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Prescription pour grands-parents : Passez du temps avec vos petits-enfants

Je suis une grand-maman qui a un emploi comme plusieurs grands-paren

Je suis une grand-maman qui a un emploi comme plusieurs grands-parents d’aujourd’hui. Un jour, chez mon médecin je lui dis que je ne peux m’empêcher, depuis quelques mois, de penser à mon travail la nuit et les jours de congés. Certains se reconnaîtront !

 

Mon médecin me propose de…

Me changer les idées en m’occupant

et c’est ce que j’ai fait !

 

Je suis allée chercher mon petit-fils pour la journée ! Il était heureux de venir chez Mamou, mais ne sait pas à quel point c’est à moi qu’il a fait plaisir.

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Ma journée a été bien remplie !

 

J’ai bu un bon chocolat chaud avec des guimauves au déjeuner en regardant la télé en pyjama.

Je suis allée jouer dehors, j’ai fait un bricolage et après un bon diner, j’ai fais une sieste !

Je n’ai pas vu la journée passer et quand petit-fiston est parti et qu’il m’a dit :

” Merci Mamou pour la belle journée !”

Il n’avait pas idée à quel point il m’avait fait plaisir ! 

 

prescription pour grands-parents : passez du temps avec vos petits-enfants

 

Donc, si vous avez les ” blues “, que vous êtes un peu déprimé ou que votre tête est toujours au travail, même à la maison, je vous donne à mon tour cette prescription:

 

Passez du temps avec vos petits-enfants

 

et je vous garantie que vous dormirez bien la prochaine nuit !

 

Mamou ❤️ 

L’amour, le vrai

Le lien qui unit un humain à un animal est indescriptible. Il faut

Le lien qui unit un humain à un animal est indescriptible. Il faut avoir aimé profondément un animal pour le comprendre.

Un animal dont tu prends soin et à qui tu offres un minimum d’attention te le rend à l’infini. Je prendrai l’exemple d’un chien puisque dans mon cas, plusieurs toutous ont croisé ma route.

Ça t’accueille comme si tu étais une personne exceptionnelle! Sans jugement, sans rancune. Ça ne t’en veut pas si tu oublies de remplacer son bol d’eau, pendant la journée. Ça accepte d’être délaissé lorsque de petits humains apparaissent soudainement dans la famille… et y restent!

Ça partage ses jouets, ça se laisse malmener par de petites mains toutes neuves . Ça sert d’oreiller.

Un animal, ça te console. Ceux qui aiment ou ont aimé un animal me comprendront. Ils ont comme un sixième sens. Ça fait du bien de pleurer contre une boule de poils. 🐾

Le temps que je prends à soigner mon chien, à le caresser, à l’observer, c’est un moment où le temps s’arrête, à chaque fois. On est ensemble, dans la même bulle. Merci, mon chien, de ne pas m’en vouloir de t’avoir délaissé, ces dernières années. Jamais, tu ne m’en as tenu rigueur.

Un animal, pour certaines personnes, c’est l’enfant qu’ils n’auront jamais.

Pour d’autres, c’est du réconfort dans une vaste maison où on se sentirait trop seul.

Pour des milliers de gens, un chien, c’est une paire de lunettes. Il peut être un confident, un compagnon qui diminue l’angoisse chez un enfant malade.

Je n’ai jamais eu de cheval, mais à chaque fois que j’observe la complicité entre un cheval et son maître, ça m’émeut. Cette bête immense qui semble avoir envie de se blottir dans les bras de la personne qui lui offre des soins et beaucoup d’amour… Wow! Les regards échangés, les coups de tête qui cherchent une caresse. D’une grande beauté.

Je crois fermement qu’il existe un lien très fort qui unit les amants des animaux. Un lien qui fait qu’on se comprend, instantanément. Comme si notre coeur était programmé pour capter tout cet amour gratuit et pour le rendre!

Chez moi, il y a du poil en permanence, des balles et des bouts de corde qui traînent. Il y a toujours une grosse bête dans mes pattes; faire la vaisselle ou la cuisine devient un sport extrême!

Chez moi, mes filles ont un toutou à cajoler. Elles apprennent le respect des animaux et en retour, elles gagnent des souvenirs inestimables. 💕

À tous les chiens qui sont passés dans ma vie, je vous dis MERCI.🐾

 

 

 

 

Doit-on toujours être le méchant beau-père ou la méchante belle-mère ?

Les années ont passé et l'adolescence est apparue avec tout ce qui

Les années ont passé et l’adolescence est apparue avec tout ce qui vient avec. Être le beau-père d’un jeune garçon de quatre ans qui écoute Caillou, ce n’était pas si compliqué. Mais être le beau-père d’un adolescent en puissance, en recherche de liberté, d’autonomie et d’expériences nouvelles, c’est une autre paire de manches.

 

Quand les problèmes apparaissent et que ce n’est pas le tien, on dirait que ça vient te chercher un peu plus. Les vêtements qui trainent partout par terre, la vaisselle qui traîne dans sa chambre avec des mousses indescriptibles qui jonchent le plancher, ses vêtements propres au lavage, sa douche d’eau chaude de 25 minutes! En voulez-vous d’autres exemples d’adolescents en pleine crise de recherche d’identité ?

