Archives février 2019

Abus de pouvoir

Ce n’est pas dur à comprendre, t’es partout. Tu n’as juste pa

Ce n’est pas dur à comprendre, t’es partout. Tu n’as juste pas le même nom, mais tu as le même visage à deux faces. Depuis des années, j’observe, j’écoute et c’est inquiétant de constater que tu n’es pas le seul : tu te trouves dans tous milieux confondus.

Petite parenthèse, je ne te parle pas d’un boss qui se trouve devant de vraies problématiques avec un employé. Ça, c’est le bon boss, apprécié par la majorité de ses employés. Je parle de toi, apprécié par la minorité de tes employés, à qui tu tapes sur la tête comme tu changes de bobettes. Heureusement pour toi et malheureusement pour eux, cela signifie très souvent.

Faire de tes employés tes souffre-douleurs, c’est immonde, boss. Des avis, mesures, sanctions disciplinaires à tout le monde pour des raisons tout aussi farfelues les unes que les autres, leur parler comme s’ils étaient imbéciles et qu’ils ignoraient que t’es en train de leur manquer de respect ou encore de les manipuler… Faire du harcèlement psychologique, ça te donne l’impression d’être supérieur, j’imagine ?

Tu penses peut-être que tes employés sont des êtres inférieurs, mais sache qu’ils sont intelligents et voient clair dans ton jeu. Leur silence ne signifie pas qu’ils sont niais, cela signifie seulement qu’ils te laissent vivre ton power trip en essayant de se protéger le plus possible. On va se dire les vraies affaires, lorsqu’il y en a un d’un petit peu trop téméraire qui ose te tenir tête, tu le lapides sur la place publique. Cette démonstration de force te donne l’impression que tu vas replacer tes petites brebis sur le droit chemin et que ton règne va pouvoir continuer puisque plus personne n’osera te confronter. La réalité, c’est qu’ils vont continuer de se taire par la peur. Par la peur ! C’est inquiétant quand même en 2019 d’en être encore là. J’sais ben pas ce qu’il y a de trippant à inspirer la peur à ses employés. Je trouve ça plutôt déviant.

Ce n’est pas avec de l’abus de pouvoir que tu vas obtenir ni loyauté, ni mobilisation, ni stabilité, ni tout ce qu’il y a de beau à avoir une équipe solide. Tu veux l’avoir à tout prix, mais tu n’en es pas digne. Si tout le monde quitte le navire, ce n’est pas de la faute à Pierre-Jean-Jacques ou encore parce que tout le monde a de nouveaux défis. Ça, c’est juste la formule polie pour partir en douce, afin d’éviter de se faire déchiqueter l’estime. C’est de ta faute à toi, tout ça.

Ce n’est pas avec l’abus de pouvoir que tu vas combler ce vide en toi. Parce qu’on aura beau dire ce qu’on voudra, ce qui fait de toi ce bourreau‑là, c’est clairement quelque chose de plus profond que tu tentes de camoufler en faisant souffrir les autres. Encore une fois, ce n’est pas de leur faute à eux, si personne n’arrive à te satisfaire.

J’te souhaite d’être heureux pour vrai, boss. Mais ce serait bien que tu arrêtes de pourrir l’existence des autres en justifiant « que c’est ça être boss ». Non ce n’est pas ça, pis il y a de sacrés beaux modèles dont tu devrais t’inspirer. L’affaire, c’est que tu ne te remets jamais en question, t’es au‑dessus de ça toi, l’introspection.

Mais je te le dis, ce n’est pas vrai qu’avec l’abus de pouvoir et le règne de la peur, ton équipe va être en santé. Tu les prends pour des numéros et tu te dis que tout le monde est remplaçable, et tu as raison. Mais ta réputation, elle, se fait et personne ne veut travailler pour un tyran. Sans eux pour ramer, tu vas couler. Tu as la chance de jouer un beau rôle dans le quotidien de ces gens‑là, c’est vraiment ce que tu veux, être ce qu’on appelle un boss narcissique ?

