Archives septembre 2022

Le gras de bébé — Texte : Stéphanie Dumas

Un petit message à vous qui commentez le poids de mon bébé qui n’a même pas encore 2 ans. À

Un petit message à vous qui commentez le poids de mon bébé qui n’a même pas encore 2 ans. À vous qui le faites à voix haute devant lui en lui tripotant le ventre ou les bras.

Nous avons régulièrement droit en tant que parents à des phrases comme « Il est bien nourri cet enfant ! » ou encore « Il est bien dodu » et même « Il n’est pas mince avec son petit gras ». Ces remarques sont énoncées devant lui qui comprend très bien le sens de vos paroles. Mon enfant comprend ce que vous dites même si vous ne vous adressez pas directement à lui. Cela pourrait faire en sorte qu’il développe une image de lui-même et des normes sociales.

Pour vous, ces paroles semblent anodines comme s’il était normal de dire devant lui qu’il est gras alors que cela ne se fait pas devant les adultes et les enfants plus vieux.

De plus, vous le touchez sans retenue afin de témoigner du sens de vos paroles alors qu’il ne vous connaît même pas ! Ces « petites » remarques sont parfois désagréables et n’ont pas lieu d’être face à l’enfant.

Bien sûr, vous tentez d’adoucir vos paroles en ajoutant qu’il s’agit de gras de bébé et qu’il va le perdre avec les années et que le gras de bébé est mignon. Malheureusement, cette technique ne fonctionne pas vraiment.

Évidemment, rien ne vous empêche de le penser, mais vous pouvez pour retenir de les verbaliser ouvertement.

 

Stéphanie Dumas

 

« Maman, je pense que je suis dépressif » – Texte : Eva Staire

« Maman, je pense que je suis dépressif. » Il m’a sorti ça, comme ça, à 9 h le matin

« Maman, je pense que je suis dépressif. »

Il m’a sorti ça, comme ça, à 9 h le matin, devant ma tasse de café, en mangeant ses céréales.

J’ai senti mon cœur bondir dans ma poitrine, j’avais peur, j’avais envie de crier, de courir.

– Comment ça, dépressif ?

– Tout est « dark »

– Depuis quand ? À cause de la pandémie. tu penses ?

– Je suis comme ça. Depuis toujours, je crois. Je ne suis pas heureux, je ne le serai jamais. Je suis dépressif.

– As-tu des idées noires ?

– Tout est noir.

(Ne pas paniquer, ne pas paniquer…)

– As-tu envisagé de mettre fin à tes jours ?

(Je ne peux pas croire que je pose cette question à mon enfant !!!!)

– Je sais pas trop, mais mourir n’est pas quelque chose qui me dérange parce que je ne suis pas heureux.

– Merci de m’en parler, mon fils. Veux-tu de l’aide ?

– Je crois que j’aimerais bien de l’aide. Comme toi.

Je ne sais pas où j’ai trouvé en moi la force de ne pas hurler. Il m’a tendu la main et je l’ai prise.

Quelques mois plus tôt, j’ai frappé le mur pandémique et j’ai perdu mon étincelle. J’ai eu la chance d’être très bien entourée et accompagnée par des gens incroyables. J’ai investi dans ma santé mentale. Je me suis arrêtée, et je suis allée chercher de l’aide. Petit à petit j’ai rallumé mon étincelle et elle brille encore plus fort qu’avant.

Je suis devenue un exemple pour mon enfant.

« Maman n’allait pas bien, elle a reçu de l’aide, elle va mieux. Ça peut m’arriver à moi aussi. »

Je suis devenue de l’espoir pour mon enfant.

En quelques heures, avec des professionnels de santé très réactifs, nous avons tissé un filet d’urgence et de sécurité autour de mon gars.

Oui j’ai eu peur. Nous avons eu peur.

On peut mourir de ce mal-là. Je le sais.

Mais crois-moi, autour de toi, il y a des humains, qui sont là pour toi, et qui vont te redonner ce souffle, cet espoir et cette joie de vivre.