J’ai la chance d’avoir une conjointe qui me permet d’être un papa et d’avoir un rôle de papa avec son fils. Ce qui aide aussi, c’est que son propre papa n’est plus présent depuis quelques années. Cela n’empêche pas le fait que je ne serai jamais son père et qu’il le sait. Il n’a jamais osé m’en faire mention quand mes décisions ne faisaient pas son affaire. Il se contente d’un silence, mais ce silence est certainement mieux que le tant redouté « Tu n’es pas mon père ». Je touche du bois, ces cinq mots, je n’ai jamais eu à les affronter.

 

Être beau-père ce n’est pas facile! Mais c’est possible.

Voici donc mes conseils aux beaux-pères lecteurs de ce texte

 

Prenez du temps seuls avec eux pour faire des activités de leur goût.

Si vous avez des enfants à vous, faites les mêmes activités avec votre beau-fils ou belle fille qu’avec vos propres enfants.

Agissez avec eux comme vous agissez avec vos enfants.

Ne vous gênez pas pour mettre vos limites, comme vous le feriez avec les vôtres.

Soyez ferme, mais surtout soyez-le d’une manière égale pour tous.

Dites-leur que vous les aimez.

Soyez là pour les moments importants de leur vie.

 

Vous verrez qu’à long terme, vous y gagnerez tous!

J’ai tué le lutin de Noël – Texte: Stéphanie Nesteruk

Il y a trois ans, j’ai embarqué « full-pin » dans la folie de

Il y a trois ans, j’ai embarqué « full-pin » dans la folie des lutins. J’étais emballée à l’idée de me plier au jeu, de mettre un peu de magie dans la maison et de commencer une nouvelle tradition familiale. J’ai fait partie de ces nombreux parents, légèrement intenses et beaucoup trop influençables qui ont  fait tout en leur pouvoir pour mettre la main sur un lutin malgré la pénurie, quitte à payer le gros prix! Lorsqu’on a finalement reçu la bébelle tant convoitée par la poste, j’ai eu l’impression d’avoir accompli l’impossible: j’étais la meilleure maman EVER!

J’ai d’abord eu un fun fou à imaginer des tours. Je ne compte plus les heures passées sur Pinterest et Facebook pour m’inspirer. C’était avec une fierté quasi malsaine que j’ai pollué les réseaux sociaux pendant vingt-cinq jours avec des photos de mes niaiseries, de plus en plus recherchées. Cette année-là, la saga des lutins m’aura coûté un tube de dentifrice, deux rouleaux de scotch tape,  des rouleaux de papier de toilette, un ananas, trois clémentines, un sac de guimauves, un tube de rouge à lèvres, alouette!

Quand le Noël suivant s’est pointé le nez, je commençais déjà à redouter l’arrivée de la bête. Le lutin était devenu une job à temps plein. Ma créativité ne fournissait plus (t’sais, à moment donné, t’as fait le tour!) et la pression se faisait sentir : les “mon lutin est meilleur que le tien!” retentissaient dans la cour d’école. Je redoutais quotidiennement le moment où je devrais créer une nouvelle mise en scène et ça, c’est quand je ne me réveillais pas en panique à 2h du matin parce que j’avais complètement oublié!  Le 24 décembre, ce fut un soulagement de scrapper un dernier rouge à lèvres pour la bonne cause et d’écrire “au revoir les petits coquins!” sur le miroir de la salle de bain.

Cette semaine, alors que je croyais ce cauchemar derrière nous, mes enfants m’ont demandé s’ils devaient renouveler leur permis de chasse aux lutins, si Filou (leur lutin) allait revenir et tenez-vous bien, s’il emmenait  des amis avec lui : Nnnnnoooonnnn! J’ai passé à deux doigts de péter la balloune de mes enfants et de tuer la magie de Noël : “Les lutins là, ça n’existe pas! Vous n’avez pas compris quand vous les avez vus par dizaines au magasin à 16.99$? Pis tant qu’à y être, le Père Noël, la Fée des Dents pis le Lapin de Pâques non plus n’existent pas!” Voilà!

J’ai pris une grande respiration, j’ai regardé mon chum d’un air défait et j’ai haussé les épaules parce que, bien franchement, il est fort possible que Filou le lutin passe le temps des fêtes au fond d’un gros bac Rubbermaid dans le fond du placard. C’est probable que le Père Noël ait dû slaquer du personnel ou qu’en années de lutins, Filou ait atteint l’âge de la retraite. Peut-être que je refilerai tout simplement la responsabilité au grand frère qui a démasqué la supercherie depuis quelque temps déjà. Peut-être aussi que ma culpabilité prendra le dessus, que je succomberai aux regards piteux de ma progéniture et que Filou viendra faire son tour. Qui sait?

Stéphanie Nesteruk

Calendrier de l’Avent pour parents – Texte: Krystal Cameron

1- Écouter un film de Noël pour

1- Écouter un film de Noël pour se mettre dedans +  trouver le lutin dans le stock de Noël (oui il peut faire ses coquineries le soir)

2- Prendre des vitamines et lire des citations encourageantes…et les écrire partout…partout.

