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À vos marques…

Il me fa

Il me faut des Lois, des Gazelle couleur or…

Bien au-dessus de tout, c’était indispensable. Comment faire autrement? Ma vie d’adolescent en dépendait. Vraiment? Vraiment! Comme quoi il est facile, alors, de faire preuve de constance. De répéter, inlassablement, la même chose à sa mère. Une guerre d’usure.

Que j’ai souvent gagnée, à défaut de gagner celle pour la motoneige…

Depuis que j’ai des enfants, j’admire davantage ce type de patience. De résistance parentale. Et encore, il n’y avait même pas, à mon époque, d’accès facile au marketing sournois. Ces items n’étaient pas prônés par des vedettes. YouTube et Instagram ne créaient pas une nécessité artificielle. Momentanée. Il y avait juste quelques pubs dans les revues. Pour les jeans, celles à la télé.

En fin de parcours, des Wallabees. Pour les plus jeunes, allez voir des photos. Celles en suède brun, avec la semelle en gomme beige. Le must, pendant quelques années. Sérieux. J’ai de la difficulté à ne pas rire de moi. De ce que je trouvais si important. Essentiel! Essentiel, vraiment?

La fierté, consommée par l’image.

J’ai ces souvenirs, alors qu’on me parle de Yeezy. De leur prix. Heureusement que j’ai ma fille pour m’aider à comprendre le phénomène. On parle d’un rappeur à la mode. Et quand je dis à la mode, ça peut atteindre jusqu’à 4 500 $. Bientôt le prix d’une motoneige.

J’essaie d’avoir un discours sensé sur le sujet. Que ce prix, il est totalement artificiel. Des espadrilles, ça reste un produit fabriqué en usine dans des endroits où on exploite. Allégrement. Ensuite, ça continue; c’est l’acheteur qu’on exploite. Naturellement. Entre les deux, toute conscience sociale doit être perdue.

Un processus commercial dirigé contre les plus vulnérables. Ceux qui cherchent à se forger une identité. Des êtres acceptés. Presque à tout prix. Dans un moment charnière de leur développement. En plus, il faut également former les consommateurs de demain. Là, à tout prix.

Pourtant, on réalise en vieillissant qu’un bien de consommation, ça reste ça. Un plaisir temporaire. Un bien, souvent inutile. Faisant encore plus ressortir notre vide intérieur. On comprend également que ce rappeur, lui, il fait des millions avec cette dépendance. Un vendeur de drogue légale. Rien de moins.

Pour le moment, je croise les doigts. Le chant de ces sirènes ne résonne pas trop fort à la maison. J’espère aussi que mes enfants sont plus sensibilisés que je ne l’étais. À toutes ces réalités. En trouvant même la musique pour m’accompagner :

Avoir l’essence. Du bon sens. Du non-sens…

 

michel

 

10 ans sans lavage

10 ans sans faire de lavage : le rêve de plusieurs! Avec quatre en

10 ans sans faire de lavage : le rêve de plusieurs! Avec quatre enfants, je m’épate quand je peux sauter une journée.

Dans le cadre de ma mission « À go, je reconstruis ma vie » (ben oui, je suis au début de la quarantaine, ça explique sûrement des choses…), je prends conscience que mon ménage de vie doit passer par un vrai ménage, très concret.

Le balai, le classement des livres et des garde-robes, le tiroir à ustensiles… mais en profondeur. Repenser tout. Me demander pourquoi j’ai chaque objet, à quoi il me sert, comment il me fait me sentir, ce qu’il symbolise pour moi, pourquoi je le place à cet endroit. Et pourquoi je ne m’en débarrasse pas.