Même si tu trouves tout ça trop… trop noir… crois-moi, c’est beau après.

Parles-en. Tu n’es pas seul. Je suis là. On est là.

Eva Staire

 

Journée mondiale des soins palliatifs : Bon voyage à New York, madame Dubé – Texte : Marie-Ève Massé

Il est 5 h du matin. Je passe de chambre en chambre comme une petite abeille. Chaque résident doit

Il est 5 h du matin. Je passe de chambre en chambre comme une petite abeille. Chaque résident doit être changé et positionné en prévision du déjeuner qui sonnera la première étape de l’équipe de jour.

J’entre dans la chambre de madame Dubé.

— Bonjour !

— Hahaha ! Bonjour !!!

— Et que j’aime venir vous voir, vous ! Un vrai rayon de soleil !

— Ah oui ? Haha !

— Oh que oui, j’aimerais tellement ça me réveiller de bonne humeur chaque matin comme vous. Moi, je suis tellement grognonne quand je me réveille !

Elle prend ma main doucement.

— On choisit pas hein ? Fais-toi z’en donc pas avec ça, c’est pas de ta faute !

— Vous avez bien raison. Comment a été votre nuit ? Bien dormi ?

— Oh oui, j’ai fait de beaux rêves !

— Génial ça !

Je saisis la crème et lui enrobe doucement les pieds.

— Oh madame ! Que ça fait du bien ça ! Mmmmmm ! Ça fait du bien !

Je rigole doucement.

— Vous devez être la personne la plus démonstrative qui montre le plus d’appréciation de la crème hydratante au monde.

Elle rigole. Elle réagit toujours comme ça, c’est presque décevant de ne pas prendre le temps d’hydrater sa peau asséchée par le temps.

— Pis ? Votre voyage à New York ?

Je l’agace souvent avec ce genre de question. Une fois, je lui parle d’aller danser, une autre de voyage. Ça la fait généralement rigoler. Parfois, elle est trop confuse pour comprendre le gag, mais souvent, elle embarque et l’espace d’un instant, on « fait semblant » qu’elle a des projets plutôt qu’une autre longue journée dans son lit à sommeiller.

Mais aujourd’hui, elle ne semble pas saisir où je m’en vais avec ça. Elle me fait de gros yeux confus.

— Heeeiiinnnn ?????

— Vous alliez pas à New York bientôt, vous ?

Je m’essaye, au pire elle va juste m’ignorer ou je vais passer pour celle dans les patates.

— À New York ? Moi ça ?

— Oh, je me trompe de personne ?

— Ah !!! Non ! C’est remis à lundi !!

Et son rire clair transperce les murs pendant quelques secondes, le mien aussi.

— Passez une belle journée, madame Dubé.

— Toi aussi, ma petite fille !

— Et bon voyage là !

Je sors de la chambre obscure en l’écoutant rigoler doucement.

Quelques heures plus tard, pendant que la préposée de jour l’enduisait à nouveau de crème, madame Dubé s’est doucement éteinte.

J’espère vraiment qu’elle aura l’occasion de voler jusqu’à New York lundi. Qui sait, elle visitera peut-être Central Park sur ses deux pieds ?

Marie-Ève Massé

Les départs qui rassemblent – Texte : Karine Lamarche

Perdre quelqu’un qu’on aime, ça fait mal. Ça nous écorche. On encaisse le choc. On finit par

Perdre quelqu’un qu’on aime, ça fait mal. Ça nous écorche. On encaisse le choc. On finit par comprendre à quel point l’humain est complexe et que dans cette complexité existe une extraordinaire faculté : traverser le deuil, vivre avec notre peine et redevenir fonctionnel au quotidien. C’est complètement fou, mais c’est vrai.

Vient le redoutable moment du dernier au revoir, ce rassemblement : les funérailles. Ce moment malaisant où les accolades, les sanglots, les rires, parfois, les maladresses aussi, se côtoient. Et pourtant, aujourd’hui, avec la sagesse acquise au fil des ans peut-être, j’y ai vu beaucoup de beau.

