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Mes démons sont-ils toujours là?

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Je vous avais parlé de mes démons de la nuit dans un mes articles. Je ne fais plus de cauchemars la nuit avec ma médication.

Enfin, après quatorze ans à vivre des cauchemars, je me disais que finalement, je pouvais tourner la page.

Le matin, lorsque je me lève pour m’occuper des enfants et les accompagner à l’arrêt d’autobus, je retourne me coucher un petit peu.

Mais attention! Au lieu de retourner dans mon lit, je vais dans le sous-sol. Pourquoi? Il fait noir et je me sens en sécurité comme dans un bunker. C’est mon endroit sécuritaire à moi. C’est là que je peux me rendormir plus facilement.

Des fois, j’ai des flashbacks importants en m’endormant et je sursaute. Donc ça me prend un peu plus de temps. Mais c’est beaucoup mieux que si j’étais dans ma chambre avec la lumière du jour.

Je me suis rendu compte que souvent, je me réveillais tout en sueur, mais sans savoir pourquoi. Je n’avais aucun sentiment que j’avais rêvé à quoi que ce soit. Cela m’arrivait aussi avant quand je dormais dans mon lit et que je n’avais pas mon appareil pour l’apnée du sommeil. Maintenant, je peux vous mentionner ce petit détail, mais attendez bien de voir ce qui s’en vient.

Il n’y a pas très longtemps, après avoir reconduit les enfants à l’arrêt d’autobus, je retournais à la maison pour faire une petite sieste dans mon bunker, comme d’habitude. J’avais réglé l’alarme sur mon téléphone cellulaire car j’avais rendez-vous avec un ami.

Puis je me suis mis à rêver. J’étais en uniforme militaire et j’accompagnais un supérieur dans un bâtiment inconnu. Soudainement, une alarme s’était mise à sonner de façon très intense et, comme vous le savez, le bruit m’affecte beaucoup. J’ai dû mentionner à mon supérieur que je devais sortir parce que je ne me sentais pas bien. Je n’en pouvais plus d’entendre ce bruit intense qui m’envahissait. Il m’avait fait signe que c’était correct et que je pouvais quitter quelques instants.

Donc je me suis dirigé vers une porte, vers une autre porte. Je traversais des salles pleines de gens (ce que je n’aime pas du tout). Puis un moment donné, je voyais des fenêtres et j’empruntais d’autres portes pour enfin me diriger vers l’extérieur du bâtiment inconnu.

Mais chaque fois que j’arrivais dans une nouvelle pièce, je ne pouvais pas sortir du bâtiment. Ma respiration était de plus en plus rapide. Mon rythme cardiaque plus élevé. J’avais de la misère à respirer. Un son fort sortait de ma bouche tellement j’étais en crise ; l’air avait de la misère à passer. Mon champ de vision était rétréci. J’avais de plus en plus de misère à me concentrer pour trouver une porte de sortie.

Soudainement, je me suis réveillé pour me rendre compte que l’alarme était celle de mon cellulaire et non celle du bâtiment. J’étais complètement en sueur. Donc c’est là que j’ai découvert que quand je me réveille tout en sueur et que je ne me rappelle rien, c’était un cauchemar. J’en ai parlé à ma psychologue et je ne suis pas le premier à qui ça arrive. Certains d’entre nous qui souffrons du TSPT font des cauchemars et ne le savent pas. Mais je peux vous dire qu’il m’arrive de me réveiller en sueur de mes siestes au moins trois fois par semaine. Depuis que j’utilise l’appareil pour l’apnée du sommeil pendant mes siestes, les sueurs sont moins fréquentes et moins intenses.

Maintenant, j’essaie de faire toutes mes siestes lorsque requises dans mon lit avec mon appareil. Même si je me sens moins en sécurité, j’ai besoin de respirer pendant mes cauchemars sinon, je risque de mourir. Mes cauchemars sont tellement intenses que même ma respiration en dépend.

