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Chaque enfant est maître de son destin. Texte: Eva Staire

Chez nous, il y a un principe très clair : chaque enfant est maître de son destin. Chacun a sa per

Chez nous, il y a un principe très clair : chaque enfant est maître de son destin. Chacun a sa personnalité, ses préférences et ses goûts, et on essaie le plus possible de les encourager à les respecter dans toute cette unicité. Au quotidien, ça fait surtout qu’on refuse d’inscrire nos enfants en bas âge à toutes sortes d’activités que nous, comme parents, on pourrait juger bonnes pour eux. C’est justement à eux de se développer, d’essayer des trucs et de faire des demandes pour s’inscrire à telle ou telle activité. Ce n’est pas à nous de décider pour eux.

Je n’inscris pas mes enfants à 3 ou 4 ans au soccer, ni au hockey, ni au patinage artistique, ni au ski, ni à la natation… Je sais, je suis étrange comme parent. Bien sûr, je veux que mes enfants bougent, parce que je trouve ça primordial pour leur santé. Alors comment on fait? On va marcher en montagne chaque fois que c’est possible, tous ensemble. On bâtit une patinoire dans la cour extérieure et les enfants y vont, pour s’amuser, chaque fois qu’ils le veulent. On va marcher ensemble dehors après le souper. On va faire du vélo en famille. On a tous nos vélos, nos patins, nos skateboards et nos trottinettes. On bouge, parce que c’est l’fun, pas parce qu’il est samedi matin, 9h00, et qu’on y est forcés parce que le cours commence…

Je ne suis pas du tout contre les activités de groupe. Je suis contre le fait les y inscrire « parce que ». « Parce que je trouve ça important comme parent ». « Parce que je veux qu’ils bougent ». « Parce que je veux qu’ils essaient des nouveaux trucs… » « Parce qu’il faut bien qu’ils apprennent ». Tout ça, à mes yeux, ce ne sont pas des raisons valables pour les inscrire à des activités… Si je veux que mes enfants essaient de nouveaux trucs et fassent de l’activité physique, et bien c’est simple, je le fais avec eux. Parce qu’un enfant apprend avec des modèles, et pas avec de belles paroles.

Alors oui, mes enfants font des activités. L’une de mes enfants a commencé la danse vers 4 ans, parce qu’elle adorait la musique. Elle était inscrite au centre communautaire, pour s’amuser. De la musique, des belles couleurs, des lumières et du plaisir. Pas de compétition, pas de niveau. Ça, ça collait avec ce qu’elle voulait vraiment. Elle m’a demandé quand elle avait 7 ans d’apprendre à jouer du piano, parce qu’on en avait un qui prenait la poussière à la maison et qu’elle le trouvait magnifique. C’est venu d’elle, et c’est tout ce que je voulais.

Pour une autre de mes enfants, ça a été autre chose. Elle a essayé la danse, parce qu’elle prenait sa grande sœur comme modèle. Elle a essayé, une ou deux sessions. Puis bof. Ça ne lui disait plus et c’était bien correct comme ça. Elle est tombée en amour avec une chanteuse populaire (Roxane Bruneau, pour ne pas la nommer) et elle a voulu apprendre la guitare pour pouvoir jouer comme elle. Alors go pour la guitare.

Ma plus jeune adore les animaux. Elle aurait envie de jouer de tous les instruments de musique, mais elle avoue elle-même qu’elle n’a pas la patience d’essayer de se concentrer. Elle, son coup de cœur, ça a été l’équitation. On a trouvé un petit ranch près de la maison qui lui donne des cours spontanément, quand elle en a envie. Pas de compétition, pas d’obligation. Et je pense sincèrement que pour une enfant de 6-7 ans, c’est ça l’idéal.