Dans les dernières années, j’ai accumulé beaucoup trop d’objets. À commencer par les livres. Je me servais de mon passé de docteure en littérature et de prof de français pour justifier tous mes achats, et surtout, pour me déculpabiliser de tout garder. Si ça a des pages et une couverture, si ça contient des mots, c’est… comment dire… vital? Impossible de s’en départir? Un objet plus précieux que les joyaux de la reine? Méchante belle défaite pour accumuler des tonnes de livres. Ah oui, mes quatre enfants adorent lire, eux aussi. Donc, une raison de plus. Et ça, c’est sans compter les cahiers d’écriture… tous vierges. Mais que je me promets de remplir! Depuis longtemps…

Mais là, vraiment, je dois choisir entre acheter une maison plus grande, construire une rallonge pour héberger mes livres ou… donner et vendre des livres. J’ai commencé. Tranquillement. Mon objectif : que tous les livres que je garde entrent dans les bibliothèques que je possède déjà, et si possible, en une seule rangée. Défi gargantuesque s’il en est un. À suivre.

La lecture des livres (ben oui, des livres!) de Marie Kondo m’a encouragée à ouvrir mes tiroirs et à trier, à organiser, à jeter, même. À redonner au suivant. Mais horreur! Si je me fie au nombre de brassières que je possède, je pourrais me passer de faire du lavage pendant quasiment dix ans. Même chose pour les pyjamas (j’achète mes pyjamas en fonction de mon moral : un pour les soirées chill, un pour les nuits de tristesse ou les besoins de réconfort, un quand je me sens femme, un pour laisser le tomboy en moi s’exprimer…)

Même chose pour les robes, les pantalons, les bas doux. À l’idée de ne pas trouver LE vêtement qui convient à mon humeur et à mon besoin au moment où je le veux, j’angoisse. Je pense que ça me vient de l’époque où je portais un uniforme de collégienne cinq jours par semaine, et un uniforme de cadette pendant la fin de semaine. Ou de l’époque où on était convaincus que la fin du monde arrivait et qu’on devait amasser du surplus « au cas où ». Le « où » n’est jamais arrivé, évidemment, mais il me fait encore des grimaces de l’autre bord de la fenêtre.

Ça, c’est sans compter ma perte de poids. On ne peut pas prendre puis perdre cinquante livres sans changer de garde-robe. Je passe des coutures dans les vêtements que je peux récupérer, mais cette méthode a quand même ses limites. La Saint-Vincent m’attend, je crois bien…

Je suis aussi en train d’apprendre les bienfaits d’un frigo qui ne déborde pas. Et si mes enfants ne trouvaient pas ce qu’ils ont le goût de manger? Et si je ne pouvais pas mettre la main sur la collation du soir qui me rassurera? Et si, et si. Je fais mon épicerie comme si les commerces étaient inaccessibles 23 heures sur 24. Je veux apprendre à mieux planifier mon menu, mais aussi à accepter qu’à l’occasion, une rage d’oranges ou de yogourt à l’ananas ne puisse être satisfaite dans l’immédiat.

Au fil du temps et des actions qui me soulagent du « trop », je prends conscience que ce qui envahit mon espace, ce sont les « si ». Les peurs. Qu’il me manque quelque chose. De jeter quelque chose qui serait encore utile. Une fois par année, peut-être. Mon espoir de tout prévoir pour tout éviter.

Au risque de décevoir madame Kondo (bon, je ne la connais pas personnellement, alors ça devrait aller), je ne suis pas prête à faire le grand saut. À mettre au milieu de mon salon tout ce que je possède, à prendre chaque objet dans mes mains en me demandant s’il m’apporte de la joie, s’il m’est vraiment utile, s’il est vraiment placé au meilleur endroit. Mais je chemine. Et contrairement au Petit Poucet qui laisse ses cailloux derrière lui pour retrouver son chemin, ce que je laisse derrière, c’est pour de bon.

Et chaque fois que je choisis de moins accumuler (c’est beau jeter ou donner ou vendre, mais encore faut-il moins acheter!) ou de me débarrasser de quelque chose, je me sens allégée, moins piégée.

Je vais continuer de faire mon lavage au jour le jour, mais je vais aussi continuer de surveiller ce qui entre et ce qui sort de chez moi. Juste parce que ça m’aide à me sentir bien.

Et vous, qu’avez-vous tendance à accumuler? Quels sont vos trucs pour trier ou pour mieux vous organiser?

Nathalie Courcy

Boniment!

