Les amis
Les amis. Ils sont précieux. Certains sont pour la vie, d’autres sont seulement de passage. Certains sont retrouvés et d’autres sont perdus. Certains sont proches et d’autres sont si loin. Ils sont mon oxygène, ma force, ma béquille, ma joie de vivre. Ils sont là. Toujours là.
Dans les pires moments de mon existence, je peux compter sur eux. Ils me ramassent, recollent les morceaux de mon âme dévastée et me réapprennent à marcher.
Ils ne me jugent pas, ne parlent pas dans mon dos, ne me salissent pas, ne m’attaquent pas, ne me fusillent pas du regard au détour d’une rue. Quoi que je fasse, ils acceptent, ils aident, ils supportent, ils soutiennent. Ils me prennent comme je suis. Avec eux, je peux être moi, sans maquillage, sans chichi et je suis libre de dire ce que je pense.
Je peux débarquer n’importe quand, les yeux rougis, le regard perdu : leur porte sera ouverte et leurs bras réconfortants. Souvent, je n’ai pas besoin de parler. Ils savent. Nos regards suffisent à nous comprendre.
Ils sont tous différents, mais ils ont ce point commun : ils font partie de ceux qui partagent mes passions, ma folie, mes angoisses, mes réussites, mes secrets.
Toute ma vie, j’ai été entourée, très entourée, d’amis si précieux. Parfois, je me suis trompée, bien sûr… J’ai donné mon amitié à des personnes malsaines qui n’ont pas hésité à me rouler dans la boue. La méchanceté n’a pas de limites chez l’humain. Une peine d’amitié est une véritable peine d’amour. Mais on en ressort plus fort, moins idiot, un peu moins généreux aussi.
Les amis me font oublier cette méchanceté et me montrent chaque jour que la race humaine est belle. Ils me donnent de l’espoir. Oh! Que oui, j’ai toujours été choyée et entourée d’amis! Et je crois au plus profond de moi que, sans les autres, on n’est rien.
Merci à tous les amis qui ont croisé, qui croisent ou qui croiseront ma route. Chacun de vous a une place unique dans mon cœur.
Gwendoline Duchaine