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Je n’ai pas eu de coup de coeur pour mon enfant à sa naissance

Quand peut-on se donner le titre de maman : quand on voit deux petit

Quand peut-on se donner le titre de maman : quand on voit deux petites lignes sur un test de grossesse ? Quand on sent bébé bouger pour la première fois ? Quand on soigne son premier bobo ? Et si ce n’était aucune de ces réponses …

Je fais partie de ces mamans qui ont des grossesses difficiles. Oui, je sais que porter la vie est un privilège unique, mais oh combien pesant et lourd ce fut pour moi. Lourd, dans tous les sens : un moral sur le neutre, un corps qui ne m’appartenait plus et j’en passe.

Les pages du calendrier tournaient tranquillement et voilà que le neuvième mois arriva. Enfin délivrée… du moins, c’est ce que je pensais!

Le 23 août, naissait cette petite fille aux grands yeux bleus, calme et endormie.

Après l’accouchement, des larmes sont apparues.  Pas des larmes de joie, plutôt de tristesse. Je me sentais sans émotion face à cette petite fille, MA fille… Pourquoi personne ne m’avait-il expliqué que ça pouvait arriver ? Je croyais que je ferais comme dans les films, vouloir tout donner pour elle, mais NON…

Un matin, quelques jours plus tard, je me suis retournée dans mon lit et j’ai eu la chance de voir mon conjoint, un papa, plus que comblé, complètement fasciné par SA fille, NOTRE fille. Il s’est montré tellement disponible et attentionné. Pendant notre séjour à l’hôpital, il lui a donné son premier bain, mis son premier pyjama, etc. Il était heureux, il prenait sa place. Le voir s’épanouir et fier m’a donné enfin de ressentir ça à mon tour. Grâce à son écoute et à sa compréhension, j’ai compris tout le sens du mot famille et j’ai ressenti toute la force de notre clan. J’ai compris qu’un couple uni travaille en harmonie pour s’aider et se soutenir, comme dans l’apprivoisement de leur nouveau rôle de parents. Et comme le dit si bien l’expression : « À deux, c’est mieux! »

Plus elle grandissait, plus elle m’épatait. Je sentais ma fierté de mère se développer à vue d’oeil juste d’être auprès d’elle, mais encore plus de dire qu’elle venait de moi…

Sur le coup, je n’ai pas vraiment discuté de ce sentiment avec mon conjoint ou mon entourage. Pour un père, il est difficile de mettre des mots sur nos comportements après l’accouchement. On les embarque dans nos montées d’hormones, de post-partum, d’allaitement et j’en passe. Voilà pourquoi je n’ai jamais ressenti de jugement de sa part (sur le coup), mais il vous dirait, sans remord, que l’arrivée de la petite fut tout un test pour notre couple.

Notre fille avait environ deux ans. Mon conjoint et moi étions en train de regarder la télévision lorsque je lui ai avoué ne pas avoir eu de coup de cœur pour elle, à sa naissance. Pour nous, il était important de faire la différence que oui j’avais la fibre maternelle, que je m’occupais d’elle de façon exemplaire, mais que je n’avais pas ce sentiment viscéral qui m’attachait à elle.

C’est à peine depuis quelque temps que j’assume pleinement avoir vécu ces moments et que je m’ouvre un peu plus sur cette période, car je pense que nous sommes plusieurs à l’avoir vécu, mais que la peur du jugement nous amène parfois à les refouler et à les ignorer.

Aujourd’hui, notre fille Danika  a 4 ans. Je suis fière et surtout très heureuse d’être SA mamou!
Tellement de belles aventures nous attendent!

Bye bye, mon militaire!

C’est le jour 183 de notre décompte familial. Ce matin, nous som

C’est le jour 183 de notre décompte familial. Ce matin, nous sommes allés reconduire mon mari et ses bagages vert armée à l’aéroport, direction Kosovo. « Tu dois être inquiète? Comment vas‑tu faire? » Non, pas particulièrement inquiète. Et je vais faire comme d’habitude, en m’organisant à l’avance et en prenant les choses une à la fois. Pour moi, c’est une mission de guérison et de pardon.

