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Dance it out! Texte : Marilou Savard

Pour tous les fans de Grey’s Anatomy, vous savez de quoi

Pour tous les fans de Grey’s Anatomy, vous savez de quoi je parle quand je vous suggère de : Dance it out!

Il est évident qu’en période de pandémie, de confinement, c’est encore plus essentiel de danser, mais je vous garantis que dans la vie de tous les jours, c’est tout aussi bénéfique, important et amusant.

La danse apporte beaucoup de bienfaits physiques et psychologiques.

Selon les sites Psychology Today et Passeport Santé, en voici quelques-uns :

Danser pendant de longues périodes amène le cerveau à libérer de la sérotonine et de la norépinéphrine (ou noradrénaline), des neurotransmetteurs qui produisent la bonne humeur.

Cette activité physique libère également des endorphines, des substances chimiques du cerveau qui favorisent la satisfaction, l’euphorie et une grande tolérance à la douleur.

Avec ses rythmes entraînants, ses pas cadencés et ses mouvements répétitifs, la danse est un sport complet qui tonifie et muscle le corps, améliore la coordination motrice et stimule la circulation sanguine.

La danse aide aussi à lutter contre le surpoids, bien évidemment quand elle est associée à une alimentation équilibrée. À titre informatif, danser 30 minutes permet de perdre 200 calories en se faisant plaisir.

Ensuite, dans une étude récente, les patients en réadaptation cardiaque qui se sont inscrits à des cours de valse se sont non seulement retrouvés avec des artères plus élastiques, mais étaient aussi plus heureux que les participants qui ont suivi un entraînement sur vélo et sur tapis roulant.

Danser répare les cœurs.

Dans une autre étude de l’Université de Londres, des chercheurs ont demandé à des patients souffrant de troubles anxieux de passer du temps dans l’un des quatre contextes thérapeutiques : un cours de danse moderne, un cours d’exercices, un cours de musique ou un cours de mathématiques. Seul le cours de danse réduisait significativement l’anxiété. Un bon 30 à 45 minutes sans arrêt est suggéré.

En terminant, j’aimerais porter quelque chose à votre attention. Quand on y pense, ce qui fait tenir la Terre, c’est la gravité et pour cela, la Terre doit tourner.

La gravité ne fonctionne pas sans rotation.

Alors ce qui pourrait peut-être aider à garder ton monde ensemble, ce serait de tourner ?

Deviens chaotique avec ton corps.

Let’s dance it out!

Marilou Savard

Demande de l’aide

« N’hésite pas, demande de l’aide! »

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« N’hésite pas, demande de l’aide! »

C’est ce qu’on pense sincèrement et ce qu’on dit, comme ça ou autrement, à des proches qui traversent des périodes plus difficiles.

Ça y est. C’est à moi que ça arrive. C’est moi qui ai une boule dans le ventre tout le temps, sans arrêt. C’est moi qui manque de souffle pour un rien. Je détermine certaines causes, mais ce n’est pas encore très clair.

Je n’ai pas l’habitude. Je ne suis pas vraiment une personne anxieuse. Je me gère bien, j’en mène plutôt large. C’est généralement moi qui offre mon aide, mon écoute.

J’ai donc tenté d’appliquer les conseils que je donne et de nommer mon anxiété. Maladroitement je crois, car l’aide est bien mince…

« Ça va moyen ces temps‑ci. Je n’ai pas l’habitude de gérer autant de stress et d’anxiété. Je ne sais pas si je serai à tel souper, pas certaine de pouvoir gérer tout ce monde. »

Même si ce genre de propos sort vraiment de l’ordinaire, c’est presque toujours accueilli comme si je disais que j’avais attrapé le rhume. Mais je ne comprends pas ce qui m’arrive, je ne sais pas comment le dire autrement.

J’ai peur d’aller consulter, peur d’un diagnostic ou d’une prescription. Peur de me rendre là.

Je continue à cuisiner, faire les courses, organiser les soupers, voir des amis, faire des activités, je continue… Ceux à qui je n’ai parlé de rien croient que je vais très bien. Ceux à qui j’en ai glissé un mot croient que ce n’est pas si pire, parce que je souris et que je fais tout ce que j’ai à faire.

Mais je suis presque tout le temps avec mes enfants qui sont bien petits pour comprendre que maman va moyen, alors je souris. Et je fais ce que j’ai à faire… parce que personne ne le fera à ma place.

J’ai nommé mon anxiété en espérant recevoir du soutien pour ne pas tomber.

