Tag nouveau-né

Madame X

Cette année, j’ai fait la connaissance d’une femme dévouée, hu

Cette année, j’ai fait la connaissance d’une femme dévouée, humaine et remplie de bonté. Elle est l’une des trop rares familles d’accueil du coin. Elle accueille des enfants de la DPJ, retirés idéalement temporairement de leur famille, le temps que leurs parents reprennent leur vie en main et reviennent les chercher. Dans un monde idéal. Ce que fait cette femme, que l’on appellera « Madame X », est tout simplement remarquable. Elle donne à ces enfants une famille, une vraie, une routine stable, un cadre sécuritaire, mais surtout, beaucoup, beaucoup d’amour…

Dernièrement, une intervenante de la DPJ l’a contactée pour savoir si elle pouvait accomplir un autre miracle. Elle passait l’appel de l’hôpital, à l’unité des naissances, où une petite fille venait de voir le jour. La DPJ cherchait désespérément une famille de confiance qui pourrait l’accueillir, à un jour de vie. Et c’est là que l’histoire commence…

Ce petit être a eu un mauvais départ dans la vie. Sans parents, sans se sentir aimée ni désirée. Et elle a eu beaucoup de chance de tomber sur Madame X, qui l’a accueillie à bras ouverts dans sa maison. Qui lui a fait une chambre magnifique. Qui lui a offert toute une garde-robe. Qui se lève aux heures la nuit pour la nourrir. Mais surtout, qui la prend dans ses bras aussi souvent qu’elle le peut.

Quand j’ai su son histoire, je n’ai pas pu m’empêcher de lui proposer mon aide. Comme elle avait d’autres enfants à gérer et des tâches à faire, peut-être que je pouvais au moins lui offrir une paire de bras supplémentaires pour bercer la nouvelle arrivée… ce qu’elle a accepté de bon cœur. Pas qu’elle ait besoin de moi. Elle est parfaitement capable de tout gérer seule. Mais je pense qu’elle a compris que ça me ferait aussi beaucoup de bien. Mon horloge biologique étant un peu mêlée ces temps‑ci, elle sonne sans arrêt même si je tente de l’éteindre… Bercer un nouveau-né m’aiderait peut-être à l’apaiser, me suis‑je dit. C’était donnant-donnant finalement.

Cet enfant, c’est un petit livre de vie, rempli de pages blanches qui détermineront son avenir. Le premier chapitre de sa vie a été écrit sur un coin de table, à grands coups de stupéfiants. Mais il reste bien des chapitres encore vierges… et grâce à Madame X, ils seront écrits avec soin avec un ordinateur compétent et des outils adéquats. Grâce à Madame X, ces chapitres seront remplis de petits bonheurs du quotidien, de berceuses avant le dodo et de beaucoup d’amour.

La première fois que je l’ai prise, mon cœur a fondu. Littéralement. Une petite rouquine avec de beaux grands yeux bleus. Je n’arrivais pas à croire que c’était possible. Je me répétais que ça ne se pouvait juste pas d’abandonner son bébé. J’avais la tête remplie de jugements et le cœur gros. Je l’ai bercée sans jamais la déposer, parce que je me disais qu’à partir de maintenant, cette enfant ne pouvait plus jamais avoir trop d’amour dans sa vie. Je lui ai répété qu’elle était magnifique et qu’elle était en sécurité. Elle dormait paisiblement et moi, je la gavais d’amour.

Puis, j’ai repensé à ces parents‑là… Mes premiers jugements envers eux ont été très durs, je l’avoue. Puis, j’y ai vraiment repensé. Ces humains‑là ont compris qu’ils n’étaient pas encore au point pour s’occuper de ce bébé‑là. Désirée ou pas, elle méritait au moins des parents qui s’occuperaient bien d’elle. Ils lui ont donné la vie, mais aussi le plus beau cadeau qu’ils pouvaient lui offrir ce jour‑là… L’abandon. Parce qu’on pense à l’abandon comme à un geste horrible au premier regard, alors qu’il peut en fait s’agit d’un énorme sacrifice.

