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Six semaines…

Dès son jeune âge, Antoine s’est intéressé à l’histoire. Pa

Dès son jeune âge, Antoine s’est intéressé à l’histoire. Particulièrement à celle des vieux pays d’Europe. Il rêve depuis toujours de visiter la France et les pays qui l’entourent. Voyager et vivre l’aventure l’attire. Connaître l’historique, admirer le paysage, l’architecture et visiter le passionne.

L’hiver dernier, une occasion qu’il ne pouvait pas manquer s’est présentée. Il s’est inscrit au programme J’explore, qui offre la chance aux étudiants de choisir une ville du Canada qu’ils aimeraient visiter, tout en suivant un cours d’anglais intensif. Une forme d’apprentissage que j’approuve à 100 %. Je l’ai donc encouragé à s’inscrire. Un tel programme est une occasion en or !

C’est ainsi que le 16 juin dernier, mon grand de vingt ans s’est envolé vers Vancouver, pour un séjour de six semaines, afin de vivre une expérience enrichissante. Ouf ! Par chance, j’ai eu quelques semaines pour me faire à l’idée qu’il serait loin de moi une partie de l’été. Un détachement pour le cœur d’une mère.

Parfois avec mes ados (maintenant jeunes adultes), je prendrais des journées de congé. Leur attitude et leurs comportements m’agacent, mais quand ils sont absents ou qu’il en manque un… je m’ennuie. Il y a un vide dans la maison. Leurs shows d’humour, leurs rires, nos discussions sur divers sujets, etc.

Depuis son départ, je vis toutes sortes d’émotions. Je suis heureuse et fière de lui bien sûr, mais je suis aussi inquiète : est-ce qu’il est bien ? A-t-il suffisamment d’argent pour profiter pleinement de son séjour ? Qu’est-ce qu’il fait ? Où est-il ? Comment va son cours ? Comment ça se passe avec la famille qui l’héberge ? J’espère qu’il ne sera pas malade et qu’il ne se blessera pas.

Il faut croire que tout va bien. Du moins, c’est ce qu’il me laisse entendre dans ces quelques textos reçus.

Lui, il apprend de plus en plus à être indépendant et autonome. Il vit des expériences qui forgent son caractère, son attitude, sa personnalité et en plus, il sera bilingue ! Un atout indispensable dans le monde d’aujourd’hui. Une expérience qui sera sûrement gravée dans son cœur pour le reste de ses jours.

Je dis souvent aux parents qui m’entourent que les enfants nous font grandir. Et moi, j’ai encore grandi. J’apprends aussi. Eh oui ! J’apprends encore… à vivre sans lui dans la maison, à le laisser réaliser sa vie comme il l’entend, sans lui mettre des bâtons dans les roues tout en restant près s’il a besoin, à lâcher prise et à lui faire confiance. J’apprends aussi à me débrouiller sans lui, à sortir les poubelles, à faire les tâches ménagères et les repas seulement avec ma fille. Le bon côté de cela, c’est que ça coute moins cher d’épicerie ! Il faut bien en rire un peu.

Ceci me démontre que peu importe l’âge de notre jeune, chaque nouvelle expérience est une étape de vie qui fait vibrer notre cœur.

Est-ce le premier voyage de plusieurs à venir ?

Vivement le premier août pour qu’il me raconte son aventure !

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Non, mon enfant n’aura pas un agenda de ministre

Ballet, piscine, hockey, dessin, musique… Il y en a pour tous les

Ballet, piscine, hockey, dessin, musique… Il y en a pour tous les goûts, heureusement; c’est bien la diversité. Mais ce n’est pas une raison pour tout faire, tout essayer, vouloir être partout. Arrêtons de surcharger l’emploi du temps de nos enfants comme si demain était la fin du monde. Comme s’il s’agissait d’un véritable emploi. Mon enfant, c’est ton travail d’apprendre. Vite, vite, il faut faire le plus de choses possible, comme si leur cerveau, leur corps pouvaient encaisser. Le temps organisé, cadencé, minutieusement calculé, tic, tac, tic, tac.