Je n’étais pas encore rendu là…

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Je n’étais pas encore rendu là…

Mais mon véhicule a décidé de rendre l’âme le dimanche de Pâques. Pour un athée, tout un présage. Une surchauffe fatale. Un spectacle de petites lumières au son de la clochette d’avertissement. Son dernier tour de piste.

Une fourche binaire. Réparer, pour un montant déraisonnable, ou passer à autre chose. Un pontage, ça ne règle pas le reste de la mécanique. Peu de jours pour y réfléchir. La location temporaire qui nous serre les c…

Allez, ça sera du neuf ! Un peu de tranquillité. Garantie.

Je veux bien faire. Ça fait quand même près de dix ans que je ne me suis pas frotté à l’expérience. Je suis rouillé, moi aussi. Vérifications en ligne. Comparaison. Analyse. Bien avant de faire tout contact, zyeuter de loin. Faire sa liste courte.

Évidemment, la marque du décédé ose son flirt. Mais j’ai le deuil amer. Moins de huit ans et 145 000 km, c’est plutôt jeune pour mourir ainsi. Gardez ça pour vous, je vais tenter ma chance aux petites créances. Rien de personnel, juste une perte à partager. Avec l’espoir qu’un juge trouve, aussi, qu’une automobile, ça devrait durer un peu plus longtemps qu’un lave‑vaisselle.

Comme je suis un ramasseur de papiers, j’ai encore toutes les factures d’entretien et de réparations. Dont celle, salée, il y a deux ans pour le même problème.

Mais, là, j’ai à négocier. J’haïs ça.

J’ai même déjà acheté une Saturn, car j’aimais la philosophie de la marque. Aucun marchandage, tout le monde paye le même prix. On en ressort sans aucun doute. Vous savez, quand on pense qu’on pouvait soutirer encore quelques dollars. Avoir les tapis protecteurs inclus.

Signe de notre temps, je vise désormais le paiement mensuel abordable. Le prix suggéré s’escamote rapidement. D’autant qu’en période de faibles taux d’intérêt, peu d’avantages à l’achat. Ça sera une location. Encore là, le terme est dirigé par le paiement souhaité. Vous aviez remarqué, la publicité ne parle que ce langage. Le miel, c’est habituellement la mensualité pour le modèle que personne n’achètera.

Et elle monte. C’est leur art.

L’attrait du modèle au-dessus. À coup d’options. Jusqu’à l’essentielle couleur. Une idée de génie ; vendre plus cher ce qui n’est qu’une étape de base. J’avais presque le goût de demander un rabais, pour une auto sans peinture.

On décide du véhicule, du modèle. On approche de la fin du processus. Enfin.

Reste encore à gérer la valeur de l’échange. Dans mon cas, pas beaucoup à en tirer. Sauf le tirer d’où il est échoué. Un montant annoncé comme un cadeau. Le leur. Je serre les dents, ils ont compris mon problème.

Au moins, j’ai été raisonnable. Une voiture compacte. Presque un modèle de base. Juste l’air conditionné. Même pas de roues en alliage. Bleu égéen métallisé. Et moi de souligner au vendeur que, là-bas, la mer n’a même pas cette couleur. L’instant, ça m’a fait rêver un peu à Firá.

Dernière étape. Introduite par l’intervenante du crédit. Le prix de l’inquiétude. On ajoute quelques garanties. Une mort si jeune, ça marque.

C’est finalisé, je l’aurai demain ! Je ne vous dis pas combien je vais payer aux deux semaines. Au cas où vous seriez meilleur négociateur que moi. La beauté de la chose. Toutes ces personnes qui circulent sans payer le même prix. Une individualité très profitable. Et la publicité de continuer la chanson des mensualités. Dérisoire.

J’ai au moins eu aussi les pneus d’hiver…

michel

 

De ma première maison à ma maison coup de coeur !

Quand j'ai commencé à travailler dans le domaine de l'immobilier, je n'avais que 19 ans. Avec le r

Quand j’ai commencé à travailler dans le domaine de l’immobilier, je n’avais que 19 ans. Avec le recul, je réalise que c’était TRÈS jeune pour aider les gens à acheter ou vendre une maison. En effet, l’achat d’une propriété est, pour plusieurs, le plus gros investissement qu’ils feront dans leur vie.

