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Survivre à ta rupture – Texte : Arianne Bouchard

Ça y’est. C’est fini. Vous vous êtes quittés. Deux âmes entrelacées à jamais séparées. S

Ça y’est. C’est fini. Vous vous êtes quittés. Deux âmes entrelacées à jamais séparées. Sentiments dévastateurs, comportements destructeurs, pourquoi était-il l’élu de ton cœur ? Tu te poses probablement des tonnes de questions. Tu es probablement en train de faire une crise existentielle à remettre en question tous tes choix de vie.

Il y a plus de sept milliards de personnes sur cette terre, et pourtant, tu es tombée amoureuse de lui. Tu lui as ouvert ton cœur, tu lui as montré tes faiblesses, et lui, qu’est-ce qu’il a fait ? Il s’est joué de toi ! Ma belle, j’aimerais te dire que ton chagrin s’estompera aussi rapidement qu’il est parti, mais ce serait te mentir. Tu vas avoir besoin de temps, et le temps lui-même va avoir besoin que tu lui donnes un peu de laisse. Tu seras peut-être tentée de noyer tes chagrins à coup de bouteilles de vin, mais sache que ça ne sert à rien, les vrais chagrins savent nager. Oublie ton ex. Comme il y a un « X » dans le mot ex, justement, fais une croix dessus ! Tu ne peux pas te contenter de ramasser les morceaux de votre relation et tout réparer cette fois-ci, car comme on se blesse à ramasser les bouts de verres cassés, tu vas te blesser à réparer ce qui ne peut pas l’être.

Tu vas recommencer à vivre. Tu vas recommencer à sourire et puis un jour, sans crier gare, tu vas même retomber amoureuse. C’est beau l’amour, cette sensation que le temps s’arrête, le souffle coupé et les papillons qui te terrassent le ventre tellement tu es toute chose quand il est là. Tu vas connaître cela à nouveau, je te le promets. Tu vas trouver cet homme merveilleux qui va ruiner ton rouge à lèvres plutôt que ton mascara. Celui qui ajoutera de la vie aux années et peut-être même qu’il te donnera l’impression d’ajouter des années à la vie, par votre amour profond et éternel.

Je sais que ta souffrance est immense. N’y a-t-il pas plus grand chagrin que de savoir que celui qui fait couler tes larmes est le seul à pouvoir les sécher ? Je voudrais tellement trouver les mots pour te réconforter. Je voudrais tellement trouver les mots pour amoindrir ta douleur et la remplacer par une brise d’infinie douceur. Sèche tes larmes, ma belle, car à trop pleurer pour avoir perdu ton soleil, tes larmes t’empêcheront de voir les étoiles. Et même si parmi ces étoiles, tu ne trouves pas la tienne, n’oublie jamais que c’est peut-être finalement la lune qui t’est destinée.

Tu vas y arriver. Tu vas passer au travers. Tu es une fille forte et incroyablement résiliente. Tu dois faire face à la vie, comme elle vient, au jour le jour.

Inspirer. Expirer. Résister. Ne pas pleurer. Voilà ton nouveau mantra.

Ne gaspille pas tes larmes pour un homme qui n’en comprendra jamais la valeur. Protège ton cœur de son sourire charmeur et continue d’avancer. Ne fais pas de toi une prisonnière. Ne retourne pas dans ta cellule. Tu dois profiter de chaque instant de liberté et ne pas replonger dans cette relation qui t’a tant volé.

Je me dis que ça prendrait peut-être un videur pour ton cœur, pour ne pas laisser entrer n’importe qui. Ce n’est pas un buffet à volonté où chacun peut prendre ce dont il a besoin, à l’excès, et se casser après avoir fait le plein. L’amour, c’est beaucoup plus complexe que cela et c’est pourquoi certains se méprennent tant. Ce n’est pas donné à tout le monde d’en comprendre les subtilités, surtout que malheureusement, il n’y a pas de mode d’emploi pour cela. Et même s’il y en avait un, qui aurait réellement pris la peine de le lire ?

Je sais que tu te dis que peut-être que finalement vous n’auriez pas dû tomber amoureux. Vous auriez peut-être dû tout simplement vous aimer. Tout ce qui tombe se brise et l’amour n’en est certes pas l’exception. Peut-être que finalement, les fins heureuses n’existent que dans les contes qu’on raconte aux enfants. Avec l’amour, même s’il rime avec toujours, il suffit que l’un le délaisse pour qu’il rime avec tristesse. Tout chagrin d’amour commence par une belle histoire, où tu rencontres quelqu’un et tu te dis « il est différent » avec un dénouement cynique où tu te dis « il est comme tous les autres ».

Mais non. Arrête de faire ta drama queen, sèche tes larmes et lève la tête bien haute, car c’est maintenant que tu reprends le contrôle de ta vie.

