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Demandez et vous recevrez… dans six mois ! Texte : Mélanie Paradis

Dimanche matin, en ouvrant les yeux, je n’avais qu’une seule id

Dimanche matin, en ouvrant les yeux, je n’avais qu’une seule idée en tête : mettre les décos de Noël à l’extérieur. Pourquoi cette idée m’obsédait autant? Parce que j’avais demandé à l’homme de la maison, il y a deux semaines de cela, de le faire. L’an passé, j’étais encore naïve… Je m’étais dit qu’il finirait par le faire. Le 23 décembre, toujours rien. Une autre chicane de couple ne me tentait nullement. Cette année, j’allais prendre les choses en main. Parce que les priorités masculines sont diamétralement opposées aux priorités féminines.

Voici ce qui se passait dans la tête de mon chum, enfin, je crois. « Pourquoi mettre des décos le 3 décembre? Il reste encore 21 jours avant le 24. Faire quelque chose de complètement inutile pour le moment serait beaucoup plus important. Je pourrais classer mes vis par grandeur. Mais quelle bonne idée ! Je suis vraiment génial. »

Un homme et une femme, ça ne pense pas pareil. Vraiment pas ! Une femme qui se retrouve seule un samedi matin parce que papa est parti faire l’épicerie avec le reste de la famille va immédiatement se dire : « La maison est en bordel et le panier de lavage déborde. Je me mets vite à la tâche avant que tout le monde ne revienne. »

L’homme qui se retrouve dans la même situation, se dira : « La maison est en bordel, le panier de lavage déborde… Je pourrais aller faire le ménage de mon cabanon. » Le pire, c’est qu’il montrera le résultat de son travail acharné à la femme de la maison, la fierté lui sortant par les oreilles.

Je suis d’accord, le ménage du cabanon était aussi à faire, mais dans l’ordre de mes priorités, la maison passe avant. Je me vois très mal recevoir nos invités dans le cabanon parce que celui-ci est très clean, mais que la maison est tellement bordélique que ça fait deux jours qu’on n’a pas vu le chat. Mais dans ses priorités à lui…

Ce qui fait que d’attendre qu’une tablette soit installée au mur pour mettre le château de princesse en Lego (si difficilement construit avec la famille…) risque de se transformer en une très longue période. Après trois mois, je n’ai toujours pas de tablette et le château est tombé deux fois par terre…

Alors mesdames, l’expression « Demandez et vous recevrez » est non applicable dans mon couple. Je l’ai remplacée par « On n’est jamais mieux servi que par soi-même… Ou par son père retraité de la construction »!

Et vous, vos priorités sont-elles les mêmes que celles de l’homme de votre maison?

Mélanie Paradis

Histoire d’îlot de cuisine

L’idée d’écrire ce billet est née un soir festif, où les adu

L’idée d’écrire ce billet est née un soir festif, où les adultes retrouvent leur cœur d’enfant le temps d’un déguisement soigné, improvisé ou à oublier. Ces occasions qui se font trop rares pour les parents, où les enfants se déclarent étrangement autonomes en s’empiffrant de croustilles et autres plaisirs gustatifs, généralement sous contrôle parental.

Je me retrouve alors dans une discussion formidable autour de l’îlot de cuisine, ce magnifique point rassembleur. Une femme jolie fée me regarde soudainement et pointe sa baguette magique vers moi. Une question jaillit, personnellement attitrée, que je n’avais pas vue venir : « Tu n’es pas en bas avec les gars? ». Tel Bambi sur la glace, déguisé en ninja, je lui relance un « Non, ça me tente pas. J’aime mieux jaser ici avec vous (les filles). C’est le fun ». Retour poli et assumé, sans rancune pour mes pairs. Je brandissais tout haut mon petit drapeau pour affirmer mon droit d’être la, moi le seul homme autour. La discussion a repris tout bonnement.

