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La santé mentale: prenons-en soin! Texte : Ariane Bégin

Aujourd’hui, le lundi 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale. Une journée dédiée e

Aujourd’hui, le lundi 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale. Une journée dédiée en majeure partie à la sensibilisation et à la promotion de la santé mentale et à ses différents enjeux. La schizophrénie, l’anxiété, la dépression touchent beaucoup plus de gens qu’on le croit. Pour être plus précise, près d’une personne sur cinq est atteinte d’un trouble mental au Québec.

Pour tous ceux qui sont touchés de près ou de loin par troubles mentaux, je vous incite à parler à vos proches, à vous renseigner sur les symptômes, les traitements et les enjeux. Surtout, je vous incite à prendre soin de vous et de votre petit cœur fragile. Même si les ressources ne sont pas aussi nombreuses qu’elles devraient l’être, vous n’êtes pas seuls. Le monstre dans votre tête qui vous draine émotionnellement et physiquement est destructeur. Dans mon livre à moi, demander de l’aide est un signe de force, de courage et de résilience. En cette journée importante, brisons les tabous.

Aujourd’hui, comme tous les autres jours de l’année, l’importance de prendre soin de soi et de se prioriser au quotidien est essentielle. Dans ce monde où la performance, le besoin de plaire et le travail sont au cœur de nos actions, nous avons plus que besoin de nous arrêter le temps d’un moment. S’arrêter afin de prendre conscience que l’on vit à une vitesse folle sans apprécier ce qui nous entoure. D’où vient ce désir de plaire à tous les gens qui nous entourent, de dire oui lorsque nous avons envie du contraire, de travailler de nombreuses heures et de ne pas écouter notre corps lorsqu’il nous envoie des signaux d’alerte ? Où trouvez-vous le temps de vous arrêter et de faire quelque chose qui vous plait, qui vous ressource et qui recharge vos batteries sociales et affectives à 100 % ?

Tous les jours, je tente de prendre du temps afin de remercier la vie, pour la beauté de celle-ci, pour la chance que j’ai de vivre et pour tous ses gens qui m’entourent. Ces humains qui m’aident à être une personne libre et heureuse. Entourez-vous de ses personnes qui vous font sentir vivants. Et surtout, éloignez-vous de ses personnes toxiques qui vous rabaissent et vous amènent vers le bas. La vie est courte. Savourez chaque instant, prenez l’air et profitez de la nature, lisez et écrivez vos émotions. Rêvez autant que vous le voulez, cela fait du bien à l’esprit. Allez chercher de l’aide, téléphonez à une personne que vous aimez, mais que vous négligez. Restez à l’écoute de votre corps et de ses signaux. Il est sans aucun doute votre meilleur allié.

À tous ceux qui souffrent, je vous envoie tout mon amour et mon empathie. À chacun d’entre vous qui lisez ceci, vous méritez amour, tendresse et liberté.

Ariane Bégin

 

Aidants naturels, mais qui veille sur vous ? Texte : Kim Racicot

C’est votre mère, votre père, votre enfant, votre conjoint ou mÃ

C’est votre mère, votre père, votre enfant, votre conjoint ou même un ami de la famille. Vous veillez sur lui comme un gardien veillerait sur son phare. Mais qui veille sur vous ?

Vous n’avez pas nécessairement juré de façon solennelle d’être présent dans les embûches et pourtant, vous êtes là, debout, droit et loyal, à ses côtés.

Vous respectez le rythme de l’autre, avec patience et sérénité. 

Vous mettez de côté vos propres besoins même si vous savez l’importance de ce rôle déterminant.

C’est exigeant, exténuant, frustrant, mais vous ravalez les larmes tout en gardant le sourire.

Vous vous levez le matin en repensant à la routine, à ce qui devra être accompli, à la médication, aux tâches ménagères, aux soins de santé. Mais encore, ce que vous faites, vous les aidants naturels, c’est bien plus. Vous changez le regard du monde. Vous embellissez un quotidien terne en un quotidien rempli d’amour et de soutien. Parce que pour offrir de l’accompagnement à un proche, il faut être bienveillant et avoir un cœur grand comme l’univers.

Parlons-en de l’accompagnement et de la bienveillance. Mais qui veille sur vous ?

Ne dit-on pas que pour être en mesure de bien prendre soin des autres, il faut savoir prendre soin de soi, être bienveillant envers soi-même ? Le dire est une chose, l’appliquer en est une autre. Mais je vous assure de l’importance de cette phrase. Utilisez le service de répit, mettez-vous à l’horaire : cela vous permettra de recharger votre batterie et aussi d’éviter l’épuisement et l’isolement. Ça n’enlèvera rien au don de soi dont vous faites preuve auprès de la personne aidée, et ce, de manière magistrale. 