3- Se faire 3 compliments et en dire 3 à quelqu’un d’autre.

4- Rire, faire rire quelqu’un et chatouiller ses enfants.

5- Se faire un dessert dans une tasse.

6- Une journée juste « oui tout est permis »….ou presque.

7- Choisir NOTRE musique dans l’auto…et monter le son proportionnellement aux protestations.

8- Manger un déjeuner pour souper (on dit que c’est pour les enfants, mais entre nous, c’est vraiment moins compliqué un bol de céréales qu’une lasagne).

9- Se mettre sur son 36…juste pour le fun!

10- Le lutin a pris une journée de vacances (excuse gratuite pour avoir oublié de le déplacer) + rester en mou toute la journée… surtout après s’être mis sur son 36 la veille.

11- Faire des recettes qui se congèlent (bouchées/desserts) pour prendre un peu d’avance… et on mange nos repas dans des assiettes en carton pour se sauver un peu de vaisselle!

12- On regarde des photos souvenirs et on se souvient que dans le fond ils sont tellement des anges nos petits cocos d’amour!

13- Congé de bains…juste une débarbouillette aux places stratégiques! Mais nous on s’en coule un gros… chaud… et avec plein de mousse.

14- On aide un parent qu’on connaît ou non et de façon anonyme ou non.

15- Recevoir au moins 10 câlins et bisous de nos enfants. Et le lutin s’est promené cette nuit; on l’a entendu, mais il s’est replacé au même endroit parce qu’il est vraiment très futé!

16- Soirée d’amoureux… au cours de laquelle on rêvera de fuir les Fêtes aux îles Moukmouk!

17- On se donne le droit d’appeler un(e) ami(e) pour vider le trop-plein de… (mot qui convient selon notre humeur) et lui donner le droit d’utiliser son ricochet pour faire la même chose.

18- Faire un petit bilan des apprentissages de nos enfants dans la dernière année et se donner une grosse tape dans le dos!

19- On joue dehors toute la famille ensemble… avec un breuvage chaud pour les enfants et pour les parents.

20- Respirer…juste respirer au cas où on l’aurait pas fait aujourd’hui.

21- Coucher les enfants plus tôt avec un livre ou un jouet en échange de leur silence.

22- Congé de bouffe! On commande du resto… et on peut attendre que les enfants soient couchés.    (Répéter le 21 décembre au besoin)

23- Aller chez des amis et relaxer parce qu’on a fait le #11 et qu’on a un cadeau d’hôtesse de dernière minute.

24- On essaie de vivre le moment présent et de focusser sur tout le positif au lieu de sur ce qui ne fonctionne pas en ce moment… Oui oui, il va y avoir plein d’imprévus même si on a tout prévu. On refait le truc du #20.

25 Cest finiiiii! On jette le lutin aux vidanges… pis on retourne le chercher parce qu’il reste 364 jours avant Noël prochain quand même!

Chaos dans la salle à dîner : Quand repas rime avec combat!

Vous trouvez difficile la gestion des repas ? Votre jeune ne veut pa

Vous trouvez difficile la gestion des repas ? Votre jeune ne veut pas manger ? Il bouge sans arrêt? Elle se plaint du choix des aliments? Si vos repas ressemblent davantage à un combat extrême qu’à une agréable réunion familiale, voici quelques idées à servir lors de votre prochaine tablée.

 

En entrée : L’ambiance, un grand allié

 

Avez-vous déjà remarqué comment une innocente conversation autour de la table peut rapidement déraper vers un interrogatoire? Qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui ? As-tu fini tes devoirs? Ce questionnaire intrusif est souvent assorti d’une rafale de reproches :

« Assieds-toi comme il faut! »

« Comment ça, tu t’es fait sortir de la classe ? »

Aimeriez-vous être questionnés de la sorte entre deux bouchées de poulet ? Pour sortir la table à dîner du poste de police, rappelons-nous qu’une ambiance agréable influence positivement la collaboration, l’écoute et l’appétit de tous les convives. Profitez de ce temps en famille pour jouer à des jeux de table (devinettes, jeux de mémoire, etc.). Misez sur le plaisir d’être ensemble. Le but est de faire du repas un moment agréable.

 

En plat principal : Écouter et respecter les signaux de satiété

 

Fillette vous demande invariablement si elle a assez mangé alors que son assiette est encore pleine ? Si votre réponse est d’exiger encore deux ou trois bouchées, il est temps de varier le menu. Je ne parle pas ici du contenu du repas, mais plutôt de votre choix de réponse. En effet, que diriez-vous d’amener votre rejeton à se questionner sur son propre appétit ? Nos enfants ont pris l’habitude de se conformer (ou non) à notre perception de leur satiété. Mais qui sait le mieux si j’ai assez mangé ? Moi-même. Il serait donc plus efficace de répondre à votre jeune :

« Je ne sais pas. As-tu encore faim ? »

Pour les parents de petits futés qui profiteraient de cette réponse pour se gaver de dessert, rappelez-vous que vous êtes responsables de l’offre au moment du repas. Votre enfant, quant à lui, est responsable de la quantité de nourriture qu’il va consommer. Pour réfréner la consommation de mauvais sucre, offrez un choix de dessert santé. Aussi, pourquoi ne pas présenter le repas au complet sur la table et laisser l’enfant se servir ? Il se pourrait que fiston mange ses fruits avant le spaghetti. Et alors ? Une fois l’attrait de la nouveauté envolé, il apprendra à manger selon son appétit.