Arianne Bouchard

 

J’ai trouvé l’équilibre… Texte : Ariane Bégin

Il y a maintenant trois ans et demi, je suis tombée en amour avec un agriculteur. Un vrai de vrai,

Il y a maintenant trois ans et demi, je suis tombée en amour avec un agriculteur. Un vrai de vrai, un homme qui a grandi sur une ferme et qui rêvait de faire vivre la même chose à ses enfants. Un homme amoureux de son métier, qui ne compte pas ses heures, qui souhaite gérer une business et surtout, qui rêve de posséder sa propre ferme. Avec du recul aujourd’hui, je réalise que je ne comprenais peut-être pas tout à fait dans quoi je m’embarquais lors de nos débuts. Jamais je ne l’ai regretté, loin de-là même. Cependant, de lourdes et sérieuses discussions se sont imposées pour mettre les points sur les « i ». Mais surtout, des discussions pour mettre au clair certains enjeux afin que l’on continue d’aller de l’avant ensemble.

Quand on sort avec un agriculteur, faut apprendre à ne pas se faire d’idées et surtout, ne pas trop prévoir d’avance. Évidemment, j’ai trop souvent attendu pour, par la suite, être déçue. J’en ai pleuré une claque en pensant que c’était parce que je ne comptais pas pour lui ou simplement parce qu’il trouvait mieux à faire. Mais au contraire, aujourd’hui, je réalise que son métier est loin d’être routinier et que des tas de choses peuvent arriver dans une journée : le tracteur qui ne part pas, une vache malade, un nouveau-né, etc. Sans oublier qu’à Noël et pendant les vacances d’été, les vaches ne prennent pas de vacances, elles. C’est donc 24/7 et pour être bien honnête, on ne s’habitue jamais vraiment à ça. On ne s’habitue peut-être pas, mais on apprend à vivre avec. Auparavant, je me considérais beaucoup plus dépendante que je le suis maintenant. Et j’ai changé, tout ça grâce à l’indépendance et l’équilibre dans notre couple.

Même si ce n’est pas toujours facile, je trouve du réconfort lors de mes moments seuls. Rien n’empêche que tous les soirs, je rêve du moment où je vais enfin le serrer dans mes bras. Cependant, nos moments loin l’un de l’autre nous rapprochent au quotidien. Pour ma part, c’est ce qui me permet d’apprécier chaque petit moment passé à ses côtés. De plus, en étant enfant unique, j’ai appris à me débrouiller et à me divertir seule. C’est un bonheur de prendre soin de moi avec un bon livre, lorsque j’écris ou à la salle d’entraînement. L’équilibre peut être différent pour chacun. C’est pour cela qu’il faut se confier et en parler avec votre partenaire de vie. N’ayez jamais peur de vous exprimer et de dire ce que vous ressentez vraiment. Avec le temps et les années, j’ai surtout appris qu’on a besoin tous les deux de ce genre de moment. On s’oublie trop souvent dans une relation et je trouve primordial de se souvenir que même si nous sommes un couple, je suis une femme à part entière qui mérite de prendre soin de moi.

L’équilibre dans un couple, ça ne s’apprend pas, ça se construit. Et lorsque l’équilibre est établi, c’est tellement plus simple et surtout, sain de vivre à deux.Je vous souhaite à tous et à toutes un équilibre qui vous permet de vivre en toute légèreté et surtout, en étant comblée et heureuse.

Ariane Bégin

Aimer trop – Texte: Klaude Laflamme

J’ai besoin de m’adresser à toi, je veux que tu saches que je t’ai vue aller. Tu te penses di

J’ai besoin de m’adresser à toi, je veux que tu saches que je t’ai vue aller. Tu te penses discret et parfait, mais je te vois en fluorescent. Tu es agile, tu tends tes fils, tu enrobes de doux et de magie. Elle se laisse envoûter, elle s’abandonne à toi. Elle rayonne, elle se passionne, elle se dévoue par amour.

Je me méfie, la protège, mais elle te suit. Tu es jaloux, elle est tellement belle, c’est pour ça. Elle a de l’opinion, de l’intelligence et de l’aplomb. Elle ne se voit qu’à travers toi… belle, compétente et déterminée. Puis, doucement, elle doute, elle a peur de te perdre, de ne plus être à la hauteur. Ses mots, ses idées et son regard sur elle t’appartiennent.

Elle s’éloigne, je ne l’atteins plus. Je veux la protéger, j’essaie de lui dire que pour moi, elle est formidable. Elle ne m’entend plus, ne me croit plus. Tous les autres, tes amis la trouvent intense, ils la voient eux aussi à travers tes mots. Tu lui répètes des conversations que personne ne tient. Tu lui donnes des défauts qui ne la définissent pas. Mais elle, elle te croit.

Lentement, je la vois sombrer, elle s’effondre mentalement. Par chance, tu es là, personne ne la soutient et ne la comprend comme toi. Du moins, c’est ce qu’elle pense. Tu es si bon, si compréhensif, bien des gens n’auraient pas ta compassion. Elle se le répète sans cesse, sans toi elle n’existe pas.