Ils lui ont offert une nouvelle maman aimante. Ils lui ont offert plus de jouets qu’ils ne pourront jamais en acheter. Ils lui ont offert une famille et une maison. Mais surtout, ils lui ont offert une personne qui lui donnera tout l’amour qu’ils auraient aimé pouvoir lui donner…

On ne saura jamais d’où elle vient, cette petite rouquine aux yeux azur. Mais nous savons que grâce à Madame X, elle pourra accomplir de grandes choses, dans un avenir rempli de promesses. J’ai un immense respect pour ce que Madame X fait avec ces enfants qui ont eu un mauvais départ dans la vie et je reste persuadée qu’ils peuvent encore gagner la course.

J’admire son dévouement et son don de soi dans la société. Et ce qu’il y a de plus beau dans cette histoire, c’est que Madame X ne fait pas tout ça pour se faire remercier, ni admirer, ni respecter. Elle le fait pour faire le bien, c’est tout. Et je me dis que si tout le monde faisait aussi bien le bien, on aurait un monde vachement beau.

Joanie Fournier

 

Suivre son instinct de parent lorsque l’on croit que tout bascule

Cette histoire, je l’ai vécue. Je n’en garde, toutefois, aucun

Cette histoire, je l’ai vécue. Je n’en garde, toutefois, aucun souvenir. Aucun souvenir dans ma tête. Seule une cicatrice fait foi de son passage sur mon corps.

J’ai reçu le sacrement des malades. Celui que l’on donne lorsque l’on ignore si la personne devant nous va parvenir à passer au travers d’une grave situation. J’ai reçu ce sacrement, celui qui donne la force et le courage de supporter l’épreuve. Celui qui m’a soutenue pour poursuivre ma vie et guider les chirurgiens qui ignoraient ce qui se tramait sous leurs doigts, dans mon tout petit corps de nourrisson.

Cinq semaines auparavant, je suis née, un matin de début de printemps. Quelques jours avant le long congé de Pâques. Un matin ensoleillé de l’an 1974. Deuxième dans le rang de la fratrie, j’étais attendue par mon papa, ma maman et mon grand frère. J’avais tardé à me pointer le bout du nez. Profitant du confort utérin que ma maman m’avait offert.

Les premiers jours, j’étais un bon bébé. Une bonne toute petite. Je suivais ma courbe de croissance à la lettre. Puis… la dégringolade à la vitesse grand VV pour vomissements. V pour veiller un bébé et finir par le nourrir à la cuillère. Et finalement, V pour visites répétitives.

Mon mal s’était installé tout doucement. Petits rejets de lait. Toujours affamée, mais de moins en moins capable de garder en moi ce que ma mère m’offrait pour me nourrir. Puis des vomissements en jets. Propulsés sans aucun effort de mon petit être qui désirait pourtant boire. Plus les jours avançaient, moins j’avais de force pour combattre ce qui m’empêchait de boire.

Malgré ces instances répétitives chez les médecins, ma mère retournait toujours bredouille à la maison, avec moi comme petit poupon sous le bras. Les intolérances et les erreurs métaboliques avaient été soulevées. Les vomissements auraient pu être d’origine infectieuse ou d’ordre neurologique… Rien de précis, rien de concluant. Les médecins ne trouvant rien retournaient ma mère en la sommant de me nourrir de façon plus régulière, de ne pas se plier à mes « caprices », de changer de sorte de lait… et cela a été de mal en pis. Plus je buvais, plus je vomissais. Plus je vomissais, plus je me déshydratais. Plus je m’enfonçais et plus ma mère était à bout de ressources, plus le sentiment d’abandon s’emparait de nous deux.

Retour à la case départ… Ma mère accompagnée de ma marraine m’a amenée à l’hôpital où j’avais vu le jour. Les médecins, pour calmer la peur de ma mère, lui ont proposé de me prendre en observation et de me refaire une alimentation. J’étais totalement déshydratée et ma mère épuisée. Il ne fallut que peu de temps aux médecins pour constater qu’il y avait quelque chose qui clochait. Ma mère avait eu raison de s’inquiéter et tellement bien fait de m’y amener. J’ai donc été transférée en urgence à l’Hôpital Ste-Justine. L’endroit même où j’ai reçu le sacrement des malades me donnant du coup les forces nécessaires pour passer devant ce qui arrivait.

Mais qu’est-ce qui arrivait? Tous l’ignoraient. On devait m’ouvrir pour voir le problème. Ne sachant ce qui les attendait, les médecins ont procédé à ma libération. Mon pylore* était fermé. Ne permettant pas aux aliments de passer. D’où les vomissements explosifs.