Vous planifiez les besoins de l’autre avec une approche des plus humaines, vous gardez le fort tout en sachant pertinemment que vous faites partie des fondements de son équilibre. Vous accompagnez et apportez de la joie. Se faire assister ne changera rien sauf peut-être la compréhension face à l’importance de s’offrir du temps. 

Vous êtes votre propre guide, votre allié, votre propre veilleur de phare. N’hésitez pas à déléguer et à demander de l’aide à la famille, à vos amis ou aux organismes spécialisés en proche aidance. Ne serait-ce que pour dire que vous avez besoin d’une écoute, d’une main compatissante pour veiller un peu sur vous ?

Kim Racicot

Soutien, écoute, informations :

www.lappui.org

www.aidantsnaturels.org

www.procheaidance.quebec

www.raanm.net

 

 

 

 

 

La covid n’a pas anéanti le rhume ! Texte : Marina Desrosiers

Vous vous souvenez de ce temps lointain, avant mars 2020, quand le virus du rhume circulait allégre

Vous vous souvenez de ce temps lointain, avant mars 2020, quand le virus du rhume circulait allégrement dans les garderies, les écoles, les milieux de travail, les hôpitaux… ? On n’en faisait pas de cas, tant que ça ne se transformait pas en « grosse grippe d’homme » (d’ailleurs, il faudrait penser à trouver une expression moins sexiste pour ça…).

Levez la main, ceux qui continuaient de se rendre au travail, qui envoyaient leurs enfants à l’école ou dans leurs activités parascolaires, qui prenaient les transports en commun, qui passaient chercher du lait ou du pain à l’épicerie… N’ayez pas honte, on l’a tous fait !

C’était la « belle époque », l’ère de l’invincibilité. Pourquoi un rhume nous aurait-il arrêtés ? Pourquoi aurait-on donné le pouvoir à un virus de gâcher notre routine métro-boulot-dodo ? On ajoutait une boîte de mouchoirs à notre boîte à lunch, un paquet de pastilles et hop ! À pieds joints dans notre quotidien inchangé. Même si ça voulait dire qu’on laissait traîner le virus partout dans les lieux publics, autour de nos collègues, autour des amis de nos enfants et de leurs enseignants, à plein d’endroits qui attendaient juste de contaminer d’autres mains et d’autres corps. Même si ça voulait dire qu’on étirait la période de symptômes parce qu’on empilait les manques d’énergie.

C’était la belle époque, non ?

Celle où la santé était prioritaire deux fois par année : au Jour de l’An (« de la santé pis ben du bonheur ! ») et quand on se retrouvait fiévreux au lit avec l’impression de mourir. L’époque où on était con‑vain‑cus que la Terre arrêterait de tourner si on manquait une journée de travail ou si nos enfants manquaient une journée de garderie ou d’école. Vous imaginez le drame ??!! Toute une journée de bricolage ou de calculs 2 +2=4 de moins dans une vie ! Une journée de repos sur les 2160 journées consacrées à l’école entre 5 et 17 ans…

Entre vous et moi, c’était surtout la belle époque pour les virus, microbes et autres bibittes du même genre. Ils n’ont pas dû nous trouver rigolos avec nos confinements et notre désinfectant à mains… Ils ont vécu cachés pendant plus de deux ans dans l’attente de leur grand retour.

Les revoici !

En force à part ça !

Parce que notre système immunitaire à nous, celui de nos enfants, de nos bébés, de nos parents, il s’est affaibli à force d’être moins stimulé. Nos anticorps ont pris une pause (bien qu’ils aient été chatouillés par les vaccins entretemps). Et maintenant, tout de suite, immédiatement, c’est le temps de les réveiller ! Les virus automnaux débarquent et ils ont faim ! Ce n’est pas parce qu’on a mis toute notre attention sur le coronavirus que le rhinovirus est mort !

Nous verrons dans les prochains mois et les prochaines années à quel point la leçon a été comprise : on est malade, on reste chez soi. On tousse, on mouche, on atchoume, on se sent comme de la m…, on a la tête dans le bol : on reste chez soi. Nos cocos coulent du nez, sont bougons, ont vomi leur déjeuner : on les garde avec soi ! Pas indéfiniment… juste le temps que le gros des symptômes et des tousse-mouche-atchoum passe. Même si les maladies bénignes ne sont pas mortelles, ce n’est quand même pas agréable, alors on laisse faire pour partager en « cadeau » d’échange.

Une journée de vrai repos permet souvent de mieux guérir et de guérir plus vite qu’une tête dans le sable qui essaie de se faire croire que « c’est pas si pire… je suis encore capable de marcher ! »

Levez la main, ceux qui ont des souvenirs d’une journée d’enfance où ils étaient malades et où ils sont restés à la maison avec papa, maman, grand-papa, grand-maman, la gentille voisine, peut-être… Les câlins en pyjama, la collation spéciale mangée dans le salon dans une grosse doudou, l’émission de petits bonhommes regardée à une heure pas rapport, la soupe fumante délayée avec de l’eau froide pour pas se brûler… Vous vous souvenez à quel point vous vous êtes sentis importants pour la personne qui a pris toute une journée pour être aux petits soins avec vous ?