Retrouver des cousins/cousines, des tantes, des oncles et se rappeler des souvenirs qui semblent si loin… Constater le chemin parcouru par certains. Réaliser qu’on a des intérêts communs avec d’autres et vouloir que le temps s’arrête afin de poursuivre de belles discussions.

Observer le soutien que tout un chacun s’apporte, au gré de la cérémonie. Trouver ça beau, simple, touchant.

Reprendre la route après une journée chargée d’émotions, le cœur triste d’avoir salué pour la dernière fois un être aimé, mais heureuse d’avoir renoué avec des humains extras.

Oui, il y a de ces départs qui rassemblent.

Merci, tante Claudette.

 

Karine Lamarche

 

Insécurité – Texte : Audrey Boissonneault

Et si on parlait de nos peurs ? De nos insécurités ? Et si on parlait de ce qui nous fait trem

Et si on parlait de nos peurs ? De nos insécurités ? Et si on parlait de ce qui nous fait trembler de l’intérieur ? De ce qui rend nos yeux froids et larmoyants. Et si on parlait de ce qui plonge notre regard dans le vide ? De ce qui nous donne l’envie d’arrêter ?

On dirait que je n’ai aucune idée par où commencer, parce que non, il n’y a pas de début. C’est un tout. Et avant que t’oses le préciser, je sais très bien qu’il y a pire. Par contre, ça n’enlève en rien nos propres douleurs. On préfère ne rien dire et hocher la tête pour répondre que tout va bien. On encaisse pour ne pas déranger les gens, pour ne pas être catégorisée « dépressive » ou « braillarde », oui en 2022, certains les catégorisent encore ensemble.

Je dois avouer que plus le temps avance, plus on me donne de la difficulté à assumer ce que je suis. Celle que je suis et tous les morceaux qui sont accrochés à moi. De l’extérieur, on me mettrait dans la même catégorie que les jeunes femmes de mon âge, bon peut-être plus jeune, à cause de mon visage rond semblable à celui d’un bébé. Dès que j’ouvre la bouche, je me vois obligée de préciser dans quel état je suis. Parce que la moitié partira sans même comprendre l’impact sur ma vie. En enlevant une couche de vêtements, ils verront les cicatrices, la « bosse » et les défauts qui recouvrent mon corps. En relevant la tête, je verrai les trois quarts qui sont partis. Puis ça, c’est sans avoir expliqué pourquoi je panique lorsque je prends quelques kilogrammes, mais que je sais que je suis dans le tort en les perdant.

Puis y’a tous mes rêves qui jouent en boucle dans ma tête.  Vouloir parcourir le monde sans savoir si mon souffle sera assez puissant pour le marcher. Vouloir être maman de petites merveilles sans savoir s’il y aura un bon moment relié avec la maladie et l’énergie.  Vouloir avancer et être à la même hauteur que les gens de mon âge, mais de ne pas savoir quand on va me donner le « go » d’être assez en santé pour continuer l’école.  Vouloir bâtir un chez-soi, sans savoir si un jour, j’aurai la scolarité pour bien travailler.

Ça c’est sans parler de cette voix porteuse d’images nocives. Celle qu’on nous répète d’ignorer, alors que sa présence est, un peu trop, imposante. Un petit élément qui prend la place entière. Celle qui fait en sorte que tu bégaies lors d’un appel ou que des palpitations t’envahissent dans un endroit rempli de personnes. Tes mains tremblantes en t’imaginant la prochaine journée de travail. Ton insomnie face à toutes ses pensées qui t’envoûtent. Puis, ça c’est sans parler de chaque selfie que tu fais en cachant tes imperfections.

Pour la énième matinée, j’observe, devant mon miroir, les détails sur ma peau. Ma main glisse contre chaque anomalie sur mon corps, me rappelant une histoire à raconter. Mes yeux roulent sans pouvoir s’en empêcher, parce qu’on sait bien que l’inconnu fait peur.

C’est le travail d’une vie d’apprendre à s’aimer encore plus lorsqu’on sait que c’est si facile de prendre la fuite.