À cette époque, la fréquence de cette malformation chez les garçons, premiers de familles étaient, était mieux connue (trois à quatre fois plus chez les garçons que chez les filles). J’étais une fille, seconde de famille. Je déjouais en quelque sorte les diagnostics de l’époque.

Le lendemain de l’intervention, ma mère a retrouvé un bébé bien joufflu. Cachant du coup les inquiétudes, l’amaigrissement, la malformation. Je suis revenue à la maison et la vie a repris son cours normal. J’ai eu une chance incroyable. Le temps qui avait passé entre les débuts des symptômes et le moment de l’intervention me laissait le moins de chances possible. J’étais à moins de vingt-quatre heures de trépasser. Trop déshydratée.

Maintenant, je mords dans la vie. J’ai toujours mené une vie normale. La seule trace, je la vois sur mon ventre, près de celle qui signifie que j’ai donné la vie par césarienne. Deux petites cicatrices qui symbolisent que la vie se côtoie sur mon bedon.

Votre nouveau-né de quelques petites semaines vous manifeste des inquiétudes de l’ordre de vomissements qui surviennent après chaque repas avec un délai plus ou moins long? Ils sont faits facilement, brusquement, en jets? Ils sont abondants, parfois plus importants que la quantité d’aliments ingérés? S’ensuivent une déshydratation et une constipation synonymes de la sous-alimentation? Malgré la perte de poids et les vomissements, le nourrisson reste affamé et vorace? Il importe de consulter. Nous ne sommes plus en 1974; les ressources sont devenues innombrables en matière de santé. L’intervention est somme toute facile et la récupération totale.

Mille mercis à toi, maman, d’avoir écouté ton instinct et d’avoir poursuivi ta quête pour me garder. Je sais que ces moments ont dû être fort inquiétants. Merci pour tout.

Mylène Groleau

*Le pylore fait partie du système digestif. Ce muscle a pour fonction de faire passer les aliments digérés par l’estomac vers le duodénum. Dans le cas présent, il y avait rétrécissement du sphincter empêchant les aliments de passer.

Un poupon. Pur plaisir ou pur ennui?

Bébé est arrivé au milieu du mois de février. Le nouveau compagn

Bébé est arrivé au milieu du mois de février. Le nouveau compagnon de mes journées (très looongues journées) ne parle pas, a le cou légèrement feluette et les yeux qui manquent de focus. Moi, je suis cernée jusqu’aux coudes (parfois jusqu’aux genoux), je sens la régurgitation et j’ai l’impression que ma journée est faite à neuf heures du matin. Évidemment, ce n’est pas le cas. Je n’aurai même pas de pause-café.

Je suis une maman qui débute son congé parental. Mon nouveau « collègue de travail », c’est ce petit être que je vais apprendre à connaître. Je suis sûre que nous allons avoir beaucoup de plaisir ensemble et accumuler quelques inside jokes (comme de vrais collègues). Sans aucun doute, le lien que nous créerons finira par surpasser n’importe quelle relation de travail. Mais notre relation, justement, n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements…

Comment établir le contact avec mon poupon? Peut-il jouer avec son grand frère alors qu’il n’a que quelques jours? Est-ce que mon chum pourrait faire autre chose que s’asseoir sur le divan et écouter la TV avec lui? À part le nourrir, l’endormir et le garder propre, peut-on vraiment interagir avec un nouveau-né?

Ça ne nous vient pas toujours naturellement mais oui, bien sûr, on peut s’amuser avec un bébé de moins de trois mois. Le but n’est peut-être pas tant de le distraire, lui, mais surtout de faire sourire ceux qui l’entourent. Ça fait du bien à tout le monde! Voici mes dix activités favorites pour passer un bon moment avec mon bébé :

  1. Parler

Oui, je l’avoue! Je suis la fille qui jase toute la journée avec bébé. Je suis celle que tu vas entendre monologuer dans les vestiaires après un cours d’aquapoussette : « Bon, Maman vient de mettre son pied dans une flaque d’eau. Elle a les bas tout mouillés maintenant. » Ou bedon : « Oups! Maman a encore oublié de mettre des couches propres dans le sac à couches. Qu’est-ce qu’on va faire? »

  1. Faire des grimaces

Pour capter l’attention de bébé, rien de mieux que quelques simagrées : de grands yeux ronds, un nez plissé et une bouche aux innombrables possibilités sonores (sifflement, claquage de langue, imitation du bruit d’un moteur…)