Quand je vois des enfants épuisés, cernés, se faire traîner de force au cours de danse, j’ai mal à mon cœur de maman. À quoi ça sert? Elle fera peut-être partie un jour des Grands Ballets canadiens, mais en attendant, elle ne peut juste pas flâner dans sa chambre. Nos enfants auront toute la vie pour explorer à leur guise des activités. Si ce n’est pas les cours, ce sont les applications ludo-éducatives, la télévision… Arrêtons de vouloir absolument tuer le temps. Comme si on se sentait obligé de leur bourrer le crâne, de les divertir, de les occuper. Est-ce vraiment les enfants qui réclament tous ces stimulus? Est-ce qu’on le fait réellement pour eux ou par peur d’être jugé? Ne rien faire, est-ce un crime? Au bûcher, toutes les mamans qui laissent leurs enfants en pyjama le dimanche!

Arrêtons de nous sentir coupables de ne pas les inscrire à l’anglais, à la musique… C’est vrai, l’enfant apprend plus vite plusieurs langues en même temps, les études le démontrent; la musique, c’est excellent pour les facultés cognitives… Mais vous lirez aussi partout qu’il faut laisser les enfants s’ennuyer! Juste leur laisser du temps à eux, pas du temps préparé, organisé dans l’agenda familial, comme une obligation à leur bon développement. Non, du vrai temps spontané, quand ils le réclament, quand vous en avez aussi besoin. Et si toute la famille s’accordait un temps mort. Ne rien faire, c’est un bien grand mot… L’ennui, c’est formateur, ça développe leur imagination, leur créativité, ça les rend plus indépendants, plus forts, plus confiants. C’est le moment d’explorer leurs véritables passe-temps, sans obligation de rendement, sans résultats, sans compétition, sans se donner en spectacle, juste pour le plaisir. Prendre du bon temps, prendre son temps!

Gabie Demers

Doit-on apprendre à aimer à nos enfants?

Les médias relatent des histoires toutes aussi horribles les unes q

Les médias relatent des histoires toutes aussi horribles les unes que les autres. Comme si les horreurs conjugales faisaient partie intégrante du quotidien des derniers temps. À la suite de ces drames, je lis dans les médias à propos de la question de l’enseignement de l’amour aux enfants et des façons d’aimer et de bien aimer (à lire : le très bon éditorial de Patrick Lagacé dans La Presse+). Même le gouvernement se pose la question d’un plan d’action sur les violences conjugales, comme s’il s’agissait d’une épidémie. Est-ce qu’il a fallu encore plus de victimes pour qu’on s’interroge?

En tant que parents, doit-on apprendre à nos enfants à AIMER? Ils connaissent l’amour à travers nos yeux, ceux de leurs grands-parents, leurs amis, mais comment décrit-on l’amour avec un grand A? Ce sentiment puissant, qui nous prend aux tripes, qui peut être difficile à gérer, à comprendre, à maîtriser… Les enfants voient les signes d’amour : des baisers, des caresses à travers les adultes, les films, les histoires. Mais jamais on n’explique le sentiment, invisible, intangible et pourtant essentiel à toute vie humaine. Ils voient aussi des gens qui disent s’aimer, mais qui se disputent. Vos enfants ont été témoins de vos querelles de couple; comment leur dire que l’amour, c’est aussi d’affronter ses différences, d’assumer ses choix et de faire des erreurs?

Non, l’amour ce n’est pas toujours rose, toujours beau. Aimer, c’est respecter l’autre et c’est souvent difficile. C’est parfois renoncer à soi-même, à son propre bonheur, pour le bonheur de l’autre. Boucar Diouf parle de l’égo. Oui, c’est l’égo qui tue l’amour. Ne pas vouloir perdre la face, ne pas vouloir être blessé, vouloir avoir le dernier mot. Comme si l’amour se jouait sur un champ de bataille à coups de mots blessants, de crises de jalousie, de coups bas, de textos enragés ou pire encore, de poings levés, d’actes irréversibles.

