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Mes moments à moi de moi avec tout mon amour

Avec le temps, j’ai commencé à prendre soin de moi. Il paraît q

Avec le temps, j’ai commencé à prendre soin de moi. Il paraît que nous sommes les mieux placés pour nous donner des petits moments réconfortants. Pas qu’un bouquet de fleurs, un kidnapping en règle par nos chums de filles ou une invitation de notre homme au spa, ce n’est pas bienvenu, au contraire! Mais on risque d’attendre longtemps.

  • Quand mon homme est parti en mission au Kosovo, je me suis acheté un matelas chauffant pour mettre sous mes couvertures. En fait, c’est ce dont les massothérapeutes se servent pour tenir au chaud leurs patients et les aider à se détendre. Si ça me fait du bien quand je me paie un massage, pourquoi je devrais m’en passer les trente autres journées du mois?
  • J’ai cousu plusieurs bouillottes de différentes tailles (coton et orge, pas plus compliqué que ça). Je suis donc toujours à deux minutes d’un câlin chaud dans le cou, dans le dos, sur le ventre, en dessous des pieds. Mes enfants me les volent souvent, mais j’en ai tellement que je finis toujours par en trouver une quand ça me tente de me gâter.
  • Un massage par mois, c’est le bonheur pour moi! Ou une visite chez le chiro, ou chez l’ostéo ou chez quelqu’un qui s’occupe de mon corps, qui le taponne, qui le manipule, qui relaxe mes muscles et mes os. Ça n’enlève pas les tonnes qui pèsent parfois sur mes épaules, mais ça me donne l’impression d’en laisser une partie sur la table de traitement.
  • Une fondue au chocolat, full fraises, full bananes, en tête à tête avec ma propre personne, en regardant Grey’s anatomy ou Les recettes pompettes quand les enfants dorment, ça me donne une mini impression d’être délinquante et libre.
  • Un drink au Kalua avec des pépites d’érable (2 portions, les pépites!), c’est cool.
  • Après Noël, j’ai un peu abusé des spéciaux sur le thé et les accessoires pour le thé. J’ai le choix entre les théières et les sortes, selon mes humeurs. Et si je veux vraiment me gâter, je partage ledit thé avec une bonne amie, en jasant et en riant pendant que nos enfants jouent à un autre étage.
  • Commencer le ménage de la maison par MA chambre, ça fait du bien, ça aussi! Pour une fois, c’est MON espace qui est dégagé, aéré, parfumé, même si je n’ai pas le temps ou l’énergie de faire le reste la journée même. C’est si facile de se mettre en dernier!
  • Huiles essentielles, merci d’exister! Au bureau en application locale ou en diffusion dans la maison, il y a toujours une odeur qui me rassure, me réconforte, me donne un élan de bonne humeur ou m’aide. Même chose pour les couleurs : Si je me sens patraque le matin, ça m’arrive de porter un chandail jaune poussin plutôt que le noir qui m’avait attirée au premier regard. En plus, dans ce temps-là, plein de personnes me disent que ça me va bien et que ça ensoleille leur journée. J’en profite pour absorber leurs ondes de lumière!
  • Le Tiger Balm ou les huiles camphrées, ce n’est pas juste pour les muscles endoloris. Je m’en mets « juste parce que ». Ça fait résonner des neurones de bien-être chez moi. Et en plus, ça fait dire à ma fille : « Onh! Maman! Tu sens comme une rose qui éclot au lever du jour! » Essayez de résister!
  • Me sauver pour aller prendre un breuvage chaud au Starbuck en bonne compagnie, et rester jusqu’à la fermeture même après le départ de la bonne compagnie. J’écris, je lis, je regarde autour, je suis. Tout simplement.
  • Les matins de fin de semaine, il y a bien sûr la grasse matinée que je peux me permettre puisque mes enfants sont de plus en plus autonomes. Parfois, je triche et je fais semblant de dormir alors que je lis ou que je barbote dans un bain moussant. Chut! Gardez mon secret pour vous!
  • Ces matins-là, il y a aussi l’appel de la chaise berçante dans le soleil qui se fait entendre. Je m’y installe avec mon thé ou mon smoothie fait maison, j’attends que le temps passe en m’émerveillant devant mes enfants qui me laissent prendre cette pause. Et souvent, ils en profitent pour venir me coller à tour de rôle avec des « Je t’adore beaucoup, maman! » qui font du bien.