  1. Chanter des comptines

Essayez de vous rappeler les comptines de votre enfance et joignez quelques gestes aux paroles! Vous pouvez faire bouger bébé aussi. Mes préférées : Ainsi font, font, font; Sur le dos d’un papillon; Tape tape tape, pique pique pique; Si tu aimes le soleil

  1. Pédaler

Sur l’air de Violette à bicyclette (on peut varier la vitesse) ou sur une musique entraînante, on étend bébé sur le lit et on le fait pédaler. J’appelle ça le cours de spinning. Ça aide aussi à soulager les petits bedons tendus, en passant.

  1. Changez l’angle de vue

Allongez-vous sur le dos, repliez les genoux vers vous et asseyez bébé sur votre ventre (adossé contre vos cuisses). Installé face à vous dans cette position inhabituelle, il pourra maintenant s’en donner à cœur joie : explorer votre visage, agripper une mèche de cheveux (oups!) et vous griffer le nez (ouch! Faudrait bien lui couper les ongles). Vous êtes peut-être mieux de garder un jouet pas trop loin, finalement.

  1. Chatouilles acrobatiques

J’ai appris dans mon cours de yoga-bébé que mon coco était beaucoup plus souple que je l’imaginais… Quand il est étendu sur le dos, je peux facilement lui faire chatouiller la plante de son pied gauche avec sa main droite, puis la plante de son pied droit avec sa main gauche. Quelques étirements rigolos que mes enfants aiment bien.

  1. Les insectes arrivent

Toute simulation d’un insecte fera sensation chez un nouveau-né et son aîné. Que ce soit l’abeille qui dépose une piqûre sur le bedon ou l’araignée qui monte le long d’une cuisse potelée… naissance de complicité fraternelle et éclats de rire garantis!

  1. Cache-Cache-Coucou

Se passe d’explications. Un classique à intégrer à toutes les routines!

  1. Bruits d’animaux

Au début, vous aurez l’air de jouer toute seule… À poser la question « Qu’est-ce qu’il fait, le chien? » et à répondre « Wouf! Wouf! Wouf! » Mais c’est un rituel très agréable à établir lors du changement de couches. Puis, un jour, votre petit vous fera fondre en soufflant un doux « Miaou ».

  1. Lecture d’un livre

Même âgé de seulement quelques semaines, votre petit trésor peut se joindre au reste de la marmaille pour l’histoire du soir. De toute façon, comme tous les petits derniers, il se voit déjà grand. Il ne restera pas poupon longtemps. Mais ça… vous le saviez déjà.

Elizabeth Gobeil Tremblay

Un nouvel être

Aujourd’hui, tu as débarqué. Tu es sorti de moi et tu as poussé

Aujourd’hui, tu as débarqué. Tu es sorti de moi et tu as poussé ton premier cri. Mon cœur a immédiatement explosé d’amour. Un amour dont je ne soupçonnais pas l’existence. Un nouvel être est né. J’ai l’impression que le monde entier danse de joie !

C’est incroyable comme tu es parfait. Je ne me lasse pas de te regarder. Ta peau est si douce. C’est tellement apaisant de te sentir contre moi, et la chaleur de ton souffle sur ma poitrine est rassurante.

Ta tête si petite, tes oreilles, ton nez, ta bouche, tes doigts si longs et minuscules et tes adorables pieds… j’ai du mal à réaliser que mon corps a fabriqué tout ça. Cellule après cellule, un magnifique assemblage… J’oublie la douleur, j’oublie les mois de nausées, j’oublie la fatigue, j’oublie la peur… Je me laisse flotter dans ce bonheur, bien au chaud dans notre bulle. Mon bébé…

Je sais que demain, tu auras déjà changé. Je sais que tout va trop vite. Je savoure chaque seconde, j’admire chaque bouffée d’air qui remplit tes petits poumons et j’écoute chaque gorgée de lait que tu avales. Je suis là… pleinement consciente de la magie de cet instant unique.

Je décide de boucher mes oreilles sur le monde extérieur, de fermer mes yeux et d’être juste avec toi. Mon nouveau petit être. Ton papa et moi, nous avons créé ta vie en nous aimant si fort. C’est universel, simple et tellement incroyable !