Manquer une journée de travail ou d’école quand on est malades, c’est une façon d’aider la santé collective, mais c’est aussi une façon de se forger des souvenirs. Et ça, il n’y a aucun médicament qui bat ça.

Marina Desrosiers

Point final – Texte: Audrey Boissonneault

Je me trouvais à plat sur le sol. Le visage tout enflé et rouge. On pouvait apercevoir la trace de

Je me trouvais à plat sur le sol. Le visage tout enflé et rouge. On pouvait apercevoir la trace de mes larmes, qui s’étaient créé un chemin, quelques minutes avant. Le regard vide, je réfléchissais au geste qui mettrait le point final à ma vie.

Je me souviens d’avoir remué, sans cesse, les idées noires qui parcouraient mes pensées, je ne pouvais plus m’empêcher d’être en accord avec ce qu’il disait. J’ai laissé un message à ma meilleure amie, juste pour lui dire que ça n’allait pas et que je l’aimais. J’ai refusé son appel, en lui disant que j’étais en chemin vers la maison. Personne n’était, réellement, au courant, jusqu’à tant que je dise à ma mère : « Maman, je n’y arrive plus, je veux partir. »

Il y a quelques années, je voulais m’enlever la vie.

J’ai gardé le silence sur ce sujet. En toute honnêteté, j’ai l’impression qu’il s’agit, encore, d’un sujet tabou. J’avais honte, je me sentais égoïste. Pour rien au monde, je ne voulais que l’on voie les cicatrices sur ma cuisse. Je ne voulais pas être décrite comme une faiblesse. Je préférais me refermer, au lieu d’être accusée de chercher l’attention. Depuis quelques mois, j’ai décidé de m’ouvrir sur la situation à quelques personnes. J’ai eu la chance de parler à plusieurs professionnels qui m’ont, tous, apporté un petit quelque chose pour continuer à avancer.

Par chance, mes envies sont restées sans actions. J’ai aussi la joie de dire que j’ai cessé de m’infliger des gestes d’automutilation à l’aide d’objets coupants. Lors des douze derniers mois, j’ai lancé des appels à l’aide, j’ai été en thérapie, quasi, chaque semaine. J’ai su voir le bon et le mauvais autour de moi, j’ai appris sur les personnes qui m’entouraient et j’ai découvert leurs intentions. J’ai appris que certaines personnes peuvent devenir de la famille et j’ai vu certaines personnes devenir des inconnus.

J’ai touché le fond et j’y suis restée un bon moment. J’ai ressenti que ma présence, dans ce monde, n’était plus nécessaire. Je n’arrivais plus à sentir les émotions qui me traversaient, alors que la douleur mentale envahissait chaque partie qu’elle pouvait. J’ai réalisé que la vie est loin de celle que je m’étais imaginée. Je ressentais que garder le silence était, littéralement, la seule chose qui avait du sens.

La vie te fait monter et redescendre, puis quand tu restes coincé à un niveau, tu comprends que tu es la seule personne qui peut te sortir de cet endroit. La vie t’amène sur certains chemins où tu n’arrives plus à te retrouver et c’est à ce moment que tu te demandes si un jour, tu vas voir la lumière au bout du tunnel.

L’envie de chercher cette lueur d’espoir n’y était plus. Je cherchais, désespérément, une façon de soulager ma douleur, je cherchais à ce que tout s’éteigne. Mais j’ai pris la décision de prendre soin de moi et la première étape était d’éliminer chacune de ces pensées embrouillées.

Parce que je souhaitais mettre un point final.

1 866 APPELLE (277-3553)

suicide.ca 

En cas de danger immédiat pour vous ou un proche, composez le 911.

Audrey Boissonneault

Être une maman sans s’oublier — Texte : Stéphanie Dumas

Dans chaque maman, il y a une femme. Lorsqu’on devient mère, notre vie est transformée à tou

Dans chaque maman, il y a une femme.

Lorsqu’on devient mère, notre vie est transformée à tout jamais. Nous devons répondre aux besoins de ce petit être qui devient notre priorité. Ce petit être qui devient le centre de notre univers. Les enfants sont ce que nous avons de plus précieux. Nos enfants dépendent de nous, mais nous avons aussi besoin d’eux.

Par contre, nous devrions toutes essayer de ne pas nous oublier dans ce tourbillon qu’est notre quotidien. Oui, je sais, il y a tant à faire que nous repoussons toutes au bas de la liste les moments que nous nous réservions pour nous au premier imprévu.

Quand avez-vous pris un moment pour vous la dernière fois ?

Je ne parle pas d’une vingtaine de minutes dans le bain ou pour regarder votre cellulaire dans la voiture, mais d’un vrai moment pour faire une activité et décrocher de votre rôle de maman ?