Mon amour pour le domaine de l’immobilier et son côté émotionnel a commencé il y a près de 8 ans, alors que je me suis séparée du papa de mon fils. À ce moment de ma vie, j’ai dû acheter une maison très rapidement. L’important était d’avoir une maison que j’aimais bien et qui pouvait m’offrir une date d’occupation rapide et par le fait même, offrir un toit et une stabilité à mon fils.

Vous savez, dans mon domaine, je vois souvent ce type de situation, mais c’était la première fois que moi-même j’avais à gérer tout ça. C’est à ce moment que j’ai réalisé qu’il m’avait longtemps été difficile de bien saisir les émotions ressenties par mes clients parce que je n’avais que très peu de vécu! C’est aussi à ce moment que j’ai pu comprendre tous ceux qui vivaient une séparation. J’ai appris à travailler avec leurs peines, leurs désirs et aussi leurs indécisions.

Quelques années plus tard, alors que j’évaluais une maison…. Je suis littéralement tombée en amour. Un gros coup de foudre… Avec la maison haha!! Moi qui pensais rénover ma maison, je n’avais soudainement qu’une idée en tête et c’était de mettre une pancarte “À VENDRE” sur ma maison actuelle, afin d’acquérir un nouveau chez moi beaucoup plus à mon image.

Le premier achat est souvent très émotif dès le départ. Bien sûr, on est tout aussi émotif avec l’achat d’une deuxième propriété, mais c’est différent et trippant. À travers ce premier processus, on apprend à vivre dans un endroit qui, à la base nous convenait, mais qui n’évolue pas nécessairement avec nos besoins. Quand on fait l’achat de notre deuxième propriété, on en sait plus sur ce qu’on veut et, surtout, ce qu’on ne veut plus.

Personnellement, la vie a été bonne pour moi! J’ai vendu ma maison en quelques jours pour acheter mon coup de cœur. Depuis ce jour, je vis dans cette même maison et je n’ai pas l’intention de déménager haha!! Nous pensons plutôt à contacter notre institution bancaire afin de prendre un prêt afin de rénover et mettre notre maison encore plus à notre goût !! 

Une maison, c’est important. C’est l’endroit où vous élèverez vos enfants, l’endroit où vous vivrez des peines d’amour et la plupart des grands moments de votre vie. Ne prenez pas ça à la légère. Entourez-vous de gens compétents, comme par exemple d’ un conseiller de la Banque Scotia. Il pourra vous guider dès le début du processus pour vous faciliter la vie et vous aider à ce que votre achat ou votre vente ne soit pas un souvenir désagréable!

Si vous pensez à un nouvel achat ou encore à rénover votre maison, la Banque Scotia vous propose un concours où vous courez la chance de remporter 10 000$ pour réaliser votre rêve. Tentez votre chance ici !!

 

** J’ai collaboré avec la Banque Scotia pour cet article spécifique, mais le texte que j’ai écrit reflète mes propres opinions et ma propre expérience.**

Magasiner un matelas en couple: à vos risques et périls!

Je suis une princesse aux petits pois. Enfin, je viens de le savoir.

Je suis une princesse aux petits pois. Enfin, je viens de le savoir. J’ai lu dans un magazine que magasiner un matelas était une étape luxueuse dans un changement de confort. Une étape charnière. Je voyais ça comme gagner à la loterie le Choix du Président, mettons. Changer mon vieux matelas dinosaure représentait beaucoup. Il était creusé, les ressorts me faisaient des high five dans le dos à 3 h 7 du matin, bref il était vieux et bon pour faire un trampoline de salon.

Mon chum me parlait souvent d’un nouveau matelas. À nous, l’endormissement instantané et le sommeil réparateur! J’étais tellement motivée d’aller dans la salle d’exposition que j’ai même pensé lancer mon flacon de mélatonine aux poubelles en me rendant au magasin. Dans mon livre à moi, changer de matelas, ça allait tout changer. Toute toute toute.