Mes enfants ne sont pas intéressés à s’inscrire aux activités sportives. Et ce n’est pas parce qu’ils n’aiment pas le sport. C’est juste qu’on bouge tellement tous ensemble qu’ils ne ressentent pas le besoin de le faire par obligation… Et je suis honnête avec moi-même, ça fait aussi bien mon affaire. Je lève mon chapeau à tous les parents qui passent leurs samedis matins dans les arénas, leurs mardis soirs dans les gradins au parc et leurs jeudis soirs entre deux transports. Honnêtement, je ne suis pas prête à faire ça uniquement par principe de faire essayer un sport quelconque à mon enfant. Et là, plusieurs parents vont se fâcher en disant que leur enfant adore son sport et que ça lui apprend plein de choses… Si ça vous convient, c’est génial. Ce que je dis, c’est que moi personnellement, je veux attendre que mon enfant ait une passion et l’encourager autant que possible, c’est tout. Je refuse de lui indiquer une route à suivre. On voit trop d’enfants qui continuent pour faire plaisir à leur parent. On voit trop de parents qui se voient dans leur enfant et qui aurait souhaité avoir la même chance plus jeune. On voit trop d’enfants qui disent à leurs parents qu’ils aiment ça, mais qui disent le contraire à leurs amis.

Je sais bien que plusieurs vont avoir envie de me lancer des roches. J’imagine que je suis habituée… la différence attire la haine de tellement de gens. Plusieurs vont se sentir jugés ou visés par mes propos, alors que ce n’est absolument pas le cas. Ce que je dis, c’est que je veux que mes enfants choisissent eux-mêmes ce qui les passionne dans la vie. Rien de plus, rien de moins.

Plusieurs me disent qu’il faut que mes enfants essaient les activités, pour savoir s’ils aiment ça ou non et pour qu’ils connaissent leurs choix possibles. Je ne suis pas d’accord. Je ne connais aucun adulte qui n’a aucune idée de ce qu’est le hockey, la danse, le soccer, le piano, le ski… En revanche, je connais des adultes qui se découvrent des passions justement parce qu’ils essaient des trucs qu’ils aiment en vieillissant. Je n’ai pas besoin d’essayer d’apprendre le violon pour savoir que je n’aime pas ça. Et à mon avis, c’est sous-estimer la connaissance de soi de mes enfants que de prétendre qu’ils ne savent pas ce qu’ils aiment vraiment.

Alors voilà, je veux que mes enfants prennent leurs propres décisions dans la vie. Ça vaut pour les activités, ça vaut pour les programmes scolaires, ça vaut pour leur profession… Je pense que mon rôle de parent, c’est de les soutenir et de les encourager. Je veux simplement qu’ils aient le choix, un réel choix. Peu importe leur âge et leur sexe. Je veux qu’ils aient leur vie en main et je pense que ça commence quand ils sont tout petits…

Eva Staire

Dance it out! Texte : Marilou Savard

Pour tous les fans de Grey’s Anatomy, vous savez de quoi

Pour tous les fans de Grey’s Anatomy, vous savez de quoi je parle quand je vous suggère de : Dance it out!

Il est évident qu’en période de pandémie, de confinement, c’est encore plus essentiel de danser, mais je vous garantis que dans la vie de tous les jours, c’est tout aussi bénéfique, important et amusant.

La danse apporte beaucoup de bienfaits physiques et psychologiques.

Selon les sites Psychology Today et Passeport Santé, en voici quelques-uns :

Danser pendant de longues périodes amène le cerveau à libérer de la sérotonine et de la norépinéphrine (ou noradrénaline), des neurotransmetteurs qui produisent la bonne humeur.

Cette activité physique libère également des endorphines, des substances chimiques du cerveau qui favorisent la satisfaction, l’euphorie et une grande tolérance à la douleur.

Avec ses rythmes entraînants, ses pas cadencés et ses mouvements répétitifs, la danse est un sport complet qui tonifie et muscle le corps, améliore la coordination motrice et stimule la circulation sanguine.

La danse aide aussi à lutter contre le surpoids, bien évidemment quand elle est associée à une alimentation équilibrée. À titre informatif, danser 30 minutes permet de perdre 200 calories en se faisant plaisir.