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Comme jeune couple, nous avons vécu la mission en Bosnie. J’étais étudiante, j’avais passé trois des six mois de déploiement au Burkina Faso. Mis à part les chutes de neige records qui avaient envahi l’entrée de la maison (mon mari se moque encore de ma technique de pelletage visant à seulement laisser l’espace pour une voiture et une personne), cette absence s’était bien passée.

Quant à la deuxième mission, c’est une tout autre histoire. C’était il y a neuf ans. J’avais accouché de ma deuxième fille l’année précédente. Un beau BABI (bébé à besoins trèèèèèèèèèès intenses) qui pleurait vingt-quatre heures par jour, ne tolérait aucun mouvement, aucun bruit (incluant le son de ma voix) et ne dormait qu’en peau à peau.

Cette mission s’ajoutait à dix-huit mois d’entraînement loin de chez nous, un déménagement du Québec vers l’Alberta, un nouvel emploi, et une fille aînée encore plus exigeante que mon BABI. Si on mélange tout ça avec une dépression diagnostiquée à la fin de la mission, mais qui traînait depuis deux ans, au stress de savoir mon mari dans un endroit dangereux et à l’éloignement de tous ceux qui voulaient m’aider, qu’est-ce qu’on obtient? Un désastre traumatisant. Une maman cernée jusqu’à la plante des pieds, débordante de pensées sombres et de culpabilité.

En Afghanistan, c’était le bordel depuis le 11 septembre 2001. On entendait sans arrêt parler des militaires canadiens qui se faisaient tuer (158 militaires et quatre civils, sans compter les morts à retardement associées au syndrome de stress post-traumatique. Paix à leur âme et à leur famille). Pour protéger nos enfants, il fallait éteindre la radio dans la voiture, fermer la télé à l’heure des nouvelles, et espérer que les petits amis de la garderie n’aient pas l’idée saugrenue de discuter diplomatie internationale. J’appartenais à un forum de discussions de conjointes de militaires. J’avais assisté à des soirées préparatoires au centre de ressources familiales de la base militaire. Je discutais au téléphone avec ma mère et ma belle-mère régulièrement. Pour le reste, mon mari avait droit à trente-cinq minutes d’appels téléphoniques par semaine, divisées entre les membres de sa famille et entrecoupées par des tirs de roquettes. Plein de raisons pour s’enfoncer et s’isoler malgré toutes les traces de bonne volonté.

Pendant des années, je suis restée convaincue jusque dans mes tripes que je ne survivrais pas à une autre séparation prolongée. Je n’en pouvais plus de l’éloignement, du manque de communication, des crises des enfants qui s’ennuyaient épouvantablement de leur papa-chéri-d’amour-tellement-plus-cool-que-leur-maman-cruelle-parce-qu’elle-les-oblige-à-manger-des-légumes-et-à-dormir-la-nuit. Je passais plus de temps à jouer à la maman psy/médecin/réparatrice de tout ce qui en profite pour briser, qu’à être moi. Je ne dormais plus. Je ne souriais plus. Je travaillais comme un robot. Je maternais comme un robot. Mais un robot au bout du rouleau. Je m’en suis sortie vivante de peine et de misère, avec une prescription d’antidépresseurs, l’anxiété dans le piton et un abonnement aux psychothérapies.

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Alors à l’annonce (surprise!) d’une autre mission, j’ai encaissé un gros « bang! » au cœur, une plongée dans les souvenirs. Puis je me suis ressaisie. Le Kosovo est plus stable que l’Afghanistan. Le nombre d’enfants dans la famille a doublé, mais ils sont plus vieux et ne sont pas accrocs aux crises. Je suis de retour au Québec, à quelques heures de route de ma maman et de mes beaux‑parents. Je suis entourée d’amis. Skype existe. Les médias ne diffusent pas systématiquement les départs des Canadiens en mission et leur retour en cercueil. Et moi, je suis guérie et je me suis pardonné. Mon moral est solide, mon anxiété est maîtrisée, je ne suis plus toujours à bout de souffle et d’espoir.