Penses‑y, boss !

Eva Staire

Ton p’tit homme

Tu as connu des moments dans ta vie qui t’ont parfois amenée aux

Tu as connu des moments dans ta vie qui t’ont parfois amenée aux portes du désespoir, tu t’es sentie détruite. Tu as connu des enfers qui t’appartiennent. Ceux qui ne seront jamais miens. Mais c’est ton histoire, beauté. Celle qui fait que tu es toi. Cette jeune femme pleine de ressources et qui les ignore parfois. Mais tu es forte, même dans tes faiblesses. Car vois-tu, ma belle ? Lorsque tu te sens défaillir, tu demandes de l’aide et ÇA, c’est une victoire, c’est une immense force que tu as.

Ton p’tit homme te manque et avec raison ! Mais il te reviendra. Tu fais tout pour ça. Sois confiante et crois en toi. En vous. Tu m’as dit : « Dieu donne ses plus durs combats à ses meilleurs soldats ». Je le crois aussi. Aussi ésotérique que cela puisse paraître, je crois qu’il n’arrive jamais rien pour rien.

Tu es une soldate de la vie dans tes combats, dans tes réussites. Alors, relève la tête encore une fois. Le coup est dur à prendre, ils le sont tous. Mais tu es CAPABLE. Je crois en toi et je ne suis pas la seule. Tu sortiras de ce combat de titans plus forte, plus solide que jamais !

Ton p’tit homme t’attend. Il te questionne souvent et tu te sens démunie. Mais dis‑lui combien tu l’aimes, dis‑lui d’être patient. Du haut de son jeune âge, il comprend bien plus qu’il n’y paraît. Il a surtout besoin de voir que toi, tu y crois, que tu te bats pour lui, pour toi, pour vous tous. Tu as la meilleure arme qui soit : tu l’as !

L’amour de ton p’tit homme est acquis, il est indéniable et filial. Il t’aime pour ce que tu es dans ses yeux d’innocence. Il voit sa super maman comme elle est : une auréole d’amour pur.

Beaucoup de femmes vivent des combats, des hommes aussi. Les parents se battent chaque jour selon leurs démons. Ce qui fait qu’ils gagnent et que cet amour sera toujours.

À toi, à vous tous et toutes qui me lisez, ayez confiance en vous. Nos enfants n’ont pas de réelles grandes demandes, ils veulent que leurs parents soient heureux et disponibles. Nous forgeons les adultes de demain et c’est dans nos adversités que nous leur démontrons comment faire face à leurs futurs combats.

La vie est dure, certes, mais elle est belle.

Elle est remplie de petits riens, de grands touts qui expliquent si bien sa raison d’être. Nous n’en avons qu’une, alors protégeons‑la et vivons !

Ton p’tit homme sera un jour un grand homme, élevé par des parents qui auront tout fait pour cela. Il changera le monde à sa façon en appliquant les préceptes et les valeurs que vous lui offrez aujourd’hui et ceux qui viendront demain.

Continuez le combat qui est le vôtre en gardant toujours la tête haute. Vous avez failli le temps d’une minute ? Qu’à cela ne tienne, vous gagnerez la lutte.

Ton p’tit homme, il va revenir. Plus heureux que jamais malgré ses sautes d’humeur et ses moments réactifs qui t’inquiètent parfois. C’est son âge aussi qui s’affirme, ne crains pas. Il t’aime et c’est tout ce qui compte.

Simplement Ghislaine

Retrouvailles ( concours St-Valentin)

C’est aujourd’hui. Je me sens nerveuse et remplie d’espoir. Je

C’est aujourd’hui. Je me sens nerveuse et remplie d’espoir. Je vais retrouver ma meilleure amie après tant d’années d’absence. Nous étions très unies à l’époque. Nous ne faisions qu’un. Je prenais soin d’elle, je lui accordais du temps et de l’écoute. Sournoisement, les années, les enfants et la carrière ont fait en sorte que je me suis tranquillement distancée jusqu’à la perdre complètement de vue.

