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Changer l’heure, changer le destin

Deux fois par année, lors des changements d’heure, on est sensibi

Deux fois par année, lors des changements d’heure, on est sensibilisés à l’importance de vérifier nos détecteurs de fumée et d’en changer les piles. Ça s’en vient! Ça pourrait être utile de programmer un rappel dans votre téléphone intelligent, n’est-ce pas?

Mais tant qu’à faire, je propose de profiter du changement d’heure pour aller plus loin. Pourquoi ne pas utiliser cette heure supplémentaire (ben, pas celle entre 2 h et 2 h du matin, quand l’heure recule officiellement!) pour faire une démonstration d’évacuation en cas d’incendie? Ça pourrait sauver des vies et changer le destin de votre famille!

J’ai eu cette idée pendant une longue panne d’électricité de huit heures dimanche dernier. Les enfants s’étaient bien amusés à redécouvrir les racoins de la maison avec la lampe de poche. Ils avaient déniché tous les coins plus lumineux de la maison pour faire leurs devoirs et jouer aux toupies. Mais un bon moment donné… ils commençaient à tourner en rond et Hydro prévoyait encore quelques heures avant de rétablir le courant. Je me suis dit : « Tant qu’à être pris dans le noir, aussi bien jumeler l’utile au désagréable! ».

Je me suis rappelé mon père policier qui faisait sonner l’alarme quand il revenait de ses quarts de travail. Aucune paupière ne bougeait, tout le monde restait bien endormi. Fail! J’ai pensé à mon enfance vécue près de la centrale nucléaire de Gentilly. Petits et grands devaient avoir des réflexes bien aiguisés et un kit de survie à portée de main si l’alerte générale était déclenchée!

Tous ces exercices d’évacuation faits à l’école et dans les garderies, c’est bien pratique, mais ça n’aidera pas mes enfants à enlever le moustiquaire de leur fenêtre ou à décider par quelle porte passer pour sortir à l’air frais si le feu est pris chez nous.

On a donc fait le tour des chambres. On a fait semblant de faire dodo et de se faire réveiller subitement par l’alarme, ou par maman qui crie « Au feu! Au feu! », ou par la grande sœur qui cogne dans les murs pour réveiller tout le monde.

On s’est exercés à toucher la porte pour voir si elle était chaude. À évaluer tous les dangers. À placer une serviette dans le bas de la porte. À marcher à quatre pattes sous la fumée. À grimper sur les meubles et à débarrer les fenêtres.

J’ai expliqué qu’en cas d’incendie, on s’en fout de déchirer ou de couper le moustiquaire, de casser les fenêtres, de se casser une jambe en sautant en bas de la fenêtre. Et qu’on doit aussi se foutre de tout ce qui reste derrière : les toutous, les livres, le sac d’école, même l’animal de compagnie. L’essentiel est de sauver notre peau.

J’ai expliqué que dans certains cas, si le feu et la fumée sont loin, le mieux, c’est peut-être de se regrouper à deux dans une même chambre pour s’entraider. J’ai expliqué qu’ils feront mieux de se réfugier chez la voisine d’en face plutôt que sous leur lit. J’ai utilisé les connaissances des plus vieilles et les questions des plus jeunes pour rendre le tout interactif, amusant. J’ai bien précisé que les incendies, c’est rare, qu’on fait tout pour être prudents, qu’ils ne doivent pas allumer le four sans surveillance ou jouer avec les allumettes.

On a pratiqué l’appel au 911 : le feu, l’adresse, le nombre de personnes évacuées, le nombre de personnes (et d’animaux) encore à l’intérieur.

Cette fois-ci, on n’est pas sortis parce qu’il pleuvait des cordes. Une autre fois, on le fera. On fera aussi un exercice en cas de tremblement de terre, toujours de façon ludique. Ça pourrait changer le destin.

À votre changement d’heure, prêts? Pratiquez!

Nathalie Courcy

 

Le don d’organes : signez donc!