Quand la tête reprend le dessus, son corps l’abandonne, elle souffre de tout son être. Aux yeux des autres, tu es le pilier, mais moi je le sais, tu ne fais que l’enliser dans sa noirceur. Elle ne s’aime plus, elle n’aime que toi.

Un jour, elle décide de prendre soin d’elle, son intelligence lui dicte de se guérir. Elle renaît tranquillement, petit à petit, la femme épanouie refait surface. Quand la lumière brille à nouveau, tu prends la fuite.

Son monde s’écroule, celle qu’elle est vraiment n’a pas su te plaire. Puis, elle reprend le contrôle de sa vie, elle renaît et s’apprivoise à nouveau. Ses défauts sont en fait de grandes qualités qui lui permettent d’avancer à travers les débris de son passé. Elle se construit un univers à son image, flamboyant, lumineux et léger.

Je te remercie de l’avoir quittée, toi qui l’as mal aimée.

 

Klaude Laflamme

 

Girl power… vraiment? Texte: Eva Staire

À la minute où j’ai su que j’allais avoir une fille, j’étais déjà en mode : Girl power!

À la minute où j’ai su que j’allais avoir une fille, j’étais déjà en mode : Girl power! Féministe assumée, je clamais déjà haut et fort que ma fille pourrait faire tout qu’elle veut dans la vie. Je voulais que ma fille puisse jouer à ce qu’elle veut, porter les vêtements qu’elle veut, devenir qui elle veut… Puis, j’ai eu une deuxième fille. Puis, j’ai eu une troisième fille. Et je les regardais en me disant que tout était possible.

J’ai essayé d’être une mère bienveillante. J’ai voulu être un modèle de femme persévérante, tenace, décidée. J’ai répété à mes filles qu’elles pouvaient tout accomplir. Et naïvement, je pensais que mon modèle avait une influence suffisante sur elles. Oui, naïvement… parce que j’ai réalisé, dix ans plus tard, que mon seul modèle de femme n’avait pas suffi à faire changer les choses…

Hier soir, ma plus grande est venue vers moi pendant que je faisais la vaisselle après le souper. Elle a pris machinalement le linge à essuyer et a dit, tout bonnement : « Je viens t’aider, Maman ! … parce que c’est ce que font les filles, hein !? La vaisselle… ». Je suis restée là, figée comme une statue de marbre, complètement bouche bée (moi qui n’arrive jamais à me taire pourtant) et les larmes ont commencé à couler.

Parce que ses petits mots, aussi légers puissent-ils paraître, ont été tellement lourds de sens. Parce que ça ne change rien de clamer que les femmes ont des droits si elles continuent d’accomplir la majorité des tâches ménagères. Je suis bien consciente que les droits de femme ont avancé, que grâce à des générations et des générations de femmes allumées et combatives, la cause féminine a avancé énormément. Mais malgré les pas de géants qui ont été faits et qui ne sont pas négligeables, il reste beaucoup de travail à faire.

Je réalise que mon seul modèle ne suffit pas. Je pensais que si je montrais à mes filles à être fortes, indépendantes et persévérantes, elles penseraient qu’elles peuvent tout accomplir… et non pas qu’elles doivent tout faire seules ! Je pensais leur apprendre qu’elles peuvent tout faire, pas qu’elles doivent tout faire. La différence est immense, et si subtile à la fois. Je réalise que mon seul modèle ne suffit pas.

Parce qu’elles voient encore la majorité des mères dans leur entourage accomplir la majorité des tâches ménagères. Elles voient la plupart des couples autour d’elles où la femme planifie les repas, va acheter les ingrédients, cuisine le repas et finit quand même par faire la fichue vaisselle. Elles voient la plupart des mères présentes aux sorties scolaires, aux périodes de bénévolat de la bibliothèque de l’école et aux rencontres de parents. Elles entendent la plupart des mères de leur entourage planifier les vacances en famille, réserver les rendez-vous médicaux et organiser les fêtes de leurs enfants.

Chaque fois que j’écris sur la charge mentale, des hommes se lèvent et scandent qu’ils font des tâches à la maison, qu’ils en font plus à l’extérieur, qu’ils font autre chose de plus important, que c’est égalitaire chez eux, etc. Moi j’en ai assez qu’on protège nos hommes de la vérité. Parce que c’est faux de dire que la charge mentale est de nos jours partagée à parts égales entre les partenaires de vie. C’est juste faux. Et je me questionne à savoir pourquoi on a tellement peur de leur dire la vérité.

On a peur qu’ils en fassent encore moins ? On a peur de perdre ce qui est acquis ? On a peur de les froisser ? On veut éviter la chicane qui va suivre ? Pourquoi on continue de traiter les hommes comme des petites choses fragiles ?