Pourtant, nous ne devrions pas repousser ces moments aussi facilement. Nous devrions mettre un peu plus l’accent sur ces instants pour notre bien-être et même celui de nos enfants ou de notre famille. Si nous pensons à nous et que nous sommes heureuses, nous serons en mesure d’offrir une meilleure version de nous à ceux qui sont le centre de notre vie. Il faut savoir miser sur soi.

Si vous le pouvez, demander l’aide de vos proches pour vous offrir des moments de répit pour vous. Même s’ils sont peu fréquents, ces moments sont bénéfiques. Une maman ne devrait pas toujours passer en dernier. Une maman, c’est la personne qui compte le plus pour ses enfants. Cette maman est aussi une personne à part entière avec des rêves, des aspirations et des besoins. Une maman a besoin de temps pour elle. Elle a besoin d’une vie sociale, d’amour, de réconfort, de temps pour elle-même. Elle mérite également de pouvoir se poser et prendre du repos. Une maman a besoin de douceur et de tranquillité pour refaire le plein d’énergie.

Entre mamans, soutenons-nous pour nous offrir du temps pour nous.

Stéphanie Dumas

Entendez-vous la voix des vacances ? Texte : Nathalie Courcy

Je me suis offert deux nuits dans un gîte pendant la relâche. Seule. Juste assez loin de chez moi

Je me suis offert deux nuits dans un gîte pendant la relâche. Seule. Juste assez loin de chez moi pour être dépaysée, mais pas pour me ruiner.

J’y vois le blanc de la neige à perte de vue. La rivière gelée. Les arbres, le ciel, l’espace.

J’y entends le silence. La jasette des coyotes. La voix basse des propriétaires.

J’y sens le parfum des chandelles, le repas libanais qui cuit. La mousse du bain que je me fais couler.

Je m’y dépose, avec mes livres, mes cahiers, ma balle de laine, mon tapis de yoga. J’y ai apporté la partie de moi qui voulait prendre soin de moi. J’ai laissé derrière les responsabilités, les tracas, les urgences. Ils y seront encore à mon retour, mais moi, je les verrai un peu différemment, comme s’ils étaient devenus un filigrane pâle sur une page.

Enceinte, on cohabite à temps plus que plein avec notre enfant, pendant neuf mois, plus ou moins quelques semaines. On est loin des gestations éléphantesques de 22 mois, mais quand même, cette fusion persiste même après la sortie de l’utérus. La survie humaine est ainsi programmée : bébé a besoin d’un adulte, d’un parent, et si possible de sa mère, pour rester en santé et en vie et pour devenir autonome.

Vient un temps où c’est à la maman de sortir de la bulle construite avec son enfant. C’est sain pour lui, c’est sain pour elle. Comme pour toute transition, il peut y avoir une impression d’être « arraché », de se lancer dans l’inconnu, de tomber dans le vide. Ne plus savoir ce que fait notre bébé (nos ados aussi sont nos bébés…) en tout temps, ne plus savoir qui on est sans notre bébé.

Même si je m’absente à l’occasion de la maison pour le travail, je constate que je l’ai peu fait pour prendre soin de moi ou par pur loisir. Ce n’est pas naturel pour moi de m’éloigner de mes enfants, je dois m’y entraîner, développer l’habitude pour la rendre plus confortable. Je le fais par nécessité, mais aussi parce que je les vois, eux, s’éloigner tranquillement. Ils grandissent et les pas qui les éloignent de moi s’allongent de plus en plus. Ainsi va la vie qui va…

Donc plutôt que de me rebeller et de tout faire pour les retenir, je préfère me pratiquer à les laisser s’éloigner… en m’éloignant une fois de temps en temps. J’existais avant eux, j’existerai après ! En version modifiée, améliorée. Quand je prends soin de moi, je prends soin d’eux et bonus : je leur donne l’exemple.

Nous recommençons bientôt un blitz école-activités-amis-rendez-vous jusqu’à la fin de l’année scolaire. Ce n’est pas moi qui suis assise devant les profs, mais quand même, je suis derrière, en soutien, en encouragements, en « go, t’es capable », en réveil le matin. Donc la relâche, c’était pour moi aussi !

J’avais besoin de petites vacances pour être plus présente à moi, plus présente à eux. Je me suis entendue. Je me suis écoutée.

Pourquoi attendre que l’épuisement, la maladie ou la dépression nous soufflent à l’oreille d’arrêter quand on peut choisir le meilleur moment et la meilleure façon de le faire ?

Entendez-vous ? Il y a une petite voix qui me dit de reprendre des mini vacances bientôt…

 

Nathalie Courcy

 

Les mots – Texte : Line Ferraro

J’ai le goût d’écrire, mais les mots ne viennent pas aussi facilement qu’à l’habitude. Jâ

J’ai le goût d’écrire, mais les mots ne viennent pas aussi facilement qu’à l’habitude. J’ai besoin de réfléchir, de faire de la place dans ma tête pour que les mots puissent s’installer et prendre forme. J’ai besoin de ce moment thérapeutique pour me sentir mieux. J’ai besoin d’évacuer mes maux.