En écoutant Deux filles le matin ce matin au garage, l’i

En écoutant Deux filles le matin ce matin au garage, l’inspiration et les souvenirs me sont revenus. Je ne parle pas souvent de ces souvenirs douloureux pour la famille de mon défunt conjoint, mais ce matin, j’avais le goût de vous dire : SIGNEZ! Signez votre carte pour le don d’organes, c’est tellement important!

Il y a déjà 14 ans, mon beau-père a été greffé. Eh oui, mon défunt conjoint a eu un cœur artificiel, mais mon beau-père aussi! Beau-papa a vécu avec un cœur mécanique pendant presque deux ans. Deux années difficiles à vivre avec une batterie… deux années à traîner le poids de son cœur à sa ceinture. Pendant ces deux années, il y a eu de grosses épreuves.

Presque un an après l’implantation du cœur mécanique, celui‑ci a fait défaut! Imaginez ça, votre cœur mécanique qui lâche. Le son infernal de la batterie qui vous avertit que plus rien ne fonctionne. Premiers répondants, ambulanciers. Et le voisin qui pompe manuellement cette batterie qui le maintient en vie.

Ils ont dû changer le cœur mécanique, car aucun cœur n’était disponible pour lui. Et si tout le monde signait se carte, aurait-il eu à subir cette intervention qui l’a laissé dans un coma pendant un bon deux semaines?

C’est en novembre 2004 aux petites heures du matin que l’appel est entré. On avait enfin un cœur pour beau-papa. Un mois et demi avant, j’avais appris que j’étais enceinte. Notre bébé aurait un grand-papa qui pourrait jouer avec elle, la prendre. Mais tout ne s’est pas passé comme ça aurait dû. Suite à la greffe, quelques heures après sa sortie de la salle d’opération, beau-papa nous a quittés. Le cœur n’a pas résisté à la greffe.

Tout ce que mon beau-père voulait, c’était la greffe. Il a milité, est allé en entrevue à la télé, a participé à des événements pour le don d’organes. Il l’a eu son cœur, il en a fait du chemin pour se rendre là. Malheureusement pour nous, il n’a pas pu en profiter. Il n’est pas là pour profiter de ses cinq magnifiques petits-enfants, mais il l’a eue, sa greffe!

Quand on a annoncé à mon défunt conjoint que la seule solution pour lui était un cœur artificiel, un pont pour une greffe future le temps que ses organes internes se rétablissent, ce fut tout un choc. Lui qui avait toujours dit que JAMAIS, il n’aurait de cœur artificiel. Il a accepté de vivre cette épreuve pour nos enfants, pour moi, pour sa mère et sa sœur!

Il a eu son cœur artificiel 17 jours et oui, ses organes se rétablissaient, mais son foie était trop malade déjà. Il n’y avait plus rien à faire.

Aujourd’hui, quand je repense à toutes ces épreuves, je dis OUI! Il faut signer vos cartes, car on ne sait jamais si un ou deux membres de notre famille en auront besoin.

Annie Corriveau

Premiers soins en santé mentale : ça aussi, ça sauve des vies!

Depuis l’adolescence, je me fais un devoir de renouveler réguliè

Depuis l’adolescence, je me fais un devoir de renouveler régulièrement ma certification en premiers soins. Une personne s’étouffe? Je sais quoi faire. Un enfant se casse un bras? Je sais quoi faire. Je me coupe un doigt? Je sais quoi faire. Ben oui, je suis gaffeuse… il faut aussi savoir s’occuper de soi! C’est le bon vieux principe de l’avion : toujours mettre son masque à oxygène en premier si on veut pouvoir aider les autres sans tomber dans les pommes.