Je veux te bercer encore et encore. Tu peux rester là, contre moi ; on est si bien… Tu es comme le prolongement de moi. Nous avons la vie pour apprendre à nous éloigner. Alors profitons, mon bébé… Profitons de cette douceur infinie qui surgit quand un nouvel être prend vie.

Gwendoline Duchaine

 

Laisser ou ne pas laisser pleurer bébé

Plusieurs articles intéressants ont été publiés récemment sur la grande question que les parent

Plusieurs articles intéressants ont été publiés récemment sur la grande question que les parents d’un poupon se posent à l’heure du dodo : on le laisse pleurer ou pas?

Personnellement, j’ai été de la deuxième école. Comme certains spécialistes le conseillent, je n’ai pas laissé Fiston s’endormir au bout des ses pleurs avant l’âge de…. En fait, jamais! Et ce n’est pas faute d’avoir essayé…

Je me souviens avoir tenté l’expérience de la technique de l’attente progressive, mieux connue ici sous le nom de méthode 5-10-15, préconisée par l’hôpital Ste-Justine. Méthode selon laquelle on laisse bébé pleurer pendant cinq minutes, puis 10 et 15 minutes avant l’aller le réconforter simplement en le caressant et en lui parlant doucement. J’avais même lu le livre que le célèbre hôpital pédiatrique publie sur le sujet. Si Sainte-Justine le dit, ça doit être vrai! Fiston-qui-ne-faisait-pas-ses-nuits avait environ cinq mois. Oh boy! Ce ne sont pas seulement mes tympans qui n’en pouvaient plus. Ça me faisait mal en dedans. Comme une sensation de brûlure dans la poitrine. Bref, malgré ma lecture assidue et le support de mon conjoint, j’ai été incapable de laisser Fiston pleurer. Et donc, je me suis levée plusieurs fois par nuit pendant près de deux ans. Pour le nourrir. Le bercer. Le rassurer. J’étais épuisée mais en parfaite harmonie avec ma décision. C’était ma façon à moi de lui inculquer une bonne hygiène de sommeil. Et quand je constate les résultats aujourd’hui avec Fiston-qui-s’endort-rapidement-et-fait-de-bonnes-nuits, b’en j’me dis que j’ai pas pire réussi! 🙂

Mais ça, c’est mon expérience personnelle. Sous un angle plus objectif, voici ce que disent les plus récentes études sur le sujet :

Ce n’est pas bon de laisser pleurer bébé!

Selon plusieurs spécialistes du développement de l’enfant, laisser pleurer un bébé lui causerait énormément de stress. Le fait de ne pas le consoler ou de répondre à un besoin (douleur, faim, soif, affection, etc), alors qu’il est totalement dépendant de nous, engendrerait de la peur. Ces séances de pleurs intenses, que certains vont même jusqu’à qualifier de maltraitance, modifieraient le système nerveux central du bébé et auraient des conséquences à long terme sur son développement psychologique et cognitif. Le fait d’ignorer l’enfant et de le priver des soins et/ou de la chaleur humaine dont il a besoin lui ferait craindre rien de moins que la mort. Résultat : ce sont des enfants qui auraient plus de risques de souffrir d’anxiété, de dépendances, de troubles du sommeil et de dépression rendus à l’âge adulte.

Selon ces mêmes spécialistes, la recette du succès ce sont les câlins! Les enfants qui ont été les plus souvent portés et cajolés s’en tireraient beaucoup mieux dans la vie.

Ce n’est pas mauvais de laisser pleurer bébé!

Enfin! Vous pouvez arrêter de vous sentir coupable de laisser pleurer votre bébé. Une étude effectuée par l’Université d’Adelaide en Australie en arrive à la conclusion que ce n’est pas si grave que ça! Pendant trois mois, ils ont suivi 43 couples et leurs enfants âgés de 6 à 16 mois ayant des problèmes de sommeil. Les familles ont été réparties en trois groupes. Un groupe qui devait laisser pleurer l’enfant selon la méthode 5-10-15. Un groupe qui devait adopter la technique du fading qui consiste à attendre l’heure où l’enfant s’endort naturellement avant de le mettre au lit. L’heure du coucher est ensuite devancée de 5 minutes chaque jour jusqu’à ce qu’on atteigne une heure raisonnable. Et le dernier groupe qui ne devait rien changer à sa façon de faire.