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Les six prochains mois ne seront pas de tout repos, mais j’ai décidé de prendre chaque jour pour ce qu’il est : une journée qui passe. Je croise mes doigts pour que la gastro nous oublie encore cette année. J’ai ma liste de contacts d’urgence « au cas où ». Je suis en train d’installer un espace ultra méga zen dans ma chambre. Mon mari, leur papa, nous manquera. Fêter Noël, la nouvelle année, la St-Valentin, Pâques et l’anniversaire des quatre enfants sans lui ne sera pas toujours jojo. Mais le pire, c’est l’Halloween. Parce que moi, je ne creuse pas des tranchées sur notre terrain pour créer un cimetière. Pour ça, ça prend un papa militaire hyper cool. Et le nôtre, il est rendu au Kosovo.

Bye bye, mon militaire! On se revoit bientôt… sur Skype!

Le dentifrice qui aidera votre couple

Cette photo peut sembler banale. Une assiette. Du dentifrice. Un tube bien twisté

Cette photo peut sembler banale. Une assiette. Du dentifrice. Un tube bien twisté. Ce cliché vient d’Amy Beth Gardner, une maman du Tennessee. Elle a voulu enseigner une leçon à sa fille. Elle lui a d’abord demandé de vider le tube au complet. Ensuite, madame Gardner a demandé à sa fille de remettre la pâte à dents à l’intérieur. Évidemment, la tâche est impossible à accomplir. C’était bien le but de la maman. Elle souhaitait lui enseigner que comme ce tube de pâte à dents, lorsque les mots sortent de la bouche, il n’est plus possible de les remettre dedans. On comprend bien comment cette leçon peut s’appliquer à des enfants dans une cour d’école, mais voyez-vous comment elle peut aussi s’appliquer dans votre vie de couple?

Parfois dans votre quotidien familial, le temps pour le couple diminue de plus en plus. Vos mots sont parfois, ou souvent, empreints d’impatience, d’irritabilité, et de fatigue. Vous prenez pour acquis que votre partenaire s’en remettra même si vos paroles sont dures. Mais comme ce fameux tube de dentifrice, vous ne pouvez pas récupérer vos mots. Il est donc important de bien faire attention à ceux que vous choisissez. Pour vous. Votre couple. Votre famille. Les mots blessants laissent des traces et fragilisent souvent votre couple. 

Si vous désirez faire davantage attention à vos interactions avec votre conjoint(e), voici quelques pistes qui peuvent vous aider :

1. Prendre conscience

Parfois vous n’êtes même pas conscient(e) de votre ton et de vos mots. Prenez le temps de réfléchir à ce que vous pourriez améliorer. Écoutez vous parler, et demandez-vous : «Est-ce que j’aimerais qu’on me parle ainsi?». Si la réponse est «non», ciblez ce qui vous semble inadéquat pour être en mesure d’apporter les changements nécessaires.

2. Être honnête

Un couple est composé de deux personnes. Vous devez être honnête l’un envers l’autre sur ce qui vous blesse, ce que vous aimez et ce que vous aimeriez changer dans votre mode de communication. C’est cette honnêteté qui vous permettra d’ajuster vos interactions. Ceci dit, honnêteté ne veut pas dire méchanceté. Alors soyez soucieux de choisir les mots, le ton et le temps de ces discussions.

3. Prendre soin de soi

Pour être disponible pour l’autre, vous devez d’abord l’être pour vous. Il est possible que votre impatience découle d’une grande fatigue. Vous avez donc besoin de temps de repos pour être davantage en mesure de communiquer adéquatement. Alors, demandez-vous «de quoi avez-vous besoin pour faire attention à vos propos?».

4. Ne pas hésiter à demander de l’aide

Un dernier petit truc pour terminer, si vous ressentez que vous avez besoin d’aide pour améliorer la communication dans votre couple, un psychologue conjugal saura vous aider!

Cliquer ici pour trouver de l’aide auprès d’un psychologue ou d’un psychothérapeute qui vous convient.

