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Je déteste l’Halloween !!

« Voyons Evelyne, une maman ne peut pas faire son coming out</e

« Voyons Evelyne, une maman ne peut pas faire son coming out et dire qu’elle n’aime pas l’Halloween. D’un point de vue marketing, c’est autant, sinon plus populaire que Noël. »

Cependant, c’est cette notion d’obligation vis-à-vis cette fête que je trouve lourde. J’en ai eu la confirmation la plus profonde lors du week-end de l’Action de grâce. Ma mini-moi, devant la vitrine du Dollorama, regardait les décorations d’Halloween et me dit : « maman svp, il faut acheter de nouvelles décos… » J’ai comme eu mal au cœur. Je vous le dis, je trouve que les décorations pour cette célébration sont laides, mais vraiment laides!

Il n’y a rien à faire, je n’aime pas l’Halloween, mais ceci dit, je la souligne, malgré tout, avec ma fille. Je ne lui fais pas manquer ce moment magique à ses yeux. Je lui permets aussi de manger les fruits de sa cueillette (et de les partager avec moi,bien sûr 😉 ). Son costume, s’est réglé depuis le début du mois d’octobre et je vais être à ses côtés pour la passer. Cependant, il n’y aura pas de gros maquillage, tout comme il n’y en avait pas les autres années. Je peux paraître plate, mais pour moi, l’effort s’arrête au costume.

Je me suis questionnée sur les raisons qui font que je n’aime pas l’Halloween.   Jeune, ma rue était remplie d’enfants et nous pouvions passer facilement de maison en maison sans problème. Notre cueillette était énorme, tout le monde décorait sa maison et l’accent était mis sur les lumières. C’était festif et lumineux! Puis, avec les années, mes petits voisins étant devenus grands, passer l’Halloween n’était plus d’actualité, alors certains de leurs parents ont tout simplement arrêté de décorer et de contribuer à la récolte de friandises des petits halloweeniens.

Puis, moi aussi ayant vieilli, mon intérêt y était moins. Moi, me déguiser à 20 ans pour un party « non merci!!! », disons que ce n’était pas mon fun. À un certain moment, j’avais tellement hâte que l’Halloween finisse afin que je puisse profiter de la beauté que nous offre la fête de Noël.

Finalement arrivent notre première maison (avec mon amoureux) et notre première Halloween. Une mini fièvre m’avait envahie, car je me disais qu’il fallait bien redonner ce que j’avais reçu étant enfant. Je me suis rendue compte à quel point ce n’était plus ce que c’était, sauf que oui, je continue d’acheter des citrouilles, des lumières pis des fantômes à coller dans les fenêtres afin de continuer à répandre la magie à mon tour.

Puis, notre premier bébé, notre fille, est née et la vie étant ce qu’elle est, elle a vieilli et bang, on se retrouve à devoir passer l’Halloween nous aussi! J’ai participé à toutes ses récoltes de bonbons avec elle, déguisée et joyeuse (elle, pas moi…), sauf une fois, elle avait deux ans et demi et la gastro… (Zut!!!).

J’ai l’impression que c’est tabou de ne pas aimer l’Halloween. C’est genre une règle non écrite qui dit qu’on doit aimer et donner des bonbons afin de faire vivre une belle fête d’Halloween aux enfants.

Je termine en vous disant à quel point j’ai trouvé lumineux et réconfortant de voir la vitrine du Véronneau ce matin, lorsque j’étais prise en otage dans le bouchon de circulation. Les magnifiques lumières dans les sapins, c’était réellement beau.

Alors voilà, je m’assume : je n’aime pas l’Halloween, mais je serai dehors avec ma fille ce soir… Ç moins qu’elle soit malade!!!

Bye bye, mon militaire!

C’est le jour 183 de notre décompte familial. Ce matin, nous som

C’est le jour 183 de notre décompte familial. Ce matin, nous sommes allés reconduire mon mari et ses bagages vert armée à l’aéroport, direction Kosovo. « Tu dois être inquiète? Comment vas‑tu faire? » Non, pas particulièrement inquiète. Et je vais faire comme d’habitude, en m’organisant à l’avance et en prenant les choses une à la fois. Pour moi, c’est une mission de guérison et de pardon.

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Comme jeune couple, nous avons vécu la mission en Bosnie. J’étais étudiante, j’avais passé trois des six mois de déploiement au Burkina Faso. Mis à part les chutes de neige records qui avaient envahi l’entrée de la maison (mon mari se moque encore de ma technique de pelletage visant à seulement laisser l’espace pour une voiture et une personne), cette absence s’était bien passée.