Mais cette fois-ci, c’est la formation en premiers soins en santé mentale que j’ai suivie. Parce que mine de rien, des personnes déprimées, anxieuses, droguées ou en épisode psychotique, on en rencontre au travail, dans notre voisinage, à l’épicerie, dans notre famille. Et qu’est-ce qu’on fait quand on se retrouve nez à nez avec une personne suicidaire? On fige? On lui dit : « Ben non, pends-toi pas, ça va faire mal… »? Et si notre enfant est plongé dans une crise de panique? Ou que notre ado revient à quatre pattes d’une soirée trop arrosée avec l’œil comateux? On attend que ça passe en s’exclamant : « OMG! OMG! OMG!!! »? Pas super efficace.

Ces situations peuvent nous arriver, peu importe notre milieu socioéconomique, notre âge, notre travail et notre éducation. Et la personne qui souffre peut être un inconnu qui a besoin d’aide pour se calmer ou pour trouver la force de vivre, mais ça peut aussi être notre grand-maman, notre frère, notre conjoint ou notre enfant. Vous êtes d’accord avec moi pour dire qu’il faut savoir intervenir, n’est-ce pas? La formation en premiers soins en santé mentale, c’est à ça qu’elle sert : donner des outils concrets au secouriste pour qu’il puisse reconnaître les signes d’une dérape mentale et intervenir efficacement jusqu’à ce que la personne soit prise en charge par le personnel compétent, que ce soit les policiers, les intervenants sociaux ou le personnel paramédical ou hospitalier.

Comme c’est le cas pour les cours de secourisme traditionnels, on apprend à réagir dans des situations d’urgence tout en préservant sa propre sécurité. Si vous avez déjà suivi un cours de premiers soins physiques, vous vous souvenez certainement de l’ABC de l’examen primaire : vérifier si la personne respire (Airways), donner des insufflations (Breathing) et vérifier le pouls (Circulation). Ça sonne une cloche? Un acronyme similaire existe pour les interventions d’urgence en santé mentale : AÉRIE.
Analyser le risque de suicide ou de blessure
Écouter sans porter de jugement
Rassurer et donner de l’information
Inciter la personne à obtenir de l’aide professionnelle
Encourager la recherche de soutien supplémentaire

Le but n’est évidemment pas de jouer au psychanalyste avec la personne qui souffre, de la même façon qu’un secouriste traditionnel ne pratiquera pas une chirurgie à cœur ouvert. En intervenant calmement et de façon sécuritaire, on peut toutefois sauver la vie d’une personne suicidaire ou intoxiquée; on peut éviter ou limiter les blessures qui pourraient être infligées à d’autres personnes; et surtout, on peut aider la personne en crise à obtenir les soins professionnels et le soutien communautaire nécessaire pour qu’elle retrouve la santé mentale. Tout un contrat! Mais aussi, tout un accomplissement!

Le cours de base dure deux jours et est dispensé en français et en anglais par la Commission de la santé mentale du Canada. Des vidéos, des exercices pratiques et des discussions rendent ces douze heures interactives et permettent un apprentissage efficace. D’autres formations plus spécifiques sont aussi offertes, par exemple pour intervenir auprès des aînés, des jeunes ou des Premières Nations. https://www.mentalhealthcommission.ca/Francais/focus-areas/premier-soins-en-sante-mentale

 

Nathalie Courcy

Papa m’a donné la vie deux fois!

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Début de l’hiver 2014, mon père et moi sommes admis à l’hôpital pour une expérience qui allait changer nos vies à jamais. La mienne, puisque j’allais retrouver une qualité de vie perdue depuis des années et une santé si essentielle à mon bien-être quotidien. La sienne, parce qu’il s’apprêtait à poser le plus grand geste de générosité et d’altruisme qu’un humain puisse réaliser de son vivant. Le lendemain, au terme de deux interventions chirurgicales indépendantes et complexes, il allait me faire don d’un de ses reins pour me sauver la vie. Mon papa allait me redonner la vie pour une deuxième fois.