En fait, je comprends aujourd’hui que j’ai changé. J’ai beaucoup donné aux autres et je l’ai mise de côté. Je l’ai tenue pour acquis, en me disant qu’elle ne serait jamais bien loin, mais qu’à ce moment, j’avais d’autres priorités. Elle s’est estompée pour ne devenir qu’un vague souvenir avec un arrière-goût de nostalgie. Maintenant que ma vie roule sur le pilote automatique, je réalise qu’elle me manque. Beaucoup.

En cette journée où l’on célèbre l’amour, j’ai trouvé que c’était le moment parfait pour renouer avec cette personne si précieuse. Cette année, ma Valentine, ce sera elle. Toute la journée, j’ai tenté de me rappeler comment elle était, ses goûts, ce que j’appréciais d’elle. J’ai cuisiné son repas préféré, mis sa musique favorite. J’ai dressé la liste des beaux souvenirs, de ses bons coups. J’ai même planifié des activités qu’elle aimait faire jadis. Je tiens à prendre soin d’elle maintenant. Je l’ai négligé et je dois réparer cette négligence avant qu’elle ne parte pour toujours.

Tout est prêt, sauf moi. Le doute m’envahit. Va-t-elle se présenter ? Vais-je la reconnaître ? Elle arrive. Je le sens, je la sens. J’ai les yeux fermés, pour mieux ouvrir ceux du cœur. Elle approche lentement, traînant avec elle les souvenirs d’une autre vie pas si lointaine. Elle entre sans frapper. Une si bonne amie se fiche des conventions.

J’ouvre les yeux. Elle est là devant moi. Elle s’est mise sur son trente-six pour l’occasion, signe qu’elle est heureuse d’être de retour. Nous restons silencieuses à nous regarder. Elle a changé. Elle a vieilli. Mais, dans son regard, je reconnais cette étincelle, cette joie de vivre qui la rendait unique. Je la prie d’écouter ces belles qualités que j’ai à lui dire, sans broncher ou minimiser. Juste accueillir les compliments. Je sais que c’est difficile pour elle, mais j’ai autant besoin de les lui dire, qu’elle de les entendre. Ces mots, elle doit les recevoir de moi et de personne d’autre.

Je prends une grande inspiration et je lui ouvre mon cœur en la regardant droit dans ses yeux sombres, identiques aux miens. En synchronicité, notre regard devient embué. D’un même mouvement, nous nous rapprochons. Je murmure alors un simple mais senti « Merci, tu m’as tellement manqué » à mon propre reflet dans le miroir.

Krystal Cameron

À la croisée des chemins – Texte: Mylène Groleau

Nouvelle St-Valentin.

Février venait de débarquer. Climat frisque

Nouvelle St-Valentin.

Février venait de débarquer. Climat frisquet, vent glacial. Des journées remplies de gris. L’hiver était long et semblait ne pas avoir vouloir céder sa place. J’avais besoin de cette énergie. Besoin du soleil plombant sur ma vie pour me laisser transporter vers du mieux. Du réconfort pour l’esprit et pour l’âme. J’étais seule, continuellement. J’errais partout. De mon 3 et demi à mon boulot. Ma vie était une satanée boucle qui ne cessait de se répéter. J’étais une loque humaine. Abîmée, effondrée par la vie. Mon cœur avait subi la plus grande peine. Tout mon être s’était métamorphosé en pure perte de moi-même. Je transpirais la solitude. J’étais une célibataire. Plus le temps passait, plus je finirais, certes, vieille fille.

Comme ma vie, inanimée, m’obligeait à sauter hors de mon lit pour me rendre au boulot, c’est par un matin de février que je l’avais remarqué. J’avais souri naïvement. Je l’avais déjà vu. Je ne me souviens plus du véritablement moment où je l’avais vraiment remarqué, mais en cette journée, cette vision avait éveillé en moi quelque chose de bon, du bien au cœur. De le voir me fit renaître. Une métamorphose s’emparait de moi. Et si l’amour était à ma portée, à nouveau ?