 

Au dessert : L’attention, un met recherché

 

Vous le savez, les enfants ont besoin d’attention. Parfois, ils trouvent plus avantageux d’en recevoir négativement que pas du tout. Pensez-y : on reprend fillette qui ne reste pas assise, mais on oublie de féliciter fiston qui mange tranquillement.

À ce sujet, je vous invite à visionner cette vidéo de Nancy Doyon!

 

 

En conclusion, il arrive que, malgré nos bonnes intentions, nos propres comportements contribuent à maintenir un problème. Pour le régler, il suffit d’en prendre conscience et de choisir d’agir différemment.

 

Bon appétit !

 

 

Mélanie Dugas, Coach familial et formatrice

Fondatrice de GrandDire coaching et formation

Membre du Réseau Nanny secours

2h20 Top chrono : l’histoire de mon épuisement professionnel

2h20 Top chrono (Rive-Sud-Montréal), c'est le temps que j'ai mis à

2h20 Top chrono (Rive-Sud-Montréal), c’est le temps que j’ai mis à me rendre au travail la dernière fois que j’y ai mis les pieds… Il y a quelques semaines de cela.

 

La gorge serrée, l’envie de vomir, les tremblements, l’impatience, la migraine, la fatigue, les pertes de mémoire… J’avais le tableau clinique d’un épuisement professionnel et familial. Dans le bureau du médecin (elle-même surprise de me voir, me connaissant comme une personne sportive, impliquée, souriante et en bonne santé), j’ai craqué… C’est ma santé mentale qui n’allait pas cette fois-ci.

-Mais je l’aime mon travail et je ne peux pas laisser tomber mes collègues, que je lui ai dit.

Et elle de me répondre :

-Oui, mais il faut parfois se détacher de la culpabilité et prendre une pause. Revoir nos priorités et peut-être même trouver un emploi qui convient davantage à notre vie de famille.

Un deuil récent, quatre employeurs différents, une compagnie, quatre enfants, dont un TDA (Trouble déficitaire de l’attention), du bénévolat, le manque de sommeil, le peu de vacances, le trafic et un conjoint propriétaire … Effectivement, une mise au point s’imposait. Quand même tes enfants n’en peuvent plus de ton absence et de ton impatience, il est grand temps de prendre une pause!

 

L’épuisement professionnel, c’est quoi ?

 

Selon l’Organisation mondiale de la santé : l’épuisement professionnel se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail».

C’est en 1969 que le terme burnout a été utilisé pour la première fois. Il a fait l’objet de nombreuses définitions depuis. L’Institut Douglas, spécialisé en santé mentale, a retenu celle-ci : « Le burnout est le produit d’efforts disproportionnés (en temps, en émotion et en engagement), d’une faible satisfaction résultant de ces efforts et de conditions de stress en milieu de travail ». Bien que dans les années 1970, on réservait cette expression aux travailleurs du domaine de la relation d’aide (infirmières, médecins, travailleurs sociaux et enseignants), maintenant on sait que tous les travailleurs peuvent être exposés à l’épuisement professionnel.

Selon les experts, personne n’est à l’abri de l’épuisement professionnel. Hommes et femmes sont touchés en proportion égale. De plus, aucune catégorie d’âge n’a été définie comme étant plus à risque. Selon l’Enquête sociale générale de Statistique Canada (2010), un travailleur canadien sur quatre se dit stressé et 60 % de ces salariés disent que le travail est la source de leur stress.

D’un point de vue biologique, les experts n’arrivent pas encore à bien expliquer ce qui mène à l’épuisement professionnel. Par contre, tous les travailleurs qui vivent une période d’épuisement sont en situation de stress chronique. Il s’agit donc d’un important facteur de vulnérabilité.

Parmi les facteurs individuels menant à l’épuisement professionnel, on retrouve certaines attitudes plus fréquentes dont celle d’accorder une trop grande importance au travail et le perfectionnisme.

Selon les recherches, il semble aussi que la faible estime de soi, la rigidité cognitive, une instabilité émotionnelle et l’attribution de ce qui nous arrive à des causes externes soient des facteurs déterminants. En outre, certains contextes de vie, comme de lourdes responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation travail-vie personnelle.

De façon plus spécifique, le fait d’avoir de la difficulté à poser ses limites (dans un contexte de surcharge), d’avoir des attentes élevées envers soi-même, de faire de son travail le centre de sa vie et de faire preuve de perfectionnisme dans tous les aspects de son travail, sans égard aux priorités, contribue à l’épuisement professionnel. S’ajoute, aux facteurs de risques, le fait d’avoir une conscience professionnelle élevée et de ne pas savoir déléguer ou travailler en équipe dans un contexte de travail stressant. Le type de personnalité (ambition, compétitivité, besoin de contrôle), l’âge et le sexe, de même que les stratégies d’adaptation inadéquates (dépendance, mauvaise gestion du temps, grand besoin de soutien, mauvaises habitudes de vie, relations interpersonnelles difficiles) sont également en cause.