Quant à la deuxième mission, c’est une tout autre histoire. C’était il y a neuf ans. J’avais accouché de ma deuxième fille l’année précédente. Un beau BABI (bébé à besoins trèèèèèèèèèès intenses) qui pleurait vingt-quatre heures par jour, ne tolérait aucun mouvement, aucun bruit (incluant le son de ma voix) et ne dormait qu’en peau à peau.

Cette mission s’ajoutait à dix-huit mois d’entraînement loin de chez nous, un déménagement du Québec vers l’Alberta, un nouvel emploi, et une fille aînée encore plus exigeante que mon BABI. Si on mélange tout ça avec une dépression diagnostiquée à la fin de la mission, mais qui traînait depuis deux ans, au stress de savoir mon mari dans un endroit dangereux et à l’éloignement de tous ceux qui voulaient m’aider, qu’est-ce qu’on obtient? Un désastre traumatisant. Une maman cernée jusqu’à la plante des pieds, débordante de pensées sombres et de culpabilité.

En Afghanistan, c’était le bordel depuis le 11 septembre 2001. On entendait sans arrêt parler des militaires canadiens qui se faisaient tuer (158 militaires et quatre civils, sans compter les morts à retardement associées au syndrome de stress post-traumatique. Paix à leur âme et à leur famille). Pour protéger nos enfants, il fallait éteindre la radio dans la voiture, fermer la télé à l’heure des nouvelles, et espérer que les petits amis de la garderie n’aient pas l’idée saugrenue de discuter diplomatie internationale. J’appartenais à un forum de discussions de conjointes de militaires. J’avais assisté à des soirées préparatoires au centre de ressources familiales de la base militaire. Je discutais au téléphone avec ma mère et ma belle-mère régulièrement. Pour le reste, mon mari avait droit à trente-cinq minutes d’appels téléphoniques par semaine, divisées entre les membres de sa famille et entrecoupées par des tirs de roquettes. Plein de raisons pour s’enfoncer et s’isoler malgré toutes les traces de bonne volonté.

Pendant des années, je suis restée convaincue jusque dans mes tripes que je ne survivrais pas à une autre séparation prolongée. Je n’en pouvais plus de l’éloignement, du manque de communication, des crises des enfants qui s’ennuyaient épouvantablement de leur papa-chéri-d’amour-tellement-plus-cool-que-leur-maman-cruelle-parce-qu’elle-les-oblige-à-manger-des-légumes-et-à-dormir-la-nuit. Je passais plus de temps à jouer à la maman psy/médecin/réparatrice de tout ce qui en profite pour briser, qu’à être moi. Je ne dormais plus. Je ne souriais plus. Je travaillais comme un robot. Je maternais comme un robot. Mais un robot au bout du rouleau. Je m’en suis sortie vivante de peine et de misère, avec une prescription d’antidépresseurs, l’anxiété dans le piton et un abonnement aux psychothérapies.

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Alors à l’annonce (surprise!) d’une autre mission, j’ai encaissé un gros « bang! » au cœur, une plongée dans les souvenirs. Puis je me suis ressaisie. Le Kosovo est plus stable que l’Afghanistan. Le nombre d’enfants dans la famille a doublé, mais ils sont plus vieux et ne sont pas accrocs aux crises. Je suis de retour au Québec, à quelques heures de route de ma maman et de mes beaux‑parents. Je suis entourée d’amis. Skype existe. Les médias ne diffusent pas systématiquement les départs des Canadiens en mission et leur retour en cercueil. Et moi, je suis guérie et je me suis pardonné. Mon moral est solide, mon anxiété est maîtrisée, je ne suis plus toujours à bout de souffle et d’espoir.

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Les six prochains mois ne seront pas de tout repos, mais j’ai décidé de prendre chaque jour pour ce qu’il est : une journée qui passe. Je croise mes doigts pour que la gastro nous oublie encore cette année. J’ai ma liste de contacts d’urgence « au cas où ». Je suis en train d’installer un espace ultra méga zen dans ma chambre. Mon mari, leur papa, nous manquera. Fêter Noël, la nouvelle année, la St-Valentin, Pâques et l’anniversaire des quatre enfants sans lui ne sera pas toujours jojo. Mais le pire, c’est l’Halloween. Parce que moi, je ne creuse pas des tranchées sur notre terrain pour créer un cimetière. Pour ça, ça prend un papa militaire hyper cool. Et le nôtre, il est rendu au Kosovo.

Bye bye, mon militaire! On se revoit bientôt… sur Skype!