Maintenant, je sais pourquoi je me réveillais en sueur pendant toutes ces années sans savoir pourquoi. La majorité du temps, je ne me souviens pas de mes cauchemars.

Carl Audet

 

Fatiguée pas à peu près

Selon ma montre intelligente, ma nuit moyenne compte à peine plus d

Selon ma montre intelligente, ma nuit moyenne compte à peine plus de trois heures de sommeil et l’équivalent de sommeil agité. Beau temps, mauvais temps. Avec des somnifères dans le système, je me rends parfois à cinq heures. Si je suis chanceuse.

Ça a quand même des avantages. Je ne me fais jamais réveiller par le beep beep beep agressant du réveil matin. Je souffre assez peu des nuits écourtées par les petits bobos des enfants ou par les insomnies temporaires. Au lieu d’avoir seize heures d’éveil quotidien pour être efficace, j’en ai une vingtaine. Yé! Yé?

Pourtant, je me suis améliorée. Il n’y a pas si longtemps, ma nuit normale commençait systématiquement par trois heures d’insomnie, de virage de bord, de tirage de couvertures, de jambes agitées. Gros party disco de hamsters dans le cerveau. Non-stop. Ça arrive encore, mais c’est rare. Et seulement quand je m’en donne la permission. Parfois, ça fait du bien de perdre le contrôle.

Quand j’étais une petite jeunesse, ça pouvait toujours aller. Le corps suivait, la tête réagissait au quart de tour. Mais à la longue, ça use, des nuits aussi courtes! Ça brise l’énergie, ça fragilise l’humeur, ça nuit à la famille, ça affaiblit le système immunitaire. Exit, la concentration. Ciao bye, les idées claires. Attention! Chute de quotient intellectuel à l’horizon!

Quand je suis devenue maman la première fois, je me souviens avoir pensé que c’était impossible de mourir de fatigue. Donc, le sommeil était LA chose à sacrifier pour survivre. Résultat : je me suis poussée à bout. Ma fille aînée se réveillait à 5 h du matin. Sa petite sœur vivait la nuit. Dans les quelques heures pendant lesquelles elles dormaient en simultané, je préparais mes cours et je corrigeais les travaux de mes étudiants. Et j’essayais de dormir. En réalité, je ne dormais pas : je m’effondrais.

Pendant plusieurs années, j’ai fonctionné sur le pilote automatique. Un robot. Gauche, droite, gauche, droite. J’avais l’impression que je contrôlais ma vie, j’étais efficace, je réussissais, je jonglais avec tellement de projets en même temps! On ne meurt pas de fatigue, n’est-ce pas?

Puis, les maladresses et les erreurs d’inattention se sont mises à s’empiler dans mon quotidien. Je portais mes jeans à l’envers et je m’en rendais compte en les enlevant le soir (merci, pull-up pants!), j’entendais mes collègues me dire : « Euh… ton chandail… les coutures sont en dehors…» Je portais deux souliers différents et je passais la journée à me demander si une de mes jambes avait grandi pendant la nuit. Je faisais des accrochages mineurs en auto…

Un jour, je revenais de chez ma mère. Cinq heures de route. Les quatre enfants endormis dans leur siège. Je venais de traverser le pont entre l’Ontario et le Québec. Il me restait moins de dix minutes de route avant d’arriver à destination. J’avais combattu le sommeil pendant tout le trajet. Je ne pouvais quand même pas louer une chambre d’hôtel en plein jour et y stationner toute la famille pendant que je ronflais! Lumière rouge. Je me suis endormie. Deux fois. La vie de mes enfants et la mienne entre les mains, juste à la place du volant. Je me suis endormie. Contre ma volonté. Contre la loi.

Je suis arrivée tant bien que mal chez moi. J’ai réveillé les enfants pour les faire entrer dans la maison. Et je me suis réveillée pour vrai. Il était plus que temps que je me repose. Que je prenne soin de moi. Que j’enfonce les freins à fond. Avant qu’il soit trop tard.