Chérie, et si on déléguait nos rénos?

Du plus loin que je me souvienne, rénover (réaménager, redécorer) a toujours repr

Du plus loin que je me souvienne, rénover (réaménager, redécorer) a toujours représenté un défi de taille pour mon conjoint et moi. Ne vous y méprenez pas, j’aime mon conjoint plus que tout, mais la vie a fait en sorte de me faire comprendre qu’aussitôt qu’un marteau entre dans le décor, je ne fais pas le poids devant l’instinct primitif de mon castor bricoleur du dimanche.

Pensons simplement au classique meuble Ikea. Eh bien, si j’avais été mariée, il est clair que je me serais divorcée à chaque fois qu’on en a monté un! Pourquoi? Le plan! Sérieusement, qu’est-ce qu’il y a de compliqué dans «suivre le plan»? Mon cher amoureux, lui, n’a pas besoin de plan, il sait! Ça fait partie de son ADN! La seule chose, c’est que son ADN ne semble pas le savoir. Résultat: une fois le meuble presque terminé, il faut invariablement le défaire parce que, soudainement, les trous ne sont pas alignés. La raison? Mes indications n’étaient pas assez claires! Un classique!

En fait, je crois que les petits travaux sont pires parce qu’ils semblent accessibles. Prenons, par exemple, la pose de tablettes. Il y a d’abord la demande initiale. Entre celle-ci et la pose complète, il faut calculer un bon six mois de délai. Assumant pleinement mon incompétence en matière de travaux manuels, je vis habituellement bien avec ce temps d’attente. Reste qu’il faut généralement que je le menace d’engager quelqu’un de compétent pour que l’homme ressorte son ADN de bricoleur. Toutefois, pour poser des tablettes, il n’est jamais seul! C’est qu’il y a aussi un architecte et un ingénieur en lui. On n’a jamais trop d’experts pour que les tablettes soient droites! Mais comme je ne touche à rien, je ne dis rien! On ne va quand même pas créer une guerre interne pour chaque tablette posée croche, puis reposée en laissant des trous. Martin Matte dans Les beaux malaises, ça vous dit quelque chose?

Une chose est certaine, j’ai toujours admiré mon homme pour sa ténacité à prouver qu’il y a bel et bien un fin bricoleur en lui. Il aura toutefois fallu une salle de bain qui avait vraiment besoin d’être refaite pour achever toutes ses ambitions…

Se disant que ça serait simple d’installer une douche, il s’est attelé à la tâche si bien qu’il en a sectionné un tuyau! Un appel d’urgence et une facture de plombier plus tard, la douche était installée selon les normes. Mais, ça n’a pas découragé mon homme, loin de là! Il voulait réussir! Il s’est donc mis en tête de poser le plancher de tuile:

– Euuuuuh, chéri, on devrait peut-être déléguer cette partie des travaux…

– Mais non voyons! C’est facile, Mike Holmes montre comment faire à la télé!

Mmmm, comment vous dire… Mon chéri devait être excellent pour jouer à Tétris. Je n’ai jamais vu autant de petits morceaux de tuiles sur une aussi petite surface! J’avais beau essayer de me convaincre, ça ne passait pas au conseil de l’esthétisme élémentaire. Il m’a donc fallu le lui faire comprendre. On a fait venir un expert qui a tout recommencé pour que ce soit fait dans les règles de l’art. Mon homme en a eu pour quelques temps à assumer qu’il n’avait pas une once de bricoleur en lui. L’orgueil… vous savez ce que c’est!

Dernièrement, nous avons eu à faire des travaux dans la cour arrière. Ayant enfin compris la leçon, mon castor bricoleur du dimanche a troqué ses outils pour un casque de contremaître. Il m’a regardé très sérieusement et m’a dit : «Chérie, et si on déléguait nos rénos? »

À cet instant s’il m’avait demandé en mariage, je lui aurais dit oui!

