tient le coup devant l’accumulation interminable de nuits interrompues par des séances de berçage pendant lesquelles bébé sanglote et se tord dans tous les sens.

Dans un autre billet, je parlerai aux frères et sœurs de ces BABI. Vous aussi, ce bébé vous fait vivre beaucoup d’émotions, alors ça vaut la peine d’y consacrer un texte entier. Je m’adresse ici aux parents.

  • Consultez un médecin (peut-être y a-t-il un problème physique qui explique les crises), un pharmacien ou un homéopathe (pour un traitement contre les coliques ou l’anxiété, par exemple); visitez un ostéopathe. Avec mes enfants, le reiki est aussi très efficace! Peut-être que vous avez des doutes, mais entre vous et moi, vous avez tout à gagner.
  • De grâce, gardez toujours près de vous de la musique (classique ou métal, selon ce qui vous apaise et qui peut « enterrer » les pleurs à 90 décibels (au-delà, on est sur le bord de perdre l’ouïe. Sérieusement). Une fois que vous avez été à l’écoute de votre bébé (A-t-il faim, soif? Est-il malade, mouillé, inconfortable? A-t-il trop chaud, trop froid? Est-il trop stimulé?) et tout fait pour le soulager (lait, eau, purées, couche changée, vêtements appropriés, bouillotte (un colleux ventre à ventre fait le travail), emmaillotement, massage, chansons), la musique peut étirer votre patience jusqu’à ce que le calme revienne.
  • Ayez sous la main une liste de personnes de confiance qui sont prêtes à prendre soin d’un BABI (en toute connaissance de cause, sinon ça peut ruiner une relation) pendant un moment pour vous donner une chance de refaire vos forces.
  • Pensez à tout ce qui vous aide à rester zen : parfums, huiles essentielles, massage, bruit blanc, méditation… Vous shooter au Valium est déconseillé si vous allaitez… D’ailleurs, vider votre bar en une soirée est déconseillé en tout temps. Par contre, ça peut être un fantasme qui vous aide à passer à travers une soirée particulièrement pénible!
  • Gardez votre humour, autant que faire se peut. Quand vous n’en avez plus, même pas une petite pincée, et avant de penser à lancer votre bébé par la fenêtre, déposez-le dans son lit et allez prendre de l’air pendant cinq minutes. Question de sécurité. Même les personnes les plus saines d’esprit peuvent péter un plomb.
  • Appelez la Ligne Parent, votre marraine d’allaitement, votre mamie ou votre meilleure amie. Avec votre conjoint(e), partagez les tâches (bercer bébé cinq heures par nuit devient une tâche même si vous le faites avec amour, croyez-moi!) avant de devenir fous. Ou de vous séparer.
  • Gardez une boîte de jeux pour vos autres enfants, que vous pouvez utiliser même si bébé BABI exige toute votre attention. Il se peut qu’un lecteur DVD ou une tablette en fassent partie. Rappelez-vous : c’est temporaire. Si votre plus vieux devient accroc, il sera toujours temps de gérer ça quand monsieur BABI sera de meilleure humeur.
  • Sortez. Et pas juste pour aller faire l’épicerie. Faites des activités avec vos autres enfants, sortez voir des amis, faites des activités qui vous tentent, mangez au resto en amoureux. Je ne l’ai pas fait, je le regrette encore. Il faut se donner un coup de pied dans le derrière avec de solides caps d’acier, mais votre corps, votre cerveau, vos oreilles, vos bras et votre cœur ont besoin de silence, d’air frais, de calme. Mute and reset!
  • Ne vous définissez pas seulement comme un parent. Et ne vous définissez surtout pas comme un mauvais parent. Ça vous arrivera. Exprimez-le (même si tout le monde vous dira que vous ne devriez pas dire ça!) Souvenez-vous que les circonstances ne définissent pas ce que vous êtes. Vous faites de votre mieux? Votre bébé n’est pas facile? Vous êtes un bon parent. Vous faites des erreurs? Ça vous arrive même de sacrer quand votre bébé se réveille pour la 3000e fois? Vous êtes un bon parent. Nul besoin d’être un parent parfait pour être un bon parent.

