On dit qu’il faut prendre son mal en patience. Et si on prenait notre bien en urgence? (Ludovic Soliman)

On dit que l’homme descend du singe, je dis qu’il descend du songe.

On entend souvent : « Ahhh! Prends donc ton mal en patience »…

Un beau samedi matin, une copine m’a envoyé une citation qui l’inspirait. J’ai tellement vibré que je me suis mise tout de suite au clavier. Les mots émergeaient de mes doigts si vite que même moi je m’étourdissais! Cette citation est…

On dit qu’il faut prendre son mal en patience.

Et si on prenait notre bien en urgence?

Ludovic Soliman, conteur exceptionnel de son état, a vu tout juste. Nous sommes tellement pris dans notre mal-être que nous ne nous préoccupons pas de créer notre bien-être…

Comment faire pour mettre plus d’énergie dans le positif que dans le négatif? Comment se fait-il que notre bonheur ne soit pas notre priorité? Pourquoi se laisse‑t‑on souffrir en attendant qu’un jour, le bonheur se pointe?

On vit dans un monde où l’action que nous posons définit ce que nous sommes. On est constamment distrait par un milliard de notifications qui nous étourdissent et nous enlèvent du temps pour soi.

Le temps est une richesse exceptionnelle que nous gaspillons à être connecté à autre chose qu’aux gens qu’on aime.

On regarde la vie des autres au lieu de se concentrer sur la nôtre.

On ne sait même plus ce que NOUS aimons vraiment. On ne se connaît plus. On ne sait plus ce qui NOUS fait vibrer, triper, sourire.

À force d’être connecté, on s’est déconnecté de notre vie.

Si on n’est pas bien, si on n’est pas heureux, satisfait, accompli dans notre vie, il faudrait bien commencer à travailler ces aspects de notre vie.

La dépression est une des maladies les plus courantes à notre époque. Dans notre entourage, les gens tombent comme des mouches au combat. Sommes-nous en ligne pour l’abattoir psychologique?

Le bonheur, notre bien, doit être notre mission la plus urgente. Il faut faire comme lorsqu’il y a un crash d’avion : mettre la ceinture de sauvetage ainsi que le masque à oxygène sur nous avant d’aider les autres.

Car si notre heure arrive, notre voie vers le bonheur sera l’Everest à grimper.

Et si on prenait notre bonheur en urgence?

Martine Wilky



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