Ce qui est bien avec ces moments nombrilistes, c’est qu’une fois que j’ai refait ma dose de bien-être intérieur, je suis prête à contaminer les autres avec mon bonheur, en commençant par mes enfants!

Et vous, quels sont vos moments « à moi de moi »? Je suis convaincue que je pourrais m’en inspirer…

Nathalie Courcy

Je ne serai pas la seule à t’élever, mon enfant

Ce soir, je t’écris, mon bébé, mon amour, mon troisième enfant

Ce soir, je t’écris, mon bébé, mon amour, mon troisième enfant. Je t’écris parce que j’aimerais pouvoir t’expliquer tout ça, mais comment? Ce soir, en te berçant dans ta chambre, j’ai compris. En te regardant, tout endormi contre moi, j’ai su que je devrais accepter de ne pas être la seule à faire de toi un petit garçon, puis un grand, puis un homme. Ça m’a fait mal. J’ai pleuré. J’ai été la seule, avec ton papa, pour ta sœur et ton frère. J’ai même souvent sorti les griffes lorsqu’on a tenté de s’immiscer dans votre éducation, dans ma maternité.

J’ai affirmé haut et fort, avec fierté, que j’étais une maman présente, dévouée, qui avait choisi de mettre ses enfants en priorité. J’ai répété à qui voulait l’entendre que même si c’était difficile par moments, j’étais là, à la maison avec vous. Que fatiguée ou pas, je donnais le meilleur de moi à mes enfants pour qu’ils en gardent une force toute leur vie.

Maman a beaucoup donné. Maman s’est oubliée. J’ai mis de côté des rêves, des passions, des désirs profonds. Le temps a filé, j’ai vieilli. Mon désir de reprendre une place dans ma vie, de marcher vers mes rêves, d’exister à nouveau, a émergé. Il est devenu si fort que je dois maintenant accepter ce que je n’aurais jamais cru pouvoir accepter.

Je ne serai pas la seule à t’élever, mon enfant. Je ne serai pas la seule à te consoler lorsque tu seras triste. Je ne serai pas la seule à apaiser tes peurs. Je ne serai pas la seule à guérir tes blessures. Je ne serai pas la seule à te bercer pour t’endormir. Je ne verrai pas tous tes sourires et je manquerai plusieurs de tes premiers exploits.

Je ne serai pas la seule à te donner le meilleur de moi. Il n’y aura pas que ma couleur dans ta vie. D’autres viendront peindre tes jours de leurs forces, de leur amour. Nous serons plusieurs à faire de toi un petit garçon, un grand, puis un homme. Tu pourras prendre le meilleur de différents univers. Nous serons plusieurs à t’élever vers le monde.

Toi mon petit bonhomme qui s’est valeureusement frayé un passage jusqu’à nous. Toi qui, du haut de tes trois pommes, nous surprends tous les jours par ta capacité à apprendre, à te développer rapidement. Toi qui voudrais pouvoir courir avant même de savoir marcher. Toi qui observes ta sœur, ton frère, et qui grandis à une vitesse folle. Tu portes en toi une grande force et tu porteras la force de tous ceux qui, avec moi, feront de toi un homme meilleur.

Mais il n’y aura qu’une seule personne sur la Terre qui pourra t’aimer aussi fort…

Ta maman qui t’aime

Eva Staire

Aime ton corps, point.