 

Objectif : retrouver sa santé

 

L’objectif pour retrouver sa santé est de concevoir une manière d’accomplir son travail de façon satisfaisante, sans s’épuiser. L’arrêt de travail est souvent nécessaire. Le repos que permet le « congé de maladie » est essentiel puisque les réserves d’énergie sont à plat chez les victimes d’épuisement professionnel. Cependant, le repos est insuffisant pour régler le problème et éviter les rechutes. « Le repos ne guérit pas l’épuisement professionnel. Un réel changement doit être intégré dans la vie de ces personnes pour retrouver un sentiment de contrôle sur sa vie (…) qu’il s’agisse d’un changement d’environnement de travail, de mode de vie, du sens accordé au travail, de philosophie ou de vision du monde », précisent les spécialistes de l’Institut Douglas. La solution passe donc aussi par le changement.

 

Prévention de l’épuisement professionnel

 

La prévention de l’épuisement professionnel n’est pas seulement l’affaire des individus, mais aussi des entreprises. Les gestionnaires ont donc un rôle clé à jouer. Avant une absence, le gestionnaire peut s’impliquer activement auprès d’un employé, car il peut être possible de détecter les signes d’un problème d’épuisement ou les signes précurseurs d’une absence. Le gestionnaire peut alors rencontrer l’employé pour bien le conseiller et le diriger vers un programme ou un service d’aide. Une telle approche proactive permettra souvent de prévenir ou de raccourcir un arrêt de travail causé par l’épuisement professionnel.

Les personnes victimes d’épuisement, de burnout, qu’il soit parental, professionnel ou tout autre, touche des personnes perfectionnistes, impliquées, qui vont au bout des choses, qui ont une force de travail importante et qui sont pleines d’initiatives. Il s’agit bien là de qualités, mais à trop les exploiter, à ne plus savoir s’arrêter, elles peuvent finir par porter préjudice à notre santé!

 

Entre la vie de famille et la carrière, il est parfois difficile de faire un choix et de trouver un équilibre logique et possible. Les contraintes budgétaires, le trafic, les obligations familiales et l’impossibilité de se voir octroyer une réduction de temps au travail peuvent engendrer cet épuisement qui est autant familial que professionnel.

 

Donc, morale de cette histoire, je dois prendre du temps pour moi, ma famille et revoir mes priorités!

 

 

 

* Références : Statistique Canada; « Enquête sociale générale (2010) », « Aperçu sur l’emploi du temps des Canadiens »

Les premières fois : Bébé et le beurre d’arachide

La fois où tu te décides ENFIN à essayer les maudites arachides.

La fois où tu te décides ENFIN à essayer les maudites arachides. On a tous eu quelqu’un dans notre entourage qui nous a raconté LA fois où son enfant a fait une crise d’allergie en plein restaurant et que s’il  n’avait pas réagi aussi vite, ça aurait pu être fatal…

 

Ben moi, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde, ça fait que j’angoissais et faisais des boutons juste à l’idée d’essayer les noix!!! Alors là, ça fait au moins trois semaines que je me dis « OK fille, c’est aujourd’hui que ça se passe! ». Et bien, trois semaines plus tard… toujours rien! Comment appelle-t-on ça déjà ? Ah oui, la procrastination… Je suis excellente là-dedans!

Puis un bon matin, t’sais le genre de matin que tu te sens d’attaque, que ton gars s’est pas réveillé en hurlant, que tu sens l’odeur du café gentiment préparé par ton chum et que tu sens rugir en toi une énergie redoutable comme si tu étais invincible ?!? Il te manque juste en background la chanson Eye of the tiger pour te sentir comme Rocky Balboa! Ben c’était ce genre de matin, c’était  LA bonne journée pour tester!

J’étais tellement nerveuse qu’il n’était pas question qu’on reste habillé en pyjama :

-Let’s go mon amour, habille-toi! Pas question que je reste avec mes seins nus qui flottent dans mon pyjama. Nenon! Parce qu’un bonnet D… ça tient pas tout seul quand même! D’un coup qu’il faut partir rapido presto en ambulance!

Imaginez la tête de mon chum quand il m’a entendu dire ça. C’est comme si je venais d’actionner son bouton panique, lui qui est tellement calme normalement. Il m’a répondu :

– Ben là, Namour…  On serait peut-être mieux de se rendre directement en face de l’hôpital et l’essayer là-bas pour être plus safe!

-Inquiète-toi pas mon amour, la super MAMA a le contrôle de la situation.

Faque là, par précaution, je lui ai lu bien attentivement les effets secondaires possibles en cas d’une crise d’allergie, question que nous soyons bien préparés. Le Bénadryl sur le comptoir; le p’tit dans sa chaise haute :

-Aweille papa, c’est là que ça se passe!