Voici pourquoi l’Halloween devrait toujours être un samedi

Cette année, l’Halloween tombe malheureusement un lund

Cette année, l’Halloween tombe malheureusement un lundi. Je suis certaine que tout comme moi, beaucoup de personnes se demandent : « Pourquoi la récolte des bonbons ne se fait-elle pas toujours un samedi? »

 

Voilà 5 raisons pour lesquelles l’Halloween devrait toujours un samedi 

 

1- Possibilité de faire la grasse matinée le lendemain

Pour la plupart, le dimanche c’est congé! On se sentirait moins coupable de coucher nos enfants plus tard, car bien sûr, on n’arrive pas à la maison pis hop au lit : il faut donner les bains, faire le ménage, trier les bonbons… Au fond, on pourrait tous se permettre d’être fatigué pis de passer notre avant-midi en pyjama le lendemain.

2- Profiter de l’occasion pour se réunir et célébrer entre amis

Ce serait une bonne occasion de célébrer entre amis, vu que l’on pourrait veiller plus tard. Mon plan: on fait souper les enfants tôt, on fait la récolte des bonbons tous ensemble ou encore, on se sépare en deux groupes :  les femmes font la récolte avec les kids, les hommes donnent les bonbons en essayant de suivre la game de hockey à la télé (ou «équipe» mixte). On peut ainsi se permettre de prendre un (ou deux…) bon petit verre de vin ou drink entre amis tout en vérifiant les bonbons de nos beaux trésors! Juste vérifier là… pas manger hein!?

3- Vivre une soirée plus zen

Nous ne serions pas à la course! Probablement le point le plus  reproché de l’Halloween en pleine semaine. On a à peine le temps de revenir du travail que nous devons partir faire la récolte. D’ailleurs, beaucoup d’employeurs voient leurs employés ayant des enfants partir plus tôt. On oublie ce soir-là le souper santé cuisiné avec amour. Go, on lance la pizza dans le four, on les maquille du mieux qu’on peut, on mange vite vite, on enfile les costumes pis on part. En plus, maintenant, l’Halloween commence tôt. À 16h45 des fois les premiers commencent à passer pis rendu à 19h00 le monde n’ont pu rien à donner! N’empêche qu’on recommence à courir une fois revenu à la maison avec tout ce que nous avons à rattraper.

4- Possibilité d’être et d’avoir des donateurs plus généreux.

Ça donne plus le goût, selon moi, de donner des friandises. En n’étant pas épuisée de ma journée et en n’ayant pas à travailler le lendemain, l’idée de donner des bonbons m’est plus tentante. Qu’on soit seul, entre amis ou en famille, voir les tout petits avec leurs beaux costumes, c’est vraiment le fun et leur faire plaisir est un bonheur.

5- Tant qu’à ne pas respecter sa véritable tradition, changeons la date de sa célébration

Mais au fond, c’est quoi l’Halloween? La plupart du monde ne sait même pas ce qu’elle signifie (à commencer par moi qui ai dû faire des recherches). Initialement, elle était fêtée en Irlande, en Écosse et dans le pays de Galles. Elle est apparue au Canada avec la venue de nombreux Irlandais et Écossais. C’était une fête religieuse, la célébration des fidèles défunts (les Saints), et elle avait lieu la veille de la Toussaint.

Bref, pour les Canadiens et les Américains, elle est devenue avec le temps, une simple tradition : l’espace d’un soir (le 31 octobre), on se déguise, on amasse des bonbons et on écoute des films d’horreur. Alors pourquoi cette date (n’importe quel soir d’octobre ferait l’affaire…) et non pas le dernier samedi du mois? Après tout, l’Halloween est rendue une simple tradition et puis, la Toussaint reste le 1er novembre…

Quelques signes que l’Halloween, ce n’est pas pour toi

L'Halloween est dans quelques jours! Les enfants trépignent d'impat

L’Halloween est dans quelques jours! Les enfants trépignent d’impatience et certains parents aussi, mais pas nécessairement pour les mêmes raisons.


Voici 7 signes que l’Halloween, ce n’est pas pour toi

 

1-Peu importe la date en octobre, tu trouves toujours une bonne raison pour repousser le moment des décorations. Pour toi, de belles citrouilles et quelques courges suffisent.

2- Tu espères secrètement que ta fille te demande de se costumer en princesse. Comme son bac est plein de robes, tu vas t’éviter une séance de magasinage.

3- Tout aussi secrètement, tu espères que ta plus jeune accepte de porter la robe de princesse que ta plus vieille a déjà portée, il y a deux ans!