Vous souvenez-vous de votre premier amour? De votre première peine d’amour, comme si le ciel venait de vous tomber sur la tête? Vous vous en êtes remis, car le temps fait bien les choses. Mais comment un enfant, un adolescent peut-il comprendre ce qui se passe en lui si on ne lui en a jamais parlé? Il est temps de démystifier ce sentiment ambivalent. Oui, ambivalent. J’ai toujours pensé que la détresse et l’amour étaient si proches. La personne aimée est souvent mise sur un piédestal, mais inévitablement, elle nous déçoit, elle tombe de son palais doré qu’on lui a créé. Alors, le sol s’effondre sous nos pieds. C’est le chaos. Aimer une personne, c’est accepter de la laisser partir, accepter ses défauts, accepter qu’elle ne nous appartient pas. L’amour, c’est lâcher prise.

Il est temps d’apprendre à nos enfants à AIMER. Aimer est la plus belle chose au monde, c’est un cadeau merveilleux, une aventure à deux formidable. L’amour, c’est la vie!

Gabie Demers

Leçons d’enfants…

Claire Pimparé a dit lors de sa conférence : « Les enfants so

Claire Pimparé a dit lors de sa conférence : « Les enfants sont des maîtres, c’est eux qui nous enseignent à être parents. » J’ai beaucoup aimé entendre cette phrase qui m’a fait réfléchir et qui m’a fait prendre conscience de tout ce que mes enfants m’ont apporté.

Depuis leur naissance, chacun d’eux avec sa personnalité unique m’a beaucoup appris sur moi. Chaque étape de leur vie a été pour moi, de vivre différentes émotions, tintée de moments rigolos, de tristesse, de frustration, de déception, d’enthousiasme, de compassion, d’anxiété, de réconfort, etc.

Ils m’ont appris à être à l’écoute de leurs besoins, à persévérer, à m’organiser, à planifier mon agenda (avec toutes les activités, les rendez-vous, le travail, les tâches, etc.), à adapter ma communication selon la perception sensorielle de chacun, à lâcher prise (non sans inquiétude, car ils devaient aller au bout de leur apprentissage, c’est souvent la meilleure école de la vie), à donner le meilleur de moi-même et à accepter de faire des erreurs.

Ils m’ont fait grandir depuis leur tendre enfance et continuent de le faire encore aujourd’hui. Ce n’est pas parce qu’ils sont adultes qu’ils ne me font plus vivre d’émotions, bien au contraire. Je reste maman toute ma vie, il n’y a pas de date d’expiration.

Chaque étape apporte son lot d’émotions fortes :

J’ai vécu une joie indescriptible lors de la naissance de ma fille et de mon fils.

Les premières séparations, pour la garderie et pour l’entrée dans le monde scolaire, ouf… Mon corps était au travail, mais mon esprit était avec mon petit. Je crois que ç’a été les journées les plus difficiles de ma vie de maman.

Et ne vous en faites pas, lors de l’entrée aux niveaux secondaire, collégial et même universitaire, ils m’ont fait vivre des émotions similaires. Les séparations sont plus grandes, car ils sont de plus en plus autonomes et indépendants.

Le mal-être intérieur que j’ai vécu quand j’ai dû aller en inhalothérapie avec ma fille de huit mois. Quand elle avait mal au ventre de peur et d’anxiété chaque matin avant de partir pour se rendre à l’école. Quand j’ai dû lui acheter des lunettes à trois ans et demi. Le jour où elle s’est blessée à la cheville lors du premier entraînement pour obtenir sa certification de sauveteur océan à Hawaii, l’empêchant de recevoir ce titre.

Je me suis sentie coupable lorsque mes enfants ont eu des échecs scolaires ou lors des activités sportives, quand ils ont vécu des tensions avec des amis, et avec moi et leur père. Quand mon fils a été diagnostiqué TDA et a vécu de l’intimidation. Le bouleversement émotionnel et le changement de vie qui leur a été causé lors de la séparation de leur père et moi.

J’avais deux choix dans chacun des cas : m’effondrer ou me relever et donner le meilleur. Je me suis souvent posé ces questions : « Quel enseignement je veux donner à mes enfants? »; «  Qu’est-ce que je veux leur transmettre comme valeurs? »

Selon moi, c’est dans les défis qu’on apprend et développe des forces que nous ne connaissions pas.

Ils m’ont aussi fait vivre des émotions de joie et de fierté immenses quand :

– Mon fils a gardé les buts lors du tir de barrage en tournoi atome. Quand il a pratiqué au Centre Bell avec Le Canadien de Montréal. Lors d’un changement d’école, quand il m’a dit : « C’est correct, je vais me faire de nouveaux amis. » Il est un exemple dans son organisation et dans sa planification des tâches scolaire.