Avoir un BABI est une épreuve. Être un BABI est un diagnostic. Ce n’est pas un mythe. Je vous donne la permission d’envoyer promener ceux qui vous diront que les BABI n’existent pas, que vous n’êtes pas assez (stricts, patients, encadrants, tough : choisissez). En ce moment, vous n’avez pas besoin de ces personnes. Entourez-vous de personnes qui vous aiment assez pour accepter que vous êtes plus qu’à bout et que vous avez besoin d’aide, de personnes qui vous donnent un coup de pouce et une petite tape sur l’épaule.

ligne parent

http://sphq.org/trouver-un-homeopathe-membre/

https://www.ritma.ca/osteopathie-association.php

 

Quand grand-maman offre du répit aux nouveaux-parents

Quand ma fille m'a dit : « Maman , je suis enceinte », j'étais fo

Quand ma fille m’a dit : « Maman , je suis enceinte », j’étais folle de joie. Je serai grand-maman, youhou! Bébé arrive enfin, je cours à l’hôpital. Même si ce n’est pas l’heure des visites, je m’en fous, JE suis la grand-maman, ce n’est pas rien!

image144En prenant ce bébé tout neuf dans mes bras, je suis revenue 29 ans en arrière… Wow! J’ai maintenant la chance de revivre les beaux moments que j’ai vécu avec mes enfants. Oui, les « beaux moments », parce que les moins beaux; coliques, nuits blanches et compagnie seront réservées aux parents .

Après les premières semaines d’euphories, je remarque que les parents sont cernés jusqu’aux joues. Lorsqu’ils se lèvent pour partir, dès leur dernière bouchée terminée parce qu’ils sont à boutttte, je me dis que je vais leur offrir un petit répit.

 

« Que penseriez-vous d’avoir un week-end off ? »

Ho boy, d’après leur réaction, je pense qu’ils ont mal compris, je ne viens pas de leur dire qu’ils ont gagné le gros lot! Oui oui, ils ont bien compris. Je viens, en fait, de leur offrir le gros lot … ils vont pouvoir dormir une nuit complète.

Bébé débarque à la maison avec ses bagages.

– Mon dieu me semble que j’en avais moins que ça quand je suis partie un mois en voyage!

– Couches de jour et couches de nuit ….

Ben oui voyons, les couches de nuit absorbent plus et pourquoi? Je me demande si bébé se réveille aussi souvent que dans le jour?

-Aussi, les serviettes humides ….

-Une débarbouillette ne fait pas l’affaire?

-Oui, mais prends pas un savon ordinaire avec la débarbouillette.

-Ben oui je sais, j’ai du Dove… Ha non? Pas ce savon?

-Il faut du savon pour bébé d’une boutique de bébé spécialisée voyons!

-Ha ben oui, on est 30 ans plus tard!

J’ai donc acheté une caisse de serviettes humides chez Costco!!

Nous voilà maintenant devant l’horaire détaillé des boires de bébé. Une liste que maman m’a collée sur le frigo, pour comprendre qu’en fait, bébé n’a pas vraiment d’horaire! J’écoute les consignes des parents…  « Oui oui, oui oui, OK, c’est beau ». J’ai déjà eu des enfants quand même! « Bon ben, allez-vous coucher», que je leur dis avec bébé qui dort dans mes bras. L’auto sort de la cour… bye bye!

Bébé commence à pleurer!!! Il doit avoir faim, ou il est fatigué, ou il a besoin que je change sa couche, ou… Ma nuit sera longue. Pas grave, ce ne sera qu’une nuit, pour moi.image1

Après avoir bercé Bébé une partie de la nuit et vu le soleil se lever, je me demande : « Comment je faisais pour tenir le rythme quand mes enfants étaient petits? » Ah oui c’est vrai,  j’avais 30 ans de moins!

Les parents arrivent, après avoir profité d’un déjeuner en couple. Contents de retrouver Bébé et voir de leurs propres yeux si je tenais encore debout. Même si ma fille m’avait texté trois fois en soirée et dès son réveil, elle avait hâte que je lui raconte les dernières 24 heures.

La petite famille est repartie et j’ai déjà hâte à la prochaine fois, mais pour le moment, une sieste s’impose!

Mamou ❤️