4- Le soir de l’Halloween, tu es rapidement à court de compliments quand les enfants, costumés, sonnent à ta porte. (Bruits de criquets)

5- Tu as hâte de faire le tri des bonbons avec tes enfants pour voir combien de chocolats tu pourras manger en cachette.

6- Le soir de la collecte, tu as plus chaud que ton enfant; tu passes ta soirée à gérer les escaliers et les entrées en craignant que ton petit se fende la tête en trébuchant. (Pas évident de se balader avec un costume par-dessus un habit d’automne…)

7- Tu es outré(e) quand tu ouvres la porte à des ados/jeunes adultes qui repoussent leur « dernière » Halloween… Tsé quand ton pinch, c’est un vrai…

À vous tous qui combattez vos démons pour aimer un peu plus l’Halloween chaque année, je vous souhaite une soirée terrifiante…

Bulles & Pirouettes : nouveau centre familial à Varennes

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J’ai eu l’honneur d’assister à l’ouverture officielle de Bulles et Pirouettes, un petit café situé à Varennes. Il s’agit en fait d’un endroit rempli de ressources, qui vaut la peine d’être découvert!

Vous êtes enceinte ? Vous avez eu un bébé ? Vous cherchez une façon agréable de passer du bon temps, bien accompagné ? Alors, vous devez y aller!

Bulles et Pirouettes est en réalité, un centre d’accompagnement périnatal et familial. Vous pouvez vous y rendre en toute liberté avec vos enfants. Vous y serez accueillis dans l’écoute, la chaleur humaine, la compréhension et le non-jugement. Les propriétaires ont parfaitement bien adapté le centre et vous y trouverez tout le nécessaire pour vous… et pour vos tout-petits!

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Vous pouvez y suivre des ateliers sur des sujets fascinants, tels que : les cours prénataux, le sommeil du bébé, l’allaitement, le portage, l’alimentation, le langage des signes, et j’en passe! Et le plus beau dans l’histoire, c’est que vous êtes invités à suivre les conférences et les ateliers AVEC votre bébé. Vous avez également la possibilité d’offrir à votre poupon des cours d’éveil adaptés et stimulants. De plus, j’y ai découvert une façon agréable et motivante de se remettre en forme, grâce
aux différents cours de mise en forme offerts.

Si vous vous sentez dépassés ou que vous avez simplement envie de rencontrer des adultes qui vivent et comprennent votre réalité, allez là-bas prendre un bon café. Vous aurez accès à du soutien, peu importe vos difficultés. Une halte-garderie est même à votre disposition si vous avez besoin de souffler un peu ou de prendre du temps pour vous (bien mérité, en plus!).

Chez Bulles et Pirouettes, vous trouverez des gens de cœur et des professionnels qualifiés. Un petit oiseau m’a même appris qu’il y avait le bureau d’une nutritionniste et d’une physiothérapeute en or…

J’espère vous avoir convaincus d’aller y faire un tour. Une visite et vous serez charmés! Des ressources comme celles-là, on n’en entend malheureusement pas assez parler… Et celle-ci se trouve à tout juste quinze minutes des Promenades Saint-Bruno. Profitez-en!

 

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Si vous voulez vous inscrire à des ateliers ou avoir davantage d’informations, consultez :

La page Facebook de Bulles & Pirouettes

Bulles & Pirouettes sur le web

 

 

Ma vision du TDAH : Travail, Détermination, Amour, Humilité 

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous sommes confrontés, en 2016, à vivre une vie en accéléré. Non seulement nous devons tout faire rapidement, nous devons en plus viser un niveau de performance très élevé. La pression est forte sur nous, alors imaginez sur nos enfants. Nous leur demandons de performer à l’école,  dans les sports et dans toutes sortes de sphères de leur vie. Ils sont vite jetés dans un cercle de performance.

Cette année,  mon cadet à fait son entrée en première année. Vous savez, ce petit garçon que l’on soupçonne incapable de suivre les règles à la lettre. Mon fils adore bouger, faire du sport, apprendre à son rythme ce qui lui plaît. Il a de la difficulté à se tenir sur les quatre pattes de sa chaise, pour lui l’option est plutôt d’une ou deux pattes, tout au plus. Ce n’est pas qu’il n’aime pas l’école, au contraire, mais tout ne va pas assez vite pour lui. Les neuropsychologues et pédopsychiatres appellent ça un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité. Vous savez, ce fameux terme qui semble nous envahir depuis quelques années : TDAH.