Dans les circulaires du Publisac (oui, je regarde encore ça), j’ai l’habitude de fantasmer sur des rectangles d’ensachés et de mousse mémoire. Ce n’est pas mêlant, je jalouse l’air « full top shape » des comédiens engagés pour la séance de photo. J’ai trente-trois ans et je n’ai jamais eu de matelas haut de gamme.

Je suis débarquée avec mon chum au magasin avec la ferme intention de repartir de là avec une Cadillac Queen en tissu. Sourire aux lèvres, nous retournerions vers le stationnement avec notre facture et la date de livraison en mains en chantant du Daniel Hétu.

« On va s’aimerrrrrrr tendrement, tout là-hauttttt, sur un rayon de soleilllll. Allez…»

Stop! STOP! Ce n’est pas ce qui s’est produit.

Avant même de mettre les pieds dans le portique, on ne s’entendait pas du tout sur nos besoins. Heille, ça va bien, on n’était même pas rentrés, puis déjà, je me disais que c’était plus simple de magasiner seule. Sauf que là, ce n’était pas un soutien-gorge que j’achetais, c’était un matelas à partager. Je ne suis pas égoïste. Pourtant, je frôlais la crise narcissique en plein jour.

En arrivant, nous avons essayé trois types de matelas différents pour nous aider à cerner notre portrait type d’acheteurs. J’étais plus au moins à l’aise au milieu des yeux d’inconnus qui me regardaient faire semblant de dormir sur le côté. Je portais des skinny jeans, alors je pensais juste à mes bobettes. C’est niaiseux, mais je savais qu’on pouvait les voir. Hipelaye.

Comme dans le conte des Trois Ours, je trouvais le matelas soit trop mou ou trop dur. J’ai passé mon avant-midi à me prélasser sur des démonstrateurs. Ai-je dit l’avant-midi? Oui, car nous avons passé quatre heures et demie là-bas. Se chicaner en direct devant le vendeur dans une fausse chambre à coucher? Voir que j’ai fait ça… je pense que oui, moi! C’était si malaisant que j’avais le goût de donner un pourboire au conseiller et de rebondir sur les matelas jusqu’à la sortie.

Un moment donné, j’étais couchée sur le côté comme une mamie qui a mal aux genoux avec mon oreiller de corps. Attention! Le but de l’exercice, ici, était d’imiter le plus possible l’épisode de sommeil à la maison. Je veux bien, sauf qu’un inconnu est venu se coucher à ma droite.

« J’peux-tu? », qu’il me demande. Euhhh! C’est encore maudit de lui dire non. Le matelas n’était pas payé ni réservé, et je n’étais même pas certaine de l’acheter.

Ben non! Y’a rien là, ça ne me dérange pas. Installez-vous mon cher, qu’on s’étende. Mon chum faisait le piquet dans le coin. Il trouvait que c’était assez et qu’il était grand temps de sacrer notre camp.

Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas partir parce que je n’avais pas choisi entre le matelas moelleux et le semi-ferme. J’avais un montant maximum à ne pas dépasser. Travailler pour la Nasa, j’aurais pris celui à 4 356 $ et go, on serait partis. Dossier réglé. Mais la Nasa ne m’a jamais rappelée, alors je devais courir les soldes.

Et là, l’étiquette d’un matelas a flashé devant ma face. Ce n’était même pas dans les propositions du vendeur. Je me suis couchée sur le matelas : le coup de foudre magique! Je me suis enfoncée doucement comme sur un nuage. J’étais bien. Mon copain était écœuré, il ne voulait RIEN savoir. Son choix était fait depuis une heure. Il voulait le semi-ferme que nous avions essayé au début. Non, clairement non. Aussi bien se coucher sur une planche de bois avec une couverture dessus.

Plus ça allait, plus je parlais en grimaçant des platitudes à mon chum. J’avais le vendeur à un pouce de mon nez, je savais qu’il analysait notre comportement. Digne d’un téléroman.