– Ma fille qui a atteint un niveau provincial en compétition de natation par quelques secondes. Quand elle était sauveteuse à la piscine de la ville. Quand elle étudiait avec acharnement pour atteindre les notes exigées, afin de pouvoir entrer au cégep en sciences de la nature. Passer de la petite fille timide et anxieuse à une jeune femme confiante qui mord dans la vie.

Mes enfants sont, aujourd’hui, deux jeunes adultes de vingt-deux ans et de vingt ans. Je suis très fière de tout ce qu’ils ont fait, mais surtout de qui ils sont devenus. Ils sont deux jeunes adultes responsables, respectueux, gentils, travaillants et qui savent se relever quand un défi de la vie se présente.

Ils m’ont transmis des messages dernièrement me confirmant que j’avais fait le bon choix de me relever.

Ma fille qui me dit : « Maman, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. »

Mon fils qui me dit : « Merci, maman, de m’avoir dit “non” parfois, de m’avoir transmis de bonnes valeurs. »

Ils m’ont fait grandir, ils ont fait la maman que je suis aujourd’hui.

Je ne vous en remercierai jamais assez.

Merci d’être dans ma vie

Je vous aime xx

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Tu voles, tu rapportes. Principe de base.

Parmi les limites que les tinenfants testent presque tous, il y a le

Parmi les limites que les tinenfants testent presque tous, il y a le vol. Quand j’étais petite, je volais des gommes à effacer en forme d’arc-en-ciel et de crème glacée. C’était plus pour le thrill que pour l’objet lui-même. En fait, une fois que j’avais l’efface dans ma poche et que j’étais sortie du magasin, elle ne m’intéressait plus. Quand je la regardais au milieu de ma collection de gommes à effacer quétaines, je ne ressentais pas la même fierté envers l’arc-en-ciel volé que pour l’efface en petit minou que ma prof m’avait donnée en récompense. L’arc-en-ciel me faisait ressentir une petite honte, me rappelait que j’avais mal agi. Mais comme je ne m’étais pas fait prendre, elle m’appartenait. Mais elle ne me plaisait pas. Et je recommençais.

Pendant une période où elle était tout le temps de mauvaise humeur, ma belle cocotte volait souvent. À l’épicerie, je devais la surveiller sans arrêt, sinon, elle cachait des sachets de bonbons ou des crayons dans ses poches de manteau. Attendre aux caisses était un défi parce qu’elle subtilisait les gugusses à sa hauteur pendant que je payais. Avant de franchir la porte automatique, je glissais mes mains dans ses poches, je lui faisais de gros yeux, et elle devait retourner l’objet volé en s’excusant. Oh! Que la demoiselle ne me trouvait pas drôle! Mais ça tombe bien, mon but n’était pas de gagner le Festival de l’humour. J’avais droit à un « Grrrrrr » bien senti.

À la maison, elle volait souvent des objets à sa grande sœur. On pouvait laisser traîner vingt dollars sur le comptoir et c’était toujours là le lendemain. Mais le toutou préféré ou le pendentif à valeur symbolique disparaissaient. On les trouvait bien dissimulés dans la chambre de la petite demoiselle, sous des piles de mouchoirs, dans son coffre à jouets, sous ses draps. Lorsqu’elle grimpait en cachette sur les comptoirs pour se rendre jusqu’à l’armoire à pépites de chocolat, ah! là! On ne retrouvait pas le chocolat, mais on se rendait éventuellement compte que les sacs (t’sais, le format Costco) étaient vides. Ou on trouvait des emballages de collations sous son lit, dans ses poches, dans les craques de meubles…

Avec le temps, on a identifié avec elle la cause de ses vols. L’explication « Voler, c’est pas beau et ça fait de la peine aux autres », ce n’était pas efficace avec elle. Elle ne voulait pas faire de la peine, mais c’était devenu une habitude plus forte qu’elle. Elle y gagnait quelque chose : faire fâcher sa sœur. On a mis des limites. « Tu aimes bien avoir des pépites de chocolat dans les muffins, mais je ne peux pas en mettre si tu les manges toutes. » Pendant un bout, il n’y a plus eu de pépites de chocolat dans les muffins. « Quand tu as besoin de quelque chose, tu nous le dis et si c’est raisonnable, on l’achète. Tu as besoin de chaussettes, de vêtements, ou tu as le goût de manger des mangues? On peut en acheter. Tu ne manques de rien. Pas besoin de voler pour obtenir ce que tu veux. »