Audrey Boissonneault

 

Les femmes sont plus fortes que jamais ! – Texte : Audrey Léger

2022 update… Les femmes sont plus fortes et indépendantes que jamais. Êtes-vous d’

2022 update… Les femmes sont plus fortes et indépendantes que jamais.

Êtes-vous d’accord ?

Elles sont belles, positives, elles portent le poids du monde à bout de bras. Elles n’ont « besoin » de personne. Elles brillent et font briller les autres autour. Elles chassent le négatif d’un seul sourire. C’est l’époque du girl power. Parce qu’elles connaissent leur valeur et leur pouvoir mieux que personne. Elles sont en mode solutions. Elles vont rallier les foules autour d’elles. Elles sont prêtes à sauver le monde, pourquoi pas ?

Un vent de changement s’est installé. Rien ne les arrêtera. Boys, vos femmes sont avec vous par amour. Pas par nécessité ni obligation. Oubliez ça. On est ailleurs désormais. On est dans une nouvelle époque.

La femme de 2022 est bien seule comme avec les autres. C’est une maman et une femme libérée de tout remords et de culpabilité. Elle est fidèle et aimante. Elle croit en elle. Elle croit en toi.

Arrête d’avoir peur.

Elle est l’avenir.

Elle est riche de conviction.

Elle est puissante.

Continuez de vous épanouir, girls. Y’a rien de plus beau que votre sourire vainqueur.

Ensemble, on va soulever des montagnes !

 

Audrey.sans.artifice (IG)

Le véritable amour – Texte: Arianne Bouchard

Je suis une incorrigible romantique et j’ai de la chance, car j’

Je suis une incorrigible romantique et j’ai de la chance, car j’ai rencontré l’amour de ma vie. Comment je le sais ? Ces choses-là, tu le sais c’est tout. À la seconde où il est entré dans ma vie, j’ai su que plus rien ne serait jamais pareil. Les couleurs étaient plus vives et le soleil rayonnait autant que moi-même à la simple vue de mon Roméo. Je ne me suis jamais posé la question. Je le sens dans mes tripes, depuis le début. Dès que je l’ai rencontré, je l’ai aimé. J’ai appris à le connaître et je suis à nouveau tombée amoureuse. Certes sa beauté a attiré mon œil, mais c’est sa personnalité qui a capturé mon cœur. Je le sentais du plus profond de mon être : c’est ce gars-là que j’allais épouser, lui, mon véritable amour.

Le véritable amour, c’est un gros risque à prendre. Offrir son cœur, son âme et tout donner en espérant que ça suffise. Ça n’a rien à voir avec une personne avec qui tu veux faire ta vie, non. Au contraire, c’est plutôt une personne sans qui tu ne peux pas la faire. Tu l’aimes tellement que dans une certaine mesure, c’est douloureux. Ça fait mal de s’imaginer sans lui. Son toucher, sa présence, ça te manque instantanément lorsqu’il s’éloigne de toi. Il te chavire et te fait perdre pied comme personne. Son rire et sa douceur te chavirent le cœur. Quand tu penses à lui, c’est davantage que quelques papillons dans le ventre, c’est littéralement un insectarium ! T’as le souffle coupé chaque fois qu’il t’embrasse et cette sensation douce-amère chaque fois que ses lèvres quittent les tiennes. T’as l’impression que si tu ne pouvais jamais plus l’embrasser, c’est simple, t’en mourrais. Bien sûr, tu veux passer toute ta vie avec lui alors t’essaies de pas trop y penser, mais quelquefois… ben t’y penses pareil !

Et s’il ne t’aimait plus ? Oh que ça fait mal cette simple pensée… Tu l’aimes tellement ! La question ne se pose même pas. Tout ce que tu veux, c’est son bonheur, même si ça ne t’inclut pas. Tu serais prête à le laisser partir, tout en espérant que vous resteriez suffisamment en bon termes pour qu’il ne sorte pas définitivement de ta vie, si jamais c’était le cas. Oui, tu y penses, car toute ta vie, tous les livres que tu as lus, tous les films que tu as vus, toutes les chansons que tu as écoutées t’ont mis ça dans la tête : toutes les histoires d’amour ont une fin heureuse. Quel mensonge ! Le véritable amour ne connaît jamais de fin. Vous passerez vos vies ensemble et même au-delà, car même la mort n’empêche pas deux cœurs de s’aimer. Le véritable amour, c’est maintenant, c’est plus tard, c’est toujours.