Ensuite, dans une étude récente, les patients en réadaptation cardiaque qui se sont inscrits à des cours de valse se sont non seulement retrouvés avec des artères plus élastiques, mais étaient aussi plus heureux que les participants qui ont suivi un entraînement sur vélo et sur tapis roulant.

Danser répare les cœurs.

Dans une autre étude de l’Université de Londres, des chercheurs ont demandé à des patients souffrant de troubles anxieux de passer du temps dans l’un des quatre contextes thérapeutiques : un cours de danse moderne, un cours d’exercices, un cours de musique ou un cours de mathématiques. Seul le cours de danse réduisait significativement l’anxiété. Un bon 30 à 45 minutes sans arrêt est suggéré.

En terminant, j’aimerais porter quelque chose à votre attention. Quand on y pense, ce qui fait tenir la Terre, c’est la gravité et pour cela, la Terre doit tourner.

La gravité ne fonctionne pas sans rotation.

Alors ce qui pourrait peut-être aider à garder ton monde ensemble, ce serait de tourner ?

Deviens chaotique avec ton corps.

Let’s dance it out!

Marilou Savard

Cours Forrest, cours!

C’est enfin le printemps…

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C’est enfin le printemps…

Le signal pour ceux qui veulent renouer avec l’activité physique. Le retour massif des coureurs. De tout acabit. De tout style. Chacun à son rythme. Chacun ses motivations. Surtout quand le soleil est là.

Très peu semblent apprécier pleinement l’instant présent.

Je les vois. Je les croise. Je les salue. Parfois sans réponse. Pour ceux qui m’ignorent, c’est un code de coureurs. Comme les motocyclistes. Une sorte de respect. Quand on sait ce qui est demandé. À notre corps, mais surtout à notre esprit. La lutte constante contre toutes les raisons de ne pas sortir. Mañana, comme on dit dans le sud.

Dans ma banlieue, ça reste une activité essentiellement solitaire. Parfois, quelques couples s’y risquent. Un autre bon test. Comme ce premier voyage à deux. Comme avoir des enfants ensemble. Ça me fait sourire. Je m’imagine tout le non-dit. Exprimé si clairement par l’attitude.

Moi, c’est aussi une amoureuse qui m’a initié. Je la revois. M’attendre au sommet d’une côte abrupte dans le Vieux. Tout en sourire. Fraîche comme une rose. Elle avait touché juste. En plein dans mon orgueil. Ça ne m’a pas pris beaucoup de temps pour la rattraper.

Puis, la vie de parent. Où on se laisse aller…

Comme la majorité, j’ai pris des kilos. Je suis resté actif, mais toutes les excuses étaient valables pour ne pas user les runnings. Le poids des années s’est fait voir. Surtout sur les photos familiales à la plage. Le gros bébé dodu n’était pas que la descendance. Je me réconfortais auprès de mes amis. Qui vivaient la même réalité de père. Quand on se compare.

Puis, le déclic. Forcé. Ce cancer qui allait tuer celle que j’aime. Qui ferait de moi l’unique responsable de nos enfants. Ce stress de me voir, ensuite, victime d’une attaque cardiaque. La réalité de ceux qui adoptent la forme du muffin. Nos enfants qui seraient orphelins. Si je ne faisais rien.

Ça, c’est ma motivation de base.

Ceux qui courent savent tout ce que ça procure. Bien au-delà. Quand notre corps nous dit merci. Quand on est dans la zone. Lorsque seuls les premiers 100 mètres sont exigeants. Que le pilote automatique fait rapidement le reste. Les kilomètres s’enfilent. La cadence suivie au pas. Technologie oblige. On songe même au marathon.

J’ai une compagne, la musique. Une liste de lecture consacrée. Avec quelques pièces de rock pesant. Ozzy! Il ne pensait sans doute pas à cet usage en chantant. Des Colocs. Du vieil Aznavour. Quelques chansons récentes. On m’a conseillé d’écouter plutôt le son de mes enjambées. De courir léger.

