Se comparer

Il est bien évident que je ne peux pas savoir exactement comment c’était avant.

Avant les réseaux sociaux. Ce monde merveilleux rempli de richesses, mais qui a son revers de médaille. Ce revers qui est : la comparaison.

Beaucoup plus facile de regarder le gazon l’autre côté de la clôture, comme on dit.

Je ne pense pas avoir besoin de rentrer dans les détails pour vous convaincre que c’est bien trop souvent poison, mais voici quelques‑unes de mes réflexions :

La comparaison est une voleuse de joie.

Ça ne te donne rien, ça t’enlève.

Tu perds ton temps et ta bonne humeur.

Se mesurer aux autres ne renforce rien d’autre que tes insécurités. Personne n’a besoin d’en vivre, il ne faut donc pas les cultiver.

Le succès de quelqu’un d’autre n’équivaut pas à un échec pour toi. Chacun son histoire et sa saison. Tous les chemins mènent à Rome.

De plus, la comparaison est un acte de violence sur soi.

On parle beaucoup de consentement et d’abus provenant d’autrui, alors qu’on s’inflige parfois des choses qu’on ne mérite pas.

Je ne veux pas dire que se faire agresser et s’infliger des paroles blessantes à soi-même, c’est pareil, loin de là. Ça n’a certainement pas le même impact, mais il reste qu’il y en a un et qu’il est négatif. Il ne faut pas se faire ce qu’on ne ferait pas aux autres.

On parle de plus en plus du self-care, et ça, ça commence dans nos pensées. La santé, c’est un esprit sain dans un corps sain.

En terminant, je voudrais ajouter deux choses :

Ne comparez pas vos mauvais jours avec les beaux jours des autres et je ne dis pas de ne pas regarder ce que la voisine virtuelle ou physique fait, mais qu’il faut tout simplement s’en inspirer et laisser aller ce qui nous fait douter de nous. On a une seule et une vie unique après tout.

Marilou Savard 



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