Je vois des hommes s’enflammer sur les réseaux sociaux parce qu’ils ont de belles intentions. Ils pensent qu’ils font la moitié des tâches ménagères et que puisqu’ils s’impliquent, tout est forcément égalitaire. Je vois des femmes les défendre et dire que ça ne les dérange pas d’en faire plus, que c’est leur rôle de mère. Et chaque fois, je me demande encore pourquoi on leur ment…

Je côtoie au quotidien tellement de familles. Nos amis, nos familles, nos connaissances, les familles des amis de nos enfants à l’école. C’est totalement faux de dire que les relations de nos jours sont égalitaires. Et si vous pensez que la bataille est terminée, c’est que vous ne regardez pas ce qui se passe ailleurs.

J’ai un homme que j’aime à mes côtés. Un père formidable. Un amant fabuleux. Un pourvoyeur exemplaire. Et un coloc de merde. Réellement. Et dans la confidence, je constate que la majorité des femmes autour de nous vivent la même réalité. Parce que c’est ça la vérité : les enfants manquent de modèles. Des modèles de femmes fortes sont montrés au grand jour, des femmes incroyables, intelligentes, fortes et tenaces. Mais ils sont où nos hommes ? La vérité, c’est que ce sont ces modèles égalitaires qui manquent.

Sur les réseaux sociaux, les vidéos pleuvent de femmes qui tournent la situation au ridicule. Des femmes qui font semblant d’être leur conjoint en mettant leur linge sale par terre, en laissant de la vaisselle sur le comptoir, en déposant une couche sale à côté de la poubelle, etc. Et on like ces vidéos parce qu’on s’y reconnaît ! On voit des vidéos d’hommes qui essuient la vaisselle avec un regard coquin, prétendant que c’est ce qui excite le plus leurs femmes. Et on like ces vidéos, justement parce que c’est la parfaite parodie de ce que je vous explique…

Quand vous recevrez une famille à souper, demandez donc à l’homme ce qu’il a réservé pour les vacances d’été. Demandez-lui s’il a inscrit les enfants au camp de jour ou s’il a pensé à autre chose pour cet été. Demandez-lui comment il arrive à planifier tous les repas et accomplir la routine du soir des enfants sans oublier aucun devoir. Demandez-lui s’il a des trucs pour mettre un enfant propre. Demandez-lui comment il prévoit accompagner son enfant dans sa transition vers l’école secondaire. Demandez-lui s’il a envie d’avoir d’autres enfants et comment il pense gérer ses congés parentaux. Posez-lui exactement toutes les questions que vous posez normalement à la mère de la famille. Parce que si vous osez dire que tout est égalitaire, cela ne vous semblera même pas un peu étrange de poser ces questions aux hommes de votre entourage, naturellement, autour d’un verre de vin.

Eva Staire

Mon homme, je veux juste te plaire. Texte : Audrey Boissonneault

Mon chum, mon homme, Je sais bien qu’on voit les choses bien différemment. Sur certains aspect

Mon chum, mon homme,

Je sais bien qu’on voit les choses bien différemment. Sur certains aspects, je vois tout blanc puis toi, tout noir et vice versa. Je sais à quel point je peux devenir craintive et insécure. Je te promets que ce n’est pas pour avoir de l’attention ou juste pour me faire « remonter ». Au contraire, j’aimerais garder ce petit monde anxiogène juste pour moi, un jardin secret auquel personne n’aurait accès.

En fait, je suis obligée de laisser ma tête le crier. Il ne faut pas un long moment avant que tu te doutes de quelque chose. Dans mes yeux, dans mon sourire ou même dans mon langage corporel, j’arrive à t’entendre : « Mon amour, qu’est-ce qui se passe, je sais que ça ne va pas. »

C’est à ce moment-là que ma tête fait quatre tours et que je n’arrive pas à savoir quoi faire. Les deux choix me laissent perplexe.

  1. Je lui dis et j’ai l’air encore d’une personne insécure
  2. Je ne le lui dis pas et il me rappelle qu’il faut que je communique lorsque quelque chose cloche.

My love,

Même si tu me dis 150 fois que tu me trouves belle, ma tête gardera son idée. Je ne peux m’empêcher de me dire que chaque kilo que j’ai pris va te sauter aux yeux. Je ne peux pas m’empêcher de penser que tu vas me trouver moins attirante, que tu n’auras plus autant l’envie de me faire l’amour, un soir de semaine comme à nos débuts. J’ai peur que les « Pas ce soir, je suis fatigué » deviennent une excuse ou encore « Pas maintenant, j’écoute ma série ».