Notre petit Lohan a adoré le goût du beurre de peanut. Heureusement pour nous, il n’a pas eu de réaction cette fois-là ni les suivantes! Je sympathise tellement avec les parents d’enfants allergiques. Je vous lève mon chapeau! Si j’étais dans votre situation, je serais sur les nerfs et ça me prendrait le dalaï-lama en personne, chaque soir, pour décompresser!

 

J’ai pris conscience que je m’inquiétais un peu trop. Maudit que c’est quelque chose pour nous, les parents, les PREMIÈRES fois de nos enfants. Il faut croire que c’est ça être parent!

 

La marraine démissionnaire

Dans le temps où mon bedon rond (lire : gigantesque!) servait de be

Dans le temps où mon bedon rond (lire : gigantesque!) servait de berceau à ma fille, mon mari et moi avons passé des heures à discuter du choix de parrain et de marraine. Des membres de la famille? Un couple? Des amis? Des personnes qui habitent la même ville? Des personnes croyantes?

Nous avons opté pour des amis avec des valeurs à la bonne place. Des personnes qui faisaient partie de notre vie par choix. Le parrain du côté du papa, la marraine du côté de la maman. La grande demande a été émotive. Je me souviens de la réaction de la nouvelle « marraine-to-be » devant la question écrite au feutre sur le ventre de mon bébé : Veux-tu être ma marraine? Étonnement, questionnement, mais aussi joie immense. Elle savait l’importance de ce rôle pour nous.

Marraine aimait les bébés et leur odeur (sauf celle des couches, ce qui prouve que c’est une personne saine d’esprit!). Elle n’avait pas d’enfants, mais espérait en avoir un jour. Elle promettait d’aimer notre cocotte, pour le meilleur et pour le pire. De remplacer les cadeaux matériels par des moments complices et des activités spéciales. Nous lui promettions de notre côté de ne pas la considérer comme la gardienne de service, de ne pas lui refiler la petite les soirs de coliques ou à l’âge des fugues. Done deal.

Depuis l’accouchement, cette amie venait souvent nous rendre visite à la maison, mais nous savions bien que ce n’était qu’un prétexte pour catiner, même quand nous habitions en Alberta. Elle coiffait les cheveux de sa filleule, jouait avec elle, lui lisait des histoires. L’amour était sincère et bidirectionnel.
Il y a cinq ans, nous avons redéménagé au Québec, à quelques minutes de chez elle. Quelle joie pour l’amie en moi et pour ma fille, qui pourrait développer des liens encore plus serrés avec sa marraine. La bonne intention de cette dernière était présente : « Je vais l’inviter au cinéma! On va aller à la plage ensemble. Dévorer tous les livres de la bibliothèque municipale. Quand elle sera un peu plus grande, je vais l’amener dans cette boutique où on peut fabriquer nos propres bijoux ».
L’intention y était, mais l’action a pris le bord. En catimini, au fil des promesses non tenues, des rendez-vous décommandés, des appels non répondus. Sa marraine et moi travaillions ensemble tous les jours, mais un malaise s’est installé et a grugé la relation marraine-filleule. Nos chemins se séparaient.
Le moment de la confrontation est arrivé. « Ma cocotte me demande sans arrêt quand elle va revoir sa marraine. Tu lui manques et à moi aussi. »
Une lettre de démission en mauvaise et due forme. « Je préfère ne plus être dans votre vie. On s’est éloignées avec le temps. Je ne le fais pas par méchanceté, mais je ne ressens plus le besoin de vous côtoyer. » En filigrane, il y avait comme raison qu’avec quatre jeunes enfants, nous n’étions plus une famille souhaitable pour elle qui n’en avait pas. Nos enfants étaient trop intenses, trop jeunes, trop… enfants.
Sa décision nous a fait mal. Nous nous sommes sentis trahis. Son divorce en tant que marraine m’a fait douter de ma capacité à entourer mes enfants de bonnes personnes. Mais surtout, nous avions de la peine pour notre cocotte. Elle ne méritait pas d’être rejetée. Son estime personnelle était déjà si fragile, et vlan! Un contrat volontaire d’amour éternel déchiqueté. Au diable, l’engagement devant Dieu et devant la communauté.
Mon mari et moi avons pris le temps de discuter avec notre fille. De mettre la démission sur le dos des amitiés qui ne durent pas toujours. Des histoires d’adultes. Pas de sa faute à elle. Nous lui avons offert de prendre le temps, si elle le souhaitait, de se choisir une nouvelle marraine. Pas de contrat signé, pas de prêtre, pas d’eau bénite sur le front. Mais cette marraine-là, elle aime notre cocotte en intentions et en actions. Comme dirait une autre génération remplie de sagesse, il faut bien que les bottines suivent les babines!

L’intruse

Au Québec, l'air de rien, c'est un couple sur six qui est infertile

Au Québec, l’air de rien, c’est un couple sur six qui est infertile. C’est notre cas, en raison de mon endométriose de stade 4. Mon infertilité m’amène souvent à me sentir comme une « intruse », comme en ce moment même, en écrivant ces lignes!