À un moment, moi aussi, je lui ai « volé » ce qui lui tenait à cœur. Elle a cherché son bracelet disparu. Elle a ragé parce qu’elle ne savait pas qui le lui avait pris. Elle a accusé tout le monde d’être entré dans sa chambre sans sa permission. Elle a pleuré. Puis, nous avons eu une bonne discussion. Maintenant qu’elle avait ressenti ce que sa sœur pouvait ressentir quand un objet symbolique disparaissait, quand elle s’immisçait dans son univers privé, elle pouvait comprendre. Elle n’avait pas le goût de le revivre, alors c’est devenu plus facile pour elle de se contrôler. Elle ne voulait plus que sa sœur vive cette même peine.

Cette semaine, mon bonhomme de six ans, abonné au testage de limites ces temps-ci, a laissé tomber un livre de son manteau après qu’on a visité une librairie. « Ah! Ben! Me semble qu’on n’a pas payé pour ce livre-là? Ça veut dire qu’il n’est pas à nous, pas vrai? Alors je pense que la bonne chose à faire, c’est de le rapporter au caissier et de s’excuser. Qu’en penses-tu? » Il m’a suivie presque sans protester. J’ai compris par la suite qu’il pensait qu’il pourrait simplement remettre le livre dans le rayon et quitter incognito. Une fois à la librairie, il a dû déposer le livre sur le comptoir, regarder le caissier dans les yeux et s’excuser d’avoir pris le livre sans le payer.

Je n’étais pas fière qu’il ait volé, évidemment. Mais j’étais fière qu’il ait fait le processus de réparation de son geste. Comme s’il se donnait la permission d’apprendre ce principe de base : Tu voles? Tu rapportes. La prochaine fois qu’il aura le goût de prendre quelque chose qui ne lui appartient pas, il s’en souviendra. Peut-être!

Nathalie Courcy

Voici pourquoi mon fils n’ira probablement jamais au cégep

Depuis le retour à l’école, je ne peux m’empêcher de penser qu

Depuis le retour à l’école, je ne peux m’empêcher de penser que pour mon grand ado, il lui reste moins de trois années d’école avant de se retrouver sur le marché du travail, peut-être quatre tout au plus…

Il est présentement en secondaire 2. L’an passé, il a doublé son secondaire 1 et du coup, il se retrouve en même année scolaire que son petit frère. Après cette année, il aura 15 ans. Par la suite, durant son secondaire 3, il atteindra 16 ans. C’est là que probablement, il quittera le secondaire et entamera un DEP (diplôme d’études professionnelles).

Pourtant, mon fils n’a pas de problèmes d’apprentissage majeurs qui pourraient l’empêcher de poursuivre ses études… En fait, il est très intelligent, réfléchi et oh combien débrouillard! Juste pour être certain par contre, et à sa demande, on lui a fait passer le test pour le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) pour voir s’il n’y avait pas un petit quelque chose derrière cet “échec”…

Depuis sa première année du primaire, je dois le pousser constamment à étudier, à faire ses devoirs, à être assidu… Tous “mes” soirs de semaine d’école ont été une longue et interminable guerre entre moi, la maman un peu nerd qui adorait l’école, et lui, mon fils qui semble se foutre éperdument de toutes les matières qu’on lui présente; même l’art plastique, lui qui aime pourtant le dessin.

Donc, depuis maintenant huit ans, il remet des devoirs barbouillés, brouillons, mal faits ou incomplets, à mon grand désespoir!

En sixième année, j’ai même tenté l’école à la maison… sans grand succès! D’ailleurs, je fais une superbe révérence aux parents qui font l’école à la maison ainsi qu’aux professeurs, car ce n’est pas tout le monde qui a le don d’enseigner!