« Ben tu dormiras dans le cabanon si tu n’es pas content. Tu vas trouver le matelas de l’hospice pas mal moins confo, tu vas voir. »

Lui de me répondre : « Si tu n’es pas heureuse, ben pars en appart et achète-toi des lits jumeaux avec TON matelas mou pis c’est tout ».

Wait! Je suis venue chercher un matelas Queen pis ça vire en scénario de drama queen.

J’ai piqué une crisette de bébé à l’intérieur de moi. J’étais fru, car je voulais le matelas mou. Vous me direz que ça existe, un moitié-moitié sur commande, oui mais…. Mais ce n’était guère une option que mon compte de banque pouvait accepter.

Finalement, j’ai fait un compromis, on a payé, on est partis. On a attendu la livraison avec euphorie. J’avais hâte d’avoir mon nouveau matelas.

Une semaine d’essai avec le nouveau matelas a passé, je ne l’aimais toujours pas. Dès que j’ouvrais les yeux ouverts dans le cœur de la nuit, je secouais les épaules de mon chum pour lui dire : « Trouves-tu que le matelas est dur? Il est dur, hein? »

Nous sommes retournés au magasin. J’y ai passé un autre deux heures et demie. J’avais le goût d’inscrire « C’est compliqué » dans mon statut de couple Facebook.

Le matelas numéro deux arrivera la semaine prochaine. Je suis bonne pour vingt ans, je peux vous le jurer. Moi, magasiner un matelas encore une fois? Laissez-moi dormir là-dessus, d’accord?

P.S. Ce soir-là, j’ai souhaité bonne nuit à mon chum avant de m’endormir, avec un bisou et un je t’aime. Pas de chicane sur mon nouveau matelas.

La malédiction du sapin de Noël

L’an passé au mois de novembre, mon chum et moi, on s’est dit q

L’an passé au mois de novembre, mon chum et moi, on s’est dit que ce serait beau, un vrai sapin dans notre maison. Alors mon chum est parti dans le bois près de chez nous avec sa scie et plein de bonnes intentions, et il nous a coupé une belle tête d’épinette. Pas super fournie, mais bon. Tsé, faut pas trop chialer, hein! On a décoré notre beau sapin et on trouvait que ça sentait bon.

Cette année, l’hiver est bien installé. Mais l’an passé le 24, il n’y avait pas de neige et il faisait quand même chaud. Sur l’heure du dîner, je m’étais mise à observer mon sapin. Ça grouillait.

« Chéri, il y a des bébittes dans le sapin! »

« Ben non, tu capotes! »

« Je te dis qu’il y a des bébittes dans le sapin! »

Plein, plein de petites chenilles noires qui avaient sûrement dégelé. Y-A-R-K-E! Il était environ treize heures, on attendait de la visite. On s’est dépêchés à défaire le sapin, on a enlevé les boules et les guirlandes sur lesquelles se promenaient des centaines de chenilles. Mon chum a pitché le sapin dehors.

On était le 24, on ne pouvait pas passer Noël sans sapin! Mon chum est allé à l’épicerie à côté pour en acheter un. On a refait le sapin. Joyeux Noël!

Cette année, mon chum est allé directement à l’épicerie à côté pour acheter notre super sapin.

« Mon Dieu, chéri, il est vraiment gros! »

« Ben, il y en avait juste des gros! »

Faut pas trop chialer, tsé.

On a décoré le sapin. Il était beau, il sentait bon. Mes parents sont arrivés pour souper. L’arbre est tombé. Avec les boules et les guirlandes. Le sceau (avec l’eau qui gardait le sapin bien hydraté) s’est vidé. De l’eau et plein, plein d’épines de sapin par terre. On sacrait. On a tout ramassé, et on a refait le sapin.

Cette année au Boxing Day, devinez qui s’en va magasiner un beau sapin synthétique?

S’équiper pour les sports d’hiver pour pas cher

Qu'on le veuille ou non, la saison froide est à nos portes! Oui, je sais... On ne veut pas trop y

Qu’on le veuille ou non, la saison froide est à nos portes! Oui, je sais… On ne veut pas trop y penser et profiter des derniers rayons de l’été! Mais si vous voulez avoir du choix, c’est le bon moment pour acheter ou renouveler vos équipements de sports d’hiver.