Les feux de l’amour – Trucs pour maintenir ou raviver la flamme en couple

Le premier mai, mon chum et moi avons passé le cap de notre première décennie ensemble. On me dem

Le premier mai, mon chum et moi avons passé le cap de notre première décennie ensemble. On me demande souvent quels sont nos trucs pour rester amoureux… Bien non! Il n’y a jamais personne qui m’a demandé ça! Sauf moi. J’aime me questionner, prendre conscience et apprendre. C’est pourquoi j’essaie régulièrement de faire le point sur ce qui est important pour moi, et mon couple en fait grandement partie. Alors, si votre puissant brasier du début s’est éteint au point qu’il ne serve plus qu’à faire cuire des guimauves, je vous donne quelques trucs trouvés ici et là pour raviver la flamme.

Prendre des rendez-vous amoureux

“Bookez-vous une date”, comme on dit en bon français, au moins une fois par semaine sur le calendrier. Je ne parle pas ici d’une gardienne pour les enfants pour aller assister aux Oscars, ni d’une “heure de vérité” digne d’Occupation Double. Ce n’est pas le moment de se reprocher des choses, mais un moment pour se retrouver ensemble. Ça peut être simplement de se planifier un moment où votre couple est prioritaire. Que ce soit devant la télé ou attendre que les enfants soient couchés pour manger un bon repas. Bref, faire quelque chose mais ensemble.

Faire comme à vos touts débuts

Dans le même ordre d’idées, une soirée d’amoureux mais une coche au dessus de la “date”. Mettez-vous sur votre 36, prévoyez-vous un bon repas, puis une sortie ou une activité. Toutes les occasions sont bonnes. Souvent à défaut de se trouver une gardienne, mon homme et moi, faisons tout ça à la maison…sauf la sortie! On se met à notre meilleur, on se prépare un repas digne du resto et on met même de la musique de fond (merci Spotify). On couche les enfants un peu plus tôt et on se loue un spectacle d’humour par exemple. 

Amusez-vous!

Écrivez sur des papiers comment vous aimez que l’autre vous témoigne son attention, de bons souvenirs, des activités. Mettez les dans une boîte et pigez lorsque vous manquez d’inspiration. Cessez d’attendre que l’autre vous devine, vous serez souvent déçus. Ce jeu est une bonne façon de faire part de nos désirs sans avoir l’impression de quémander.

Le mari d’une amie a eu la brillante idée de faire un jeu avec leurs chicanes de couple. Ils ont établi ensemble des irritants qui mènent souvent au conflit. Toujours ensemble, ils écrivent également des gestes de “réparation” à faire à l’autre. Lorsque la tension monte et qu’un des deux fait un comportement sur la liste, il a un premier avertissement sur trois. À trois avertissements, la personne fautive doit “réparer” son geste avec une faveur, un privilège.

Xoxo

Faites des petites attentions au quotidien. C’est facile de se perdre dans le tourbillon familial. Alors, on met un post-it dans l’auto avec un petit mot dessus, on s’envoie des textos ou encore on  achète une petite gâterie à l’épicerie pour l’être aimé. On prend le temps de s’embrasser, de se faire des câlins, de se coller.

1+1=2

Vous êtes deux personnes uniques et différentes qui forment un couple.  On le répète souvent, il est important de prendre soin de soi pour prendre soin de l’autre et de notre couple.

Et vous quels sont vos trucs pour entretenir la flamme?

Et si les pères pouvaient sentir bouger bébé comme s’ils étaient « enceints »?

On a beaucoup vu circuler sur les réseaux sociaux la vidéo dans laquelle des hommes portent un di

On a beaucoup vu circuler sur les réseaux sociaux la vidéo dans laquelle des hommes portent un dispositif pour ressentir les douleurs de l’accouchement. Par contre, est-ce que ce serait possible que les pères puissent sentir bouger bébé comme s’ils étaient « enceints »?