Ça spin dans ma tête. Mon corps ne t’excite plus ? J’ai trop pris de poids ? Pourquoi au début la fatigue comptait moins ? Pourquoi tu préfères finir ton épisode ? Peut-être que je me trompe. Que tout est dans ma tête. Probablement même. Le repos est important, puis on ne va pas se le cacher, on en a besoin pour fonctionner. Je ne t’en voudrai jamais et je ne te forcerai jamais à rien. Mais ça ne m’empêchera pas de m’inquiéter et de me questionner sur chacune de ces questions. Je sais que ça sonne imbécile et exagéré, mais quand tu y réfléchis, tu comprends que ça a du sens.

Je te promets que j’arriverai à voir la zone grise et qu’un jour, j’arriverai à me voir de la même façon que toi.

 

Audrey Boissonneault

La charge mentale des mères — Texte : Audrey Léger

Depuis la naissance de votre premier enfant, votre cœur a explosé. C’est avec tendresse, bonheur

Depuis la naissance de votre premier enfant, votre cœur a explosé. C’est avec tendresse, bonheur et amour que vous dites au papa « c’est bon, j’m’en occupe » dès que votre poupon chigne, se réveille, mouille sa couche ou qu’il a faim. Vous cuisinez de bonnes purées maison avec passion et vous magasinez des petits kits tendance avec enthousiasme. « C’est bon j’m’en occupe ! »

Vous vous prendrez la tête pour lui trouver la meilleure garderie parce que vous êtes la mieux placée pour savoir ce qui est nécessaire pour votre enfant chéri. Puis, sans hésiter, vous vous absenterez du travail pour toutes les mauvaises nuits, otites, fièvre, et vous serez dans une clinique au premier symptôme inhabituel.

Viendra ensuite le deuxième bébé. Et vous recommencerez avec autant d’amour. Le papa, il est où dans l’histoire ? Les enfants et vous, vous avez l’impression de vous autosuffire. De toute façon, vous êtes capable de tout gérer toute seule. Le papa, lui, il est là. Il attend que vous soyez prête à lui laisser une petite place. Puis, commencent les rendez-vous dentiste, optométriste, orthophoniste ou autre spécialiste et finalement, la rentrée scolaire. Les rencontres, les courriels puis les devoirs, les leçons, les soupers, la routine. Le papa essaie d’aider, mais les enfants veulent maman, évidemment. Mais maman, elle, est fatiguée, brûlée, déprimée. Elle a tout donné.

Les enfants ont maintenant 6 et 8 ans et elle voudrait « tirer sur la plug ». Maman est hors service, merci de communiquer avec l’autre responsable. Puis, vous continuez à replier leurs petits vêtements dans leurs tiroirs et à faire le « switch » aux changements de saison en vous disant : « pas de danger que papa s’en occupe pour une fois ». Vous êtes soudain amère. Vous le blâmez. Dans votre tête, les termes du contrat ont changé : « La responsabilité des enfants, c’est 50/50 ! » Oups !

De grâce mes chères petites mamans, laissez la moitié de toutes les responsabilités au papa dès la naissance. Il est en mesure de vous aider et de vous soutenir. Ne lui fermez pas la porte parce qu’un jour, les enfants seront grands et quand vous direz finalement « Go papa, c’est ton tour ! », c’est toute la structure familiale qui éclatera. Faites-vous le cadeau d’être une équipe 50/50 le plus tôt possible.

Respectueusement,

Audrey. sans. artifice

Tu as choisi de rester — Texte : Stéphanie Dumas

Tu as choisi de rester avec moi. C’était il y a presque deux ans. Nous venions de vivre une autre

Tu as choisi de rester avec moi. C’était il y a presque deux ans. Nous venions de vivre une autre déception avec un arrêt de grossesse. Nous avions traversé une nuit atroce durant laquelle j’avais dû accoucher d’un petit bébé de neuf semaines avec toi à la maison. Nous avions aussi appris que bébé était trisomique.

Je t’ai annoncé que pour moi, c’était assez. Je ne voulais plus continuer les traitements de fertilité ni être enceinte. Plus jamais ! Pour moi, grossesse rimait maintenant avec douleur, angoisse et tristesse. Ma tête et mon corps étaient trop blessés.

Pour moi c’était terminé. Cette certitude était venue naturellement. J’avais fait le deuil de la maternité biologique. Par contre, pour toi, cette nouvelle était plus difficile. Tu espérais encore. Je t’ai laissé le temps de digérer la nouvelle. Je t’ai également dit que si tu désirais partir et fonder une famille avec une autre femme, je comprendrais. Pourtant, tu as décidé de rester. J’ai quand même compris que cette décision t’a demandé du travail sur toi. Je l’ai ressenti au fil des semaines.

Les mois ont passé. Nous avons débuté ensemble le processus de la banque mixte. C’était un grand travail intérieur pour toi de te préparer à vivre cette expérience. Mais nous avons vécu ce processus ensemble. Nous nous sommes préparés ensemble.

Maintenant que coco 1 est à la maison, tu m’impressionnes avec ton implication et ton ouverture avec cet enfant. Nous nous adoptons mutuellement. Nous créons nos liens. Mon cœur est si heureux de vous voir rigoler ensemble comme s’il avait toujours été là et que tout ça allait de soi.