Son image a envahi mon esprit pendant les jours suivants. J’étais hypnotisée. Subjuguée. Je tombais amoureuse d’un inconnu. Existai‑je pour lui ? Avait-il remarqué ma présence ? Et c’est ainsi que j’ai tout tenté pour le recroiser. Je devais devenir visible pour lui. La simple idée d’exister pour lui me fit faire une volte-face sur moi. Mon temps de célibat avait laissé sur moi des traces visibles.

Puis, un matin, sur les trottoirs près des buildings de verre qui menaient à mon travail, j’ai bien cru l’apercevoir. J’ai pressé le pas pour le poursuivre. À chacun de mes pas, mon cœur battait la chamade au même rythme. Mon souffle se fit de plus en plus court, plus rapide. J’étais nerveuse et j’angoissais à la fois. Et j’ai perdu son image. Adossée sur un muret, je pris conscience de ma douce folie. J’ai repris ma route après avoir soufflé un peu.

Dans l’ascenseur me menant à l’étage de mon bureau, il était là. Ma respiration cessa nette. Nos regards se sont croisés. La profondeur et la pureté de son être m’observaient. Machinalement, j’ai appuyé sur le bouton pour fermer les portes de l’ascenseur. L’habitacle commença sa route vers le haut. Un seul chiffre s’illuminait sur le tableau des étages. Nous allions au même étage. Je pris le risque de me tourner vers lui et d’entamer la conversation. Moi, si timide, je n’avais plus rien à perdre.

Au fond de l’ascenseur, un mur de verre me renvoyait mon être. Mon être duquel je retombais amoureuse comme jadis. Je compris dans ma conversation mentale que je possédais en moi tous les attributs pour m’aimer. Ce fut le plus bel échange que j’ai eu de toute ma vie. L’échange de mon cœur à mon cœur. L’échange de mon être à mon être.

Mylène Groleau

Entre les deux

Il y a quelques mois, mon amie est partie. Elle a tout quitté pour

Il y a quelques mois, mon amie est partie. Elle a tout quitté pour se refaire une vie. Loin de lui, de moi, de presque tout. Des kilomètres se sont accumulés entre nous à mesure qu’elle construisait sa nouvelle vie. Des kilomètres que j’ai laissés nous distancer. J’aurais voulu être là, mais on ne peut pas être partout à la fois et ce n’est pas elle qui avait besoin de moi. Mon amie est partie, et notre amitié l’a suivie.

Il y a quelques mois, mon ami a été anéanti. Il s’est retrouvé dans une maison vide une semaine sur deux, dans une vie qu’il ne voulait pas. J’ai été là, parce que c’est lui qui avait besoin de moi. En choisissant d’être son soldat dans ce combat‑là, j’ai perdu une guerre qui n’existait pas. Je lui ai donné mon épaule pour pleurer, et j’aurais peut‑être dû offrir l’autre à mon amie au cas où. Mais ça faisait beaucoup de poids pour la force que j’avais. Ça faisait beaucoup de poids pour moi, prise entre l’arbre et l’écorce.

Il y a quelques mois, mes amis se sont quittés. J’ai été virée à l’envers, étourdie, comme prise dans une montagne russe, et dieu sait que je déteste les manèges. J’ai vécu une peine d’amour sous un angle que je ne croyais même pas possible. J’en ai voulu à la vie de m’enlever quelque chose d’aussi précieux, puis je m’en suis voulu de n’avoir rien vu venir. J’ai même fini par m’en vouloir de simplement m’en vouloir. Pourquoi je me sentais autant impliquée dans une histoire d’amour et de peine qui n’était même pas la mienne ?