Pour certaines, la grossesse est un état de grâce et pour d’autres, c’est plutôt un mal nécessaire. Par contre, ce moment où les futures mères ressentent pour la première fois les mouvements de leur bébé est un moment merveilleux. Ces petits sauts ressentis dans le ventre permettent de rendre le bébé vraiment tangible. Par contre, les papas n’ont pas la chance de vivre ces petits moments précieux. Ces mouvements commencent à se faire sentir vers la 19e ou 20e semaine de grossesse. Les sensations décrites par les femmes sont souvent comparées un chatouillement, un doux bisou, des bulles, un petit coup de pied ou de papillons. La compagnie Huggies a voulu que les futurs papas puissent ressentir ces sensations.

Avec l’aide de l’agence Ogilvy & Mather Argentine, Huggies a développé une ceinture permettant aux futurs papas de vraiment ressentir la même chose que leur compagne enceinte. Le fonctionnement est simple : La future maman porte une ceinture qui est connectée avec une autre ceinture portée par son conjoint. Lorsque la ceinture, placée sur le ventre de la maman, reçoit un mouvement ou une vibration venant du bébé, c’est automatiquement reproduit sur le ventre du père via sa propre ceinture. Voici une vidéo de l’expérience :

La bonne nouvelle pour les hommes, c’est que cette ceinture leur donne l’impression de porter un enfant, mais ne vient pas avec les envies de pipi, les nausées et les vergetures ! 😉

 

 

 

 

T’es beau, tsé!

Je te trouve encore beau, tsé… Mais pas comme avant… Avant, je te trouvais beau parce qu'ave

Je te trouve encore beau, tsé… Mais pas comme avant…

Avant, je te trouvais beau parce qu’avec tes six pieds trois pouces et tes épaules carrées, je faisais l’envie des copines et puis à ton bras, je paraissais beaucoup plus grande que mon cinq pieds deux pouces (et demie). Avant, je te trouvais beau parce qu’avec tes yeux bleus comme le ciel du mois d’avril, quand la neige est si blanche qu’elle découpe le paysage et fait ressortir toutes les couleurs qui s’en approche, tu pouvais faire fondre n’importe qui, n’importe quoi, mais c’est à mes côtés que tu as choisi d’exister, forever. Avant, je te trouvais beau avec mes yeux et c’était sans gène ni retenue que je te le démontrais, que je me pendais à ton cou, que je me jetais vers toi.

Je te trouve encore beau, tsé. Mais pas comme avant.

Parce qu’avant, la maison était toujours propre et le souper, s’il n’avait pas été préparé par l’un de nous, se prenait candidement au restaurant, peu importe lequel. Avant, on n’avait pas à mettre le nez dans nos vêtements pour savoir s’ils étaient propres ou sales et tes bas qui trainaient sur le plancher, entre le lit et le panier à linge, ne me donnaient pas envie de tuer. Avant, il n’y avait que toi et moi et je n’avais rien d’autre à faire que de te trouver beau et de vaquer à mes occupations.

Puis, les jumeaux sont arrivés, avec tambours et trompettes, avec biberons et couches pleines, avec 4 changements de pyjamas par jour et une plus grande soif que ton oncle alcoolique. Ils sont arrivés en fessant dans le tas et puis je n’ai pas eu le temps de m’assoir deux secondes pour te trouver beau, depuis des mois.

Je le sais que toi au fond, tu n’as jamais cessé de me trouver belle. Tu dis que de me voir avec les petits collés contre ma peau fait naître en toi une passion que tu ne te connaissais pas. Tu dis que l’instinct maternel des femmes est sans aucun doute notre plus grande force, et que cette force nous donne des airs de Wonder Woman, que ça nous rend belle, encore plus belles, nous les femmes. Tu dis que de me voir porter un des deux petits dans mon châle alors que l’autre est assoupi, pour pouvoir avoir mes mains libres et faire la vaisselle, ça me rend irrésistible. Moi, je trouve que je suis pas mal résistible ces temps-ci!

Je te trouve encore beau tsé, mais pas comme avant.