Cette idée depuis a fait son chemin. J’ai toujours été fasciné par nos différences, les hommes et les femmes. Pourquoi les planètes Mars et Vénus se distinguent tant. Que dire. D’une part Vénus, plus humaine, plus démonstrative et plus verte en ce sens. J’admire votre capacité à vous dire entre femmes les choses, les vraies choses, celles du cœur. J’aime votre facilité à vous laisser aller librement entre vous, votre fil d’actualité qui en témoigne : « Je t’aime mon amie », « T’es belle ma chum », « Je m’ennuie de toi ». D’autre part Mars, l’aride, plus sec, qui peine souvent à faire pousser les sentiments bien sentis. Pour quand ce jour où on pourra aussi se dire les vraies choses, sans crainte, sans peur des préjugés ou des moqueries? Pouvoir lire sur notre fil : « Je t’aime mon ami », « T’es beau mon chum », « Je m’ennuie de toi ».

J’avais ce besoin de vous partager ici le fruit de mes observations interplanétaires. Cliché, direz-vous, mais c’est ça pareil, c’est encore notre réalité. D’ici là, je continuerai à vous lire mesdames, à vous trouver admirablement expressives. Vous me retrouvez encore autour de l’îlot de cuisine pour parler des vraies choses. Ces choses humaines qui ajoutent du vert autour de nous.

Marc-André Bergeron

Les « mommycations » ou « mamancances »

Passe GO, réclame des vacances de cette charge mentale qui

Passe GO, réclame des vacances de cette charge mentale qui t’accable, redeviens, l’instant d’une semaine (ou plus, ou moins, c’est toi qui décides) une femme, seulement une femme, et recharge tes batteries.

Je l’avoue, j’ai cultivé de la jalousie, même de la colère envers mon propre amoureux, mon homme. Chaque fois que ce fameux mot « chasse » faisait surface, que ce soit par rapport à la préparation, la recherche de trucs et de stratégies de chasseur-cueilleur, la prise de congés non liés à la famille, l’achat de matériel ou autre, je sentais ma mâchoire se serrer, mes poings se fermer, mes yeux se remplir d’eau. Je rageais par en dedans, avec la seule envie de crier « pis moi ?! »

Pourtant, je ne comprenais pas d’où émergeait cette réaction. J’étais si heureuse que ma douce (et parfois rugueuse après trois jours sans rasage) moitié soit aussi motivée, passionnée par quelque chose. Que mon homme ait la chance de se reposer tel un guerrier dans le fin fond du dernier centimètre de la map en attendant sa proie, de faire le vide dans sa tête et le plein d’air frais dans ses poumons. De me revenir fier comme un paon d’avoir son trophée de chasse, les yeux brillants comme ceux d’un enfant devant son sac de bonbons d’Halloween quand il revient de la plus grande virée de quartier.

Pourquoi ?

Était-ce la charge de plus que j’allais assumer à la maison ? Non, pas vraiment : nos enfants ne sont pas des anges en tout temps, la maison n’est pas impeccable tous les jours, mais je suis capable de gérer. La routine est bien établie et en étant seule, l’avantage est que les enfants ne passent pas leur temps à essayer de me faire croire que Papa a dit oui quand en fait il a dit non.

Était-ce l’impression de ne pas être une priorité, par sentiment d’abandon ? Par peur de manquer d’argent ? Il y a un peu de ça ; seize jours par année, ce n’est pas si long, c’est loin d’être la fin du monde. Un budget de chasse, c’est de l’argent, des heures et des jours de plus en préparation de terrain, en montage de cache, en achat de matériel, en pratique au champ de tir, mais surtout, c’est un sujet de conversation qui revient aux trois phrases, un morceau sur repeat. Un sujet qui change les soupers d’amis, de famille et de couple en meetings de planification de la prochaine saison ou en debriefing de la dernière chasse. Ok j’avoue, des fois je suis jalouse des chevreuils et orignaux de ce monde et je pense à me magasiner des bois.

Jalousie quand tu nous tiens.

Eh oui, j’étais purement et simplement jalouse. Pas de la chasse, pas d’une autre femme, de la liberté de mon homme. De la façon qu’il avait de se mettre en priorité, d’aller chercher ce dont il avait besoin sans négocier, entièrement, complètement et sans excuses. De réaliser ses rêves sans compromis.