Ce grand jour, il était attendu depuis longtemps. Mais à l’intérieur de moi, je ne l’espérais presque plus. Au moment précis où j’ai su que c’était vrai, qu’il allait me faire ce cadeau de vie, j’ai vraiment eu peur pour lui. J’étais inquiet pour sa condition future et pour les risques qu’il prenait pour moi. Je ne pensais plus à moi mais juste à lui. Allait-il hypothéquer sa vie pour tenter d’améliorer la mienne? Cette générosité inestimable me rendait mal à l’aise. J’étais incapable de m’imaginer toutes les répercussions positives que cette greffe allait avoir sur ma vie. J’étais au cœur de la maladie, je m’étais habitué à vivre avec des conditions très diminuées et c’était la vie que je connaissais depuis plus de sept ans. Je ne me rappelais même pas ce que c’était de vivre en santé. Ma vingtaine a été complètement affectée par les conséquences d’un virus bête attrapé quelque part sur la route de ma vie. Une situation anodine et non identifiable, mais avec de grandes conséquences : celles d’affecter mon système immunitaire et de développer une maladie auto-immune s’attaquant à ma fonction rénale.

Le diagnostic est tombé à la fin de l’automne 2006. Je n’avais que 23 ans et je vivais désormais avec une maladie affectant mes organes vitaux. Ma fonction rénale a diminué progressivement jusqu’à envisager une greffe rénale dans un futur inconnu. Étant à ce moment étudiant universitaire, j’étais forcé de remettre toute ma vie en perspective et surtout d’affronter l’épreuve que la vie m’envoyait avec courage, fierté et détermination. Au fil des années se sont succédé des rendez-vous réguliers avec des médecins spécialistes, des traitements médicaux et une médication régulière afin de ralentir la progression de la maladie. Malgré tous les efforts, le résultat allait être le même, j’allais avoir besoin d’un don pour me sauver. Un don de vie.

Au cours de ces années, malgré les embûches rencontrées et ma vie qui changeait, j’ai toujours affiché une énergie positive exemplaire. Une attitude qui me permettait de relativiser ce qui m’arrivait et surtout de ne pas m’apitoyer sur mon sort. Je faisais tout ce qu’il était possible de faire pour m’aider et surtout pour vivre le bonheur malgré la maladie. Être positif, voir la vie du bon côté, se parler, se convaincre, utiliser la force du mental, se mettre une face : ce sont tous des dictons qui fonctionnent si nous faisons les efforts de les appliquer vraiment. J’en suis l’exemple réel. C’est principalement grâce à ce que mes parents m’ont enseigné, aux valeurs qu’ils m’ont transmises et à l’énergie avec laquelle ils abordent la vie qu’aujourd’hui, je suis en mesure d’appliquer concrètement ce mode de vie. Que j’ai surmonté cette épreuve de ma vie.

Être parent, c’est énormément de responsabilités qui sont assurément sous-estimées ou incomprises au moment où le désir d’enfants fait surface. À l’occasion de la fête des Pères, je veux rendre hommage à l’homme qu’est mon papa. À travers la maladie que j’ai vécue, il m’a toujours soutenu mais surtout, il s’est maintenu en excellente condition physique avec l’idée qu’il pourrait peut-être faire une différence encore plus grande dans ma vie. Les années sont passées et lorsque la décision de procéder aux premières étapes de recherche d’un donneur compatible, il était prêt. Il était déterminé et n’avait qu’un objectif en tête. Pendant plus de quatorze mois, il a été soumis à une batterie de tests ainsi qu’à des examens physiques et psychologiques. L’objectif du personnel médical était de s’assurer que le donneur soit compatible, que le greffon soit de qualité et que le geste en soit un d’altruisme pur. Il a avancé d’étape en étape à travers le processus avec l’immense stress de ne pas pouvoir réaliser ce geste de me donner son rein. La question qui l’angoissait : est-ce que le personnel médical allait trouver quelque chose qui empêcherait le don? Étant l’homme fier, fort, positif et déterminé qu’il est et surtout grâce à son attitude irréprochable, il a réussi à atteindre son but ultime : être un donneur compatible pour moi son fils et ainsi m’offrir une vie meilleure grâce à la santé. Quel père!