D’ailleurs, selon Santé Canada, les enfants devraient faire 60 minutes d’activité physique par jour. Pas toujours évident. D’autant plus que l’achat d’équipement sportif peut coûter très cher et que les enfants grandissent… Ce qui nous oblige à renouveler leur équipement année après année.

Heureusement, plusieurs boutiques spécialisées offrent la possibilité d’équiper toute la famille sans que ça coûte trop cher. Voici donc quelques bonnes adresses pour s’en tirer à bon prix !

La Poubelle du ski

L’une des plus connue est sans contredit La Poubelle du ski. Une institution située à Montréal sur le boulevard St-Laurent, tout près de l’autoroute métropolitaine, qui existe depuis 49 ans presqu’uniquement grâce au bouche-à-oreille.

Et surtout ne vous fiez pas au nom, n’y au chaos qui semble y régner quand on franchit la porte. On y trouve de l’équipement d’occasion de qualité et de l’équipement neuf à faible coût. Et le service y est des plus professionnel. Il peut y avoir jusqu’à une centaine d’employés sur le plancher les week-ends.

Voici quelques exemples de ce que on peut y acheter ou louer pour la saison :

Hockey : culotte, jambières, sac de transport, casque, épaulettes, coudes et gants. Neufs ou quasi-neuf. Environ 70$ pour une saison (reste à acheter protège-cou, bâton et suspensoir).

Patins : hockey, patinage artistique ou récréatif pour enfants et adultes. Entre 26$ et 46$ pour la saison incluant l’aiguisage.

Ski alpin et planche à neige : Bottes, fixations, skis, bâtons. Environ 100$ pour la saison incluant aiguisage des skis et mise au point.

Quand je vous dis qu’il font tout pour que vous alliez jouer dehors en hiver, ils offrent aussi :

  • La possibilité d’avoir un léger crédit pour votre équipement usagé.
  • Une assurance «poussée de croissance» : si votre enfant grandit durant la saison, il est possible d’échanger l’équipement gratuitement.
  • Assurance en cas de bris ou pour tout autre raison : Que ce soit brisé, trop grand ou trop petit ou parce que votre belle-mère n’aime pas la couleur… On vous l’échange gratuitement sans faire de chichis. 
  • La location avec option d’achat est aussi disponible : vous louez votre équipement pour la saison. Si vous l’aimez, vous pouvez l’acheter à la fin de l’hiver et on vous déduit le coût de la location.
  • On y offre aussi la location de raquettes et de skis de fond.
  • Vous allez en ski quelques jours ou seulement un week-end… La location à court terme est aussi disponible.

Sports aux Puces

Si vous habitez à l’extérieur de Montréal, les magasins Sports aux Puces seront vos meilleurs alliés. Il y a une vingtaine de magasins Sports aux puces à travers la province dont 12 dans la grande région métropolitaine (1 à St-Léonard et les 11 autres sur les rives nord et sud).

Comment ça fonctionne ? Vous pouvez apporter les équipement de sport que vous n’utilisez plus ou que vous voulez renouveler. On vous offre en échange un crédit que vous pouvez utiliser en magasin pour la location ou l’achat d’un autre équipement neuf ou usagé.

Voici quelques exemples de ce qu’on peut y trouver :

Hockey : neuf et de l’usagé disponible à moindre coût. Prévoir environ 250$ pour un équipement complet pour enfant incluant les patins.

Ski alpin : location équipement d’occasion pour enfant : entre 80$ et 120$.

Play it Again Sports

Autre concept similaire, Play it again Sports qui a deux succursales sur l’Île de Montréal. On déplore toutefois que leur site soit uniquement en anglais!

Sports Experts

Si vous tenez à ce que vos enfants aient un équipement de ski alpin neuf chaque année, les magasins Sports Experts offre un service d’achat / rachat pour le junior seulement. Vous achetez un équipement neuf que vous rapportez l’année suivante et pour lequel on vous donne un crédit applicable sur un nouvel équipement. Vous pourrez épargner ainsi plusieurs centaines de dollars par année !