Je me prépare maintenant mentalement à la chute…

Eva Staire

 

Le moral en berne

L’automne, les journées qui raccourcissent, le changement d’heu

L’automne, les journées qui raccourcissent, le changement d’heure. Comment le vivez-vous? Toi, le papa ou la maman qui a dû gérer les fatigues et les sautes d’humeur de ton enfant, te relèves-tu aussi? La grisaille, la pluie, le froid qui s’installent et l’odeur de la poussière chauffée par les calorifères que l’on allume après quelques mois d’inutilisation : est-ce que ça joue sur ton humeur comme sur la mienne?

Je déteste le froid, surtout l’humidité froide. C’est à se demander comment la vie a pu me faire naître dans un pays où l’hiver est si froid! Quelle idée! Oui, certes, la première neige est aussi jolie que décourageante pour moi : je ne suis JAMAIS prête à la première neige! J’admets volontiers que le paysage revêt un certain aspect féerique. C’est toujours beau, une forêt enneigée, un conifère dont les branches sont alourdies par le poids de la neige blanche. Oui, c’est esthétiquement superbe, je l’avoue!

Mais le FROID, aïe aïe aïe! Je ne le supporte pas, comme d’autres ne supportent pas la chaleur. **Rêve** de chaleur… où est passé mon été? En coup de vent, une bourrasque rapide emportée par cette froideur à nos portes. Ma chaleur fondue comme une crème glacée oubliée au soleil.

L’an dernier, à la même époque, je me préparais à déménager suite à ma séparation. Je n’ai pas vu passer plus qu’il le faut l’arrivée du froid, tant j’étais préoccupée par les préparatifs de mon nouveau foyer pour mes enfants et moi. J’y ai aussi vécu un retour au travail, après être restée à la maison durant dix années avec mes enfants.

Ces changements, même si je les ai choisis, désirés et que j’en ai été l’instigatrice, m’ont quand même beaucoup demandé. Imaginez : j’ai déménagé le 23 décembre en pleine tempête de grosse neige et de bourrasques intenses! Que ne ferions-nous pas pour nous rebâtir!

Cette année, je vis la transition différemment. Nous sommes installés et la première couche de neige est tombée la semaine dernière. Je vous écris ce matin, assise dans cette chaleur artificielle, à l’abri du vent tout en regardant quelques flocons ici et là descendre du ciel, et je frissonne. J’ai de la difficulté, cette année, avec le changement d’heure que nous avons effectué il y a quelques jours. Pas vous?

J’ai l’impression que la vie s’alourdit, s’endort. Qu’elle entre dans cette latence froide et quelque peu lugubre. Cette transition entre mon excitation de l’Halloween et cette saison de froideur qui s’installe m’est pénible. (Si vous avez lu mon texte sur la fête des Morts, vous allez comprendre mon enthousiasme du jour à ce moment.)

Bref, hier, nous célébrions les cent ans de l’armistice. Jour du Souvenir de nos vaillants combattants. Nos drapeaux abaissés en respect des deuils de la Grande Guerre. Aujourd’hui, forte de ma fatigue émotionnelle et devant la froideur du ciel… c’est mon moral qui est en berne.

Simplement, Ghislaine

 

 

J’ai le moral qui fite avec le temps de l’année…

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Chaque année, quand les rayons chauds du soleil nous quittent en même temps que la température, j’ai le moral en chute libre.

 

Cela me prend toute l’énergie possible pour me tirer de mon lit, et la seule pensée qui me réconforte, c’est la pensée du moment où je vais me recoucher.

 

Partir la journée comme ça, c’est à coup sûr tout voir comme une montagne.

 

Et les journées se suivent et se ressemblent… je me sens BOF!

 

J’ai le goût de rien.

 

Et puis je n’ai pas le choix, il me revient toujours en tête un rendez-vous chez le médecin il y a quelques années.

 

Il a regardé mon pédigrée familial. Oui, voyez-vous, la dépression est comme la seule chose dont pas mal tout le monde a hérité.

 

Les antidépresseurs sont au menu chez nous.

 

J’ai une tante qui appelait ça des bonbons sourire!

 

Mon frère et ma cousine se sont enlevé la vie.

 

Donc dans le bureau, le médecin m’a raconté que d’octobre à avril, la dépression monte en flèche et que moi, avec le bagage génétique que j’ai, mes risques sont décuplés… donc si je ne suis pas vigilante, je ferai une dépression moi aussi.

 

Alors j’ai appris à me regarder aller.

 

Chaque année, cela me prend quelques semaines à me rendre compte que je coule, mais par la suite, je mets en action ma routine bonheur!

 

Une routine que je me suis créée et qui me permet de ne pas couler au fond de mon abime mental.