Aux yeux des autres, nous (les parents de ses enfants souffrant du TDAH) sommes souvent blâmés de ne pas exercer LA bonne discipline envers nos enfants. Pourtant, rien ici n’est question de discipline inadéquate. Le TDAH est un désordre neurologique. Malheureusement, malgré tout l’amour que nous avons donné à nos enfants lors de leur confection, nous n’avons eu aucun contrôle sur comment leur petit cerveau s’est développé. D’ailleurs, plusieurs facteurs peuvent être en cause.

Le jour où j’ai demandé une consultation en clinique privée, j’étais complètement exténuée. Je voulais simplement aider mon enfant dans sa détresse et obtenir des réponses à mes questionnements. Lorsque le diagnostic est tombé, j’ai eu l’impression de recommencer à respirer. C’est étrange à dire, car je ne souhaitais pas qu’ils décèlent un problème, mais je me sentais enfin appuyée et je savais que je n’exagérais pas la situation.

Aujourd’hui, soit un peu plus d’un an après le diagnostic, j’apprends de jour en jour à vivre avec un enfant un peu différent. Un enfant qui est surtout heureux, bon vivant. C’est surtout ce que je retiens de la personnalité de mon garçon. C’est ma petite bombe d’amour. Il peut exploser à tout moment, mais je l’aime ainsi et ça fait de lui un petit être unique.

Malgré ma grande période de découragement, seul le diagnostic m’a aidé à avoir une approche différente envers lui. J’ai discuté longuement avec des familles dans la même situation que nous. L’histoire de la médication revient souvent. Pour notre part, notre fils n’est pas médicamenté. Il le sera peut-être un jour, seul le temps nous le dira. Il est important de prendre une décision éclairée selon la gravité du trouble de votre enfant, selon ses résultats académiques notamment. Plusieurs enfants se retrouvent en échec scolaire alors qu’ils ont les capacités pour réussir. Pour l’instant, dans notre foyer, nous nous sommes créé une approche différente. Nous avons donné une autre signification à ces quatre lettres :

Travail
Détermination
Amour
Humilité

On trouve ça plus beau, plus chic. Ce sont les quatre principales qualités à adopter avec des enfants souffrant d’un TDA avec ou sans H.

Ce n’est pas facile tous les jours,  je vous l’accorde. Prenez l’habitude de soulever les bons coups de votre enfant et créer votre propre livre d’histoire. Comme le temps des devoirs et des leçons est recommencé, plusieurs ont déjà mal à la tête. Moi y compris. C’est une période où nous devons trouver des solutions qui conviennent à notre enfant. Pourquoi ne pas répéter ses additions, ses verbes ou même sa présentation orale, en lui faisant faire du patin à roues alignées autour de l’îlot de la cuisine? Faire un dix minutes de leçons ou devoirs pour ensuite lui laisser le temps de bouger un peu. Ensuite, on reprend. On peut également,  selon l’âge de l’enfant, y aller avec la méthode de la récompense. Nul besoin qu’elle soit monétaire!

 

Ayez confiance en vous et en votre enfant. Voyez la vie objectivement et répétez-vous :
 « Travail, Détermination,  Amour, Humilité ».

Références/ressources :
TDAH, mon amour
TDAH Québec 
Vivre le TDA-H/Québec

Les poux, ma hantise !

La saison des tuques est commencée. Pour la mère que je suis, c'es

La saison des tuques est commencée. Pour la mère que je suis, c’est avec hantise que j’appréhende le possible retour de certains amis  ennemis indésirables de ma fille. Oui, oui, les fameux poux!

La première fois qu’on a fait la fameuse découverte de ces petits envahisseurs du cuir chevelu, c’est lorsque ma fille est rentrée à la maternelle. J’avais remarqué qu’elle se grattait les cheveux sans arrêt depuis quelques jours, mais je n’arrivais pas à savoir si c’était réellement des poux ou seulement une irritation. J’ai donc visité mon pharmacien et là, comme si le ciel m’était tombé sur la tête, il me dit: « Effectivement madame, on voit clairement qu’elle a des poux ».

J’ai remis la casquette sur la tête de ma fille, j’ai écouté les recommandations du pharmacien, acheté le traitement. Nous sommes parties presque en courant à la maison pour procéder à l’éradication de ses minuscules envahisseurs.

Une fois le traitement appliqué, il a fallu attendre qu’il agisse avant d’entamer la deuxième étape: retirer les poux. Tsé quand on doit enlever les petites bibittes noires dégoutantes avec un peigne très fin. Je dois avouer que voir tomber ces petites bestioles comme des mouches  de la tête de mon enfant m’a dégoûtée.