Certains mots restent aussi pris au fond de ma gorge. C’est difficile d’en parler. Ma gorge est serrée. Mon cœur est lourd. Je ne sais pas trop ce qui se passe… Pourtant, je sens qu’ils sont là, prêts à exploser. Ils se retiennent, ils n’osent pas sortir de leur cachette. Mon anxiété les retient. Mais j’ai besoin de sortir de ces maux qui me grugent l’âme et qui me font fuir ma vie.

Les mots n’arrivent pas à se frayer un chemin de mon cœur à mes doigts… C’est sûrement mon cerveau qui mène en ce moment. Mon cœur se débat, mes mains sont moites et glissent sur mon clavier. Mes yeux s’embrouillent et je ne perçois plus les lettres. Il faut qu’ils sortent pour que je me sente mieux. J’ai besoin de me vider la tête et le cœur.

Mais je ne trouve pas les mots. J’ai le goût de crier ! J’ai le goût de pleurer ! J’ai peur !

Mais de quoi ? Aucune idée ! J’ai chaud. On dirait que je vais perdre connaissance. Ce serait si facile de se laisser tomber, de se laisser partir… J’ai l’impression que quelqu’un a pesé sur un bouton et que mon être cherche à s’échapper de mon corps.

Mais je devrais plutôt essayer de dormir, de me laisser porter par le bruit de la musique que j’ai choisie. Me laisser bercer par les mots de quelqu’un d’autre. Respire ! Respire !

Des pensées hors de mon contrôle se sont emparées de mon esprit et elles rejouent en boucle des scénarios tous plus intenses les uns que les autres. Des histoires dont je ne connais ni le dénouement ni la fin, et cela m’inquiète au plus haut point.

J’ai des serrements à la poitrine, je fais sûrement une crise cardiaque. Mais non ! Souviens-toi ! C’est ton diaphragme qui se gonfle comme un chapiteau. Respire ! Respire !

Je dois m’accrocher à quelqu’un pour sentir que j’existe encore ! C’est tellement flou dans ma tête. Pose ta main dans mon dos, tiens-moi la main. Parle-moi ! Dis-moi que je suis toujours là… Je n’ose plus parler de ce que je vis, de ce que je ressens. Mon chum ne sait plus comment m’aider. Et je le comprends ! J’ai vraiment besoin d’aide extérieure !

 Mes maux

Ma première thérapie, je l’ai faite à 27 ans. Je cherchais à me comprendre depuis plusieurs années déjà. J’avais pris part à plus de décès que de mariages. Mon parrain est décédé lorsque j’avais 7 ans, ma mère et son chum sont décédés tragiquement dans un accident de moto 11 mois plus tard ; au décès de mon père, j’avais 15 ans, et 21 ans au décès de mon grand-père. Trop de grands deuils à faire pour une seule personne.

Mes maux étaient toujours ancrés dans mon cœur et dans mon âme. J’ai poursuivi ma route, du mieux que je pouvais, avec les ressources que j’avais en moi. Puis, je suis devenue mère assez rapidement. À 31 ans, après un mois de fréquentation, et avec tous les moyens pour ne pas que ça arrive, je suis tombée enceinte. Trois ans plus tard, nous avions trois enfants (jumeaux). La vie était plus douce, plus calme, mais j’avais toujours un vide à l’intérieur. Et puis bang, à 38 ans j’ai dû m’arrêter quelques mois pour prendre soin de moi. J’ai reçu un diagnostic d’anxiété généralisée, de trouble obsessif compulsif et de trouble de l’adaptation. J’ai pris un rendez-vous avec une psychologue. Ça me faisait du bien de parler à quelqu’un qui ne pouvait pas me juger, qui ne pouvait pas me dire des commentaires tels que : Sois forte ! Y’ en a des pires que toi ! Sois courageuse !, c’est comme ça la vie ! Le p’tit Jésus t’a envoyé des épreuves à vivre car tu es capable de les surmonter et qu’il t’aime ! Ben oui, toé !

Le renouveau

À 50 ans, j’ai fait une dépression majeure. Cette fois-ci, j’ai pris 18 mois pour prendre soin de moi. Psychologues, thérapie cognitivo-comportementale de groupe, thérapie par le chant, ergothérapie en santé mentale, méditation. J’ai tellement grandi lors de ces thérapies. J’ai pu faire un grand ménage et je me suis débarrassée de bien des maux. C’est l’un des plus beaux cadeaux que je me suis offerts.

Une chance que j’étais bien entourée autant par ma famille que par mes amies. J’ai osé demander de l’aide. C’est important de parler, d’exprimer ce que l’on ressent, de vivre nos émotions. Il faut aussi des personnes capables d’être à l’écoute de l’autre. Toutes ces thérapies m’ont tellement aidée à cheminer, à comprendre, à me faire confiance et à accepter qui je suis.