Résultats : dans les trois cas, le taux de cortisol (l’hormone du stress) était normal chez tous les enfants. Et un an plus tard, aucun enfant ne semblait être au prise avec de graves problèmes comportementaux ou émotionnels. Autre fait réconfortant, les enfants dont les parents avaient eu recours à une technique d’entraînement (méthode 5-10-15 ou technique du fading) s’endormaient plus rapidement que les autres et se réveillaient moins souvent la nuit!

Mais comme l’étude porte sur un nombre limité de familles pendant seulement un an, l’auteur de l’étude, le docteur Gradisar, demeure prudent même s’il considère que les résultats sont encourageants.

C’est à vous de décider!

Finalement, ce même docteur Gradisar en arrive à la conclusion que la meilleure méthode est celle qui vous convient! Et une étude publiée, en 2012, dans la prestigieuse revue Pediatrics abonde dans le même sens. Le niveau de stress et la santé mentale des enfants avaient alors été étudiés pendant six ans. Conclusion : il n’y avait aucune différence entre les enfants qu’on avait laissé pleurer selon la méthode 5-10-15 et les autres. Ce qui est important, selon plusieurs experts, c’est d’être confiant peu importe la méthode choisit. Que des parents inquiets, stressés et peu confiants en leurs moyens perturbent fort probablement davantage les enfants que leurs pleurs. Si votre petite voix intérieure vous dit que de laisser pleurer votre bébé est la bonne chose à faire, allez-y! Et si, comme moi, vous ressentez le contraire, prenez votre bébé dans vos bras et laissez faire ceux qui affirment que vous êtes en train de trop le gâter.

Un chausson intelligent!

Lors des premières nuits d’un nouveau-né, combien de fois vous vous êtes levés pour vérifier

Lors des premières nuits d’un nouveau-né, combien de fois vous vous êtes levés pour vérifier si votre bébé respirait encore ou si son cœur battait normalement ? Plusieurs fois, j’en suis certain ! En tant que nouveau parent, il est fréquent de vivre du stress concernant l’état de santé général de notre enfant ou encore concernant le syndrome de mort subite du nourrisson.

Avec l’aide et le soutien financier de la « National Institues of Health », la compagnie Owlet a mis au point un gadget intelligent qui permet de mesurer différents paramètres vitaux des tout-petits : le chausson Owlet.

chausson01

Connecté à un téléphone intelligent via une application, il transmet les fréquences cardiaques et le niveau oxygénation de l’enfant en temps réel. Il vient aussi avec une base qui s’allume et émet des sons si le bébé est en difficulté. Jacob Colvin le fondateur de l’entreprise, affirme qu’il espère que cet appareil permettra aux parents de réaliser que quelque chose ne va pas avant qu’il ne soit trop tard.

chausson02

Le dispositif fonctionne de la même façon que les petits moniteurs que les médecins placent au bout des doigts, mais dans ce cas, c’est placé sur un chausson au pied du poupon.

chausson03

On peut acheter l’« Owlet Baby Heart Rate & Oxygen Monitor » pour environ 250.00$. C’est assez dispendieux si l’on compare à d’autres types de moniteurs déjà existants sur le marché. Ça comprend la base lumineuse et sonore, le capteur qui peut se placer sur 3 chaussons de grandeurs différentes afin de suivre la croissance du bébé jusqu’à ses 18 mois.

chausson04

En espérant que ce nouveau « gadget » permettra à certains parents de réduire leur stress et de mieux dormir !

Des lits de maternité nouveau genre!

Un hôpital néerlandais fait le bonheur des nouvelles mamans et de leur bébé. En effet, le centre

Un hôpital néerlandais fait le bonheur des nouvelles mamans et de leur bébé. En effet, le centre hospitalier « Ziekenhuis Gelderse Vallei » a équipé son département de natalité de lits très particuliers.

Conçu avec un berceau intégré, il est idéal pour accueillir la mère et son enfant. Ce design innovateur favorise les rapprochements et développe le lien d’attachement avec le nouveau-né. Ça permet aussi à la maman de prendre et de s’occuper de son bébé sans l’intervention des infirmières. C’est particulièrement pratique pour l’allaitement, surtout pour les mères qui ont eu un accouchement par césarienne. Comme ces dernières sont moins mobiles, la proximité avec le bébé est un grand avantage, comme ça demande moins d’effort pour la maman.

En espérant que cette innovation se retrouve dans nos hôpitaux prochainement !