Rendu au secondaire, j’avais la langue à terre à force de me battre avec lui pour qu’il soit organisé, sérieux dans ses études, patient… et j’ai abandonné! D’autant plus qu’à l’âge de 13-14 ans, il voulait déjà qu’on lui foute la paix et qu’on le traite comme un quasi adulte!

Son père et moi lui avons expliqué que s’il veut qu’on le traite comme tel, il faut qu’il nous prouve qu’il est capable d’être autonome dans ses études. Nous lui avons clairement fait savoir que s’il ne va pas chercher l’aide dont il a besoin pour réussir son année scolaire, il risque de trouver cette étape bien longue.

Le problème c’est qu’il déteste l’école, déteste apprendre dans le cadre imposé par le système d’éducation actuel et que depuis sa première année du primaire, les difficultés scolaires sont apparues et elles n’ont jamais disparu. Il n’est ni hyperactif ni en déficit d’attention et il n’est pas paresseux. Rendu là, je me suis posée sérieusement la question, parce que sait-on jamais! Mais non, il s’entraîne au gym de l’école, va en récup lorsqu’il en ressent le besoin et fait toutes ses tâches à la maison sans qu’on le lui répète plus que la norme.

Depuis sa première année du primaire, ses professeurs avaient de grands espoirs pour lui. On lui disait qu’il était bon en dessin, qu’il irait loin et serait probablement un graphiste ou un ingénieur ou …

Et… s’il voulait devenir boucher ? Ou électricien ? Ou mécanicien ?

Et alors ? S’il ne fait pas le cégep, l’université ou même, s’il ne termine pas son secondaire ?

En autant qu’il s’enligne vers une formation pouvant lui permettre de subvenir à ses besoins de façon convenable un jour, pourquoi pas ?

En autant qu’il expérimente le marché du travail, qu’il trouve le métier qui le rend heureux et fier de lui, n’est-ce pas tout ce qu’une mère peut souhaiter pour son enfant ?

Moi c’est ce que je lui souhaite en tout cas…

Quatre sites pour que les devoirs ne se terminent pas en cauchemar

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d'enseignement qui changent aussi vite que nos enfants

Avec les nombreuses réformes, les méthodes d’enseignement qui changent aussi vite que nos enfants grandissent et notre mémoire qui fait des siennes (qui peut encore nommer rapidement sans se tromper les capitales de chacune des 10 provinces canadiennes, hein?), ce n’est pas toujours facile d’accompagner nos enfants dans leur cheminement scolaire. Heureusement, avec la venue du web, une foule de ressources sont à portée de main pour vous aidez à aider vos enfants dans leurs apprentissages. En voici donc quelques-unes qui pourraient littéralement vous sauver la vie! 😉

aidersonenfant.com

Véritable coup de coeur pour ce site lancé il y a quelques mois et qui serait, selon les instigateurs, la première plateforme francophone pour soutenir les parents dans le cheminement scolaire de leur enfant. Le site, entièrement gratuit, est soutenu par une solide équipe de professionnels : enseignants, nutritionniste, orthopédagogues, éducatrice spécialisée, neuropsychologue, etc. Il s’adresse aux parents d’enfants âgés de 3 à 17 ans. Beau et bien fait, on y retrouve notamment :

  • une foules de trucs et conseils utiles;
  • des fiches d’activités pour aider les enfants à développer certaines compétences, en lecture et en écriture par exemple;
  • des suggestions d’applications, de sites web, de logiciels, de livres et de jeux.

Cliquer ici pour accéder au site Aider son enfant.

idello.org

C’est un site conçu par Groupe Média TFO qui se spécialise dans la production d’émissions éducatives et culturelles destinées aux francophones de l’Ontario…un peu l’équivalent ici de Télé-Québec. Idéllo s’adresse à tous, autant les élèves que les enseignants, en passant bien-sûr par les parents. On y retrouve plusieurs milliers de vidéos pour apprendre en ligne. Pour faciliter la recherche, ils sont même classés par matière, par type, par thématique ou encore par compétences. Plusieurs vidéos sont disponibles gratuitement. Un abonnement payant (à partir de 4$ par mois) permet d’avoir accès à davantage de matériel et de créer des activités d’apprentissage ainsi que des listes de lecture. Mise en garde : vous risquez de rapidement devenir accro!