Maintenant parfois tu pars pour le boulot et dans ma tête, j’ai un plan très clair de ma journée. Je me vois faire le ménage de la maison et réussi à plier la montagne de linge propre, nourrir les petits et leur faire prendre leur bain puis nous cuisiner quelque chose de bon, de savant, dont j’aurai pris la recette sur internet et je me vois donner le boire aux garçons avant ton arrivée, pour que nous puissions passer quelques heures ensemble et pour que je puisse enfin te trouver beau comme avant. Te toucher, te sentir me toucher. Il me semble que ça fait des siècles qu’on n’a pas pris le temps de prendre le temps l’un pour l’autre.

Puis, le soir, lorsque tu arrives à la maison, je n’ai non seulement pas eu le temps de faire le lavage, le ménage (la douche est propre par contre, thank god), la vaisselle, mais tu devrais te considérer chanceux que je n’ai pas foutu le feu à ladite maison en oubliant les filets de tilapia congelé dans le four, pendant 3 heures. Méchante chance que tu aimes le Kraft Dinner parce que c’est ça qu’on mange pour souper, mon amour.

Tu ne le sauras probablement jamais, que toute la journée j’ai essayé de gagner du temps, pour pouvoir en passer plus auprès de toi, que j’ai envie d’être collée contre toi (nue de préférence), mais que je suis si fatiguée que j’en oublie mes envies. Tu ne le sauras jamais non plus que maintenant, je te trouve beau lorsque tu changes deux couches en même temps, sans que le cœur te lève, et que tu réussis mieux que moi à calmer Félix lorsqu’il a des coliques. Je te trouve beau le soir, quand tu reviens de travailler et qu’après avoir déposé un baiser sur mon front tu te diriges immédiatement vers eux, et tu les serres dans tes bras, longtemps, doucement, tendrement. Puis je te trouve beau la nuit, parce que tu dois te lever à 8 heures tous les jours pour le travail, mais que tu insistes pour donner les bouteilles de minuit et trois heures pour que je me repose. Je te trouve beau, lorsque tu donnes le biberon en chantant du Willie Nelson et quand tu les assois dans leurs chaises berçantes devant toi lorsque tu te rases, même s’ils n’ont que 3 mois et qu’ils ne comprennent pas ce que tu fais du tout. Je te trouve beau lorsque tu leur racontes ta journée en détail et que tu ris aux éclats juste parce que l’un deux a ‘fait une drôle de face’.

Parfois, je me demande si tu t’ennuies de la moi d’avant. La moi qui te trouvait beau avec mes yeux. Je me demande si tu le sais, que je te trouve encore beau, mais que maintenant c’est avec mon cœur. Mais aujourd’hui, j’ai fait le lavage et la vaisselle avant midi et les petits sont déjà propres comme des sous neufs. J’ai mis un rôti dans le four vers deux heures et oui, j’ai activé la minuterie. Tu ne travailles pas demain et puis, si je ne suis pas dans le coma lorsque tu passeras la porte en revenant du travail, laisse-moi te regarder de plus près et te trouver beau, comme avant.

Magasinage de Noël

Le magasinage des fêtes est un passage obligé. Nous avons donc procédé à une étude trrrrrès s

Le magasinage des fêtes est un passage obligé. Nous avons donc procédé à une étude trrrrrès scientifique pour enfin savoir si les hommes sont aussi bien programmés biologiquement que les femmes pour passer à travers cette épreuve annuelle…

Avant et après bébé

Tout le monde le sait, avoir un enfant... ça change bien des choses! Voici un petit montage de p

Tout le monde le sait, avoir un enfant… ça change bien des choses!

Voici un petit montage de photos trouvées sur le web qui démontre bien les changements occasionnés par la venue de bébé.

Malgré tous ces changements, avouons que JAMAIS nous ne changerions quoi que ce soit dans notre bonheur chaotique. Notre vie, on l’aime comme ça! Mais il faut quand même savoir en rire un peu 🙂

L’amour après la guerre: commencer une nouvelle vie de couple

Construire une nouvelle cellule familiale peut être un peu chaotiqu

Construire une nouvelle cellule familiale peut être un peu chaotique. Vous devrez non seulement mettre de l’avant vos valeurs, mais vous devrez le faire en fonction des demandes de votre conjoint(e), de vos enfants et aussi de vos ex-conjoint(e)s lorsque c’est possible. Ça fait beaucoup d’opinions et de critères à gérer!