Mon homme, notre histoire me fait voir que les liens du cœur sont plus forts que les liens du sang.

 

Stéphanie Dumas

Promesse d’amour — Texte : Liza Harkiolakis

Hier, huit mois après mon déménagement, j’ai défait et rangé la dernière boîte qui restait.

Hier, huit mois après mon déménagement, j’ai défait et rangé la dernière boîte qui restait. LA boîte « divers » qu’on finit toujours par oublier. Celle qu’on fait in extremis une heure avant que les déménageurs arrivent ; ramassis de fonds d’armoires, de tiroirs, et de dessus de comptoirs. Nos disparates, nos impossibles à jeter ou à classifier.

D’une fois à l’autre, c’est pas mal toujours les mêmes choses que je « pitch » dedans. À la différence que cette année, en plus des mini lunettes de soleil, mini chaussures à paillettes ; mini peignes à cheveux, mini bandeaux à cheveux, mini sacs à main, mini rouges à lèvres et autres mini gogosses et accessoires de poupées de ma fille, il y avait aussi des échantillons de peinture, des bouts de céramiques brisés et une lettre d’amour jamais envoyée.

Cette lettre, c’était ma promesse d’amour écrite pour mon chum. Assise par terre dans mon grand walk-in, comme dans une scène de film, je l’ai relue. Et j’ai pleuré. Pour plein de bonnes et de moins bonnes raisons. J’ai pleuré, car nous ne sommes plus en couple aujourd’hui et qu’encore, certains soirs, son corps et son odeur me manquent. Son humour aussi. Accepter un deuil ou une situation, même si elle est pour le mieux, ne nous rend pas moins nostalgiques.

Après cette lecture, je me suis demandé si les choses auraient été différentes si je lui avais donné la lettre. Si notre rupture était davantage liée au contexte difficile des derniers mois ou si nos besoins, nos attentes et nos façons d’aimer étaient simplement trop éloignés. La valse étourdissante des « Si on avait fait ceci » ou des « si j’avais fait ça » a recommencé. Je suis médaillée d’or des valses mentales. Des fois, j’en doute, des fois je regrette et des fois je reste coincée dans mes grands questionnements. Une chose pour laquelle je ne doute pas cependant, c’est que ma vision de l’amour a changé à ses côtés. Depuis lui, je n’aime plus de la même façon.

Avant, je voulais de grands vertiges, de l’indélébile. Avant, je likais ces longs textes poétiques qu’on voit passer sur les médias sociaux. Ceux qui martèlent qu’on « mérite » un amour qui nous lève de terre et qui efface nos blessures à grands coups de frissons. L’amour idéal, immuable qui chasse la noirceur et les démons, mais l’amour n’a pas ces fonctions et ce serait de mentir que de promettre que mon amour à moi fait ou fera tout ça.

« Mon amour n’arrivera pas à te faire oublier les blessures et les trahisons d’amour qui t’ont profondément marqué.

Mon amour n’arrivera jamais à remplir le manque ou la sensation de vide qui peut parfois t’habiter.

Mon amour, même s’il est puissant et sincère, ne sera jamais suffisant si tu n’as pas envie de le recevoir ou s’il ne correspond pas à ce que tu crois être bon pour toi.

Mon amour n’aura jamais la saveur de ton premier amour. Il ne se rapprochera jamais de celui que tu as ressenti quand tu avais 17 ans.

Mon amour ne te tiendra peut-être pas réveillé toute la nuit, mais peut-être qu’il t’aidera à t’endormir les dimanches soirs ou ça ne va pas.

Mon amour a 44 ans.

Il arrive plein d’espoirs, de désirs, de sincérité, mais il arrive aussi seconde main, reconstruit, réusiné.

Je ne chasserai pas tes démons, mais je resterai à tes côtés même quand ils y seront. Je ne te soulèverai pas de terre tous les jours, mais je t’accepterai comme tu es et même quand, malgré moi je te blesserai, j’essayerai de comprendre tes déclencheurs et mes erreurs afin que tu te sentes en sécurité. C’est cette promesse d’amour que j’ai envie de faire aujourd’hui. Un amour doux, loyal et vrai. Un amour qui s’installe et qui grandit ; un amour qui s’ancre et qui dure dans le temps. »

Aujourd’hui, mon émotion est passée et j’ai arrêté de pleurer. Je viens de relire cette lettre. Je suis en paix et remplie de gratitude pour ce qu’on a vécu et traversé. Lundi prochain, jour de la Saint-Valentin, je vais lever mon verre d’eau de puits aux moments doux qu’on aura eus et à tous les amoureux qui s’aiment. Et je remercierai la vie de m’avoir donné, tant de fois, la chance d’aimer avec autant de sincérité.