 

Il y a trois choses que je fais et qui m’aident vraiment :

 

1— Je médite ou j’applique des techniques de cohérence cardiaque (deux techniques qui me reconnectent à moi, me permettent de diminuer mon stress, d’être en paix)

 

2— Je fais de l’exercice tous les jours (les médecins disent que l’exercice est un remède extraordinaire contre la dépression).

 

3— Je m’écoute (seulement lorsque les deux premiers sont faits!)

J’arrête de vouloir être une superwoman et je fais juste ce qui me plaît : lire un livre, écouter une série télé qui me fait rire, aller souper avec des amis (juste si j’ai le goût) et me coucher tôt (cure de sommeil pour moi).

 

L’idée est de ne pas me laisser m’enfoncer pour éviter de vraiment choper cette affaire-là qui court plus vite que la grippe et la gastro : la dépression.

 

Ces petits trucs, pas grand-chose, font vraiment une différence dans ma vie!

 

Et vous, qu’est-ce qui vous empêche de couler?

 

 

Si vous cherchez à essayer de méditer et que vous ne savez pas par où commencer, écrivez-moi à martinewilky@gmail.com. Je vous offre une méditation guidée gratuite!

 

 

Martine Wilky

Mon cœur de patate ramollie

Le temps des fêtes, ce n’est pas tout le temps jojo sur le moral.

Le temps des fêtes, ce n’est pas tout le temps jojo sur le moral. Le manque de lumière, le frette mordant, la surcharge de sucre et de gras dans notre système, le sentiment de solitude même quand on est entouré, l’absence des personnes qui nous ont quitté, la présence forcée de personnes qu’on préférerait éloignées…

C’est bien beau, les festivités, le temps en famille et entre amis, les cadeaux qu’on déballe et les repas qu’on partage. Mais la vraie de vraie réalité, c’est que le temps des fêtes est propice à la petite (ou grosse) déprime. Et ça peut être bien gênant de l’avouer aux autres. Et à soi-même.

Après la folie de décembre où il fallait tout préparer à temps pour recevoir ou paqueter les bagages et emballer les cadeaux pour être reçu, le calme de janvier s’installe. Le choc ! Les congés ont fait du bien, ça c’est certain. Il était temps qu’elles arrivent, ces journées de vacances sans alarme qui sonne trop tôt, sans routine matinale trop essoufflante, sans liste de devoirs et de leçons, sans échéancier à respecter pour « il y a deux jours ». Mais qui dit vacances, dit aussi temps pour penser. Temps pour se faire des scénarios, s’imaginer des conflits, ressasser nos vieilles histoires et gratter un peu plus nos anciennes blessures. Poche, hein ? Mais je suis convaincue à 3000 % qu’on est plusieurs à le faire.

Personnellement, j’ai bien profité de mon congé. J’ai joué avec les enfants. J’ai bien mangé. J’ai joué dehors quand il ne faisait pas plus froid qu’au Pôle Nord. J’ai regardé des films drôles. J’ai sorti le jeu de mimes pour être certaine qu’on aurait tous l’air fou égal. On a ri sans bon sens. Les décibels étaient au rendez-vous.

Puis, les enfants sont partis. Le silence est arrivé, comme un immense voile qui cache tout. Le vide a envahi la place. L’insomnie a frappé un grand coup. J’avais une belle liste de tâches à accomplir et d’activités plaisantes à faire. J’avais prévu le coup de cafard, quand même ! Mais voilà, le cafard a rampé trop fort et m’a écrapouti le moral. Bang. À bas la motivation et les belles résolutions (dormir, écrire, dessiner, commencer à écrire mes gratitudes quotidiennes, m’entraîner, me faire des bonnes bouffes…)

Je me suis sentie tellement déprimée et non aimée que je me faisais peur moi-même. J’avais beau essayer de me raisonner (j’ai reçu plein de beaux messages d’amour et d’amitié pendant les fêtes ; j’avais enfin du temps à moi ; demain est un autre jour…), me répéter toutes les phrases toutes faites sensées redonner du pep dans ces cas-là, mon côté hop-la-vie faisait patate. Petite patate, tant pis pour toi ! J’ai dû accepter que 2017 se terminerait dans les larmes et que 2018 commencerait avec le vague à l’âme.

Ben coudonc, c’est ce qui est arrivé. Je me le suis permis. Sans faux-semblant, sans alcool pour oublier, sans somnifères pour dormir jusqu’à la fête des Rois. C’était des émotions pas le fun à vivre, mais elles étaient là. Aussi bien les regarder en pleine face au lieu de les repousser sous le tapis en sachant bien qu’elles réapparaîtraient.