Notre santé mentale est aussi précieuse que notre santé physique.

Le beau

Aujourd’hui, j’ai 55 ans et j’arrive beaucoup plus facilement à gérer mes angoisses. Je les sens venir et j’en ai beauuuuuucoup moins qu’avant. J’ai appris à m’arrêter avant que tout déborde. J’ai appris à écouter ma petite voix dès qu’elle me fait signe et avant que celle-ci ne me raconte n’importe quoi…

Line Ferraro

 

Se connaître et s’aimer… malgré tout! Texte : Audrey Léger

Se connaître et s’aimer malgré tout, c’est le travail d’une vie. Surtout quand on devient ma

Se connaître et s’aimer malgré tout, c’est le travail d’une vie. Surtout quand on devient maman. Oh ! là là qu’on peut être dure envers soi-même. C’est un processus doux, lent, qu’il ne faut pas négliger. Oui, il faut tout d’abord regarder derrière soi le chemin parcouru pour mettre le doigt sur le bobo ! Ma psy m’a aidée (oh ! oui) mais l’essentiel vient de l’intérieur…

Autrefois, j’écrivais beaucoup. Je tenais un journal intime et j’écrivais des poèmes. Tout ça, entre 8 et 16 ans. Ce qui m’envahit aujourd’hui était déjà là depuis longtemps. Tout tourne autour du regard des autres, du jugement, de la souffrance dans l’ignorance. Le doute qui me gruge, l’amour qui me déchire. Relire ces pages me fait voir à quel point je me suis toujours jugée sévèrement. Je parle de moi comme si j’étais un monstre. Comme si j’étais une cause perdue, un être égoïste et solitaire.

Un jour, je suis tombée en amour. Un amour sincère qui m’a fait vibrer et qui m’a envahie de la tête aux pieds. Cet amour a fait naître deux beaux enfants. C’est fabuleux. Des enfants qui m’aiment à m’en rendre un peu folle. Comme si je ne méritais pas cet amour. Parce que je suis une mauvaise personne. Parce que je me déteste…

Je suis constamment en train de me prouver que je mérite le bonheur. Par mes efforts, par ma rigueur, par mon humour, par mon authenticité. Je suis quelqu’un qui comprend, qui tolère, qui accueille, qui oublie, qui pardonne et qui s’excuse… souvent. Et qui culpabilise… toujours.

J’aimerais être IRRÉPROCHABLE, et ce, à chaque seconde de ma vie. Je veux être la « maman de Caillou » qui ne se fâche jamais, l’amie disponible, la blonde qui cuisine, la femme de carrière épanouie. La vérité, c’est que je me déçois. Je suis meurtrie par mes erreurs. Aujourd’hui je peux le dire. Je suis honnête et vraie, je suis sans artifice et sincère. Je grandis et j’accomplis une tâche colossale… celle de M’AIMER EN PRIORITÉ !

Cette histoire n’est pas triste, elle est merveilleuse. Fais de ta souffrance ta force ultime. Deviens cette guerrière qui se tient debout et fière. Ensemble, tout est possible. Merci d’être la personne que tu es pour les autres et pour toi.

Audrey sans artifice (Instagram)

#selfcare

#amourdesoi

#indulgence

#developpementpersonnel

#pleineconscience

Et l’ombre sera derrière… Texte : Solène Dussault

Tourne-toi vers la lumière et l’ombre sera derrière. La lumière,

Tourne-toi vers la lumière et l’ombre sera derrière. La lumière, ma vérité, mon authenticité. Ce qu’il y a de plus précieux dans l’instant présent.

Je suis partie du travail il y a plusieurs jours. Pour me réchapper, me protéger. J’ai déposé les armes pour mieux me choisir. Parce que je m’aime assez, que j’ai assez de respect pour moi. Je n’aurais sans doute pas pris cette décision il y a de cela dix ans. Avant, je n’aurais pas pu laisser les autres poursuivre la mission sans moi. Je me trouvais irremplaçable et indispensable… Il n’y avait qu’une seule MOI, et c’est encore le cas. Sauf que… la vie m’apprend, tous les jours. Ils sont mieux sans moi. Ils ont besoin d’une moi qui est là, présente, à part entière. Pas une grise ni une beige, une asphyxiée ou une engourdie.

Depuis que je suis partie, je suis ici et maintenant. Je suis dans la lenteur, dans les siestes. Je suis assise au soleil, dans la maison, un livre à la main. Je décide. Je me laisse porter au gré de mes envies. Il y a des moments, enfin, pour ma créativité, celle qui réchauffe mon âme, me comble. Je me tourne vers ma lumière, comme le tournesol. Ma nouvelle vie est riche de tout ce que je mets dedans.