Trop difficile.

Évidemment, j’ai parfois des douleurs. Un genou droit récalcitrant. Comme si la vis était toujours trop serrée. Un rappel qu’on n’a rien, sans rien. Mais ça va beaucoup mieux cette année. J’ai au moins suivi l’autre conseil. Augmenter la cadence. Merci à la technologie.

Merci aussi à tous ces vêtements techniques. À mes souliers qui semblent faire tout le travail, même au repos. J’étais jadis du type Rocky. Du gros coton et un look négligé. Mon conseil du jour, ne passez pas à côté. Le gros coton, c’est pour ceux qui sont sur leur divan. Avec comme seule motivation de finir… la rangée de biscuits.

Allez, mañana est arrivé…

michel

 

Quand « remise en forme » rime avec bonheur…

Janvier : période de prise de résolutions qu’on tient rarement.

Janvier : période de prise de résolutions qu’on tient rarement…

Ma résolution, je l’ai prise bien avant : dès le début décembre. Il y a longtemps que j’y pensais et qu’on en parlait, mon conjoint et moi. Depuis la naissance des filles, on s’oublie, on prend moins soin de nous.

Lorsqu’on devient parent, la course folle commence ! Dans notre cas, dès six mois, nos filles commençaient la natation. C’est fou, la pression que nous nous mettons ! Les moments en famille déboulent à une vitesse folle…

Jusqu’à l’an dernier, j’arrivais à trouver un temps pour moi : une soirée au yoga par semaine. Puis, le sport de compétition est arrivé… et mon p’tit moment s’est effacé.

En fait, je ne m’en plains pas, au contraire ! Je n’y vois que des bienfaits sur ma grande malgré la gymnastique organisationnelle que cela exige.

Un soir de novembre, dans les gradins, j’observais ma fille nager et j’ai soudainement eu une révélation ; je l’enviais de pratiquer un sport, de développer sa forme physique… Assise dans les gradins, j’admets avoir ressenti de la frustration ! Et moi dans tout ça ?

Curieux hasard, une grande amie m’a sollicitée peu de temps après pour que j’adhère à son groupe de remise en forme.

J’ÉTAIS PRÊTE.

Il est là, le secret pour tenir une résolution ! Le « timing ».

Le plus beau, c’est que mon conjoint a suivi ! On s’entraîne à la maison quotidiennement. Notre alimentation, qui était déjà assez saine, a été revue et améliorée ; le p’tit bol de croustilles a disparu les soirs de semaine et surtout, on mange des portions plus raisonnables.

Les résultats sont au‑delà de mes attentes ! La remise en forme en famille, c’est du bonheur ! Elle apporte bien plus qu’une perte de poids ou le raffermissement de certains muscles.

D’abord, on rit comme des fous ! On s’encourage. Nos filles nous observent, embarquent à l’occasion ; elles sont fières de nous !

Une remise en forme, c’est la bonne humeur qui revient puisque le sommeil est meilleur. C’est devenir un parent plus équilibré. C’est développer encore plus le désir de cuisiner, d’essayer de nouvelles recettes avec nos enfants.

Dans mon cas, ma remise en forme me donne confiance en moi. Je ne pensais jamais devenir accro à ce moment dans ma journée !

Par-dessus tout, faire le choix de se remettre en forme en couple ou en famille resserre les liens. C’est avoir envie de partager du bon temps ensemble le plus longtemps possible, c’est mettre sa santé en priorité.❤️

Marie-Christine, merci d’avoir allumé ce feu !

Karine Lamarche

Fais-le pour toi!

Depuis quelques années, j’aime bien faire du jogging, mais cette

Depuis quelques années, j’aime bien faire du jogging, mais cette année, j’ai décidé de relever le défi de m’inscrire à une course de cinq kilomètres. C’était ma première, mais certainement pas ma dernière! C’est donc en ce frisquet premier dimanche d’octobre que j’ai réussi à battre mon temps de plus de quatre minutes!