Aujourd’hui, je suis retournée au travail. J’avais hâte de m’occuper l’esprit, de revoir du monde. Mais chaque fois que quelqu’un me demande : « Pis, ton temps des fêtes ? », j’ai juste le goût de me rouler en boule. Ma tête sait que la moitié des vacances s’est déroulée dans la joie et les fous rires. Mais mon cœur, lui, est encore pris dans la moitié des vacances marquée par l’absence. L’absence de mes enfants, l’absence de rires, l’absence d’amour exprimé et absorbé.

Aujourd’hui, j’ai pris rendez-vous avec mon médecin, avec mon psy, avec ma naturopathe, avec des amis. Le gros kit. Ils vont m’aider à me désembourber le cœur et le remettre à sa place, du côté de la joie et de l’acceptation zen. Ils vont m’aider à cheminer. Ils vont empêcher mon cœur de devenir une patate toute molle, toute pourrie.

En attendant les rendez-vous, je suis patiente. Je sais que la douleur est là, mais qu’elle n’y est pas pour rester. Parfois, faut juste attendre que ça passe et se préparer le cœur et l’esprit pour les moments plus heureux qui attendent de l’autre côté du mur de béton, tout près.

Nathalie Courcy

Quand il fait noir

Tu te lèves le matin et il fait encore nuit. Les jours sont si peti

Tu te lèves le matin et il fait encore nuit. Les jours sont si petits… Chaque journée on te vole un peu de lumière… Tu te diriges doucement vers la salle de bain. Tu pars travailler en laissant ta maison endormie. Dehors c’est noir.

Tu ne peux t’empêcher de penser que ton corps a besoin de repos, de se lever avec le soleil et de se coucher avec la lune. Sauf que la vie lui impose un autre rythme. Ton organisme est malmené chaque jour. Le temps passe et tu puises un peu plus d’énergie dans tes réserves. Tes collègues s’effondrent un par un en burn-out… tes amis sont usés, minés… tes enfants sont épuisés et chialent sans arrêt. La lumière du jour manque cruellement à tous…

Dans ton char, en route pour ta job, tu pousses un grand soupir, tu frottes tes yeux encore collés… tu relèves la tête… et là…

Le ciel est rouge ! Il n’est pas jaune, mauve ou rose, il est rouge ! Bouche bée, tu admires ce spectacle que t’offre le ciel. C’est grandiose ! Il s’embrase !

C’est ainsi que tu réalises que c’est seulement quand il fait noir qu’on peut voir la lumière… que ça valait la peine de te lever si tôt afin d’admirer le show ! Le jour qui se lève, flamboyant, est rempli d’espoir et surprises !

Même quand il fait noir, la vie est belle !

Courage à tous, l’automne est difficile pour beaucoup de gens. Alors, je vous donne une tape dans le dos ! Prenez le temps de voir le beau, écoutez-vous, respectez-vous, tendez la main, reposez-vous, bougez et surtout : souriez ! Pour donner et partager un peu de lumière !

Gwendoline Duchaine

 

21 janvier : la journée internationale des câlins!

Aujourd’hui le 21 janvier c’est la journée mondiale du câlin. Plus connu comme le "hug day", c

Aujourd’hui le 21 janvier c’est la journée mondiale du câlin. Plus connu comme le “hug day”, cette initiative est originaire des États-Unis. Il y a plus de 30 ans, c’est le révérant Kevin Zabroney qui a eu l’idée d’instaurer cette journée remplie de tendresse. Il trouvait qu’au mois de janvier les gens étaient maussades et manquaient d’amour. Est-ce que vous saviez que les câlins sont bons pour le moral, mais sont aussi bénéfiques sur la santé ? Il y a même des preuves scientifiques qui le démontrent:

  • D’après la société de neuroscience de Washington, suite à un câlin, notre corps libère de l’ocytocine ce qui nous fait ressentir un sentiment de bien être et réduit notre niveau de stress.
  • Ça aurait aussi un effet bénéfique sur les enfants et les ados. Des chercheurs de Berkley ont découvert que les câlins pouvaient rendre plus studieux. Dans le cadre de leur étude, les étudiants qui recevaient une caresse d’encouragement dans le dos de la part de leur professeur étaient deux fois plus portés à participer activement en classe.
  • Des chercheurs de l’université Carnegue-Melton de Pittsburgh, les câlins pourraient même prévenir certaines maladies. Sur un échantillon de 400 cobayes de l’étude, ceux qui recevaient chaque jour une marque d’affection contractaient moins de rhume que ceux qui avaient moins d’affection. Par ailleurs, le câlin réduit le rythme cardiaque, la tension et le flux sanguin.

Alors ce soir profitez-en pour câliner votre amoureux(euse) et vos enfants ! Pour le plaisir et le réconfort que ça procure, mais aussi pour leur santé ! 😉

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Source: a-qui-s.fr