 

Voici pourquoi je me sens comme une intruse

 

  • Écrire pour un blogue qui parle de la FAMILLE, SANS avoir d’enfant, et être INFERTILE. Certains se diront : « Mais qu’est-ce qu’elle connaît aux enfants, elle…? Elle n’en a même pas! »
  • J’ai 27 ans et dans mon cercle social, le mode « famille » est bien activé. Cela m’amène à me sentir exclue et différente, car je n’ai pas d’enfant, mais en même temps, ce n’est pas par choix…
  • Autres situations où je me sens intruse : les fêtes d’enfants, les baptêmes, les showers… On m’invite toujours avec une  bonne intention, parfois par politesse, et souvent maladroitement : « Hey, j’voulais te dire que même si tu n’as pas d’enfant, c’est pas grave, tu es la bienvenue à la fête de Xavier. » Ben coudonc hein! MERCI de me le rappeler! 

Dans ces moments-là, je me questionne toujours : « J’y vais-tu? J’y vais-tu pas? », « Ouin, mais si j’y vais pas, elle va être déçue! », « Ouin, mais si j’y vais pour lui faire plaisir, c’est moi que je ne respecte pas! », « Ouin, mais en même temps, j’veux pas créer de frictions! ».

Ouffff… Méchante affaire!

Voir tout ce bonheur et ne pas y avoir accès, c’est déchirant! Choisir d’y aller, c’est à coup sûr une séance de torture!

 

Les gens ne réalisent pas à quel point l’infertilité est difficile à accepter lorsque notre seul souhait est d’avoir un enfant. Ils ne réalisent pas non plus qu’ils sont choyés d’avoir une famille, et en santé!

Au quotidien, je suis confrontée à toutes sortes d’émotions. Je me heurte aux jugements des gens vis-à-vis de mon infertilité. Les gens ne réalisent pas, la plupart du temps, la portée de leurs propos! Je suis certaine qu’ils ne sont pas mal intentionnés.

 

Des commentaires blessants, j’en ai 1001 exemples en tête

 

« Tu sais, j’vais être honnête avec toi, t’es chanceuse de ne pas avoir d’enfant! Toi t’es pas fatiguée et tu peux te gâter quand tu veux avec l’argent que tu as de plus dans ton compte ! »

 « Hey, tu sais pas quoi?! La voisine de mon amie, bien elle aussi a eu de la difficulté à tomber enceinte. Oui oui, j’te l’dis, six longs mois d’essais… Pis elle l’a finalement eu son miracle! Donc inquiète-toi pas, toi aussi tu l’auras quand ton tour sera venu! »

LA fameuse phrase : « Hey, fallait que j’te dise… je connais un couple d’infertiles comme toi (oui parce que si vous ne saviez pas… nous les « infertiles », on est une race) et tu ne sais pas quoi?! Elle est enfin tombée enceinte le jour où elle a arrêté d’y penser! J’te l’dis là, c’est ça ton problème… Il faut que t’arrêtes d’y penser ! »

Vous voyez le genre…?!? Le pire, c’est qu’ils pensent sincèrement me réconforter!

Mais je ne m’arrête pas à cela. Je ne suis pas la seule à vivre cette situation, alors c’est important d’en parler et de briser les tabous.

C’est quand même 1 couple sur 6 qui ne deviendra pas une « famille » au Québec, c’est ÉNORME! Ce qui m’amène à me demander :

 

Qu’est-ce que ça veut dire une « famille » ?

 

J’y ai longuement réfléchi et ma réflexion se poursuit encore…

Présentement, pour moi, la « famille » c’est bien plus qu’être un simple parent avec son ou ses enfants. Comprenez-moi bien, j’en rêve d’être mère. C’est mon plus grand souhait. Je donnerais tout pour l’être un jour! Mais j’en suis venue à définir autrement la famille.

 

La famille, c’est aussi…

 

  • Être la « Tatie Nanou » de Théo et Lili, les enfants de ma grande soeur.
  • Être la marraine du fils de ma meilleure amie dont la naissance est prévue pour janvier prochain (à la même date de naissance que moi en plus!).
  • Être la Tatie des enfants de mes amies proches.
  • C’est avoir des amies qui deviennent la famille tant la relation est significative.
  • C’est être en couple avec mon beau Loup! Bien oui, c’est de même que j’appelle mon chum. Mais chut!!! Ne lui dites pas que je vous l’ai dit.
  • C’est être une « maman » pour trois « belles filles canines » : Lola, Molly et Honey !
  • C’est être uni avec les Endogirls (femmes atteintes d’endométriose)
  • C’est être la fille de mes parents, être une sœur, être une nièce, être une blonde et être une amie!

 

Et pour vous, qu’est-ce que ça veut dire une « famille » ?




-Tatie Nanou-

Choisir un prénom : Expédition à travers une forêt dense

Parce que la parentalité commence dès l'instant où apparait un pe

Parce que la parentalité commence dès l’instant où apparait un petit signe positif sur le test de grossesse, nous vous proposons aujourd’hui une brève randonnée dans la forêt foisonnante des prénoms, de laquelle il n’est pas certain que vous ressortiez vivants!