Comme plusieurs autres veuves de chasse, de hockey, de motocross, de golf, de travail… je demeurais passive dans l’atteinte de mon bonheur. J’étais une victime de la chasse. Jusqu’au matin où j’ai compris qu’en fait, la seule personne qui freinait mes ambitions et mes rêves, c’était moi dans mes multiples facettes.

La mère ne voulait pas quitter ses enfants. La ministre des Finances trouvait mille et une raisons financières de ne pas dépenser pour quelque chose d’aussi futile qu’elle-même. La blonde ne voulait pas imposer à son homme de tenir le fort même s’il n’en est plus que capable. La peureuse anticipait de voyager seule et la généreuse ne voyait pas pourquoi elle méritait de se mettre en priorité.

J’ai compris que :

  • l’argent, ça se prévoit, que ce soit pour les loisirs de l’un ou de l’autre ;
  • mon homme est vraiment hot, il est en mesure de s’occuper de nos enfants et de la maison en gardant tout le monde intact. C’est sûr, j’ai le meilleur !
  • si je ne me mets pas en priorité, personne ne pourra le faire pour moi ;
  • si j’attends le moment parfait, la situation parfaite, la richesse… je vais mourir en attendant de réaliser mes rêves.

De là sont nées les « mommycations » ou « mamancances ».

J’ai décidé de partir là où le vent me porterait, une fois par année. J’ai cru en mes ressources et j’ai pris en charge la recharge de mes batteries en tant que femme, en tant que moi. Une maman reposée, c’est aussi une maman plus patiente, une blonde plus compréhensive et une femme en possession de ses moyens. C’est ce que j’ai retenu de ma première mommycation.

J’ai passé GO, réclamé une pause de charge mentale et fait mon sac à dos direction Costa Rica. La liberté est si belle dans sa façon de nous laisser le cœur léger revenir à notre vie ! On peut en apprécier chaque instant, rechargée comme si tout était possible et que nos réserves d’énergie débordaient.

Prendre soin de soi pour mieux prendre soin des nôtres.

Marie-Ève Piédalue

 

Quand papa gronde…

« Monsieur, monsieur voyons, ce n’est qu’un enfant! »

« Monsieur, monsieur voyons, ce n’est qu’un enfant! »

La phrase! Celle qui a tellement surpris mon homme qu’il n’a pas su quoi répliquer. J’étais enceinte de notre troisième enfant. À la limite, on se dit que si ça avait été notre premier… Mais non, le troisième. Nous sommes à l’accueil de l’hôpital, le jour E pour échographie est enfin arrivé! Je ne suis pas là à ce moment précis où la dame de la réception se « permet » ce commentaire à mon époux qui rappelle à l’ordre notre aîné qui s’excite.

(Entre nous, heureusement pour cette dame que j’étais absente, car je l’avoue humblement, j’aurais eu à répliquer pour un temps!)

Une autre fois, nous sommes au restaurant avec nos jeunes enfants, moment de famille. Petite sortie gastronomique à petit prix! Petite puce joue de ses doigts avec sa nourriture. Papa intervient, sans extravagance, juste une remise à l’ordre. Regard réprobateur de la mère de la table d’à côté. Papa se lève et part à la salle d’eau laver les mains de notre petite princesse. La maman d’à côté en profite pour me dire devant mon aîné : « Franchement, tu devrais dire à ton chum que ta fille (TA) a bien le droit de manger avec ses doigts! »

Respire, 1-2… ah zut!

« Désolée, NOTRE fille sait très bien manger et NOUS attendons d’elle qu’elle le fasse aussi bien au restaurant qu’à la maison. JE suis d’accord avec mon “chum”, SON papa! Ne vous en déplaise! »

Le nombre d’anecdotes du genre que je pourrais vous raconter est légion. Vous devez en avoir encore plus à raconter, vous, les papas qui me lisez!

Je suis mariée, j’ai trois merveilleux enfants (aussi merveilleux que le sont les vôtres à vos yeux!) Je suis une maman à la maison, très présente dans les activités et dans la vie scolaire de mes enfants. De NOS enfants.