Arianne Bouchard

 

Le retour des «blues du dimanche soir» – Texte : Marie-Nancy. T

Les vacances derrière moi, déjà, je décide de faire un bilan de mon été, comme chaque année.

Les vacances derrière moi, déjà, je décide de faire un bilan de mon été, comme chaque année. Est-ce que j’en ai assez profité ? Est-ce que j’ai réussi à passer des moments de qualité avec mes enfants et mon conjoint ? Est-ce que j’ai réussi à créer des souvenirs dans la mémoire de mes enfants ? Est-ce que j’ai pu voir les membres de ma famille élargie, mes amis ? Inévitablement, mon bilan n’est pas parfait. J’aurais voulu en faire plus et en même temps, prendre plus de temps pour me reposer.

Malgré tout, il faut retenir que ce temps de l’année est une période précieuse pour la majorité d’entre nous. Avouez que se mettre au lit le soir, en sachant qu’il n’y a pas d’alarme pour nous faire sursauter le lendemain matin, est assez jubilatoire comme sensation. Ne pas avoir de plan précis pour la journée à venir donne l’impression d’avoir la tête « vide » de tous les « stresseurs » engendrés par la routine. C’est lors de ces moments que l’on constate souvent que notre quotidien est agité et que nos vies sont effrénées.

Si je vous dis : « les blues du dimanche soir », ça vous parle ? Vous savez, cette espèce de mélancolie qui surgit vers la fin de l’après-midi, le dimanche ? Ce sentiment d’inconfort et de morosité qui est passager mais qui est fortement ennuyeux ? La sensation que c’est la fin de quelque chose d’agréable. L’appréhension de la semaine à venir aussi. Pour mieux comprendre ce phénomène, j’ai fait quelques recherches sur le sujet et, à ma grande surprise, j’ai découvert que plus de 50 % des gens ont déjà vécu des « blues du dimanche soir ». Ce qui n’est pas banal comme chiffre.

Ce n’est pas strictement les adultes qui souffrent des « blues du dimanche » mais également les adolescents. On peut facilement l’imaginer. Les jeunes anticipent le retour en classe et la pression scolaire en général. Personnellement, mes « blues du dimanche soir » ont fait surface à l’adolescence et se sont amplifiés vers l’âge de 17 ans, lorsque je devais quitter le nid familial pour étudier dans une ville éloignée. Loin de mon monde, de ma famille. On va se le dire, quand tu as 17 ans et que tu dois t’habituer à vivre en appartement, tu ressens un immense sentiment de liberté au départ. Mais hâtivement, tu te rends compte de tout ce que tu manques en étant éloigné des tiens et de tout ce que tu laisses derrière toi quand tu dois quitter ta maison, le dimanche soir.

Ainsi, pendant mes vacances, je savoure pleinement la sensation de ne pas avoir à vivre mes « blues du dimanche soir ». Ils ne sont pas les bienvenus pendant cette période. C’est sans surprise qu’ils sont revenus me rendre visite assez drastiquement à mon retour de vacances et à la rentrée scolaire. En introspection, je me suis demandé si mon emploi pouvait en être la cause. Ou simplement le fait de devoir faire les lunchs, les repas et de gérer les horaires de tout le monde. En somme, j’en ai conclu que c’est un mélange de tout cela qui amène mes « blues du dimanche soir ». Aussi, la sensation de ne pas avoir assez profité de ma fin de semaine, même si la majorité du temps, elle a été bien remplie.