J’ai lu un texte qui m’a donné le vertige d

J’ai lu un texte qui m’a donné le vertige dernièrement. Un texte portant sur l’estime de soi et qui, finalement, donne presque envie de finir avec une corde au cou ou de pleurer en boule dans un petit coin.

Donne-moi la chance de t’expliquer quelque chose de très simple.

Ton corps est ton enveloppe corporelle, c’est ce que l’on voit chez une personne avant tout. Ton corps, c’est celui qui te suit chaque jour de ta vie, celui qui t’aide à te transporter. Souvent, il a même porté la vie et il t’aide d’autant plus à transporter tes enfants. Ton corps est la base de ta personne. Il te suit partout. Partout. Apprends à l’aimer. À le chérir. À le caresser. Aime-le. Aime-toi.

Que tu pèses à peine cent livres ou que tu en pèses trois cents, personne ne peut se permettre de te dénigrer. Ton enveloppe corporelle a besoin de soins, c’est tout à fait vrai. Il faut se prioriser en tant que maman. Il faut prendre du temps pour nous. Mais ça ne veut pas dire que tout ton temps libre, tu dois le passer au gym.

Je te comprends de parfois t’écraser dans ton divan un dimanche soir pour écouter un film tranquille après que tes enfants t’ont crié dans les oreilles toute la fin de semaine. Je comprends que tu es épuisée de tes journées folles à courir métro-boulot-devoirs-loisirs-souper-bain, name it! Que ton petit trois heures qui te reste, de vingt heures à vingt-trois heures, tu n’as pas le goût de quitter pour t’entraîner. Que tu es peut-être même seule et que tu n’as pas de petite gardienne pour t’aider. Personne qui ne peut venir prendre la relève. Que toi, ton petit plaisir coupable, c’est un bon bain chaud moussant. Fais-le. S’il te plaît, fais-le. Tu ne vaux pas moins qu’une autre personne, tu ne dois pas culpabiliser. Ça te fait du bien? Go for it!

En 2017, il faudrait commencer à mettre de côté les préjugés. Une femme ronde peut avoir une meilleure estime d’elle-même qu’une femme mince. Rien n’est dans le poids d’une personne! Évoluons un peu. La fille qui traîne de la patte et qui ne s’aime pas n’a définitivement pas besoin de se faire crier des insultes. Elle a besoin d’une main tendue qui l’aidera à trouver des solutions afin de mieux s’aimer. Chaque chose en son temps.

À toi, chère femme, je te donne la petite tape dans le dos pour continuer à persévérer. Je sais que si tu es mal dans ton corps, peu importe ta situation physique, tu réussiras à te retrouver et à faire les efforts pour te plaire à toi-même! Que tu iras chercher les ressources nécessaires quand tu seras prête. C’est à toi que tu dois plaire, pas aux autres! Tu es belle, et ça, personne ne peut te l’enlever! Tu es une super maman qui veut le meilleur pour ses enfants et qui fait le meilleur pour toi en même temps. Tout ira bien.

Ne lâche pas prise, aime ton corps tel qu’il est. AIME-TOI.

 

 

Maggy Dupuis

 

Moi ? J’serai jamais comme ces mères-là :)

Tu te souviens de ces mères livides à l’hygiène douteuse qu’o

Tu te souviens de ces mères livides à l’hygiène douteuse qu’on croisait dans les épiceries bon marché ? Celles auxquelles s’accrochait une trôlée de morveux sales et agités : petits humains désagréables et bruyants qu’on haïssait dans un silence plus ou moins discret ? Informes, moulés d’un ramassis de chromosomes catégorie “C” et avides de Skittles, ils rendaient (à tous coups) notre expérience de magasinage exaspérante et provoquaient quasi instantanément une sécheresse d’ovaires prématurée? Tsé, ces mères LÀÀÀÀ qu’on jugeait en se disant que NOUS on aurait jamais l’air de ça pis que NOUS on ne donnerait jamais ÇA à manger à nos enfants et pis que NOS enfants à NOUS ils ne feraient jamais de crises dans une épicerie, lààà.

