Quand je te rencontre, cher parent…
Tu le sais, je suis une fille qui pense trop; je suis enseignante.😉 je te parle de mon métier ces derniers jours puisque novembre, quand tu enseignes et quand tu es parent, c’est intense!
À peine revenue de cette fameuse soirée de rencontres, j’ai la tête qui bourdonne et le sourire aux lèvres. 😊
Quand tu mets le pied dans ma classe, dans la classe de ton enfant, quand tu serres la main que je te tends, déjà, un lien s’installe.
On s’est croisés, un soir de septembre. Tu m’as sans doute examinée et tu t’es peut-être demandé si j’allais comprendre ton enfant. Si j’allais connaître ses besoins. Si j’allais être en mesure de les combler.
Il y a tant de « si » quand on ne se connaît pas.
Ce soir, quand tu es entré, j’ai vite compris que tu me faisais désormais confiance. Que mes preuves, je les ai faites. Que cette rencontre allait donner des ailes à la relation déjà bien établie que j’ai avec ton trésor. Tu sais, en près de trois mois, il s’en passe des choses!
Sache que je sais qu’il est possible que toi, tu redoutes cette rencontre, que tu craignes les mauvaises nouvelles, les fameux résultats…
Cher parent, tu dois aussi savoir que si je t’invite dans la classe de ton enfant, c’est pour te parler de LUI.
Parce qu’il y a plus que les notes.
Il y a sa bonne humeur, sa rigueur, sa façon d’aider les autres, son souci du travail bien fait, son sens de l’humour, sa douceur, son engagement…
Et si on en jasait?
Cher parent, coincé dans ton horaire, le reste de ta marmaille chez la voisine ou parfois, à tes côtés… Je veux que tu saches que je suis reconnaissante que tu aies pris de ce temps si précieux pour qu’on placote.
C’est ça, pour moi, une rencontre de parents : on placote, on échange. Parfois, on trouve des compromis qui vont rendre le quotidien de ton trésor plus facile (et le tien aussi, par le fait même 😉).
Cher parent, quand tu quittes la classe, j’ai le sentiment de mieux connaître ton enfant, d’avoir eu accès à sa réalité.
Et je me sens prête à lui enseigner pour vrai…
Merci d’être venu,
Karine Lamarche