Sachant cela, comment on s’en sort maintenant ? Comment on fait pour estomper, nos fameux « blues du dimanche soir », malgré nos obligations du quotidien ? Forcément, il n’y a pas de recette miracle. Par ailleurs, il y a bel et bien des astuces que nous pouvons mettre en place pour faire diminuer ces maux. Depuis quelque temps, j’essaie d’appliquer certaines astuces et à ma grande surprise, il y a amélioration. Il y a donc de l’espoir. Si cela vous intéresse, voici quelques liens qui pourraient être bénéfiques pour vous ou pour vos jeunes ados. Allez, on KICK OUT les « blues du dimanche soir » !

Nancy Tremblay

Jeunesse, J’écoute : Combattre le blues du dimanche soir

Carrefour Jeunesse emploi Beauce-Nord : Le blues du dimanche, la phobie du lundi

Psychologies : Qu’est-ce que le blues du dimanche soir

Doctissimo : Blues du dimanche soir

Infuse Magazine : Le blues du dimanche soir

 

Le cœur – Texte: Cynthia Bourget

Il s’agit d’un organe. Un organe essentiel à notre survie. Il peut être vu d’une façon abst

Il s’agit d’un organe. Un organe essentiel à notre survie. Il peut être vu d’une façon abstraite comme d’une façon tangible. Il est là en nous, à l’abri. Il ne demande rien. Il bat pour nous. On le sent, on l’entend. Il est là depuis le tout début. Le rouge est sa couleur préférée et l’amour est souvent représenté par celui-ci, il s’agit bien du cœur.

Le cœur grandit. Il grandit avec nous. Il est petit au tout début et il prend de l’expansion jusqu’à un certain temps à travers les années. Il subit nos choix. Il vit avec nous nos joies et nos détresses. Il absorbe les coups avec nous. Il évolue selon ce qu’il vit et ce que nous faisons pour lui au travers du temps. Soit il reste stable ou se détériore selon nos choix.

Le cœur ressent. Il réagit avec nous à nos émotions. Il les vit avec nous. Lorsque nous avons peur, il veut sortir de notre poitrine. Lorsque nous sommes anxieux, il se resserre et montre son désarroi. Lors d’un effort physique, il se développe et prend de l’endurance. Lorsqu’il se sent malade, il nous le fait également ressentir. Il ressent tout avec nous. Il nous accompagne. Il fait partie intégrante de nous.

Le cœur bat. Il bat à travers notre poitrine. Il nous permet d’exister. Il est le moteur de notre corps. Il permet de faire voyager l’essence de notre corps, le sang. Sans lui, nous ne sommes rien. Nous n’existons pas. C’est pourquoi il est essentiel d’en prendre soin. De bien le traiter, de le câliner. De lui permettre de se développer par le sport. De lui permettre de bien fonctionner en ingérant de bons aliments et en se restreignant davantage sur les moins bons. D’essayer de gérer notre anxiété et de lui faire vivre de beaux moments.

Le cœur ne demande qu’à être aimé. Évidemment, la vie n’est souvent pas un long fleuve tranquille. Malgré notre volonté, des évènements arriveront et viendront le chambouler. De bons et parfois de moins bons moments. L’important est de savoir le réparer.

Cynthia Bourget

 

Les pommes – Texte: Cynthia Bourget

L’automne est à nos portes et les activités automnales aussi. Une que j’adore aura bientôt li

L’automne est à nos portes et les activités automnales aussi. Une que j’adore aura bientôt lieu, un classique, un incontournable de l’automne. Un moment peu dispendieux en famille et qui nous crée plein de souvenirs à chaque coup, je parle bien sûr des pommes.

Les pommes, une sortie parmi les feuilles d’automne, de belles couleurs automnales, de beaux paysages. Une température agréable, rien de trop chaud ni de trop froid. Juste parfaite. Juste assez pour sortir la veste, la tuque et les mitaines dans les teintes d’orangés. Rien de trop lourd. Juste assez pour être confortable.