Ensuite, on a laissé agir le traitement pendant huit heures.  L’appliquer juste avant le dodo est l’idéal.  Moi, c’est ce que j’ai préféré, je lui ai fait une tresse et je me suis assurée de bien protéger son oreiller, car parfois les huiles essentielles qu’il contient peuvent tacher.

Pendant que le traitement agissait, devinez ce que nous avons fait ? Eh oui, nous avons lavé à l’eau chaude et séché à haute température tout ce que nous pouvions, pendant au moins quarante minutes. Pour le reste des articles ayant été infestés, on les a mis dans des sacs de plastique, fermés hermétiquement, pendant dix à quinze jours. Un peu maniaque, j’ai même mis les oreillers et les douillettes dans la sécheuse, tous les soirs,  pour être certaine de les exterminer.

Pendant, les deux semaines qui ont suivi, je me suis assurée de retirer les lentes, ce sont les petits œufs que pondent les poux. C’est donc là que le cauchemar a commencé. Chaque soir, je vérifiais mèche par mèche, avec ma lampe de poche dans la bouche, assise sur un banc dans la salle de bain, afin de retirer toutes les lentes. Bien que le peigne soit assez efficace, je dois dire que la meilleure méthode a été de les retirer avec mes ongles, car les lentes ont tendance à coller à la base du cheveu. Ma fille ayant des cheveux très fins et très longs, je dois dire que j’en avais pour au moins trente à quarante minutes par soir. C’était tellement long, qu’une fois, elle s’est endormie sur mes genoux pendant que je faisais la chasse aux lentes.

Contrairement aux légendes urbaines, les poux ne sautent pas de tête en tête. C’est au contact qu’ils se propagent. C’est là que j’ai eu une petite discussion avec ma fille afin d’éviter que cet épisode se reproduise. « Évite de coller ta tête sur celles de tes amies, n’utilise plus leurs brosses ou élastiques. Je sais que tu aimes jouer et te faire jouer dans les cheveux, que tu aimes dormir chez elles et vice-versa. Je sais que c’est tout un défi pour toi, mais c’est important que tu en sois consciente. Je n’ai pas envie de refaire cela souvent et toi non plus tu n’aimes pas ça ». Je lui ai répété de faire attention et pourtant, elle en a eu trois fois en deux ans. La dernière fois, je l’ai même menacée que si elle en avait encore, j’allais lui couper les cheveux aux épaules. Imaginez-vous, ma petite en pleurs pendant au moins une demie heure parce qu’elle ne voulait pas que je lui coupe les cheveux.

Je crois bien que la menace a été efficace, car depuis ce temps-là, elle n’en a plus. Aussi, j’utilise un petit truc maison, c’est un petit mélange de quelques gouttes d’huile essentielle de lavande avec de l’eau dans un vaporisateur. Donc, chaque fois qu’elle quitte pour l’école ou pour aller dormir chez des amies, je lui en vaporise un peu sur ses cheveux et sa taie d’oreiller. Je fais la même chose, de temps à autre, à l’intérieur des tuques et des casquettes.

Si jamais votre enfant subit une invasion de poux, informez les gens autour de vous qui auraient pu être en contact avec lui et avisez l’école par mesure de prévention et par respect pour les autres élèves et leurs parents.

Bref, soyez patients et conscientisez vos enfants, car la venue de ces indésirables peut survenir à tout moment, pas seulement en début d’année scolaire.

BONNE CHANCE !!

Et maintenant, le vide…

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Même après un mois et demi d’hospitalisation, ton départ a laissé un grand vide.

Même si je me couchais déjà seule le soir après avoir embrassé nos deux amours, le manque est plus grand que jamais. Tant que tu étais là, même si tu ne me répondais pas, parce que ta vie dépendait des dix mille machines autour de toi, je pouvais quand même te faire part de mes angoisses et de mes peurs. Je pouvais tenir ta main et sentir ton réconfort.

La routine s’installe tranquillement. La petite à l’école, le petit à la garderie et le reste de ma journée à m’occuper de la paperasse (notaire, banque, gouvernement…). Déjà qu’il faut composer avec la perte d’un être cher, toute cette bureaucratie entourant le décès est épouvantable. La fin de la journée arrive : va chercher le petit à la garderie, la petite à l’école, et puis, souper, devoirs, bains, dodos. Et le vide… Ces longues soirées à mijoter dans ma tête, à chercher une présence, un réconfort. Je vais me coucher. Encore un vide… Un grand lit vide et froid. Et demain, ce sera la même routine qui recommencera.

Un jour, un sage m’a dit : « Ne refuse aucune invitation. Que ça te tente ou non, vas-y et tu verras. Tu t’ennuies, tu pars, mais ne refuse rien. » Et c’est ce que j’ai fait. Je nous ai tenus occupés le plus possible pour éviter de ressentir ce grand vide.