Ma lumière, c’est mon essence, ce qui me définit, ce qui n’est pas dicté par les autres. Mon courage, celui de prendre des décisions difficiles. Ma force, celle qui est de m’accompagner, avec bienveillance et bonté. Mon autonomie, qui me permet de me prendre dans mes bras, de me serrer fort, de me redire encore et encore que tout est parfaitement imparfait. Ma vulnérabilité aussi, c’est ma lumière. M’ouvrir à ce que mes amies veulent m’apprendre sur moi. À ce qu’elles me rappellent, souvent, que je suis une battante qui a l’humilité de s’écouter. Elles me touchent au plus profond de mon cœur, par leur présence. Une lumière pour moi. Et c’est aussi de demander de l’aide, de recevoir, d’être accompagnée par une perle, qui me remet sur ma route avec amour et humour.

Et les journées passent… Depuis que je prends du temps pour moi, je sors faire des anges dans la neige, comme lorsque j’étais enfant. J’allume des bougies sparkle, que je plante dans ma rôtie. Je regarde l’étincelle qui jaillit et elle me rappelle que je suis bien en vie, dans mon instant présent. Je me prélasse dans un bain mousse, pendant que la vie se poursuit autour de moi. Je m’assois dans un cinéma en plein après-midi. J’ai pris le temps de mettre mes bras autour d’un arbre, oui, oui ! Comme pour l’embrasser, le cajoler. J’ai attendu, le souffle arrêté. Je me suis sentie pleine, pleine de vie. J’ai regardé un écureuil aussi. Il était posé sur sa branche, me fixant de son regard nerveux. Il m’a fait penser à moi, à la recherche de son équilibre.

Et l’ombre sera derrière… Le renoncement. Dire non. Refuser. M’éloigner. Ne plus accepter. L’ombre c’est tout ce je dois laisser aller, qui ne m’est plus utile. C’est ce qui s’accroche à moi, comme un boulet. L’ombre c’est la peur qui m’empêche d’avancer, d’aller vers de nouveaux élans. Je n’ai pas besoin de cette noirceur. Je la laisse partir. Je m’appartiens.

Solène Dussault

Une heure du bain qui sent zen!

Je lisais d’anciens articles sur le blogue cette semaine et je sui

Je lisais d’anciens articles sur le blogue cette semaine et je suis tombée sur quelques textes qui parlaient des (RARES) moments où nous, les mamans, pouvons enfin nous reposer avec nos petits rituels et prendre un bain. Le fameux self-care dont on entend souvent parler.

Maintenant, quand j’entends parler de bain, je sens souvent la pression monter dans la maison juste à l’idée de devoir courir partout pour attraper les filles pour faire trempette dans l’eau rapido et les laver à la vitesse de l’éclair.

Pourquoi donc est-ce que je recherchais douceur et relaxation pour mon moment à moi, mais que je me contentais du stress et du chaos pour mes enfants ? Ils ont leur journée dans le corps eux aussi. Ils ont de bonnes et de moins bonnes journées. Qui va s’occuper de leur montrer les bonheurs du bain si moi, je ne fais que jouer à la pieuvre pour attraper savons, serviettes et mes deux filles ?

Ça fait un petit moment que je teste quelques produits avec mes filles pour créer une routine agréable qui va les amener tranquillement vers le sommeil (un jour…) Quand vient l’heure du bain, je range mon cellulaire, on tamise les lumières, on se met une petite musique douce et je demande aux filles de sortir notre petite boîte magique et de choisir un produit. Je n’en ai pas beaucoup, mais les filles ont déjà leurs coups de cœur.

Les voici :

  • Les produits GOM-MEE

Gom-mee est une compagnie québécoise que j’affectionne particulièrement pour mes enfants. Des produits non toxiques qui respectent la peau fragile et sensible des tout-petits. J’adore le côté ludique et original de leurs produits. C’est coloré et conçu avec et pour les enfants. J’ai presque autant de fun que mes filles à les utiliser quand on joue toutes ensemble. Gros coup de cœur. Ils ont plusieurs autres produits que je vous invite à découvrir sur le site de Gom-Mee 

  • Bubble Whoosh

J’ai deux filles donc c’est certain que dès qu’il y a du rose, c’est un gros plus! J’ai trouvé chez Clément cette poudre magique sans produits chimiques, qui colore l’eau et qui sent vraiment trop bon! Il y en a de différentes couleurs. En plus, le produit hydrate et apaise délicatement les peaux sèches et sensibles. Le préféré d’Anna.

  • BATHORIUM – Little Charlie

Je connaissais déjà les produits pour adultes de Bathorium, que j’adore. Bathorium crée des produits de bain haut de gamme qui fortifient et restaurent le corps, l’esprit et l’âme. Juste à sentir leurs produits et on se sent déjà bien. Le produit pour enfants Little Charlie est un bain de noix de coco et d’avoine. Dès que je fais couler le bain, j’en ajoute!