Je le fais pour moi. Égoïstement pour moi, parce que ce petit trente-cinq minutes me fait un bien fou.

Oui, je le fais pour être en forme et en santé, mais en plus de faire du bien à mon corps, ça fait du bien à ma tête! Ça me permet de mettre de côté les petits soucis de notre quotidien bien (tellement trop) rempli.

En tant que maman, on s’oublie parfois, souvent. On fait passer les besoins de nos petits amours avant les nôtres. Après quelques années de routine bien établie avec nos enfants, trouver une activité seulement pour soi est essentiel. Pour moi, c’est la course.

Je suis fière d’avoir participé à cette course et d’entendre ma fille de quatre ans me dire « Bravo maman pour ta course, je vais aller te voir encore si tu en fais une autre! » est la plus belle des récompenses! Je veux que mes filles aient envie de faire de l’activité physique, mais surtout qu’elles aient du plaisir en le faisant.

Si tu as envie de commencer la course, fais‑le! Commence par un kilomètre, puis deux. Fais des intervalles. Tu ne courras pas un marathon dès ta première saison, mais tu amélioreras certainement ton temps. Et surtout, fais‑le pour toi!

Julie Lampron Desaulniers

 

Je suis une mamie qui court des marathons

J’avais tellement hâte d’avoir des petits-enfants que, avant m

J’avais tellement hâte d’avoir des petits-enfants que, avant même que mon désir se concrétise, j’avais déjà choisi de me faire appeler « Mamie ». Je trouvais ça cute, jeune, plus facile à prononcer.

Dès l’annonce de la grossesse de ma belle bru, je me suis ruée dans les magasins comme la plupart d’entre nous font dans de telles circonstances.  Souvent, on achète des petites couvertures et des pyjamas, mais pas moi.  J’ai plutôt  acheté un chariot pour le jogging! La course occupait une grande place dans ma vie. J’avais la santé, l’énergie et surtout, le grand privilège d’habiter tout près. J’ai vécu la grossesse de ma bru comme un marathon, une étape à la fois, avec des petits doutes par moments. Finalement avec toute l’ivresse, l’euphorie et le bonheur possible, j’ai savouré ce fameux fil d’arrivée tant attendu avec eux le 12 mai 2010.

005000-1Comme j’avais hâte que Charles puisse tenir sa tête pour s’asseoir dans le chariot et m’accompagner dans mes sorties… C’était comme lui faire découvrir mon univers juste à moi et créer des moments particuliers juste à nous. Il a vite compris que ce ne sont pas tous les enfants qui gambadent avec leur Mamie et m’a surnommée affectueusement « Mamie différente ». Nos petits moments sont devenus de grands moments, car petit Charles est devenu grand et il m’a demandé de courir à mes côtés. Ce jour-là, j’ai compris qu’un lien indescriptible nous unirait. Nous ne partagions pas que du temps ensemble, mais bien une passion commune qui grandissait au fil des courses. Je parlais avec lui sans arrêt, l’interaction ayant débuté vers ses trois ans. On a fait un team : courir avec « pas d’bras », c’est pas facile et en montée, tellement difficile. Charles était mes bras, par ses « Go Mamie Go », il me propulsait de joie. Il m’a fait le plus beau des cadeaux en 2014 en exprimant son désir de courir à mes côtés dorénavant.

On a eu du gros fun noir à s’entraîner ensemble. Ce dont je suis la plus heureuse, c’est d’avoir par la course et à travers le jeu, réussi à transmettre des valeurs qui font de lui cet enfant exceptionnel. Charles est incroyablement persévérant. Il sait que tout ce que l’on commence, il faut le terminer. Il sait aussi qu’il faut avoir du plaisir à faire ce que l’on fait. Voilà pourquoi je ne lui ai pas appris à courir, mais bien à aimer la course. On doit le faire dans la joie, le plaisir et la simplicité. Ce n’est pas compliqué, mais ça le devient parfois, car les adultes aiment se compliquer l’existence. Tout ce dont on a besoin, ce sont simplement des chaussures de course, notre sourire et un bandana magique. On jase tellement qu’on en oublie le temps. Il connait pratiquement l’histoire de toutes mes courses, pourquoi je cours et où je cours. Le mot marathon fait partie de son vocabulaire depuis belle lurette.