Il y a quelques mois, ma vie a changé. J’ai dû prendre du recul, faire un pas derrière et me réapproprier mes épaules pour arriver à rester droite et forte. J’ai dû apprendre à vivre loin de mon amie, le rayon de soleil dans mes journées sombres. Je me suis habituée à ne plus l’entendre cogner à ma porte avec sa façon bien à elle de le faire. J’ai su qu’à l’intérieur de ce qu’elle voulait bien me montrer, il y avait beaucoup de peine, de p’tits coins sombres et de non-dits. Finalement, je ne la connaissais pas aussi bien que je le croyais. Je lui en ai voulu de ne pas s’être confiée à moi, et puis j’ai réalisé tout ce que je ne lui avais pas confié non plus. Et j’ai compris qu’au fond, ces plus lourds secrets, trop souvent, on les garde pour soi.

Il y a quelques mois, j’ai dû me choisir. Être égoïste et me concentrer sur ma vie qui filait à toute allure. Me concentrer sur mon couple à moi qui avait une grosse montagne à gravir. J’ai pris mes peines et mes blessures et je les ai soignées toute seule. J’ai ravalé mes rancunes, mes rancœurs et j’ai mis un pied devant l’autre pour avancer parce qu’eux le faisaient, et ils le faisaient bien.

Aujourd’hui, mes amis sont heureux. La vie a pris une tournure qu’ils n’avaient peut-être pas planifiée, mais qui s’avère être ce dont ils avaient besoin tous les deux. Finalement, ce qu’on dit est vrai : il faut lui faire confiance à la vie, elle nous connaît parfois mieux qu’on ne se connaît soi-même.

Karine Arseneault

Quand un enfant s’envole

Il y a quelques années, j’ai vécu une histoire unique, une histo

Il y a quelques années, j’ai vécu une histoire unique, une histoire magnifique, une histoire dramatique.

J’ai accompagné un enfant jusqu’à son dernier souffle. Il était si petit, et chaque jour, il combattait ce fléau dans ses artères et dans son corps. Il avait cette étincelle de vie dans le regard qui déjouait tous les pronostics. Ce petit regard qui transperçait mon cœur et criait si fort « ESPOIR ».

Je l’ai bercé, je lui ai tenu la main, et chaque jour… je l’ai regardé s’éteindre. Je voulais hurler. Mais je ne pouvais pas. Il aurait eu si peur. Je voulais pleurer. Mais je lui ai donné mes sourires.

Je l’ai regardé agoniser. Un enfant qui meurt… c’est contre nature. C’est inhumain. C’est… je n’ai pas de mot assez fort pour décrire la détresse que cela engendre.

C’est irréel. Ça ne peut pas arriver. Ça déchire ton âme et ça jette ton corps à terre. Ce même corps qui ne contiendra jamais assez de larmes et ce cœur qui ne guérira jamais vraiment.

« J’ai perdu un enfant. »

Combien de mamans vivent avec ce grand vide dans le cœur ? Combien de papas pleurent le soir dans le noir ?

On ose si peu en parler, ça fait si mal.

Pourtant… que ce soit un nouveau‑né, un nourrisson, un bambin, un ado ou même un adulte, quand la vie de ton enfant est arrachée, tout s’effondre et un parent ne fait jamais ce deuil‑là. Une perte impossible.

Je crois qu’en parler apaise. Un peu. Ouvrez votre cœur. N’ayez pas peur. La mort n’est pas contagieuse mais l’amour, lui, l’est. Aimez encore plus fort. Aimez fort.

Gwendoline Duchaine

 

10 choses à savoir sur Mylène Groleau

Pourquoi écris-tu pour MFMC?

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Pourquoi écris-tu pour MFMC?

J’aime le ton qu’utilise la plateforme Ma Famille Mon Chaos pour rejoindre son auditoire. Les valeurs me touchent énormément. Entre collaborateurs, il y a un monde fascinant de soutien, d’entraide et de fratrie (et une grosse dose d’humour).

Selon toi, quel est ton meilleur texte publié sur MFMC?

Certainement « Je t’ai vue, l’éducatrice au parc, à ne rien faire ». Un texte que j’ai littéralement pondu en moins de deux heures seulement! Comme j’aime répondre personnellement à mes lecteurs, j’ai perdu rapidement le fil des commentaires de ceux‑ci. Certains venaient de l’autre côté de l’Atlantique. J’ai reçu des demandes de la part d’enseignants pour me signifier qu’ils utiliseraient ce texte dans leur formation en technique d’éducation à la petite enfance. Éducatrice, c’est ma profession et elle est parfois mal connue. L’observation est au cœur de nos quotidiens afin de pouvoir accompagner les enfants. Mais qui dit « observer » dit « prendre le temps de le faire ».