Ça te rappelle quelque chose ?

Tu te souviens de ce qu’on disait de ces mères-LÀ, celles qui ne nous semblaient pas si heureuses, à cheval entre deux univers : l’un où elles sont des princesses en attente perpétuelle d’un prince charmant passé maître dans l’art du repassage et de la médiation familiale et l’autre, le pas-très-joyeux-monde-de-la-réalité où elles avaient l’air de vivre uniquement pour leur « mercredi-mensuel-de-filles » où elles pourraient enfin parler en mal de leur chum et enfants avec d’autres mères qui allaient aussi parler en mal de leurs chums et enfants ?

Tu sais, làààààà, ces mères qu’on sentait souvent dépassées et rarement animées par le désir de mettre un chandail propre (et de la bonne grandeur) pour sortir de chez elles; ou les autres, encore pires, les mères freaks qui écoutaient LCN à chaque fois que leurs enfants prenaient l’autobus pour faire une sortie scolaire et qui se réveillaient 3-4-5 fois à toutes les nuits pour s’assurer que leur bébé respirait toujours ?

Ma belle amie, ma confidente de toujours, avec qui j’achetais mes fruits au Valmont en buvant un thé-qui-goûte-pas-le-vrai-thé et qui me conseillait sur les crèmes bios à étendre sur mes pas-de-rides, tu te doutais, toi, que NOUS allions devenir ces mères-là ? Dis-moi; c’est l’accouchement qui nous transforme? C’est la honte post-nudité-intégrale, les fluides non voulus qui font office de souvenirs de mise au monde, les vergetures, la perte d’élasticité, la trop longue cicatrisation de notre nouvelle courtepointe vaginale ou l’insomnie qui nous ont métamorphosées ?

Moi, je m’étais laissée charmer par l’image de la soccer-mom, toujours énergique et resplendissante dans son élégant manteau Rudsak qu’elle agence avec les couleurs de la saison. Je me voyais porter le coiffé-décoiffé avec juste ce qu’il faut de repousse pour me rendre sympathique, mais pas trop pour trahir mon âge. Nice and Easy : l’image était pourtant belle et réaliste, non. Avant, je choisissais mes vêtements selon l’occasion et la saison, pas en les sentant pour savoir s’ils allaient « tuffer » une autre journée… À quel moment prendre une douche matinale est devenue une option et non une obligation sociale ?

Je les aime, moi, les soccer moms dans leurs beaux Guess ajustés. Quand je croise ces mamans-là, je me dis toujours « Ohhh, woooow, comme elle est magnifique, elle » et avec le même regard que j’avais quand je regardais Julia Roberts se transformer en Pretty Woman,  je me dis, que je suis à un brushing et une séance de magasinage d’y arriver moi aussi. ET l’idée me fait du bien. ET je souris. ET le magasinage arrive. ET ma fille a besoin d’une tuque ET d’un nouveau kit de ballet ET je vois des petits souliers dorés ET je sais qu’elle les aimerait beaucoup, alors je passe à la caisse, j’achète tout ça ET je reviens bredouille chez moi en me disant que ce sera pour une prochaine fois. ET ça me dérange même pas tant parce que ma vie de maman sloopy, je l’ai choisie.

Tu sais mon p’tit man, quand on se fait des lunchs téléphoniques parce qu’on se voit pu, quand on fini par se voir aux trois mois pis qu’on se met en mou ou qu’on choisit de se texter au lieu de s’occuper de nos enfants qui courent partout à l’épicerie et qu’on se fait juger par ces « autres-là » (qu’on a déjà été), ben j’me dis qu’on a cr*ssement changé. On porte du moins beau linge, man. Pis on prend pu le temps de se démaquiller, mais c’est la vie comme dirait Mia et pis c’est ça qui est ça.