Liza Harkiolakis

Je crains de ne plus avoir autant de papillons – Texte : Audrey Boissonneault

Depuis ma tendre enfance, je rêvais de trouver l’amour. Je rêvais d’avoir un prince qui venait

Depuis ma tendre enfance, je rêvais de trouver l’amour. Je rêvais d’avoir un prince qui venait à la rencontre de sa princesse. Il y a bien longtemps que j’ai compris que la vie ne se construisait pas de cette façon.

J’ai toujours pensé qu’être en amour était un sentiment si intense à ressentir lors de nos relations. J’ai fréquenté plusieurs garçons dans ma vie, j’ai eu un attachement profond pour plusieurs d’entre eux. En ayant connu mon premier (vrai) amour au secondaire, j’ai assimilé que l’on pouvait avoir un intérêt énorme et éprouver des sentiments sans être en amour de la même façon, comme je l’ai été avec lui.

J’ai peur. Je suis apeurée de ne jamais arriver à retomber en amour comme j’y suis arrivée avec lui. Pourtant c’est tout ce que je demande, arriver à m’ouvrir, aimer comme jamais et avoir une complicité de fou. Avoir un amour grandissant chaque jour envers cette personne, voir les saisons passer et notre relation évoluer.

Je veux trouver celui qui me fera passer l’hiver aux creux de ses bras. Je veux aimer à en perdre la raison, je veux voir mes yeux pétillants de bonheur. Je veux qu’il m’aide à avancer ; je veux qu’il m’aide à me dépasser. Je veux sortir de ma zone de confort en découvrant ses passions. Je veux apprendre à vivre et à aimer le rituel de nos journées. Je veux qu’on se crée des souvenirs ensemble puis qu’on se batte pour notre couple.

J’ai envie de trouver ce garçon qui saura me faire sourire lorsque mon visage sera trempé par les larmes de découragement. Je veux celui qui me laissera être présente pour lui et qui ne craindra pas de se battre avec mon anxiété. Je veux celui qui a envie d’entendre mes peines et mes peurs. Les raisons pourquoi mes yeux n’arrivent pas à se clore le soir ou celles qui font que je me protège le cœur avec cette carapace invisible.

Je veux un homme qui sait que, même dans nos mauvaises passes, il préférera se disputer au lieu de s’enfuir. Je veux seulement trouver la personne qui respectera sa promesse de ne pas partir. J’ai envie d’avoir mon complice, ma moitié. J’ai envie de démontrer à cette personne à quel point il est important pour moi et que c’est avec lui que je veux continuer ma vie. Lui montrer chaque recoin de ma tête et passer des heures à l’écouter me raconter ses histoires. Imaginer un futur, mais aussi, le vivre avec lui.

Parce qu’au fond, je crois qu’avoir quelqu’un qui croit en nous est un des plus beaux cadeaux. Savoir qu’une personne est prête à t’accepter et t’accompagner dans la vie de tous les jours. Bons temps, mauvais temps. Une relation authentique et unique à soi.
C’est ça que je veux.

L’amour n’est pas un sujet à prendre au premier degré. Je crois que c’est une expérience qui vaut la peine d’être vécue avec la bonne personne. Quelque part, notre premier amour aura une place immense dans notre vie, notre passé. Le fait de ne jamais arriver à retrouver cette sensation me fait peur. Lorsqu’on est aimé et que l’on arrive à aimer, c’est à ce moment que l’on peut tout affronter.

Et moi,

Je veux trouver cette personne, celle que je vais chérir de tout mon cœur, afin de recoller chaque morceau qui aurait pu craquer. Toi et moi, ça ne sera peut-être pas un coup de foudre, mais si j’ai la chance de pouvoir m’ouvrir à toi, je te promets de faire mon possible pour briser la barrière qui m’entoure.

Je vais le trouver mon prince, même si pour une fois, c’est la princesse qui doit le chercher.

Audrey Boissonneault

C’est toi qu’il me fallait… Texte : Klaude Laflamme

Je me souviens quand je t’ai rencontré pour la première fois : tes clins d’œil, tes cheveux

Je me souviens quand je t’ai rencontré pour la première fois : tes clins d’œil, tes cheveux longs, ton petit look juste à toi…

Rapidement, j’ai été sous ton charme. Ton humour, ta simplicité et ta bonne humeur me faisaient du bien. J’avais besoin d’un ami comme toi dans ma vie. Un ami avec qui je pouvais être complètement moi !

Dès le départ, c’est comme si on s’était toujours connus, mes pensées rejoignaient les tiennes, tes mots pansaient mes peines, c’était simple et facile.

On n’était pas en mode séduction…

Moi qui ne voulais plus de l’amour, toi qui l’avais déjà.

J’ai souvenir d’être assise au bar à me faire courtiser par un de tes amis, je me rappelle cette fois où tu as franchi la porte et que mon cœur est parti en vrille… Ce soir-là, j’ai compris que tu étais l’homme de ma vie.