J’ai pris une pause de conduite automobile pour un bout. J’ai appris à faire des siestes. Je me suis forcée à me coucher un peu plus tôt, progressivement. J’ai regardé dans les yeux ma peur de ne pas m’endormir. Je me suis convaincue que j’avais du pouvoir sur mon sommeil et sur mon niveau de stress.

Je n’aurai probablement jamais besoin de huit heures de sommeil en ligne. Mais rien ne m’empêche de gérer mon repos autrement. Quelques minutes de calme sur l’heure du dîner, cinq minutes de méditation au retour du travail, un câlin de bonne nuit prolongé après l’histoire du dodo : ça maintient mon niveau de repos dans une zone sécuritaire, autant pour ma santé physique et mentale que pour mes enfants. C’est pas mal plus facile d’être heureuse et de prendre de bonnes décisions quand on est reposé!

On ne meurt pas de fatigue. Mais la fatigue peut nous tuer. Et je refuse.

Nathalie Courcy

 

Le sommeil des enfants est un sujet tabou! La face cachée de vos nuits…

Qu’on arrête de se mentir, le sommeil des enfants est un sujet ta

Qu’on arrête de se mentir, le sommeil des enfants est un sujet tabou. Personne n’osera dire ouvertement qu’il ne dort pas, qu’il est réveillé cinq fois par nuit ou que la nuit s’arrête toujours trop tôt! Oui, oui, soyons honnêtes pour une fois, avoir des enfants, ça scrape nos nuits, on hypothèque son capital sommeil! Vous en avez pour quinze ans encore à ne pas bien dormir. Voici un récapitulatif de la situation.

À peine sortie de la maternité, on vous demandera gentiment : « Pas trop fatiguée? »; « Tu arrives à te reposer? » Oui, oui vous dormez; en fait, vous vous endormez partout, n’importe quand, devant la télévision, dans votre bain, en poussant le carrosse, vous peinez à suivre une conversation de A à Z… Le sommeil vous guette, mais on dirait qu’il n’est pas réparateur. Vos cernes commencent alors à apparaître.

Après quelques mois, on vous demandera mesquinement : « Pis, il fait ses nuits? » La fameuse question qui fâche! On dirait une de ces phrases toutes faites qu’on se sent obligés de poser aux jeunes mamans. Vous vous questionnez : mentir ou dire la vérité? Honnêtement, on a toutes envie de mentir, parce que le bébé de la voisine, lui, fait ses nuits depuis qu’il a six semaines. C’est là que vous vous demandez ce qu’elle fait de plus que vous. Jalousie, quand tu nous guettes. Et si elle mentait? C’est sûrement ça! On connaît tous quelqu’un, qui connaît quelqu’un, qui a un bébé qui dort la nuit. Alors vous répondez comme vous pouvez : « Non, il ne fait pas ses nuits. »; « C’est normal, il se réveille toutes les trois heures pour boire; oui, oui, j’allaite! » On n’arrête pas de culpabiliser (encore). Les femmes qui donnent le biberon n’ont pas de bébés qui dorment plus! C’est faux, c’est un mythe, une légende urbaine!

Cododo ou non, dans votre chambre, dans sa chambre, le laisser pleurer, homéopathie… Vous voyant exténuée, tout le monde aura son opinion, son conseil, sa recommandation pour vous aider. C’est très gentil, mais à les regarder, ils ne dorment pas plus que vous, donc on peut présumer que leurs conseils sont à appliquer avec parcimonie.

Après ça, ça se calme un peu. Un répit, vous pensez que c’est gagné; une nuit complète, hourra, le jack pot! Il dort. Je vous rassure, ça ne dure pas. Vers huit mois, il y a la phase de la peur de l’abandon. Bébé vous réclame pour s’endormir. Vous avez beau lui offrir les plus belles peluches du monde, ce qu’il veut c’est vous, oui, sa maman adorée! Vous lui dévouez vos soirées et finissez inlassablement par vous endormir en lui tenant la main à travers les barreaux de son lit.

De zéro à un an, vous n’avez pas de répit, entre les douloureuses poussées dentaires, les rhumes, les gastros, la fièvre, les angines et autres microbes qui élisent domicile dans le corps de votre enfant. C’est ce que vous dites à votre entourage pour ne pas perdre la face. Votre nourrisson a toujours une bonne raison pour ne pas bien dormir. Vous commencez à détester la personne qui a inventé l’expression « dormir comme un bébé ». Parce que c’est faux! Votre bébé à vous ne dort pas paisiblement avec les petits poings fermés comme dans les pubs de Pampers!

De deux ans à trois ans, vous vous battez avec lui pour qu’il reste dans son lit. Parce que maintenant, il a un lit de grand et il peut en sortir! Il se lève dix fois par nuit, parce qu’il a froid, soif, envie de pipi ou simplement, et surtout, pour vous faire marcher. Lui, il s’en fout de ne pas dormir : à la garderie, il récupère. Quand son éducatrice vous dit qu’il a dormi trois heures pour la sieste, vous avez juste envie de vous rouler en boule et de pleurer!

De quatre ans à cinq ans, c’est la phase des cauchemars, des peurs, des angoisses nocturnes. Il n’est pas rare de voir ou d’entendre débarquer votre rejeton au milieu de la nuit. Pour préserver votre sommeil, vous l’accueillez chaleureusement avec vous. Mais encore une fois, qu’on se le dise honnêtement, vous ne dormez pas très bien, avec son genou dans les reins, sa main sur votre visage. Il prend toute la place et tire la couverture. Vous finissez par vous rendormir en grelottant dans le coin de votre lit.

Ah oui, j’ai aussi oublié de vous dire qu’il y a aussi les pipis au lit! Oui, oui, ça arrive! Vous entendez un couinement dans la pénombre : « Maman, j’ai fait pipi. » Comme si vous n’aviez pas assez de lavage à faire durant le jour, vous changez les draps et son pyjama, et vous restez à ses côtés le temps qu’il se rendorme. Le petit matin pointe alors le bout de son nez quand vous retrouvez votre lit froid pour quelques minutes de repos.

Il y a peut-être un espoir de sept ans à dix ans, mais encore là, c’est sans compter les soirées avec les copains où on les entend ricaner jusqu’à minuit, les levers aux aurores parce qu’il y a un événement important… À cette période, vous aurez toutes les misères du monde à les réveiller en semaine, mais la fin de semaine, ils font le pied de grue devant votre porte à sept heures tapantes. Et, si vous êtes chanceux, votre enfant ne fera pas de somnambulisme!

Et puis à cet âge, c’est fini les siestes, vous ne pouvez plus espérer rattraper quelques heures de sommeil durant la journée.

À l’adolescence, vous guettez en permanence le faisceau lumineux sous sa porte jusqu’aux petites heures. Vous répétez inlassablement à votre jeune de lâcher son téléphone et de fermer la lumière. D’autres soirs, vous attendez qu’il rentre d’un party, accoudée à la table de la cuisine et enveloppée dans votre robe de chambre. Il vous avait promis de rentrer à deux heures du matin, il est 2 h 10, vous pensez appeler la police, l’armée, alerter tout le quartier. Il finit par rentrer. Lui, il n’a aucun problème à s’endormir, il plonge dans son lit et tombe instantanément dans un profond sommeil. Vous, vous retournez dans votre lit en imaginant les pires horreurs.

Alors, soyons honnêtes, il n’y a pas de honte, vous n’êtes pas un mauvais parent si vos enfants se réveillent la nuit! La situation arrive dans tous les foyers. Oui, chez les voisins, les enfants sont au lit à 7 h 30, mais ce qu’ils ne vous disent pas, c’est qu’ils se réveillent dix fois aussi durant la nuit pour remettre la suce. Votre belle-sœur, toujours bien organisée, ses enfants ne dorment pas plus : elle se met des bouchons dans les oreilles pour ne pas les entendre!

La fatigue, on finit par ne plus la sentir, elle devient familière, s’incruste dans notre corps pour y dessiner de jolis cernes! Le manque de sommeil, on le compense avec d’autres choses : de l’amour, des câlins, des sourires, des mots doux! Nos enfants nous empêchent certainement de dormir, mais ils nous donnent aussi une force incroyable!

Sur ce, je vous souhaite une très bonne nuit!

Gabie Demers

Monsieur Bobo, où es-tu ?

J'aurai toujours en mémoire cette anecdote, celle d'un toutou en peluche, disparu, appelé « Monsi

J’aurai toujours en mémoire cette anecdote, celle d’un toutou en peluche, disparu, appelé « Monsieur Bobo ».

À peine avait-il vu le jour que Monsieur Bobo était déjà présent dans sa vie, et dans la nôtre. Un simple ourson en peluche que je lui avais acheté dans un magasin à un dollar parce que je le trouvais tellement mignon, juste à la façon dont il semblait me regarder.

Mais croyez-moi, cette peluche nous à tous fait rire, pleurer, aimer, partager… mais moi, il m’a surtout fait pleurer.

Je ne peux pas vous exprimer comment mon petit fils a aimé ce toutou en peluche. Chaque jour de sa petite enfance, Monsieur Bobo était là, à ses côtés pour participer à de nouvelles aventures. Parfois même, il arrivait que Monsieur Bobo subisse d’étranges sensations qui pouvait passer d’un amour tendre, à la glissade sublime dans le Nutella,  ou bien, se faire piétiner par la poussette et revenir dans ses bras à moitié poussiéreux. Chaque fois, Monsieur Bobo était là pour les câlins, les gazouillis, les pleurs et les bobos. Je peux vous confirmer qu’il guérissait toutes ces blessures!

Un jour, nous sommes allez faire une grande marche dans ses fameux rangs de campagne cahoteux où on doit se promener en évitant de passer dans les trous qu’il y a un peu partout. C’était une journée d’automne où le vent et le soleil font bon ménage, où le ciel nuageux nous montre son côté sombre, mais où ces  arbres majestueux nous invitent à regarder leurs manteaux aux couleurs oranger extraordinaires! Ouf! C’était un moment magnifique en compagnie de mon petit fils, avec son Monsieur Bobo, dormant d’un sommeil profond dans la poussette, emmitouflé d’une chaude couverture.

Plus tard dans la soirée, je m’en souviens encore comme si c’était hier, nous étions tous assis par terre et écoutions cette pluie torrentielle s’abattant sur le toit de la maison. Nous chantions des comptines avant le dodo quand, tout à coup, un coup de point au coeur me fit perdre toute ma concentration. On pouvait lire sur mon front : « Où est Monsieur Bobo… ?». Des larmes étaient montées jusqu’à mes yeux. Cette peluche, qui était devenue comme un membre de notre famille, je vous le dis, venait de créer une panique générale. Même son père en avait le coeur brisé… Après plus de deux heures de recherche dans toute la maison, nous venions de perdre Bobo… Ah non!

Je m’en voulais tellement. Mon petit fils réclamait son ourson pour aller faire dodo et je ne pouvais rien faire. La forte pluie  dehors m’empêchait d’aller à la rescousse de sa peluche pour la retrouver . Je n’avais pas dormi cette nuit-là, je pleurais ma vie. Nous avions tous perdu un ami très cher…. Il était là, quelque part dans la nature, seul dans ce froid d’automne et sous la pluie. Mon coeur était totalement brisé! Ces mots traversaient sans cesse ma pensée : OÙ ES-TU ?

Enfin, dès le levée du jour, j’étais partie secourir ce petit animal en peluche, avec les yeux bouffis, dans l’espoir de le trouver sur mon chemin. Je marchais tranquillement et je zigzaguais afin de vérifier de chaque côté des fossés et même sous chacun de mes pas voir s’il ne s’y trouvait pas! J’avais tellement le goût de crier : « Monsieur Bobo, t’es où? Réponds-moi… Fais-moi un signe stp!!! ».

Après plus de vingt minutes de marche, avec le coeur serré et les larmes aux yeux, je ressentis finalement un regain d’espoir lorsque je vis, au loin, une boule beige ressemblant étrangement à notre peluche. Mon coeur grandissait de joie au fur et à mesure que je me rapprochais, voyant clairement qu’il s’agissait bel et bien de Monsieur Bobo, tout mouillé et souillé par les intempéries, qui était très content de me revoir! En tout cas dans mon coeur, j’le sentais comme ça!

Ce fut un très grand soulagement pour toute la famille quand ils m’ont vu arriver avec l’ourson dans mon manteau, bien protégé contre le vent et le froid. Oui, Monsieur Bobo était sauvé!!!

Cette histoire est vraie. Je vous la partage dans le but de réaliser qu’il s’agit souvent de très peu pour vivre un grand bonheur. Aussi, qu’il est important de vivre des moments en famille et ainsi les partager plus tard… même quand il est seulement question d’un ours en peluche à un dollar.

On se reparle très souvent de cette anecdote et ça nous arrive encore de chercher Bobo partout dans la maison. Chaque soir, Monsieur Bobo est là, attendant les récits et les aventures inoubliables qu’on va lui raconter.

 

 

** Crédit photo Canal Vie **

Des livres pour que vos enfants fassent leurs nuits!!!

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Les réactions et commentaires suscités par mon article Laisser ou ne pas laisser pleurer bébé m’ont fait chaud au coeur. Je savais que je n’étais pas seule. Mais là, vous me confirmez que le manque de sommeil est l’un des plus grands défis (si ce n’est le plus grand) de plusieurs parents dans les premières années de vie de leur(s) enfant(s).

Personnellement, c’est ce que j’ai trouvé le plus difficile. L’âge y est probablement pour quelque chose. J’ai accouché à quelques mois de célébrer mon 40e anniversaire… Mais il demeure que LA raison (pas la seule mais la principale) pour laquelle je n’ai pas eu un deuxième enfant, c’est que je ne pouvais m’imaginer traverser une autre année sans dormir. Encore aujourd’hui, les rares fois où je me lève en pleine nuit (par exemple, quand Fiston est malade), je me demande encore comment j’ai fait!

Heureusement, plusieurs livres m’ont accompagné et aidé à trouver la formule qui me convenait. Voici donc mes coups de coeur 🙂

Enfin je dors…et mes parents aussi (2e édition) – Evelyne Martello (14,95$)

C’est le fameux livre de la maison d’édition du CHU Sainte-Justine qui explique en détails le pourquoi du comment de la méthode 5-10-15. Comme vous avez pu le lire dans mon précédent article sur le sujet, ça n’a pas fonctionné pour moi. Mais ça demeure une référence pour quiconque s’intéresse à cette technique d’entraînement au sommeil.

Extrait de la description de la maison d’édition

“Fruit de nombreuses années d’intervention, Enfin je dors…et mes parents aussi présente une nouvelle fois les éléments théoriques de base relatifs au sommeil du bébé et du jeune enfant. Il propose aussi des mesures consolidant la routine du coucher et différentes techniques visant à aider l’enfant à s’endormir seul (…) Evelyne Martello est infirmière clinicienne. Elle a travaillé pendant une quinzaine d’années auprès des enfants et de leurs parents au Centre de développement du CHU Sainte-Justine. Depuis 2008, elle oeuvre à la Clinique du sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies.”

Chut! Fais dodo – Dre Nadia Gagnier (14,95$)

Dre Nadia est plus pragmatique. J’aime bien son approche gros bon sens. Elle nous explique comment faire perdre à notre bébé l’habitude de boire en pleine nuit et comment lui apprendre à se rendormir seul. C’est un livre qui ne s’adresse pas uniquement aux jeunes parents. Il couvre aussi les problèmes de sommeil qui peuvent survenir durant l’enfance et l’adolescence. Personnellement, je n’ai pas réussi à mettre en place ce que Dre Nadia préconise dans ce livre.