Grâce à ma petite boîte magique, j’arrive enfin à profiter du moment bain avec mes filles tout en décompressant moi aussi de ma journée. Si jamais vous connaissez d’autres produits chouchous, n’hésitez pas à me les faire connaître! J’ai en masse de place dans ma boîte. 😉

J’aime ça la crème glacée — Texte : Kim Boisvert

Moi j’aime ça la crème glacée.

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Moi j’aime ça la crème glacée.

Je me suis longtemps levée la nuit pour en manger. En appartement ? Certes. Mais aussi quand j’habitais chez mes parents, jadis.

Je me levais et je prenais une grosse cuillère à soupe. Ne vous demandez pas comment j’ai eu ce corps de déesse grecque.

Avouez que le soir, ou plutôt la nuit, de la crème glacée au chocolat, ça se mange à la pleine 15 ml. Même que tout le temps, ma 15 ml ressemblait bien plus à une 5 012 047 ml. Je la plongeais vigoureusement en plein dans le milieu du rectangle cartonné de la marque maison de crème glacée présente dans notre congélateur. Et je me délectais de cette matière ultra calorique comme si c’était le meilleur truc que j’avais mangé à vie ! Ma mère avait le tour avec les cochonneries. Je suis certaine qu’elle se disait : tant qu’à manger de la scrap, aussi bien en prendre de la vraie, pas chère !

On était loin du Chocolats Favoris ! Sélection Mérite, Chapman’s et President’s choice guidaient mes nuits à tour de rabais.

Dans ma vie d’adulte, eh bien, même affaire. Insomnie ? Pourquoi pas me récompenser d’être debout par une belle grosse pioche à saveur de menthe et pépites de chocolat. J’avais presque hâte de faire de l’insomnie ! Je crois que mon cerveau disait : Menthe Glacée à Kim Boisvert. Vite, lève-toi !

Mais dans la crème glacée, il y a du lactose et de la caséine (j’ai vérifié dans Google pour ne pas l’écrire tout croche, je ne voudrais pas que ma kiné pleure devant un amas de lettres mal alignées !) Et moi, le lactose et la caséine, ça marche moyen dans mon système. Je pète, je viens le ventre dur comme la tête à ma sœur et je feele pas bien. Bref, ça me fuck le système. Ça et le gluten. Et les gens qui ne savent pas payer aux caisses libre-service du Dollarama. Même affaire.

Pendant un souper avec des patrons hauts placés, un d’eux m’a demandé  (je vais traduire ça pour mon beau-père, pour être certaine qu’il comprenne que je suis capable d’y faire honte, même en anglais !) :

JG —What about the gluten free ? (C’est quoi l’affaire du sans gluten ?)

Moi : I’m intolerant. (Je suis intolérante)

JG : What happens when you eat gluten? (Qu’est-ce que ça fait quand tu manges du gluten ?)

Moi : I fart and it smells like shit. (Je pète et ça sent la marde)

Alors voilà. Moi j’aime ça la crème glacée. Mais dès demain, je fais le choix de couper les produits laitiers et le gluten. Parce que c’est pas bon pour moi. Oh, mes nuits d’insomnie ne seront plus les mêmes. Mes cuillères à soupe serviront pas mal moins.

Mais parfois, y a des moments où on choisit de faire les choses pour nous, pas pour les autres. Pas juste de dire : je vais essayer. Non. Je vais le faire. Pour moi. Pas parce que Dr Leclerc me l’a demandé. Parce que je comprends que ça me nuit. Et c’est pas comme si les boyaux internes du côté maternel étaient faits de béton armé. Une plomberie digne d’Aurore.

C’est donc pour ça que je vais retirer ça de mon alimentation.

Parce que je suis assez grande pour faire mes choix et que de dire non à du pain, de la farine, du fromage et de la crème glacée, c’est de dire oui à une qualité de vie bien meilleure.

C’est dire non à des kilos en trop.

C’est dire non à des pètes odorants.

J’ai envie de vous demander si vous, vous faites vos choix ou si ce sont les autres qui les font pour vous. J’ai 28 ans et j’ai encore de la difficulté à aller contre-courant de l’opinion des gens. J’entends déjà les gens dire : une fois, ça te tuera pas !

C’est bien vrai. Mais j’ai envie que ça vienne de moi. Pas des jugements des autres.

Faites vos choix. Vivez-les mais surtout, vivez avec. Si vous avez le goût de vous marier en Irlande, cool ! Nouveau piercing ? Génial ! Nuit blanche un mardi soir ? Mais certainement ! Mais vivez. Y a que ça de vrai.

Je vous embrasse. Je repousse le moment où je parlerai des gens extraordinaires de ma vie. Mais je suis de même, un peu feeling, beaucoup Freestyle.

Pour le moment, j’avais envie de vous assurer que même si je fais des pètes odorants (et que ça me rendait attachante), je ne lâche pas ! ÇA ACHÈVE ! 🙂

Kim Boisvert