Moi, je croyais au coup de foudre, fort et flamboyant ! Je m’attendais à des feux d’artifice, de la musique dans la tête et des palpitations.

Je ne pensais pas que la fébrilité au son de ta voix, le sourire qui me montait jusqu’aux oreilles à ta vue et l’ennui les jours de silence étaient aussi des symptômes du plus beau.

17 ans se sont écoulés. Beaucoup de gens n’auraient pas parié sur nous, certains, plus proches, auraient tout misé !

Ensemble, on a créé quatre beaux humains, accueilli de grandes joies et traversé de fortes tempêtes. On est toujours là… plus beaux, plus forts et plus amoureux que jamais… Tu es ma personne préférée, mon meilleur ami, mon amant et mon amoureux !

Chaque fois que je te vois entrer quelque part, mon cœur part en vrille et il n’y a toujours pas de doute, c’est toi l’homme de ma vie.

 

Klaude Laflamme

La forcenée — Survivre à la violence conjugale. Texte : Eva Staire

À toi qui passes après moi et à qui je ne peux pas parler, de peur de te mettre en danger. Jâ

À toi qui passes après moi et à qui je ne peux pas parler, de peur de te mettre en danger. J’espère que ce message se rendra jusqu’à toi et jusqu’à toutes les autres…

 

Il n’a pas de nom, pas de visage, pas d’identité propre. Il s’invente une existence dans laquelle il est un héros parmi les zéros. Son histoire repose sur des illusions et un décor en carton. Mais là d’où tu es, tout semble presque parfait.

Il est brillant, éduqué, méthodique. Il est rarement grossier en public. Il prend garde à ne pas laisser de traces ou de marques : il a maintes fois répété chacun des tours qu’il a dans son sac. Son cirque en dupe plusieurs, y compris ceux qui croient connaître ses vraies couleurs.

Il s’oppose aux règles en imposant les siennes, toujours changeantes, toujours aériennes. Il y a longtemps que tu as choisi de dire comme lui et pourtant, tu as chaque fois l’impression de t’enfarger dans les fleurs du tapis. Le noir est blanc, le blanc est noir, et soudainement tout devient gris.

Il transforme tes élans et ton énergie en confettis, te met en garde contre ta famille et tes amis. Les orages sont de plus en plus fréquents, et tu te surprends à espérer toujours plus longtemps que reviennent enfin les bons moments.

Il fait dans la dentelle : il sème le doute juste après t’avoir dit à quel point tu es belle. Il te découpe l’âme au bistouri et arrive même à te faire croire que c’est joli.

Il te tord un bras pour pouvoir te baiser comme un roi. Un roi vaniteux qui n’en a que pour sa satisfaction, celle d’avoir réussi à te faire jouir avant de se vautrer dans son propre plaisir.

Si tu avais repoussé ses avances, il t’aurait fait la gueule ou un tas de remontrances. Un oui pour acheter la paix, c’est un non qui n’a pas trouvé le respect.

Tes repères foutent le camp, tu te surprends à douter de ton propre jugement. Dans ta tête, tout s’embrouille et se dissout : de peur de te noyer, tu t’accroches à son cou, à ses coups. Des coups pendables et des coups bas, que bien souvent tu ne comprends pas.

Il passe ton identité au broyeur et tu le suis à quatre pattes pour ramasser derrière lui les morceaux du casse-tête qu’est devenue ta vie. Tu tentes de recoller les pots cassés alors qu’il te les lance par la tête au fur et à mesure, en feignant du bout des lèvres de s’excuser.

Il réduit ton existence en mille miettes, puis te demande de les balayer sous la carpette. Même qu’à l’occasion, tu t’appliques à essayer d’en tirer des leçons.

Un mal à l’endroit, un mal à l’envers, il te tricote une camisole de force pour te garder prisonnière. Toi, tu camoufles les bleus invisibles qui se multiplient dans ton esprit, tu gardes la tête haute et tu souris.

Tu te pratiques devant le miroir, pour que personne ne devine que tu pleures chaque soir. Tu es devenue tellement convaincante avec le temps que tu te crois encore par moment.

Tu expliques, tu t’excuses, tu pardonnes et tu l’amuses, mais souviens-toi que tu ne seras jamais plus qu’un trophée ou un divertissement, au même titre que vos enfants.

Le jour où tu sentiras le monstre en toi devenir si puissant que tu douteras de ta capacité à le maîtriser, souviens-toi bien que tu n’es pas en train de devenir folle. Et quand tu te mettras à rêver de cette balade en voiture avec ta progéniture, celle qui se terminerait dans le ravin pour que la spirale prenne fin, FUIS ! Sauve ta peau et suis ton instinct.

Rappelle-toi que cette pulsion de vie, de survie, n’est pas celle d’une forcenée, mais bien celle d’une FORCE NÉE.

Eva Staire

 

SOS Violence conjugale : Ensemble pour un monde sans violence

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