Cliquer ici pour accéder au site Idéllo.

alloprof.qc.ca

Certains le surnomme le “911 de l’aide aux devoirs”. S’il y a un site à connaître et consulter, c’est Allô prof!

Né en 1996, Allô prof est un organisme de bienfaisance qui offre gratuitement de l’aide aux devoirs et aux leçons à tous les élèves du primaire, du secondaire et de la formation générale aux adultes, ainsi qu’aux parents d’élèves du Québec.

Plusieurs services sont offerts gratuitement : bibliothèque virtuelle, vidéos, exercices, trucs, jeux, etc. Il est même possible d’avoir réponse à nos questions par téléphone ou par texto. Les réponses sont fournies par une équipe d’enseignants qualifiés et une communauté virtuelle composée d’élèves aidants, de parents et d’acteurs de l’éducation.

Cliquer ici pour accéder au site Allô prof.

netmaths.ca

C’est un site web québécois pour pratiquer les mathématiques, à la maison ou à l’école. Il s’adresse aux élèves du 2e cycle du primaire jusqu’à la 4e secondaire. On y propose plus de 10 000 exercices entièrement alignés avec le programme québécois. Le ministère de l’Éducation lui a même déjà accordé la note de 5/5! Des versions pour tablettes numériques sont aussi disponibles. Le site est payant (80$ pour un an) mais il est possible de faire un essai gratuit avant de s’abonner.

Cliquer ici pour accéder au site Netmaths.

Bonne année scolaire!

Déficit d’attention, sautes d’humeur, obésité…et si votre enfant manquait de sommeil?

Les enfants qui ne dorment pas suffisamment sont plus à risques de souffrir de problèmes de mémoi

Les enfants qui ne dorment pas suffisamment sont plus à risques de souffrir de problèmes de mémoire et d’attention, d’obésité et même de dépression.

C’est ce que conclut une recherche publiée, à la mi-juin, par l’American Academy of Sleep Medicine (AASM). Une équipe de 13 médecins spécialistes du sommeil a analysé 864 articles scientifiques établissant un lien entre le nombre d’heures de sommeil et la santé chez les enfants. Pour la première fois de son histoire, la prestigieuse AASM y va de recommandations quant à la quantité de sommeil dont les enfants et adolescents ont besoin pour demeurer en santé.

Selon cette méta-analyse, voici donc le nombre d’heures de sommeil recommandé par tranche d’âge :

  • 4 à 12 mois : de 12 à 16 heures
  • 1 à 2 ans : de 11 à 14 heures
  • 3 à 5 ans : 10 à 13 heures
  • 6 à 12 ans : 9 à 12 heures
  • 13 à 18 ans : 8 à 10 heures

Sur le plan de la santé mentale, les enfants qui respectent ces recommandations auraient une meilleure mémoire, moins de problèmes de comportement, de régulation de leurs émotions et de difficultés d’apprentissage. Ils auraient aussi moins de risques de souffrir de dépression. Les adolescents qui dorment de huit à dix heures par jour auraient aussi moins tendance à s’automutiler ou à avoir des pensées suicidaires.

Les enfants et adolescents qui ne dorment pas assez risquent aussi d’être en moins bonne santé physique. Ils se blesseraient davantage et souffriraient en plus grand nombre d’obésité, de diabète et d’hypertension.

Ce qui ne veut pas dire qu’il faut laisser votre ado dormir jusqu’au milieu de l’après-midi sous prétexte que c’est bon pour lui. Les chercheurs en arrivent à la conclusion que dormir au-delà des recommandations est aussi néfaste pour la santé.

Afin d’arriver à instaurer une bonne hygiène de sommeil chez votre enfant, les médecins recommandent aux parents :

  • D’instaurer une routine avant l’heure du coucher;
  • De bannir les téléphones cellulaires, ordinateurs et consoles de jeux de la chambre à coucher;
  • D’empêcher l’exposition aux écrans des téléphones cellulaires, tablettes et autres gadgets électroniques avant le coucher. Ces appareils produisent une lumière bleue qui nuit à la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil.

Besoin d’un coup de pouce… Cliquer sur le lien pour obtenir la liste de nos suggestions de lecture pour que vos enfants, petits et grands, fassent leur nuit.

Bon sommeil à tous!