Les pommes, un classique de l’automne. Une sortie en famille avec les enfants et les grands-parents. Un évènement qui nous crée plein de souvenirs à partager. Les enfants qui courent à travers les pommiers en souriant et en riant, papa qui met bébé sur ses épaules pour atteindre les sommets des arbres, grand-maman qui tient la main du plus grand…

Les pommes, les activités connexes s’y reliant. La visite de la ferme. Prendre le train ou un tracteur pour monter vers les pommiers. Rencontrer les propriétaires qui partagent leur passion avec nous. Acheter des produits d’automne au kiosque de nourriture. Goûter au cidre de pomme ou aux pommes sucrées.

Les pommes, une occasion parfaite de prendre mille et une belles photos. Des photos des paysages, des photos des enfants cueillant tranquillement une pomme avec le sourire fendu jusqu’aux joues. Des photos d’un couple amoureux ou de la famille entière parmi les pommiers. Des photos qu’on exposera dans notre maison et qui nous rappelleront ces moments.

Les pommes, la compote, les tartes ou le pouding aux pommes. Cuisiner ensemble. Se partager nos recettes. Donner nos desserts au sein de la famille ou même à nos voisins. Se faire des réserves pour l’hiver, jusqu’à la prochaine saison où il nous sera possible de revivre cet incontournable et de se créer des souvenirs à nouveau.

Cynthia Bourget

 

 

Ma petite bête – Texte : Audrey Boissonneault

Il y a des moments dans nos vies où l’on est, soudainement, accompagné par un animal de compagni

Il y a des moments dans nos vies où l’on est, soudainement, accompagné par un animal de compagnie… Chien, chat, lapin, reptile et plus encore. Ils deviennent vite une partie de nous, nos meilleurs amis, nos confidents.

Plusieurs diront que tu n’étais qu’un chat, mais ta valeur était bien plus grande. Ton pelage brun tacheté, tes grands yeux verts et ton côté aventurier m’ont marquée depuis le début de ton arrivée, à la maison. Tu étais la petite tannante de notre famille. Te réveiller, miauler pour avoir ta nourriture préférée, faire un tour et te recoucher. T’aimais aller te promener à l’extérieur, faire le tour du voisinage et imposer ta place aux autres chats.

Tu n’étais pas peureuse, t’aimais jouer avec le feu. Être libre. La chose qui te rendait le plus heureuse, sans oublier tes croquettes. Quand ton tempérament me le permettait, je te prenais en te couchant comme un petit bébé pour caresser ton ventre. Il y a les jours où tu te sentais colleuse et des crises de câlins te passaient. Tu venais me retrouver afin que je te remplisse le cœur d’amour.

On s’attache aux boules de poils que vous êtes. Vous devenez une partie de notre vie et il arrive qu’un jour, le temps vous amène à quitter notre vie pour aller rejoindre le paradis des animaux. C’est déchirant de devoir accepter sa destinée alors que l’on est attaché à un être vivant, avec qui l’on a partagé autant d’années et d’amour.

J’ai la gorge nouée juste à repenser que, jamais, je ne reverrai ton petit museau se pointer le nez sur le bord de la fenêtre. Je n’aurai plus la chance de te prendre dans mes bras et flatter ton pelage si doux. Tu étais si petite et pourtant, tu en as pris de la place. Tu déplaçais de l’air et ça, ça va nous manquer.

Ma grosse fille, mon petit bébé,

J’ai eu la chance de t’accompagner quelques heures avant ton départ en te donnant tout l’amour que j’avais. Le visage rempli de larmes et les mains tremblantes, je prenais chaque seconde pour passer ma main contre ton corps, pour te câliner et te déposer des bisous sur le dessus de ta tête. Tu es partie quelques heures plus tard, sans moi, j’en suis désolée. J’aurais aimé être assez forte pour te prêter courage, pendant ce moment, et t’ôter toute la douleur qui te transperçait.

Mon minou, tu es partie d’une façon injuste et imprévue, mais tu auras, toujours, ta place dans nos cœurs. Malgré ma difficulté à respirer à cause des larmes qui s’écroulent, je tiens à t’envoyer tout l’amour qu’il me reste. Il t’est dédié, je t’aime.

Une, aussi, petite bête qui a marqué un, aussi, grand espace.

Audrey Boissonneault