Que rêves‑tu d’écrire un jour?

Je suis actuellement à l’ébauche d’un roman. Eh oui, la quarantaine apportant son lot de remises en question! Je me suis plongée dans celles-ci pour m’ancrer dans ces écrits. À suivre…

Es-tu un parent plutôt cool ou autoritaire?

Pour répondre à cette question, j’ai demandé à l’une de mes filles. Sa réponse ne m’a pas vraiment aidée… je suis une et l’autre à la fois. Je me qualifierai plus, avec mon conjoint, de parents accompagnateurs ou guides. Nos interventions étaient mises en place afin de responsabiliser nos filles, leur faire prendre conscience de la portée de leurs gestes, et ce, dès le plus jeune âge. J’ai suivi un nombre incalculable de formations afin de les soutenir dans leurs épanouissements. J’ai été (je l’espère) l’oreille attentive et sans jugement à l’écho de leur cœur. Maintenant que nous sommes devenus adultes et adolescentes, je suis bien fière de la relation que nous avons construite tous ensemble.

Si tu écrivais quelques mots d’amour…

L’amour est assurément au cœur de ma vie. C’est le sentiment le plus fort. Celui qui nous éveille, celui qui nous soulève, celui qui nous meurtrit, celui qui nous apaise, celui que l’on se remémore, mais par-dessus tout, celui que l’on vit. J’ai un amour inconditionnel devant la beauté humaine. Autant j’aime aimer, autant j’ai peur de ne pas être aimée… alors, au lieu d’écrire quelques mots d’amour, je le démontre jour après jour envers tout un chacun.

Qu’est-ce qui te fait du bien, te rend heureuse?

C’est probablement anodin, mais j’ai vécu une émotion il y a quelque temps et j’ai été subjuguée par la puissance de celle‑ci. La fille de mon conjoint a quitté le nid familial il y a plus d’un an. Mes deux filles s’absentent graduellement de la maison et cela crée un vide qui fait parfois du bien, je l’avoue, mais qui ne se comble pas entièrement.

Et un samedi soir, mes trois filles étaient à la table avec leur amoureux. Ça discutait ensemble et rigolait à gorge déployée. Mon mari et moi préparions le souper et, en me retournant vers la table, cette émotion me traversa l’échine. Mon vide était rempli. Ma famille réunie là, dans ma maison, à être heureuse. Eh oui, j’ai été émue et mes yeux se sont remplis d’eau… c’était le bonheur.

Qu’est-ce qui te fait honte?

La bêtise humaine. Des gens qui agissent sans jugement ou qui prononcent des mots à l’égard d’autrui sans penser que cela peut blesser, anéantir. Le manque de solidarité entre humains. À quel point il est rendu facile de critiquer et de blesser à la fois.

Quel sujet n’aborderais-tu jamais?

J’écris sur ce que je connais. Ce qui me touche. Je ne pourrais écrire sur des sujets plus lourds : l’inceste, la toxicomanie, la mort ou autres. Non pas que je trouve ces sujets tabous, mais bien parce que je ne pourrais être crédible. Mes mots ne pourraient être vrais. N’ayant pas vécu ou accompagné quelqu’un dans une telle situation, je ne pourrais mettre des mots francs et justes sur ces sujets. J’ai donc besoin de vivre une situation pour en parler. J’ai toutefois des opinions, mais je ne détiens pas la vérité sur tout, je laisse donc ce pouvoir d’écrire sur ces sujets à ceux qui se sentent plus à l’aise.

À quel personnage de série ou de film ressembles-tu?