Je me questionne sur le rôle que la société croit qu’ont les pères d’aujourd’hui. Mon époux, le père de nos enfants, m’a plusieurs fois partagé ses impressions sur le sujet. Un homme qui laisse son enfant faire ce qu’il veut est un mauvais père, libertaire, qui ne sait pas gérer sa marmaille.

Un père qui affirme sa paternité en intervenant en public si son enfant n’agit pas adéquatement est AUSSI un mauvais père, un belliqueux personnage qui brime l’enfance de sa progéniture!

Par contre, une mère qui réprimande ses petits sévèrement a droit à des demi-sourires, des regards et des hochements de tête entendus et compréhensifs

S’IL VOUS PLAIT!

Combien de fois entendons-nous des commentaires, comme quoi les parents ne savent plus « gérer » leurs enfants, ne leur apprennent pas à être civilisés, polis et bien élevés? Combien de fois suis-je intervenue sans réaction négative de la part des gens, alors que parallèlement mon époux lui, aurait le visage transpercé d’une multitude de trous suite à tous ces poignants regards réprobateurs et accusateurs pour les mêmes actions?

À la base, un PARENT qui intervient « adéquatement » ne se mérite AUCUNEMENT un commentaire, un regard, un soupir ou un pincement des lèvres de la part des témoins de son acte. Intervention rappelant discipline et apprentissage des limites de SES enfants, et ce en fonction de SES propres valeurs qu’il veut leur transmettre.

Quand papa gronde, c’est comme « maman ». J’interviendrais devant un bras levé sur un enfant, que ce soit une mère ou un père. Mais lorsqu’un PARENT enseigne une leçon de vie, la rappelle ou insiste pour qu’elle soit respectée par son enfant, PERSONNE n’a à redire.

PERSONNE

Je l’ai déjà maintes fois dit dans d’autres textes : un enfant, ça se fait à DEUX.

Quand papa gronde, respectons-le autant que si c’était maman!

Tout simplement, Ghislaine.

LA tâche au masculin

Il y a une différence flagrante dans la gestion des tâches à la m

Il y a une différence flagrante dans la gestion des tâches à la maison. J’adore mon mari, il m’aide énormément et je n’ai pas à me plaindre. Détrompez-vous, je ne me plains pas, je vous renvoie seulement une observation entre le mode de fonctionnement masculin et féminin dans l’accomplissement des tâches quotidiennes.

Prenons l’exemple du bain :

Quand je donne le bain à nos deux filles, voici la liste des tâches que j’exécute en même temps que ladite tâche principale. Je rentre du boulot, mets mon souper dans l’autocuiseur, et hop! Je fais couler le bain. J’y plonge alors les filles. Pendant qu’elles barbotent avec leurs canards et autres jeux en caoutchouc, je plie et range les vêtements de la journée (le sale dans le bac de lavage, le propre dans les armoires). J’en profite pour sortir leurs habits pour le lendemain. En revenant, dans la salle de bain, je nettoie les poils collés au fond du lavabo, vestiges de la masculinité de mon cher mari! J’entends mon autocuiseur, le souper est presque prêt. Je baisse le feu et j’en profite pour sortir les assiettes et mettre la table. Je reviens et lave les filles (LA tâche principale). Je les sors, les sèche, je crème leur petite peau déshydratée par le rigoureux hiver. Je leur fais des tresses, parce qu’elles veulent avoir les cheveux bouclés demain. Voilà les pyjamas enfilés, elles retournent à leur occupation le temps que je re-nettoie la salle de bain, j’accroche les serviettes et j’essuie l’eau sur le rebord du bain. Ouf, le bain est terminé!