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Charles le Persévérant, a couru son premier 1 KM officiel en 2014, comme un champion, en mode bonheur… Je me souviens d’une publicité de la marque Hygrade (saucisses Hot-dogs) de mon temps qui disait : « Plus j’en mange, plus elles sont plus fraîches et plus elles sont fraîches, plus j’en mange. » Voilà: plus il court, plus il aime ça et plus il aime ça, plus il court. ON ne court jamais s’il n’en a pas envie, aucune obligation, aucun stress, aucune consigne technique et surtout, aucune attente de temps ni de performance.

Cet automne, à six ans, il a couru à mes côtés son premier 5 KM. Il connait le but premier : franchir le fil d’arrivée, fier, heureux et les deux bras dans les airs. Le plaisir prime, c’est non négociable.

Le jour de la course, c’est jour de fête et il faut célébrer! Tous les enfants adorent les fêtes et les grands aussi. Les oncles et tantes viennent assister ou même participer à nos belles célébrations du dimanche. Édouard, trois ans, s’est greffé à notre équipe de Coureurs du Bonheur pour des 1 KM et Nicolas vient de faire son entrée, en chariot pour le moment, mais sûrement pas pour longtemps. Le plaisir, c’est contagieux.

Certains me disent: « N’est-il pas trop petit pour courir? » Charles ne court pas. Il pratique en duo sa passion, il joue aux devinettes sur le parcours, me raconte sa semaine et veut entendre mes histoires de course. Il ne court pas, il a un rendez-vous. Un rendez-vous avec sa Mamie Différente!

Être unique, les rendre uniques et rendre nos rendez-vous magiques. Mamie : le rôle d’une vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Initiation des enfants à la course à pied

La course à pied est rendue un sport super populaire! On en entend parler beaucoup dans les médias

La course à pied est rendue un sport super populaire! On en entend parler beaucoup dans les médias et on peut voir tout les statuts Facebook de nos amis coureurs ! En plus, d’être une excellente façon de se mettre en forme, la course à pied réduit le stress et permet de profiter du grand air. Pour toutes ces bonnes raisons, pourquoi ne pas initier vos enfants en les inscrivant au Grand club de course.

Le grand club de course propose d’initier les enfants à la course à travers des périodes d’entrainement et de jeu. Le programme de 8 semaines est progressif et conçu dans le respect du développement moteur de l’enfant de l’adolescent. Il y a 2 niveaux pour le 5 à 11 ans. Le premier c’est le niveau débutant pour permettre aux enfants de s’initier à certaines techniques de course dans le but de réussir à courir 1km sans interruption. Le deuxième niveau s’adresse aux enfants de 5 à 11 ans qui peuvent courir 1 km sans interruption et qui veulent améliorer leur performance grâce à des entrainements l’fun et garder le plaisir de la course. Si vos enfants sont plus vieux, il existe aussi un troisième niveau qui s’adresse au 12 à 15 ans.

Le Grand club de course est en pleine période d’inscription et ils offrent des cours dans plusieurs villes comme Laval, Lévis, Montréal, Québec, Saguenay, Val-D’Or et Ottawa. Les couts d’inscription varient entre 105 et 120$ par enfant pour 8 semaines de cours.

C’est une super belle idée activité pour dépenser l’énergie de vos enfants en plus de leur inculquer des habitudes de vie saine!

Voici un reportage sur le Grand club de course fait par Ici Radio-Canada : http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/04/17/011-club-course-tout-petits.shtml