Sans contredit à Susan Mayer dans Beautés désespérées. Aussi maladroite qu’elle, j’additionne les péripéties. Je suis sans équivoque une « gaffeuse » et je me mets dans des situations rocambolesques. Fort heureusement, j’ai un sens de la dérision très présent. J’aime que ma famille soit bien, heureuse et épanouie. Susan est une artiste tout comme moi qui illustre ma vie de couleurs vibrantes. Je voue un grand respect en amitié et je suis toujours présente lorsque le besoin s’en fait sentir. Je suis divertissante et un peu inattendue.

À part l’écriture, qu’est-ce qui te passionne?

Tout ce qui a trait à la décoration, à la photographie, aux styles et aux couleurs. Je suis une artiste et mon œil perçoit les agencements, les tonalités, ce qui est de bon goût. J’ai un cerveau continuellement en action et je solutionne tout, ou presque. Mon père et moi aurions fait une équipe du tonnerre! Moi, je crée et lui s’exécute dans mes idées farfelues. J’ai hérité du pro action de mon père et de l’âme artistique de ma mère.

Mylène Groleau

Kérastase. Est-ce que ça vaut le prix?

Qui n’a pas entendu parler des fameux produits pour cheveux KÉRAS

Qui n’a pas entendu parler des fameux produits pour cheveux KÉRASTASE ?
Je me fais souvent demander si j’ai vu une différence dans mes cheveux depuis que je les utilise.

Alors une bonne fois pour toutes, je vais tenter de répondre du mieux que je peux aux questions concernant ces produits.

Pour commencer, j’ai découvert les produits il y a presque un an en zieutant l’Instagram du salon LES PRÉCIEUSES à Québec. Pour vrai, quand on va voir leur Instagram, on a une tonne de réponses à nos questions.

À la base, je regardais beaucoup ce compte parce que les rallonges de Cass Loignon (la propriétaire) sont juste incroyables. Et puis un jour, elle a ajouté la gamme Kérastase et elle croyait tellement en son produit que ça m’a donné envie d’essayer. J’ai donc cherché qui vendait les produits dans mon coin, et tadam ! J’ai trouvé un salon dans ma ville. Je suis donc allée chercher quelques produits afin de les essayer.

Premier constat, géritole que c’est dispendieux. Il faut calculer en moyenne 50 $ par produit… ouin ! Mais comme j’avais les cheveux super maganés et que je ne voulais pas les couper, je me suis dit que je devais essayer !

Pour mon premier essai, j’ai essayé les produits de la gamme Résistance Thérapiste. À noter que j’ai eu, et j’ai encore, un gros coup de cœur pour le sérum, qui est un sérum double !

Comme j’habite dans une petite ville de campagne, le coiffeur n’a pas pu garder très longtemps les produits, il n’y avait pas assez de demandes.

Je me suis donc tournée vers le salon Les Précieuses et je ne le regrette pas.

En leur écrivant sur Facebook, j’ai pu parler de mes cheveux et me faire conseiller par des professionnelles qui connaissent les produits Kérastase.

Depuis, je ne me passe pas de ces produits.

J’aime encore essayer plein de shampoings et de traitements, c’est mon dada et ça ne changera sûrement jamais (au grand dam de mon chum qui est écœuré des dizaines de produits qui traînent dans la salle de bain. Haha !)

Par contre, même si parfois je change de shampoing ou de traitement, je garde toujours au moins un produit Kérastase dans ma routine.

Ils ont des super bons produits avec protections thermiques, et ça, c’est un must pour garder de beaux cheveux malgré les fers. J’aime aussi beaucoup l’huile qui est nutritive pour les cheveux. Ma préférée est sans contredit l’élixir ultime : l’huile biphasée.


Comme j’ai les cheveux fins, je veux les hydrater sans les alourdir. Cette huile est parfaite.

Avant, j’utilisais les produits Moroccanoil, mais ils étaient beaucoup trop lourds pour mes cheveux blonds… malgré que la senteur soit incroyable.

Bref, depuis que j’utilise Kérastase, ma coiffeuse n’a jamais vu mes cheveux aussi en santé. On a même offert un coffret cadeau à la sœur d’Étienne et son coiffeur a eu la même conclusion : ses cheveux étaient beaux et en santé !