 

Côté prénoms : quelles sont les tendances au Québec ?

Thomas, Charlotte, Félix ou Camille ? William, Emma, Elliot ou Kelly ? 

 

Le retour de vieux prénoms

Les données sont claires : les vieux prénoms reviennent en force, tant pour les masculins que les féminins! Alors que certains parents préfèrent en choisir des plus « classiques », comme Juliette, Alice, Léonie, Antoine, Henri et Émile, d’autres se laissent tenter par des prénoms moins souvent attribués dans les dernières décennies. Il n’est donc pas rare de tomber sur des petits Caleb, Hubert, Léon, Jules et Éloi, et des petites Simone, Éléonore, Agathe, Estelle et Clémence.

Si comme ces parents vous vous prenez d’affection pour ces prénoms des siècles passés, sachez que votre enfant ne sera pas une bibitte extraterrestre pour autant! Vous pouvez donc prendre part à cette dynamique vague qui ne va qu’en accélération, mais si vous désirez vous joindre à la danse tout en restant un brin en marge, vous pouvez toujours dépoussiérer un prénom pas encore si souvent donné dans cette ère qui nous est contemporaine. Agnès, Aimée, Cécile, Félicité, Gemma ; Laurier, Edmond, Hector, Maximilien, Wilfrid : les choix ne manquent pas!



L’influence
anglo-saxonne sur le choix ou l’épellation des prénoms

Les transferts plus directs de la culture anglo-saxonne dans l’univers des prénoms sont aisément visibles par le biais, d’abord, des Kate, Logan, Emy, Zack, Madison et James que l’on retrouve ces dernières années. Toutefois, cette vogue de la culture anglaise peut aussi s’imposer d’une façon plus subtile, comme en priorisant la lettre « y », qui supplante de plus en plus la lettre « i », particulièrement dans le cas des prénoms féminins. Ainsi, Lili devient Lily, Mélodie devient Mélody, Livia devient Lyvia ou Livya… D’autres lettres connaissent un sort semblable: le « z » peut parfois prendre le pas sur le « s » comme dans Élisabeth (Élizabeth), le « k » peut se greffer à un prénom qui n’en nécessite pas un dans sa forme originale (Zacharie devient Zackarie).

 

La création de prénoms tout à fait inusités

Si ce courant est pour l’instant plus timide, il n’en demeure pas moins qu’il gagne en importance. C’est par souci de complètement se distancer des prénoms à la mode que certains parents opèrent à grands coups de créativité pour adouber leur enfant d’un prénom original, de sorte qu’il est de moins en moins rare qu’on rencontre des bouts de choux avec des prénoms uniques: des Théana, des Louam, des Daiwa, des Ema-Lee… Vous pouvez donc prendre part à ce bourgeon de mouvement en soudant ensemble, à votre tour, des syllabes et lettres qui vous font rêver!

 

Maintenant que vous savez ce qui en est aujourd’hui, en termes de prénoms, vous savez quoi faire pour donner un prénom dans le vent à votre enfant. Si toutefois vous désirez plutôt prendre vos distances avec ces grandes vagues…

 

Voici quelques pistes possibles à emprunter

 

  • Faire ressortir des prénoms de votre propre génération. Ceux-ci ne sont pas du tout à la mode en ces années 2010. Vous pouvez y aller avec une Marie-Quelque chose (Ève, Claude, Claire, Soleil, Philippe, Andrée, Neige, Ange…), un Marc-Quelque chose (André, Olivier, Antoine, Aurèle…), un Jean-Quelque chose (Philippe, François, Sébastien…) ou même un Pierre-Quelque chose (Luc, Marc, André, Alexandre…). Les Caroline, les Valérie, les Julie, les Yannick, les Christian et les Martin ont en effet presque complètement disparu de la carte!
  • Retourner à l’épellation originelle. Opter pour une version plus épurée d’un prénom dont la mélodie vous fait vibrer. Revenir à son expression la plus simple, sans forcément ajouter des lettres.
  • Déconstruire un prénom en vogue. Vous aimez « Florence », mais ça vous dérange qu’il fasse partie du top 5 des prénoms féminins de 2015 ? Optez pour une version alternative de ce beau nom: Florie, Flora, Flore ou même Fleur! Emma peut devenir Emmanuelle, Emmy ou Émeraude, Alice peut se transformer en Aline, Noah se métamorphoser en Noam ou en Noé, Hubert se transmuter en Aubert ou en Hébert…
  • Éviter les prénoms en « ia » ou en « ya », car ces temps-ci, ils fusent vraiment de partout! Mia, Olivia, Sofia, Victoria, Maya, Alicia, Amélia…

 

 

Si suite à la lecture de cet article vous vous sentez étourdi par tous ces courants et contre-courants, prenez un moment de repos et de recul, fermez les yeux, et arrêtez tout simplement votre choix sur un prénom qui emplit votre coeur d’étincelles durables. N’est-ce pas, après tout, la seule règle d’importance, choisir un prénom avec amour ?

 

*Notre petite étude maison s’est basée principalement sur les 150 prénoms les plus populaires de l’année 2015 pour les garçons et les filles.