Quand je nous regarde sur des vieilles photos, on est jeunes, on est minces pis on est toutes tchekées, mais me semble qu’on sourit moins que maintenant. On est peut-être devenues plus dérangeantes pis un peu moins hot, mais pareil, me semble qu’on est plus heureuses qu’avant.

On est-tu rendu mercredi, là ?

Le meilleur du pire

À notre naissance, on est l

À notre naissance, on est la fille de nos parents. Ensuite, on est leur ado et on leur en fait vivre des vertes et des pas mûres… Et puis, quelque part au travers des hormones qui dérapent, des pétages de coche qui ne font pas de sens, des succès ET des échecs qu’on arrose… se forge une femme.

Puis un jour, on devient aussi une amoureuse. On se crée une bulle d’amour, on y met un toit et quatre murs (et l’on s’obstine sur le choix des couleurs…). Un bon matin, on fait pipi sur un petit bâton et notre union atteint son apogée : on sera finalement trois! Un petit nouveau fera son entrée dans notre maison, notre vie et dans notre lit…

Tout à coup, un petit bout de vie prend toute la place; on oublie la fille, la femme et inévitablement l’amoureuse. On est une maman. Les cheveux en bataille, en pantalon de jogging et la brassière prend le bord en même temps que notre estime! Et quand on croise un miroir, on hésite deux secondes :

 

« Qui c’est celle-là ? Eh merde… c’est moi ! »

 

Quand mon fils est venu au monde, la partie de moi qui a décampé en premier, c’est l’amoureuse. J’avais pourtant déjà exploré mon rôle de maman avec ma fille et je connaissais le bon chemin. Mais non, l’amoureuse a décidé de quitter le bateau, pas mes sentiments, bien au contraire, je l’aimais mon homme, mais j’avais perdu la twist de lui montrer. Lui plaire était le dernier de mes soucis, comme si j’avais le temps anyway !

Les mois ont défilé dans notre vie à la même vitesse que les heures entre deux boires au beau milieu de la nuit. Je savais qu’il se tannerait, à sa place je me serais tannée bien avant, mais heureusement… il est beaucoup plus patient que moi. Au bout de quatre mois, on s’est retrouvé l’un en face de l’autre en ayant l’impression de ne plus se connaître.

 

Mais qu’est-ce qu’on était devenus ?

 

On a vécu un chaos total : trahison, chicane, peine, douleur… Name it! On se regardait sans se voir depuis des mois, mais on s’aimait depuis si longtemps. Est-ce qu’on allait vraiment laisser notre négligence tout gâcher ? Je n’avais jamais imaginé vivre ma vie familiale ainsi et élever mes enfants avec un coloc… Aussi beau soit-il!

C’est à grands coups d’efforts qu’on s’est retrouvés et qu’on a triomphé de notre « nous » à l’abandon. De minuscules moments, juste à nous, entre le souper et la vaisselle : des « je t’aime » sincères entre ses grands yeux et les miens fatigués et des douches en duo, pour économiser l’eau chaude…

C’est aussi en prenant soin de moi que j’ai pris soin de nous. Des jambes pas épilées, ça ne garde pas aussi bien au chaud l’hiver qu’un câlin enflammé sous les drapsLa Senza a fait un retour triomphal dans ma vie en même temps que le mascara allongeant. J’ai sacré à la poubelle mes vieux joggings… Faites-vous pas d’illusions, j’en ai acheté des flambants neufs! J’suis pas folle, on est si bien là-dedans… Mais maintenant, je ne les porte plus tous les jours!

Quatre ans plus tard, on est plus forts que jamais. Comme si tout le mal qu’on s’était fait nous avait propulsés dans une autre dimension de notre relation. On se tape encore sur les nerfs par moment, rien n’est parfait, mais aujourd’hui, on est capable d’en rire. On affronte la vie, avec tout ce qu’elle a de plus beau et de plus sombre, un à côté de l’autre, avec nos enfants dans les pattes!