Les journées passent, le temps file, et nos enfants grandissent : graduation de la garderie, premier cours de claquette de notre fille… Tu voulais tellement qu’elle fasse de la claquette. Malheureusement, tu img_0396n’auras jamais la chance de voir à quel point elle a du talent et tu ne pourras jamais lui souffler à l’oreille que tu es tellement fière d’elle. Entrée à la maternelle, premier match de baseball, première ceinture de karaté. Et bientôt, graduation du primaire et entrée au secondaire. Et toujours ce vide. Ce manque que je ressens à chaque étape de la vie de nos enfants. À chaque fois, je leur dis que je suis fière d’eux et je prends le temps de rajouter à quel point tu le serais toi aussi.

À ma famille et à mes amis, je veux vous dire ceci : « Merci de faire partie de ma vie, merci d’être là pour nous, merci de combler du mieux que vous pouvez ce manque, ce grand vide. »

Papa, maman, belle-maman, tantine, frérot, JF, Mélanie, Virginie, Martin, Nancy, Patrice, Marie-Eve, Christian, Yan, Nathaly, Nathalie et Martin : « Chaque minute de votre temps que vous prenez pour nous trois, nous aide à rendre notre vie plus belle. Merci du fond du cœur. xxx »

Mon accouchement mono

Il était 2h30 du matin quand tout a commencé. J’étais seule à

Il était 2h30 du matin quand tout a commencé. J’étais seule à la maison avec ton grand frère. J’essayais de rester calme, de penser à tout et de ne rien oublier. Habituellement, cette aventure se vit à deux. Dans mon cas, c’était un accouchement « mono », sans ton père, et ça, je le savais depuis le troisième mois de ma grossesse.

Une fois ton grand frère parti chez son père, j’avais le droit de paniquer. J’avais le droit de pleurer toutes les larmes que j’avais retenues durant les six derniers mois. Tu as été conçue, désirée et prévue à deux, mais j’allais te mettre au monde seule, sans ton père. Mon plan? Mamie et marraine seraient là. Parfois, la nature se fout bien de nos plans.

Mamie et moi étions arrivées à l’hôpital à 3h50, tu es née à 4h10. Tellement pressée que marraine n’a même pas eu le temps de se rendre pour ta naissance. Les soirs de pleine lune, tout va vite y parait! 

Je me rappelle qu’entre deux poussées, j’avais envie de pleurer. Pas parce que j’avais mal physiquement, mais parce que j’avais mal mentalement. Ma mère était présente et ça me rassurait. Malgré le fait que j’étais contente qu’elle soit là, une partie de moi se disait que ce n’était pas comme ça que j’avais prévu les choses lorsque nous avions décidé, ton père et moi, d’avoir un enfant. Ça ne devait pas être ma meilleure amie qui vienne aux échographies avec moi. Ça ne devait pas non plus être ma mère qui me tienne la main pendant que je poussais. Ce n’était pas un accouchement en tant que mère monoparentale que j’avais prévu.

Il était 7h30 du matin. Mamie et marraine étaient retournées à leur maison. Le département de la maternité commençait peu à peu à se réveiller. Dans ma chambre d’hôpital, assise dans mon lit, je ne cessais de te regarder, toi ma petite merveille. Ce qui me frappait, c’est que j’étais seule sur mon nuage. J’aurais tant aimé vivre ces moments à deux, avec ton père. L’infirmière était entrée dans la chambre en laissant la porte ouverte. Pendant qu’elle t’examinait, mon petit bout d’humain, je regardais les gens défiler dans le corridor. Je ne peux décrire le sentiment qui m’habitait à ce moment-là. Je voyais des futures mamans en contractions, avec les papas en arrière qui semblaient impuissants. Mais ils étaient là et ils faisaient de leur mieux. Je voyais des couples se promener avec leur mini tout neuf, l’air heureux et des familles qui venaient leur rendre visite. Et il y avait nous, en tête à tête. Nous étions seules pour débuter cette grande aventure. J’étais triste et je me sentais coupable. J’étais jalouse et envieuse de tous ces couples, ces familles. J’aurais aimé que quelqu’un me prenne dans ses bras et me dise « tout va bien aller ».

Présentement, je regarde la merveille que je viens de mettre au monde, toi, il y a quelques heures seulement. C’est dans tes yeux que je trouve le courage de continuer. C’est ça notre famille. Simplement nous trois et c’est parfait comme ça.