Mon père Richard vous dira que pour lui, c’était naturel et que tous les parents agiraient ainsi. Ça fait partie de ce qui naît en nous le jour où l’on devient parent. Je vous confirme que c’est vrai maintenant que je suis papa.

Chose certaine, mon père est maintenant dans la catégorie de ceux qui sont passés à l’action. Il est un homme d’action et il l’a prouvé toute sa vie. Jamais je ne serai assez reconnaissant pour ce qu’il a fait pour moi ce matin d’hiver 2014. Mon père est un grand homme et j’ai l’immense privilège d’être son fils. Mon seul souhait maintenant est que l’on puisse continuer de partager nos vies ensemble pour de nombreuses années à venir…

Bonne fête des Pères Papa!

 

Marc-Antoine Lavallée

 

 

Ces gestes qui peuvent sauver des vies

Trop de gens ont peur de nuire quand quelqu'un est en détre

Trop de gens ont peur de nuire quand quelqu’un est en détresse…

 

Sauriez-vous comment réagir si cela arrivait ?

Savez-vous que les enfants sont très capables de vous secourir si vous perdez conscience ?

 

80% des arrêts cardio-respiratoires surviennent à la maison. La plupart du temps, on doit donc appliquer la RCR (réanimation cardio-respiratoire) sur un proche. La crainte d’empirer la situation fait souvent figer le secouriste.

 

Pourtant, vous ne pouvez pas nuire!

 

Je dis souvent à mes secouristes en herbe:

– Si la victime est inconsciente et qu’elle ne respire pas, elle est comment ?
– Euh… elle est morte ?
– Peux-tu la rendre plus morte que morte ?
– Ben non!
– Si tu ne fais rien, elle va rester comment ?
– Morte!
– Alors, si elle est inconsciente et qu’elle ne semble pas respirer normalement : pousse fort et vite sur le milieu de son thorax!
– Mais si elle respire ??? Je vais la tuer!
– Si elle respire, elle va finir par te dire “ayoye, lâche-moi!”. Ce n’est pas dangereux de masser un cœur qui bat! Au contraire tu vas aider son système circulatoire.

 

Rien de plus simple que la RCR

 

En présence d’une victime inconsciente qui ne semble pas respirer normalement

 

1- Appeler les secours
2- Pousser fort et vite sur le milieu de son thorax  
3- Installer un défibrillateur si disponible

 

Le défibrillateur est une machine qui fait peur. Les secouristes craignent de se tromper. On ne peut pas empirer la situation! La machine parle et vous dit exactement quoi faire! Vous n’avez pas à réfléchir, mais seulement à l’écouter. La seule chose que vous devez penser à faire c’est de l’allumer (bouton ON). Un enfant de 7 ans est très capable! Alors vous aussi!

Vous devez également savoir qu’au Québec vous ne pouvez pas être poursuivi si vous faites une “bêtise” en portant secours! Vous êtes protégé par la “Loi du Bon Samaritain” (code civil).

Il est certain que le meilleur moyen pour apprendre la technique est de suivre un cours. Notamment pour réaliser que les compressions doivent être profondes. N’ayez pas peur de faire mal à la victime : elle est sans vie! Dans ces cours vous apprenez également comment donner des souffles qui augmentent les chances de survie (ils ne sont pas obligatoires! On peut faire seulement des compressions!).

 

Pour vous présenter rapidement la technique à utiliser pour porter secours à une victime inconsciente qui ne respire pas normalement, je laisse mon garçon de 10 ans vous faire la démonstration.

 

IL est capable, VOUS êtes capables!

 

 ♥ ♥ ♥ POUSSEZ FORT ET VITE! ♥ ♥ ♥

Pour plus d’information, consultez le site de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC.