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Et puis un jour, nous sommes redevenus deux à Noël ー Texte: Mylène Groleau

Nous avons, mes filles, mon mari et moi, au fil des ans, créé des

Nous avons, mes filles, mon mari et moi, au fil des ans, créé des traditions entourant les festivités de Noël ainsi que pour accueillir les nouvelles années. Ces moments de réjouissances que, désormais, nous contemplons avec de plus en plus de nostalgie. Mais aussi avec la fébrilité d’envisager les futures célébrations auxquelles s’ajouteront, nous le souhaitons, de nouveaux membres à notre famille.

À chaque début de décembre, nous retrouvons ce qui entoure les préparatifs. Passant de la décoration de la maisonnée au menu à planifier. Puis, s’émouvoir de revoir, au creux des boîtes de rangement, des bricolages confectionnés jadis par les petites mains de mes enfants. Des cartes remplies d’amour avec une calligraphie fraîchement apprise. Chacune des décorations qui prennent place dans l’arbre est, pour moi, synonyme d’un souvenir heureux. 

Les réceptions avec la famille, les cousins, les oncles et tantes, papi, mamie et grand-maman partie trop tôt. Le passé qui rejoint le présent. Les rires, les repas copieux. La musique en arrière-plan. Les odeurs de plats sortant du four avec les épices typiquement décembre.

La féérie du père Noël. Ces lettres acheminées directement au Pôle Nord. Les lutins coquins. Les yeux illuminés par autant de magie. Les étoiles dans les yeux des enfants au réveil en découvrant le pied de l’arbre garni de cadeaux. J’ai des souvenirs enfouis en moi.

Et puis…

Puis un jour, mes enfants ont grandi. Ou nous avons vieilli. Les enfants ont cessé de croire peu à peu au père Noël. Pour ma part, mes filles ont rencontré des hommes formidables. Elles ont élargi leurs traditions entourant les fêtes. Mon conjoint et moi avons vu l’inconfort les habiter, chacune à tour de rôle, de ne pas pouvoir être présente certains jours de nos traditions et ça, c’est pleinement correct. 

Petit à petit, elles vont instaurer des traditions qui compteront pour elles. Créer des souvenirs. Leurs souvenirs. Meubler les boîtes de rangement de bricolages et de décorations importantes pour elles.

Nous allons apprécier les moments de plus grande qualité mais en moins grande quantité. Leur présence se gravera dans nos instants les plus précieux. Noël et le Nouvel An se feront plus silencieux, mais nous serons deux. Nos deux cœurs comblés par ces années à courir et à remplir les cases du calendrier des deux semaines de vacances. Dorénavant, nous profiterons de ces moments où mes filles seront toutes avec ceux qu’elles auront choisis.

Et puis, puisque tel est votre désir, nous agrandirons la table pour accueillir de nouveaux petits êtres qui métamorphoseront nos traditions. Revisiter à nouveau cette magie et créer de nouveaux moments.

Bref, malgré les aléas de la vie, et bien que nos enfants se font plus rares aux événements familiaux, malgré nos moments plus tranquilles, il y a aussi ces instants de souvenirs qui nous tiennent en vie. Ces instants qui vous ont vus grandir. Qui nous ont vus vieillir. 

Maintenant, papa et moi profitons de nos souvenirs pour meubler nos soirs de fêtes en sachant que vous êtes bien entourées. Que les traditions que vous instaurez seront aussi importantes que celles que nous avions élaborées. 

Nous ne sommes jamais seuls lorsque nous avons nos souvenirs que vous nous avez permis de créer. 

Merci mes enfants. Merci mon amour.

 

Mylène Groleau

Noël sans toi, Noël avec toi… Texte : Valérie Marcoux

Cher Zach, cette année, à Noël, autant ton absence est palpable, autant ta présence est puissant

Cher Zach, cette année, à Noël, autant ton absence est palpable, autant ta présence est puissante. C’est juste fou… À cette période de l’année, tu es littéralement partout ! D’abord dans le sapin :

– L’ornement qui porte ton nom, acheté l’an dernier, an de ton premier Noël au ciel, avec une tonne d’émotions. Toi et tes frères avez 3 ornements semblables.

– Les boules personnalisées que j’ai fait faire. Ceci est désormais une tradition juste pour toi !

– La boule de Parents d’Anges, organisme qui m’aide tellement.

– Les bricos des garçons, qui viennent maintenant tout naturellement en trio.

– La couleur accent du sapin, qui depuis que j’en fais un, a toujours été le turquoise. Ben oui, la couleur que j’associe à toi, qui me fait penser à toi, est présente dans mon sapin depuis au moins 15 ans. Et je réalise cela maintenant seulement.

Mis à part le sapin, je prends aussi le temps de décorer ton petit coin. Les garçons décorent leur chambre, alors c’est un peu comme si je décorais la tienne aussi. Ton petit coin est magique, douillet et lumineux à la fois. Ton petit coin sent bon, il est apaisant.

Tu es aussi dans nos cartes de Noël. Lors de la prise de photos, au moins une photo est réservée pour mon trio. C’est non négociable. C’est naturel pour moi. Je dois avoir une photo de mes 3 enfants réunis.

 

Mes cartes de Noël (et toutes mes cartes d’ailleurs) sont signées de 5 bisous, parce que nous sommes 5 membres dans notre famille. J’ai tellement pleuré l’an dernier à chercher comment j’allais t’inclure sans t’imposer. Comme tous ceux qui me respectent, je respecte tout le monde. Certains sont moins à l’aise de se faire rappeler que tu n’es pas là. C’est correct. Mais moi, j’ai besoin de montrer que tu fais partie de nous. Je ne veux tellement pas t’exclure. Tellement pas.

Donc, tu es partout.

Bien sûr, ton absence aussi se fait sentir. Depuis que les lutins sont arrivés, je me demande comment tu aurais réagi, à presque 2 ans, à leurs coups pendables. J’emballe les cadeaux et je t’imagine déballer les tiens, ou encore, aller déballer ceux de tes frères. Je t’imagine jouer davantage avec le papier de soie qu’avec le cadeau. Je vous imagine les 3, dans des pyjamas identiques, à rire ensemble.

Malgré tout, je sens que Noël sera doux cette année. Tu es partout. Ça nous fait du bien, ça me fait du bien.

Joyeux Noël mon Zach !

Valérie Marcoux

La fameuse tradition des pommes – Texte : Marilou Savard

Aller aux pommes est un incontournable à chaque automne. Il n’est pas question que je manque m

Aller aux pommes est un incontournable à chaque automne.

Il n’est pas question que je manque ma chance une seule fois.

Moi-même enfant, adolescente, adulte célibataire, mariée, maintenant maman, aucune étape de ma vie n’a fait exception. J’éprouve de la joie pure à toutes les fois.

 

Pourquoi ce n’est pas une option pour moi ?

Eh bien, en pensant au jour où j’irais cueillir ces délicieux fruits rouges je me suis demandé:

Pourquoi j’aime autant cela ?

Pourquoi je ne peux pas m’empêcher de faire cette activité à chaque année ?

Bien que la température soit souvent parfaite (pas trop chaude, pas trop froide), que les pommes seront sucrées et que je verrai des feuilles orange qui combleront mon cœur sur le chemin, et que ma fille sera tout sourire, c’est surtout que c’est une TRADITION.

 

Le mot tradition est la plupart du temps employé pour désigner une habitude, quelque chose qu’on pratique à plusieurs reprises au cours des ans, et ce au sein d’un même groupe social restreint, souvent la famille.

Mais c’est beaucoup plus profond que ça.

 

C’est aussi quelque chose qu’on transmet de génération en génération.

C’est donner aux autres ce qui nous a été donné.

C’est présenter une inestimable opportunité.

 

C’est nourrir nos relations.

Créer, confectionner.

Oui bâtir, mais surtout entretenir.

Faire en sorte que ça fonctionne à long terme.

C’est devenir et être intentionnel.

 

C’est apprendre aux gens qui nous côtoient que le temps est précieux, qu’il faut bien l’investir.

C’est enseigner à ne rien tenir pour acquis.

À ne pas se plaindre avec le connu et le déjà-vu.

 

Ensuite, je ne sais pas pour vous, mais ce que j’aime surtout des traditions, c’est qu’elles créent effectivement des souvenirs, mais des différents. Ce n’est pas parce qu’on fait la même chose qu’on vit la même chose.

C’est répéter un bonheur, mais avec d’autres couleurs.

Bien que je sois admirative et partante pour le nouveau et la spontanéité, je me plais à refaire plusieurs fois une solution gagnante. Ce qui fonctionne fonctionne !

 

Je vous laisse maintenant en vous suggérant de garder le plus de traces possible.

Dans notre esprit, il y a souvent des marques de ces événements antérieurs, parfois ce sont même nos sens olfactifs qui nous rappellent ce que l’on a déjà expérimenté.

Cependant, comme on le dit depuis longtemps, les paroles s’envolent, mais les écrits restent.

Couchez à l’encre ce que vous avez vécu de beau, de valeur.

Et aussi, je veux vous proposer que les photographies puissent nous permettre de ne jamais oublier.

Prenez-en à la tonne.

Chaque photo est un trésor. C’est de la richesse d’avoir des tons colorés agencés de nos êtres aimés sur un bout de papier ou sur un écran illuminé pour qu’on se souvienne…

 

Bref, une tradition c’est se souvenir que c’est possible d’être heureux en répétant un peu différemment les événements merveilleux passés.

 

Bonne cueillette! 🍎

 

Marilou Savard

 

Merci, encore !

Quand l’Action de grâce est arrivée au Québec cette année, je

Quand l’Action de grâce est arrivée au Québec cette année, je n’avais pas le goût de fêter. Dans ma famille, cette journée n’a jamais été une tradition… traditionnelle. Pas de dinde qui prend 24 heures à dégeler, pas de repas de parenté dont on ressort avec une bedaine de père Noël tellement on a mangé… La fin de semaine de l’Action de grâce américaine a suivi. La fameuse Thanksgiving U.S.  Et là, je me suis dit quil y avait tout de mêle quelque chose à retenir de ces fêtes, au-delà du côté commercial et de la pression de pondre l’assiette instagrammable la plus impressionnante.

J’ai donc décidé de transmettre l’essence de ces jours fériés à mes enfants, et de créer notre propre rituel. Qu’on applique toute lannée.

Jai proposé à mes enfants de partager un merci par personne pendant le souper. C’est à la mode, la gratitude, et ça fait du bien à l’âme !

Moi-même, j’écris presque chaque jour trois gratitudes dans un cahier que je réserve pour cette activité. Chaque jour, trois mercis que j’envoie dans l’univers, et qui ne doivent jamais se répéter. Au début, c’est facile ! Merci à ma famille, à mes amis ; merci pour mon travail, pour l’air que je respire ; merci pour la santé, pour les câlins de mes enfants…

Après un bout, ça prend un peu plus d’imagination et de réflexion. Merci d’avoir des fenêtres dans ma maison pour faire entrer la lumière. Merci à la caissière à l’épicerie pour son sourire quand j’avais besoin d’un petit remontant. Merci à moi-même d’avoir osé prendre des décisions courageuses. Merci à mes chaussures qui me tiennent au chaud…

Disons que trois gratitudes par enfant, multipliées par quatre, plus moi… on ne s’en sortirait pas ! Alors j’ai proposé une gratitude par personne. Et ils ont embarqué !

Résultat ? Les enfants réclament le temps des gratitudes dès 7 h le matin ! Plusieurs fois par jour ! Lèvent la main à l’heure des repas : « Maman ! C’est mon tour ! J’ai un huitième merci ! » Et dire que parfois, on a l’impression que les enfants ne seront reconnaissants que quand ils seront parents à leur tour.

On a droit à des mercis très touchants (Merci de nous avoir donné la vie, on est choyés d’être nés dans notre famille ! Merci d’avoir pris soin de mon petit frère quand il était malade, ça nous a tous réconfortés…) On en entend aussi de toutes les couleurs : merci aux zombies de ne pas m’avoir dévorée aujourd’hui, ça me permet de rester en vie et de manger des macaronis ! Merci parce que. Pas plus compliqué que ça. Merci à mon ami d’avoir invité mes amis pour que je puisse jouer avec mes amis. Merci de nous encourager à dire nos mercis !

Des fois, ils choisissent la facilité : merci maman pour le bon repas ! Mais déjà, je trouve ça beau qu’ils prennent conscience de l’effort qu’il y a derrière leurs assiettes remplies de couleurs et de vitamines. Ça les encourage même à m’aider à préparer les repas et à laver la vaisselle, parce que tout à coup, ils se rendent compte que ça ne se fait pas tout seul ! Et moi, ça me donne le goût de leur dire merci. Merci de m’aider ! Merci de dire merci !

Ça vous tente, comme tradition ? Ça ne coûte rien, ça tient les petites bouches occupées à l’heure du souper (lire : ça limite les chicanes !) et en plus, les mercis, ça fait des petits ! Alors je vous invite à ajouter le mot « encore » à vos remerciements. Merci, encore : vous inviterez ainsi encore plus de beau et de bon dans votre existence!

 

Nathalie Courcy

 

Mon premier vrai sapin!

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller mar

Depuis toujours, depuis toute petite en fait, je rêve d’aller marcher dans le bois parmi ses majestueux conifères. Les admirer, les tâter, les humer, bref en choisir UN. Un qui ornerait mon salon fièrement, avec ses apparats et couronné fièrement d’un ange festif.

Durant toute ma vie d’adulte, j’ai émis maintes et maintes fois le souhait d’aller choisir, couper et rapporter un superbe sapin, un VRAI sapin!

Oh, je sais bien que d’aucuns diraient que je ne suis pas dans mon ère de « il ne faut pas couper les arbres », mais que voulez‑vous, je ne suis clairement pas de mon temps pour la nostalgie du « bon vieux temps ».

Bref, dimanche dernier, forte de mon envie de toujours, j’ai amené mes trois enfants sur une ferme de sapins de Noël! Vous auriez dû voir leurs yeux s’illuminer encore plus que les guirlandes multicolores du temps des fêtes. Dix mille étoiles resplendissaient dans leurs regards d’enfants et assurément autant d’étoiles dans les miens!

Nous avons rejoint la plantation avec les fesses humides, bien installés sur des bottes de foin mouillées, dans une longue carriole tirée par un tracteur de ferme. Mon plus jeune étant un amoureux de tout ce qui contient un moteur était au paradis du haut de ses six ans!

Nous avons marché calmement, non pas du tout! Nous étions aussi excités que le matin de Noël!

Bref, nous avons couru parmi les arbres, attendant patiemment le choix de leur futur acquéreur.

— Celui‑ci, maman?

— Celui‑là?

Jusqu’au moment où, de façon unanime, de nos quatre voix, nous nous sommes arrêtés devant LE sapin!

— Le voilà!

Avec mon aîné, nous avons scié et en équipe, nous avons rapporté à la charrette le résultat de notre labeur. Il a été attaché et c’est de peine et de misère que néophyte que je suis (j’avais oublié d’apporter de la corde…), j’ai réussi à caser notre arbre à l’intérieur de ma Mazda 5!

Depuis, il trône fièrement, de bleu et de blanc vêtu dans notre salon. Je suis heureuse de cette expérience. Malgré les épines, l’odeur qui circule dans la maison est simplement sublime!

Je ne sais pas si nous renouvellerons l’expérience l’an prochain (reste à voir comment se passeront les prochaines semaines!), mais une chose est certaine, sur ma checklist, le VRAI sapin est barré!

Avez-vous de ces histoires de coupe de sapin à me partager?

Simplement, Ghislaine

Vague à l’âme

Cette année, je croyais pouvoir m’en passer…

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Cette année, je croyais pouvoir m’en passer…

Les enfants n’y tenaient pas. L’une est à l’étale. Quand on quitte l’enfance et qu’on est immobile. Amarrée solidement à son groupe d’amies. Juste avant de pouvoir comprendre et de replonger dans le bonheur que ça procure. L’autre, il ne voulait surtout pas manquer les séries de fin de saison du baseball. Peur de laisser tomber l’équipage…

Le taux de change transforme également tout intervenant en pirate assoiffé. La fluctuation qui étouffe le chant des sirènes américaines. Vouloir alors dépenser ses billets multicolores sans les échanger pour des monochromes.

La côte Est, j’y vais depuis que je suis gamin. Wells et ensuite Cap Cod. Jusqu’à Cape May. Là, quelques jours. Le temps de réaliser qu’une tente, ce n’est pas climatisé! Depuis 2011, Olle’ochade! La banlieue sud du 514/450…

Jadis, le périple se faisait à la dure. Président-Kennedy jusqu’aux douanes dans la Beauce. La queue leu leu dans les montagnes. À la merci du fardier chargé de bois. Quand, petit et naïf, on ne sait pas qu’ils sont payés au voyage. Que dormir est, pour eux, une option trop coûteuse. Avant qu’il n’y ait des vibreurs, pour tenter d’en réchapper quelques‑uns à temps. Tout autant à la merci de la lanterne rouge — celui ou celle qui prend toute limite de vitesse comme une maladie honteuse. Dont il ne faut jamais même s’approcher.

Ce qui laissait beaucoup de temps pour apprécier le paysage. Sauvage, isolé et même un brin menaçant. Villages et les locaux inclus. Depuis, je comprends mieux où Stephen tire toute son imagination. Vivre là, ça me donnerait sans doute l’idée de trucs extraterrestres qui nous sortent du c…

L’état de cette route, qui nous fait réaliser que l’effet du gel et dégel, il s’arrête comme par magie à la frontière. Puis l’autoroute. Les péages. La bouffe des Howard-Johnson. L’arrivée, habituellement en fin de journée.

Moi, j’ai changé la recette… Départ vers 4 h 30 et arrivée avant 11 h 30. La course, pour tenter de profiter de la première journée les pieds dans le sable!

Enfant, la symbiose totale avec l’océan et la plage. Rester des heures dans l’eau. Malgré le bris, dès le deuxième jour, de la « planche de surf » de styromousse… Adulte, je comprends mieux pourquoi ma mère restait le plus souvent au sec. Les glaçons, c’est bien mieux dans un drink!

Mais tout s’est sans doute alors programmé en moi.

L’odeur. Le salin, la crème solaire et, malheureusement, souvent l’excédent de parfum cheap. Vous savez, la grosse matante habillée de la tête aux pieds sous le parasol. À se plaindre avec son accent de la métropole que les enfants… sont des enfants! À fumer ses américaines en continu, pour nous faire profiter pleinement de la volatilité du taux de change.

Les châteaux de sable. Art que je maîtrise toujours. Activité qui nous fait désormais constater qu’une position, soutenue, ça donne des courbatures. Ça donne aussi des coups de soleil à des endroits qui s’exposent malgré nous.

Le son précis des vagues. Envoûtant. Qui bat la mesure du farniente. Comme pour bercer nos rêves. J’ai même pris mon iBidule, pour enregistrer la mélodie…

michel

 

Pardonne-moi, mon enfant…

Pardonne-moi d’avoir fait le

Pardonne-moi d’avoir fait le choix de te mentir.

Pardonne-moi d’avoir trahi ta confiance en moi.

Pardonne-moi de te faire vivre aujourd’hui cette trahison qui te brise le cœur.

Tu l’as découvert, aujourd’hui…

Ton père et moi, on est la fée des dents.

On a fait le choix de te faire croire à un monde merveilleux et fantastique.

On a fait ce choix pour plusieurs raisons :

La première étant qu’on ne voulait pas que tu te sentes différente des autres.

On ne voulait pas que tu ne ressentes pas que tu fais partie d’une communauté qui vit et croit en plus grand et fantastique.

On ne voulait pas que tu ressentes l’exclusion, cette douleur qui te prend quand tu prends conscience que tu ne vis pas les mêmes choses que les autres.

Le sentiment d’appartenance, c’est important pour nous que tu le ressentes.

Deuxièmement, on a fait ce choix car on ne voulait pas que dès tes premiers moments en société, tu ne vives que du gris et de la tristesse.

Que tu sois témoin si tôt de la souffrance et du terne que l’on peut vivre dans ce monde.

On ne voulait pas que tu sois désabusée de la vie.

On voulait que tu croies que la vie, c’est plus magique, plus beau et plus puissant que la réalité peut paraître.

Troisièmement, ton père et moi, on se faisait un plaisir de récolter tes dents et de les chérir.

Voir son enfant grandir, pour nous les parents, c’est un immense privilège.

Prendre un moment pour voir toute l’évolution que tu fais et la fierté que l’on ressent à chaque dent est grandiose!

Quatrièmement, on se faisait une joie de collecter tes beaux dessins, tes mots doux, tes rituels qui entouraient l’arrivée de cette fée si généreuse.

On ressentait l’amour que tu mettais dans tes communications. On ressentait ta fébrilité au moment de te coucher et de glisser sous ton oreiller ta dent.

Te voir si belle et excitée de voir le petit matin, c’était un beau cadeau pour nous.

Cinquièmement, je voulais voir ton père prendre tant à cœur son rituel pour prendre ta dent, l’amour qu’il met à répondre à ton rituel, voir la fierté qu’il ressent à incarner ce rôle.

Voir à quel point c’est un moment important pour lui, pour moi ta mère, c’est chaque fois un moment magistral.

Car si moi, je t’ai portée dans mon ventre et si je t’ai donné la vie, ton père t’a offert la foi.

J’ai déjà lu cette phrase quelque part et elle illustre tellement bien ce que je veux te dire :

« Si tu as pu croire en la fée des dents pendant des années, tu peux bien croire en toi pour le reste de ta vie. »

Ton père t’a offert la capacité de croire en plus grand que toi.

Croire que dans la vie, les choses peuvent être magiques. Croire que quand on désire devenir quelque chose, on le peut : il a quand même été une fée pendant toutes ces années!

Il a démontré hors de tout doute que dans ton esprit, si tu décides de croire en une image positive et extraordinaire, tu as la capacité de la vivre et de la rendre réalité.

Il a démontré hors de tout doute qu’en toi, il y a de la magie.

Qu’en toi, tout est possible …

C’est ça la vie, mon ange : si tu te laisses voir ce que la réalité de la vie semble être pour toi, tu ne verras que du gris et du désappointement.

Mais si tu plonges en toi pour faire de ta magie une réalité, il n’y aura jamais une limite, un défi que tu ne sauras dépasser.

Tu as maintenant la preuve de toute la magie et de tout le potentiel que tu as en toi.

Tu as la capacité de faire de la vie ordinaire, TA VIE extraordinaire!

On t’aime de tout notre cœur!

Pardonne nous…

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http://www.martinewilky.ca/

Martine Wilky


Martine Wilky
Auteure, Coach et Conférencière
martinewilky@gmail.com
www.martinewilky.com
514.258.3606

Quand on se retrouve plus de 100 autour d’une même tablée

Jadis, lorsque j’étais enfant, les réveillons du jour de l’An

Jadis, lorsque j’étais enfant, les réveillons du jour de l’An avaient lieu chez ma grand-mère. Je n’ai jamais eu le plaisir de connaître mon grand-père, décédé bien avant ma venue au monde. Puis, avec les familles grandissantes, les tantes et oncles ont pris la relève. La famille initiale de onze enfants se partageait les réceptions. Tantôt à Québec, tantôt à St-Hubert et à Sherbrooke. Ma grand-mère Alice nous cuisinait toujours ses galettes et son sucre à la crème. Je n’ai, malheureusement, jamais eu le gène de ses recettes traditionnelles.

J’ai donc grandi dans l’abondance des réceptions familiales. Rien de glamour ni de protocolaire. Des réunions de famille où la bonne humeur et le plaisir de se rassembler ont toujours été les points de base. L’amour que l’on ressent pour la famille est devenu tradition, perpétuité. Les bons repas ont toujours débuté par le bénédicité, autrefois dit par grand-maman et maintenant par ses enfants plus âgés.

Des onze enfants de la lignée de Paul-Émile et Alice se sont greffés des conjoints et conjointes. Puis, tour à tour, ces descendants ont fondé leur propre famille. Plus la famille de mes grands‑parents s’agrandissait, plus le besoin de se voir tous une fois l’an devenait important.

Nous sommes passés, à travers ces époques, à des tablées de cartes puis à des saynètes où on imitait Jeannette Bertrand, Sonia Benezra, Pôpa et Môman ou Les Bougons pour se remémorer les événements de l’année en cours. Des joutes d’impro aux parties de ballon‑balai interminables. Des chorales de cousines entamant des cantiques de Noël aux « blagues de mononcles ». Des quiz de télé ou des épreuves confrontant les hommes aux les femmes ou les familles entre elles afin de se mériter des prix loufoques. Des thématiques où tous embarquaient : des années westerns aux années 50.

La famille a vu quelques membres nous quitter. Le sentiment de leur perte nous touche encore profondément. Il n’est pas rare que, durant la soirée, lors de l’énumération de nos nombreux souvenirs, un petit groupe de personnes essuie une larme. Au début, on s’émouvait devant des diapositives vintages et maintenant, c’est devant de « modernes » montages des plus de cinquante années qui se sont cumulées.

Ma grand-mère nous a quittés promptement il y a eu vingt ans cette année. Le 1er mai 1997. Le premier jour du mois de Marie qu’elle aimait tant prier. Depuis, les festivités du jour de l’An ont toujours tenu bon. De son vivant, c’est elle qui remplissait non pas des bas, mais d’immenses sacs de Noël pour tous ses petits-enfants. À son départ, le relais a été pris par les grands-parents.

Avec les années, les nouveaux chums des cousines avaient pour initiation de faire le père Noël… Ce n’est pas n’importe qui qui se mérite une place dans la famille ! Nous avons bien ri de les voir se débrouiller avec les nombreux petits-enfants et arrière-petits-enfants et maintenant avec les arrière-arrière-petits-enfants de Paul-Émile et Alice. Au total, nous sommes actuellement un peu plus de 140 à nous côtoyer encore. On se connaît tous. Depuis le temps, les nouveaux greffés changent à l’occasion de prénoms, car trop nombreux, il est normal de les mêler. Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tous ce petit monde.  Dès la fête passée, nous sommes à la recherche d’une salle offrant le plus de commodités possible pour la fête suivante.Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tous ce petit monde.  Dès la fête passée, nous sommes à la recherche d’une salle offrant le plus de commodités possible pour la fête suivante.Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tous ce petit monde.  Dès la fête passée, nous sommes à la recherche d’une salle offrant le plus de commodités possible pour la fête suivante. Vous aurez vite compris qu’aucune de nos chaumières ne peut accueillir tout ce petit monde. Dès que la fête est terminée, nous sommes à la recherche de la salle qui nous offrira lus de commodités possible pour la fête suivante.

Les réseaux sociaux nous aident à prendre des nouvelles de tout un chacun. Pour maintenir le lien, un groupe familial a pris naissance sur Facebook afin de mieux nous rejoindre. On y publie des photos d’antan, des souvenirs et des clips de ceux qui ne peuvent être présents lors du party traditionnel.

Cette année, c’est au tour de la Montérégie de recevoir. Je fais partie du comité. Je comptabilise les présences et j’ai le cœur gros de voir à quel point, faussement, j’ai toujours imaginé que ma grande famille serait immortelle. Les petits malaises prennent le dessus sur la fragilité des plus âgés, les empêchant du coup de se joindre à nous. Le groupe se restreint… loin des yeux, mais si près du cœur.

Tous ces instants passés auprès de cette famille m’auront montré l’importance des liens. À quel point il importe de se soutenir et de préserver l’unicité de la famille. Combien s’accueillir et être enclin au respect est bénéfique pour préserver ces traditions.  Comme le disait si bien le Petit Prince d’Antoine de St-Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible : c’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose si importante. »

À vous tous, en ce début d’année, je vous souhaite de bons et beaux moments en famille et des instants pour créer des traditions pour et avec vos enfants.

Mylène Groleau

Aux orties les traditions ! Texte: Ghislaine Bernard

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Qui s’oblige, mais je dis « s’oblige » littéralement, à certaines actions pendant le temps des fêtes ? Appréciez-vous réellement les traditions auxquelles vous participez ? Quelles sont-elles ?

Pour ma part, j’ai toujours adoré installer le sapin sur fond musical du temps des fêtes, au son des cantiques traditionnels et, depuis que je suis adulte, avec une bonne coupe de vin à portée de main. Nous finissons l’installation couchés sur le ventre, admirant notre chef‑d’œuvre en chantant « Mon beau sapin ».

En grandissant, les enfants participent de plus en plus à la décoration du sapin. J’ai toujours voulu avoir un « vrai » sapin qui parfumerait la maison, qu’on irait même, si je poussais un peu le plaisir, choisir et couper soi-même ! Comme dans l’temps !

Puis il y a les cadeaux… Oui, c’est vrai, je l’avoue humblement, le côté commercial de la fête de Noël est bel et bien présent ! Mais avouons-le : nous adorons voir les réactions des personnes qui nous sont chères lorsqu’elles découvrent le présent choisi avec soin. Je crois que le tout est de doser. Nous avons des « moyens » différents, allons-y pour ce qu’on « peut » et pas pour ce qu’on « veut »… sauf si on se prépare d’avance. Car il est bien connu que remplir les cartes de crédit pour Noël… ça fait des lendemains de veille moins plaisants.

Puis, le repas traditionnel. Dinde, ragoût, six-pâtes, tourtière (ou pâté à la viande, c’est selon 😛 ), les atacas et la non négligeable bûche de Noël !

Chez nous, nous dérogeons de la dinde… appréciant davantage le canard, les cailles.

(À mon père d’adoption qui me lit : non, je n’oublie pas les œufs farcis !)

La nouvelle génération ne va plus énormément à la messe de minuit, tradition d’une croyance qui a changé. Certains y vont par respect pour les aînés qui y tiennent. D’autres y vont par nostalgie ou par simple envie. Pour ma part, il y a bien quelques années que je n’y suis pas allée, je verrai cette année. J’ai quand même quelques reconnaissances à communiquer en haut lieu !

Maintenant, le vif du sujet :

Les OBLIGATIONS.

Quelles sont ces obligations que l’on s’impose et qui nous vident d’énergie physique autant qu’émotionnelle ?

Les voyages chez les uns et les autres, deux heures de route vers l’Est un soir pour conduire quatre en sens opposé le soir suivant ! Si vous êtes seuls ou deux adultes, passe encore. Mais s’il vous faut déplacer une armée incluant les présents, les plats partagés et autres nécessités pour les enfants, ça devient un tantinet plus compliqué et surtout plus éreintant.

Se réunir avec ceux qu’on aime n’est pas toujours facile au fil de l’année, alors nous faisons cet effort au moins une fois par année, tous ensemble. Mais si vous n’en aviez pas envie ? Le feriez-vous quand même ? La plupart d’entre nous répondent « oui » à cette question, car nous voulons faire plaisir et respecter ces belles traditions. Mais n’y a-t-il pas moyen de faire en sorte que l’obligation ne soit pas lourde ? Une visite abrégée et joyeuse ne vaut-elle pas mieux qu’une visite prolongée à reculons ?

Je suis partagée.

Une partie de moi rêve de ces Noëls d’antan, où les grandes familles se réunissaient, mangeant la boustifaille de l’hôtesse qui passait plusieurs heures, parfois même plusieurs jours dans les préparatifs. Où certains avaient un violon, un accordéon, un harmonica ou de simples cuillères. Les tables et les chaises étaient déplacées et le « party pognait » pour de vrai… On retrouvait du monde un peu partout le lendemain matin.

L’autre partie de moi est plus « pantouflarde » : j’ai envie de me coller avec les miens (et non pas de devoir repousser la main baladeuse de mon’oncle Untel ou de me sauver des becs à pincette d’une tante dont je ne me rappelle pas le nom !) J’ai envie de regarder un bon film ou de jaser simplement, avec une boisson chaude (alcoolisée ou pas) dans les mains. J’ai envie de rester dans ce petit monde à part et de profiter de cette pause tout simplement.

Mais au final, je me dis : « Et si on disait “Aux orties les traditions !” » et que chacun de nous décidait de son vrai désir ? Si vous avez envie de manger de la pizza la veille de Noël, mangez-en ! Si vous voulez aller dans le Sud et en avez la chance, foncez ! Les fêtes de fin d’année sont à MON avis un temps pour faire plaisir aux autres, mais il ne faut pas s’oublier!

Il y a douze mois dans une année où nous pouvons faire des rassemblements autres si ceux de décembre et janvier nous pèsent. Le plus important à mon avis, c’est de se respecter dans nos choix et de respecter les autres.

Joyeux Noël selon VOS aspirations, chers lecteurs !

Simplement Ghislaine.

 

Calendrier de l’avent, version bonnes actions

Depuis quelques années, les lutins joueurs de tours ont commencé

Depuis quelques années, les lutins joueurs de tours ont commencé à nous envahir quand décembre se fait sentir. Chez nous, c’est non. C’est juste non. Premièrement parce que je suis assurément trop paresseuse. Oui, tu as bien lu. Chez nous, la pile de linge à plier déborde et il reste toujours un ou deux chaudrons collés de la veille. Alors, trouver l’énergie d’inventer les tours que le lutin va faire, et surtout, trouver le temps de les ramasser ensuite, c’est bien loin de ma réalité. Rassurez-vous, on maintient la magie : chaque année, les enfants déposent une poudre magique devant les fenêtres et les portes, qui empêche les lutins d’entrer chez nous. #fallaitjusteypenser

Il y a aussi la fameuse tradition des calendriers de l’avent… T’sais, donner du chocolat aux enfants tous les jours… Disons que ça non plus, ça ne collait pas trop aux valeurs que je tente d’inculquer à nos enfants. Alors on s’est fait NOTRE calendrier de l’avent. Un calendrier de bonnes actions. C’est très simple à faire… J’ai fait une liste d’actions, faciles à exécuter et réalistes pour notre quotidien déjà trop occupé. Chaque matin, dès le 1er décembre, les enfants pigent ensemble une bonne action à accomplir dans la journée. Le soir, avant le coucher, on discute de la bonne action de la journée et du bien que ça leur fait d’aider les autres. J’ai enfin l’impression de leur transmettre quelque chose de vrai, d’authentique et de généreux, question de se mettre dans l’esprit de Noël.

Alors voici, pour les parents qui souhaitent embarquer avec nous dans la vague de don de soi et de générosité, une liste de bonnes actions. Vous pouvez tout simplement copier la liste, l’imprimer et découper les actions pour les faire piger aux enfants, dans la première petite boîte qui vous tombe sous la main. Facile, gratuit, accessible et mille fois plus gratifiant, je vous le promets ! Je vous ai mis plus d’idées qu’il n’en fallait. Certaines d’entre elles s’appliqueront plus à votre situation, et il est aussi possible de faire plusieurs bonnes actions dans une journée !

Aider un ami de classe ou de garderie quand il a de la difficulté. Faire un câlin à quelqu’un qui en a besoin. Aider deux personnes à se réconcilier après une dispute. Prêter son jouet préféré avec le sourire. Visiter une personne âgée. Inviter à jouer un ami qui est seul. Tenir la porte pour quelqu’un. Dire trois qualités à quelqu’un qui est triste. Offrir un dessin à un grand-parent. Envoyer une carte à quelqu’un qui habite loin. Vider le lave-vaisselle volontairement et avec le sourire. Vérifier s’il y a du papier de toilette et en remettre au besoin. Réparer quelque chose pour quelqu’un. Retirer la poussière sur un meuble oublié. Ramasser un déchet jeté à terre. Remercier le chauffeur de l’autobus en souriant. Mettre des graines à manger pour des oiseaux. Mettre à la rue les bacs de récupération ou de poubelle. Ramasser les miettes sur la table débarrassée. Mettre la table avant qu’on s’en aperçoive. Préparer un petit déjeuner pour quelqu’un d’autre. Remercier quelqu’un qui fait le ménage d’un lieu public. Faire plaisir à quelqu’un qui nous en veut. Laisser sa place à une autre personne qui fait la file derrière nous. Faire sourire quelqu’un qui est fatigué. Recouvrir ou réparer un livre qui commence à être abîmé. Remercier une caissière dans un magasin. Ramasser et replacer quelque chose qui est tombé au magasin. Mettre une carte sous la porte de la voisine qui vit seule. Offrir une fleur à quelqu’un qui le mérite. Aider une personne qui est perdue à retrouver son chemin. Donner de son temps quand on est pressé. Arroser une plante verte et épousseter ses feuilles. Refaire discrètement le lit de quelqu’un qui a oublié de le faire. Protéger quelqu’un de plus faible. Aider à décharger la voiture et à rentrer les sacs d’épicerie. Offrir un jouet qui ne sert plus à quelqu’un qui en a besoin. Cuisiner des biscuits pour une personne qui vit des moments difficiles. Écrire une belle carte de remerciement à sa directrice d’école ou de service de garde. Donner des vêtements qui ne font plus à une personne qui en a besoin. Aider quelqu’un à pelleter sa cour. Inviter une personne seule à souper avec nous. Aider un plus petit à faire quelque chose. Dire merci à quelqu’un qui prend soin de nous.

P.S. Petite anecdote : Ma grande fille de six ans, l’an dernier, a pigé « Offrir une fleur à quelqu’un qui le mérite. ». Elle a pris ses petites économies et a demandé qu’on aille acheter une dizaine de roses. Elle a choisi d’aller offrir, sur l’heure du dîner, une fleur à chaque enseignant de son école. Elle est allée dans la salle des professeurs et les a offertes une à une à chaque enseignant présent. #plusbelleaction

Alors voilà ! Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec vos enfants ! N’hésitez pas à montrer l’exemple et à faire aussi de bonnes actions ! Qui embarque ?

Joanie Fournier

 

Fini les lutins !

Décembre est enfin arrivé, la folie des fêtes également. J’ADORE Noël. Je suis la fille qui a

Décembre est enfin arrivé, la folie des fêtes également. J’ADORE Noël. Je suis la fille qui attend impatiemment que l’Halloween se termine pour pouvoir acheter des décorations de Noël le 1er novembre, à la première heure. J’aime créer des traditions, décorer ma maison, dénicher des produits spéciaux et des emballages nec plus ultra. Je passe des heures à emballer, il faut que tout soit parfait. Donc s’il y a une folle fille qui aime bien se surpasser, c’est moi! Je plaide la folie mentale de Noël.

 

Or, il y a quelques années déjà, alors que les enfants étaient plus petits, j’ai embarqué pieds joints dans la folie des lutins. Je ne trouvais pas l’idée mauvaise, si bien que nous avons prôné des lutins coquins plutôt que des lutins malfaisants. On s’entend qu’avec la charge hebdomadaire que nous avons, se créer du ménage de plus volontairement, c’est un peu too much.

 

La première année, tout va bien. Tu te surpasses, tu ne veux surtout pas que les enfants se rendent compte que c’est papa ou maman qui bougent les lutins. Nos enfants se lèvent heureux chaque matin afin de voir ce qu’ils ont fait dans la nuit. Tu trouves ça dont cute. Je vous l’accorde, ce l’est. La deuxième année arrive, tu passes des heures à faire des recherches sur Pinterest pour te renouveler, faute d’imagination. En plus de manquer d’inspiration, le stress de faire quelque chose de vraiment cool est là. Que ce soit à la garderie ou à l’école, les enfants vont se raconter ce que leurs lutins ont fait! Et la fameuse question « Pourquoi les lutins de Charles font des choses bien plus drôles que nos lutins? Ce n’est pas juste! » va venir, soyez-en assurés.

 

Les lutins sont des petits êtres fragiles. Il faut les manipuler doucement. Mes trois gars n’ont pas cette notion. J’aurais dû investir chez un fabricant de petits êtres aux longues oreilles. Sérieusement. Quand Rufus s’est cassé le cou, ses amis ont pris soin de lui. Mais quand Rufus revient chaque année avec la tête qui pendouille, les enfants sont hésitants, parce que normalement, quand tu as le cou cassé, soit tu te fais soigner, soit tu ne survis pas. Sans parler de Frisou qui s’est éclaté la tête sur le bord du foyer en faisant une vilaine chute. « Maman, on va faire quoi? Il est mort? Noooonn! » Sans trop y penser et en ramassant des yeux, un petit nez pointu et une bouche de lutin, tu réponds tout bonnement d’aller chercher le porte-poussière. C’est là que tu te fais foudroyer du regard. Enfin, tu allumes que tu ne peux pas le mettre dans la poubelle, il était vivant. Il ne mérite rien de moins que des funérailles. Une autre affaire. Les deux heures libres que tu avais pour plier un de tes cinq paniers de linge, tu les passeras à fabriquer une petite tombe digne du défunt. C’est cette année-là que j’ai regretté d’avoir embarqué dans cette nouvelle folie.

 

Par conséquent, cette année j’ai décidé de miser sur mon sommeil et sur mon état psychologique. Fini les réveils en sursaut à deux heures du matin parce que j’ai oublié de bouger les foutus lutins! Je prends ma retraite. La mère est tannée. Bien sûr, ils feront partie du décor féerique des fêtes. Cependant, ils apporteront une petite lettre remplie d’amour, malgré une retraite hâtive.

 

Sans rancune les enfants,

 

Maggy Dupuis