Vous vous en doutez surement, il n’y a pas de règles ultimes à suivre lorsque vous commencez une vie en tant que famille recomposée. Laissez-vous le temps de voir ce qui convient à tout le monde. Toutefois, voici quelques trucs qui pourraient vous aider à arriver à votre équilibre.

Prenez le temps de parler des sujets sensibles :Les règles claires aident à être sur la même longueur d’onde. Par exemple, quels seront les arrangements financiers entre le parent et le beau-parent? Qui paie pour qui/quoi? Certaines études suggèrent que les couples dans les familles recomposées qui ont un budget commun rapportent davantage de satisfaction familiale.

Aussi, quelles sont les émotions à l’égard de l’ex-conjoint(e)? La relation amoureuse précédente laisse des traces. En discutant de ces sentiments avec votre partenaire, vous l’aidez à mieux comprendre certaines situations et surtout vous apprenez à l’utiliser comme soutien lorsque vous en avez besoin.

La place du beau-parent devrait également être discutée entre les partenaires. Par exemple, est-il en charge de la discipline? Quelle est sa place dans l’éducation des enfants? Est-ce que seuls les parents sont responsables de l’autorité? Certaines études suggèrent qu’une attitude d’ami venant du beau-parent envers l’enfant est plus gagnante qu’une attitude d’autorité dans les débuts.

Prendre soin de chaque relation : Lorsqu’un couple sans enfants se forme, il a généralement beaucoup de temps pour se consacrer à la relation. En tant qu’amoureux dans une famille recomposée, cela peut être plus difficile à faire car vous devrez vivre les beaux temps du nouveau couple avec les responsabilités reliées aux enfants. Malgré le chaos quotidien, rappelez-vous que votre couple est précieux. Vous devez en prendre soin, y investir du temps et de l’énergie. Ça implique par exemple de vous céduler des sorties en amoureux.

En plus de votre relation de couple, vous devez également prioriser la relation avec l’enfant car le but n’est pas qu’il se sente abandonné ou en compétition avec votre partenaire.

Faire de la place à l’autre parent : Comme je vous le disais dans mon dernier billet, une séparation est difficile pour tout le monde. Elle peut faire vivre beaucoup d’émotions aux enfants comme aux adultes! Toutefois, les adultes ont la responsabilité de fournir un environnement sécurisant pour l’enfant malgré tout. Parler contre l’autre parent, empêcher les visites ou demander à l’enfant de choisir un « bord » peut contribuer au fait que votre enfant s’adapte mal à votre séparation. Il pourrait par exemple vivre de l’anxiété ou avoir des symptômes dépressifs. Lorsque c’est possible, tentez plutôt de garder une communication respectueuse avec votre ex-conjoint(e) et prenez des décisions centrées sur l’intérêt de l’enfant avant les vôtres.

Si vous avez besoin d’aide pour vous aider dans votre séparation ou votre transition vers la vie de famille recomposée, n’hésitez pas à consulter un psychologue ou approcher votre CSSS.

 

 

Crédit photo : centrepsy.ca , www.psychotherapie-sexotherapie-rouen.com

10 trucs pour rester en amour dans son couple

Avec l'arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n'est toujours facil

Avec l’arrivée des enfants, les horaires compliqués et la vie qui va vite, il n’est toujours facile de demeurer un couple uni. Vous souvenez-vous du temps où vous étiez complètement amoureux? On se le répète souvent, mais il faut absolument trouver le moyen de passer du temps avec notre douce moitié, sans les enfants. C’est habituellement plus facile à dire qu’à faire. Toutes les excuses sont bonnes: manque de temps, trop fatigué, pas le goût de faire garder les enfants, etc.

Aujourd’hui, nous sommes tombés sur l’article suivant. Il propose 10 petits trucs faciles pour nous aider à améliorer l’amour dans la vie de couple! Nous l’avons trouvé bien intéressant!

Voici le lien : http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/les-1…

 

** crédit photo : Huffington Post Québec **