Pour ma part, j’achète mes produits chez Les Précieuses à Québec, par respect puisqu’elles m’ont aidée et ont toujours répondu à mes questions. L’expédition est de 17 $.

Mais vous pouvez aussi en acheter dans plusieurs salons de coiffure, dont celui du réputé coiffeur des stars, David D’Amours :-) !

Sinon, allez sur le site web de Kérastase et vous pourrez trouver le salon le plus près de chez vous. ❤️

Enjoy!

 

Repas du Super Bowl et IGA… un bon mélange!

Hey gang, je ne serai tellement pas originale parce que je vais vous

Hey gang, je ne serai tellement pas originale parce que je vais vous parler… DU SUPER BOWL !

En fait, comme je ne suis pas une grande fanatique de sports, je vais surtout vous parler du repas du Super Bowl. Haha !

Ben quoi ? Je ne dois pas être la seule à aimer ce genre d’événements qui me permet de me trouver une excuse pour manger tout sauf des crudités et une soupe aux légumes! : p

Par le fait même, j’avais envie de vous faire connaître (si vous ne la connaissez pas déjà) une compagnie québécoise qui est super réputée auprès des amateurs de barbecue (genre que j’ai l’ensemble de leurs épices à la maison depuis longtemps et qu’elles sont incroyables), et qui vient de sortir des produits surgelés chez IGA.

La compagnie dont je vous parle s’appelle BBQ QUÉBEC. Elle est surtout connue pour ses épices, ses produits pour le barbecue et ses cours de barbecue.

Sauf que là, ils lancent en primeur chez IGA des produits surgelés et je vous jure que si vous êtes adeptes de viande, vous allez CAPOTER. Vous pouvez donc vous procurer, jusqu’à épuisement des stocks :

  • des côtes de flanc de porc sucrées
  • des ailes de poulet sucrées
  • des ailes de poulet épicées.

Sérieusement, j’ai seulement ouvert le sac pour regarder les boîtes de produits et ça sentait le ciel. T’sais, quand ça sent déjà la marinade à barbecue et que ce n’est pas encore cuit ? Mettons que je me suis retenue de ne pas tout faire cuire. Faut quand même que j’en garde pour mes invités dimanche ! Haha !

Et comme je suis une adepte du « magasinons tout à la même place, on va économiser du temps et des pas », je vous propose par le fait même d’arrêter dans la rangée des produits réfrigérés chez IGA et d’acheter les pots de pâte à biscuit qui se mange crue, COOKIE BLUFF. Vous allez pouvoir faire une méga fondue à la fin de la soirée et la parsemer de morceaux de Cookie Bluff. Pour vrai, vous allez me remercier après. 🙂

Dernier point, profitez‑en pour acheter les produits PRIX CLUB, encore une fois chez IGA (t’sais, tant qu’à être là !) En fait, ce sont de gros formats de produits que vous aimez, mais à plus petit prix. Ce qui veut dire que vous allez en avoir plus et économiser. Je ne pense pas avoir besoin d’ajouter autre chose ? Juste ça, ça devrait vous convaincre, haha !

Oh ! Et si jamais vous feelez paresseux, comme personnellement je me sens souvent, profitez de la livraison gratuite (jusqu’au 6 février) avec le code LIVRAISON3 (je vous fais un copier‑coller de l’info que j’ai trouvée sur le site).

  1. Magasinez en ligne et achetez pour la valeur minimale de 60 $ et plus de produits.
  1. Choisissez une plage horaire pour une livraison avant le 6 février 2019.
  1. Entrez le code promo : LIVRAISON3

Enjoy et… BON SUPER BOWL (ou comme je préfère le dire, bon repas de Super Bowl ! Hahaha!)

Pour ceux qui se posent la question, oui j’ai une belle entente avec IGA. De là ma connaissance approfondie de leurs deals  :-)! Et tant mieux pour vous, je vous partage les rabais et les must à acheter là‑bas.