Voici maintenant ce qui se passe si c’est mon mari qui s’exécute à cette tâche, qui est de donner le bain. Il prend les filles, fait couler l’eau et il les met dedans. Il reste sagement à côté d’elles pendant qu’elles jouent dans le bain. Il fournit un nombre incalculable de jouets et accessoires de toutes sortes pour ne pas avoir à trop interagir. En passant la tête pour lui apporter les pyjamas, qu’il a oublié de prendre dans la chambre, je le vois assis tranquillement à côté de la baignoire en train de regarder son téléphone. Il ne veut pas laisser les filles seules, donc il reste dans la salle de bain durant tout le temps. Il les lave (il faut être honnête, il les lave sûrement mieux que moi, il n’a que ça à faire en même temps!) Moi, quand j’entends le presto qui veut exploser, je me dépêche un peu, c’est vrai. Derrière les oreilles, le nombril, les orteils un par un! Il les sèche, leur met leur pyjama et voilà! Ils sortent tous, et moi je retourne dans la salle de bain. J’ai presque du mal à ouvrir la porte, car le sol est jonché de vêtements, les serviettes humides sont poussées, voire presque cachées dans un coin. Le bain est vidé, mais les jouets sont comme des épaves au fond. Le sol est inondé comme si un tsunami était passé par là. Bref, elles ont pris leur bain, elles sont propres, mais tout le reste, il ne faut pas trop y compter.

Ce n’est pas que les hommes sont incapables de faire deux choses en même temps, c’est qu’ils ne voient pas les autres choses à faire. La tâche à exécuter est unique, comme l’homme qui l’accomplit!

Gabie Demers-Morand

Les gars et le sexe (vus par une fille)

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De vrais scouts, vous êtes! Toujours prêts. Maître Yoda serait fier de vous, les hommes. Adolescents, les jeunes padawans que vous étiez s’exerçaient fréquemment (pour ne pas dire tout le temps… Hé! Oui, je le sais, j’ai un ado à la maison). En devenant jedi à l’âge adulte, vous avez maîtrisé l’art du sexe sur le bout de votre sabre laser.

 

Chérie, j’ai envie de faire l’amour. Ha! Oui? Quelle surprise! L’homme peut me dire cette phrase plus souvent qu’autrement. Il a envie de faire de l’amour lorsque nous faisons l’épicerie, lorsque nous mettons la vaisselle dans le lave-vaisselle, lorsque je me brosse les dents, lorsque je me mouche (il y a ici une petite note d’exagération). Il ne faut que très peu de choses pour attiser le désir de mon homme.

 

Et lorsque le désir est là, le brasier s’enflamme rapidement. Même si mon manque évident de collaboration est plus que flagrant. Même après un non assez convaincant, un non genre sans appel, une lueur d’espoir continue de briller dans les yeux mon homme.

 

C’est alors qu’il amorcera sa danse de séduction dans le but évident d’attiser mon désir. Il usera de tous les moyens possibles et inimaginables pour me convaincre que faire l’amour est ce que je désire le plus ardemment à ce moment précis.

 

Pour en avoir discuté pendant un souper de filles, les moyens utilisés pour allumer la flamme du désir chez la femme diffèrent d’un homme à l’autre. Les phrases telles que :

1.      Je dois être l’homme le moins sexe de la Terre pour que tu n’aies pas envie.

2.      C’est toi la chanceuse que je désire et pas une autre femme.

3.      Maintenant que l’on a des enfants, tu n’es plus aussi partante qu’avant.

4.      Tu sais, si on ne fait pas l’amour, c’est comme si on était juste des colocs.

5.      Tu ne sais pas ce que tu manques!

 

Si le chantage affectif n’atteint pas son but, il y aura quelques gestes posés comme le ménage et le lavage pour que nous, les femmes, soyons moins fatiguées. Laisser traîner des livres érotiques par hasard sur la table de chevet ou encore en acheter un et l’offrir en cadeau peut aussi faire partie des tactiques. Une petite danse de l’homme exhibant son appareil peut aussi, dans un dernier effort pour nous allumer, faire son apparition.

 

Dans le fond, je l’admire mon homme. Tout comme au début de notre couple, son désir est toujours aussi présent. Moi, en devenant maman, je crois que trop souvent, j’oublie mon couple. Cependant, ne confondez pas amour et désir. J’aime mon homme un peu plus chaque jour. C’est l’homme de ma vie, mon ami, mon confident, mon partenaire et mon amant. Peut-être pas aussi souvent qu’il le voudrait, mais c’est lui le seul et l’unique.

 

Mélanie Paradis