Dix façons de donner au suivant dans le temps des Fêtes et toute l’année

1 — Vêtements pas troués, pas tachés.
Les pantalons de vos petits rejetons ont de l’eau dans la cave? Donnez, prêtez, vendez à petit prix, que ce soit à votre belle-sœur enceinte jusqu’aux sourcils, à la St-Vincent (les conteneurs qu’on voit dans les stationnements de certains commerces) ou à une famille qui a perdu son logement à cause d’un incendie. Même chose pour les vêtements de maternité, des pantalons post perte de poids ou la collection de cravates qui ne serviront plus, mais qui sont encore en bon état.
2— Des cartes qui font du bien.
Les enfants sont survoltés après être tombés dans le plat de bonbons? Ils vous achalent à grands coups de « Je m’ennuiiiiiiie! Je ne sais pas quoi faireuuuuhhhh! »? Pourquoi ne pas leur faire faire des cartes pour des militaires canadiens qui servent à l’étranger ou pour des personnes âgées qui seront seules la nuit de Noël? Quand j’étais ado, mes amis et moi avions écrit et monté une pièce de théâtre que nous avions présentée dans une résidence pour personne âgée. On était loin du talent de Robert Lepage, mais c’était une façon créative de se conscientiser aux besoins de la société.
3— Les garderies et les écoles se démènent pour tenir les enfants occupés malgré le niveau d’énervement croissant et le mercure en chute libre. Que vous soyez parents, grands-parents ou voisins, vous pouvez offrir votre aide pour superviser un dîner pizza, animer une activité ou préparer un bricolage.
4— Le repas du quêteux.
« J’aurais pas dû manger autant, mon bouton attache pu. » Plutôt que de rouler jusqu’à notre lit et d’avoir de la misère à dormir tellement on a mangé, on peut partager notre repas avec des voisins esseulés ou même des inconnus. La caissière de l’épicerie qui travaille jusqu’à 17 h parce que de toute façon, sa famille habite loin, ça lui plairait peut-être de manger une bonne bûche de Noël faite maison en bonne compagnie. Si vous vous sentez mal à l’aise d’ouvrir votre porte aux inconnus, ouvrez-leur votre cœur et apportez jusqu’à eux vos talents de cuistot en popotant des muffins ou des sandwichs. Ils seront reconnaissants.
5— Distribution de livres et de bonheur.
Dans plusieurs villes, des petites cabanes ont fait leur apparition au bord des rues pour recueillir des livres usagers en quête de nouveaux propriétaires. On peut y laisser les livres qu’on a lus ou ceux qu’on a achetés, mais qu’on ne lira jamais, et prendre ceux qu’on aimerait lire. On peut aussi aller porter des revues et des livres pour enfants dans des cliniques dentaires, des banques, des concessionnaires… vous savez, tous ces endroits où attendre avec un enfant tanné d’attendre peut être pénible…
6— Donner de son temps, parce que le temps, c’est précieux.
Si vous demandez aux jeunes parents ou aux mourants ce qu’ils voudraient comme cadeaux, plusieurs répondront « du temps ». Les enfants veulent plus de temps pour jouer, les ados pour dormir. On peut donner du temps à un organisme (scouts, cadets, pompiers volontaires, groupes d’entraide, cuisines collectives, etc.). On peut s’impliquer dans une association sportive ou caritative ou offrir notre support lors des campagnes de financement. On peut même prêter nos bras pour bercer des nouveau-nés à l’hôpital ou pour garder les plus jeunes d’une famille du quartier pendant que les parents font une sortie spéciale avec les plus vieux.
7— Lire pour ceux qui ne le peuvent pas.
Depuis l’avènement de l’éducation obligatoire, on a l’impression que l’analphabétisme a disparu. Mais non! Que ce soit une personne âgée qui a dû arrêter l’école en troisième année pour travailler à la ferme, une personne malvoyante qui veut poursuivre ses études, un père de famille immigrant qui connaît trop peu le français pour se débrouiller au quotidien ou un enfant qui a des difficultés en lecture, lire pour les autres peut faire une réelle différence. Votre tante qui adorait faire ses mots croisés chaque matin et qui est maintenant trop faible pour tenir son crayon aimerait peut-être que vous l’aidiez à solutionner sa grille! Je vous garantis de belles histoires de vie à écouter.
8— Vous n’êtes pas trop du type social avec les humains? Les chiens vous attendent à la SPCA!
Les refuges pour animaux et les SPCA ont besoin d’adultes et de jeunes pour promener leurs pensionnaires. En plus, c’est bon pour la santé!
9— Si vous êtes croyants, vous ferez des heureux en vous impliquant dans votre communauté religieuse, que ce soit pour réciter des prières, servir pendant les cérémonies, animer une activité avec les jeunes ou jouer d’un instrument. Ces communautés sont souvent en lien avec des organismes de charité qui peuvent vous aiguiller vers les besoins les plus pressants.
10— Soyez créatifs et faites-en bénéficier les autres!
L’artiste en vous peut organiser une collecte de fonds pour une cause qui vous tient à cœur. Vous préparez quelques toiles ou des cartes illustrées ou vous annoncez un atelier dont les profits iront à la cause choisie. Ma mère coud même des vêtements pour les enfants morts-nés, afin que les parents gardent un doux souvenir de leur petit ange. Vous pouvez « vendre » vos cheveux pour LEUCAN, vos muscles de cycliste ou de skieur pour différentes causes, votre empathie pour un téléthon, vos compétences de conducteur pour Nez rouge.
Vous imaginez, si chaque personne faisait un petit geste chaque jour ou chaque semaine, comme la Terre tournerait mieux?

Qu’est-ce que VOUS faites pour redonner au suivant?



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