Extrait de la description de la maison d’édition

“On y aborde les troubles du sommeil chez les enfants, les adolescents et leurs parents. Dre Nadia explique au lecteur, dans un langage simple, les différentes phases du sommeil, les problèmes les plus fréquents et leurs conséquences sur la vie de famille. Comme toujours, elle propose des solutions et trucs en plus de fournir des références pour les parents à la recherche de personnes-ressources.”

Comment aider mon enfant à mieux dormir – Brigitte Langevin (24,95$) 

J’ai lu le livre et même profité de la consultation gratuite offerte à l’achat. Brigitte est une spécialiste du sommeil et de l’analyse des rêves. Elle offre des conférences, des consultations téléphonique ou à domicile, des formations et a plusieurs livres à son actif. J’ai d’ailleurs déjà participé à l’un de ses ateliers sur l’analyse des rêves dont je me sers encore aujourd’hui. C’est une passionnée et une professionnelle que je n’hésiterais pas à consulter de nouveau. Elle m’a beaucoup aidé. Mais je crois qu’au moment où je l’ai consultée, j’étais déjà dans un état d’épuisement avancé. Il m’aurait fallu un peu plus d’énergie pour que je persévère et que ça fonctionne. Mais je dis ça sans culpabilité. J’ai fait de mon mieux avec les ressources que j’avais.

Extrait de la description de la maison d’édition

“L’auteure, que de nombreux parents considèrent comme la Super Nanny du Sommeil, vous propose ici des stratégies éprouvées et efficaces, basées sur la psychologie infantile, afin de surmonter les diverses problématiques relatives au sommeil, de la naissance à l’adolescence. Grâce à cet outil essentiel, les bras de Morphée redeviendront accueillants pour l’enfant… et ses parents!”

En prime : À l’intérieur du livre, on y trouve un coupon-rabais pour une consultation avec l’auteure.

Autres titres du même auteur : Le sommeil du nourrisson, Guide pratique des routines du coucher et du lever, La sieste chez l’enfant.

Être parent la nuit aussi – William Sears (20,00$)

Ce n’est pas pour tout le monde mais ça été MA révélation. Le Dr William Sears est un célèbre pédiatre américain aujourd’hui âgé de 76 ans. Apôtre de l’attachement parental, de l’allaitement et du cododo, ses positions laissent rarement indifférent. Bref, on aime ou on déteste. Je n’adhère pas à tout ce qu’il prône mais l’allaitement couché et le cododo m’ont permis de refaire mes forces…et à Fiston de faire ses nuits. Je dois préciser que je n’ai pas fait de cododo avant que Fiston soit âgé de 4 ou 5 mois. Ce n’était donc pas un bébé naissant et il pesait déjà une quinzaine de livres. J’ai aussi mis en place toutes les précautions à prendre quand on veut faire du cododo avec son enfant. Il est important de savoir que le cododo serait l’une des principales causes de mort subite du nourrisson et n’est pas du tout recommandé par l’Institut national de Santé publique du Québec. Et non, contrairement à ce que tout le monde craignait autour de moi, Fiston n’a pas persisté pendant des années à dormir dans mon lit et la transition vers sa bassinette s’est effectuée tout en douceur et sans problème. Tsé quand je vous disais qu’il faut se faire confiance 😉

Extrait de la description de la maison d’édition

“Ce livre explique aux parents les différences entre les types de sommeil du bébé et de l’adulte et leur redonne confiance en leur capacité de trouver eux-mêmes des solutions efficaces. Le docteur Sears explique également comment l’art parental favorisant l’attachement peut contribuer à espacer les grossesses et réduire le risque de mort au berceau.”

Sur ce, je vous souhaite bonne nuit!