Maman

Maman, je m’ennuie de papa

Jack, on est chanceux aujourd’hui. Sais-tu pourquoi? Parce que tu

Jack, on est chanceux aujourd’hui. Sais-tu pourquoi? Parce que tu es maintenant assez grand pour t’exprimer avec des mots. Parce que je te comprends mieux. Tu peux me le dire quand tu t’ennuies de ton père et on remédie à la situation.

Te rappelles-tu, mon grand, quand tu n’étais qu’un tout petit bout de garçon? Tu mesurais à peine plus de trois pommes. On arrivait à la maison et tu te mettais à pleurer en disant : « Papaaaaaaa », en serrant très fort ta grenouille Lolo ( pas une vrai là, juste TON toutou.). Moi, je m’en souviens et je m’excuse mon petit coco. À ce moment de nos vies, je croyais que tu me disais, à travers ton « papaaa » :  « Je ne veux que mon papa. Maman, je ne t’aime pas. ». Tu sais ce que je faisais dans ces cas-là? Je te chicanais et te disais, en pleurant à mon tour : « Tu veux ton père, tu veux y rester pour toujours? Alors vas-y! » P’tit loup, je te jure que les mots dépassaient ma pensée. Dieu sait à quel point je ne voulais pas me séparer de ma petite bibitte d’amour.

Aujourd’hui mon minou, j’ai des frissons en y repensant. Je m’en veux tellement. Aujourd’hui coconut, je comprends. Je comprends que tu voulais tout simplement passer du temps avec papa et maman. Ton petit cœur avait de la difficulté à devoir te séparer de l’un d’entre nous. C’est difficile pour un petit garçon de deux ans et demi de dire au revoir, pour une longue semaine, à un de ses parents. Tu essayais tout simplement  de me dire que tu t’ennuyais de ton papa, que tu voulais le serrer fort dans tes bras.

Aujourd’hui mon petit coco, c’est le fun. C’est le fun parce que tu t’exprimes. Tu me le dis quand tu as un pic au cœur. Il t’arrive de pleurer, avec la photo de papa collée sur toi, en me disant : « Je m’ennuie de papa ».  Maintenant, tu peux l’appeler, lui parler. Après une pratique de hockey, tu  arrêtes lui donner un bisou chez lui. Même que parfois, on lui demande si tu peux faire un dodo de plus chez lui. Il est content lui aussi quand il te voit plus souvent.  Mon petit démon dans ma tête me dit parfois que c’est parce que tu n’es pas bien à la maison que  tu réclames ton père, mais je me raisonne rapidement, car je sais que tu es juste heureux de voir tes parents souvent.

Je trouve ça encore difficile de devoir partager le temps passé avec toi, mais je remercie la vie de savoir que ton père t’aime et se soucie de toi. Je m’excuse encore mon petit chevreuil d’avoir mal compris tes besoins. Je fais tout mon possible maintenant pour que tu puisses partager ton temps entre maman et papa. Rien ne vaut ton beau sourire satisfait d’avoir comblé ton ennui.

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La peur qui m’a empêchée de conduire pendant 13 ans

Lorsque j’étais petite, j’ai été victime d’un accident impl

Lorsque j’étais petite, j’ai été victime d’un accident impliquant un homme, quelques bouteilles et une voiture. S’en sont suivies de bonnes blessures, dont je vous épargnerai les détails scabreux.

Chez moi, mes parents ne conduisaient pas. Du coup, durant mon enfance, je n’ai pas pris place bien souvent dans une voiture. Rendue adulte, j’ai voyagé parfois comme passagère. Mais je dois vous l’avouer, j’étais morte de trouille à chaque fois! Pire, le traumatisme le plus profond de mon accident aura été une peur panique, quasi viscérale, de conduire à mon tour.

En 2003, j’ai pris mon courage à deux mains, je suis allée faire mon examen théorique et je l’ai réussi du premier coup.

Oui, je suis suffisamment vieille pour avoir eu la « chance » de ne pas devoir suivre de cours « obligatoires » comme c’est le cas aujourd’hui…

Par la suite, chaque année, je renouvelais mon permis « d’apprenti ».  Je devais prendre mon temps, j’avais peur.  Cela aura duré treize ans!

Treize années où j’ai été incapable de conduire. Je savais le faire, mais mon corps entier se braquait. J’avais soudainement le Nil qui coulait dans mon dos!  Les dents me grinçaient et le cou me barrait! J’avais tellement peur! Les jointures blanchies à serrer le volant si fort. J’étais incapable de détacher ne serait-ce que mon petit doigt pour mettre mon clignotant!  Mon corps entier me disait qu’il était terrifié et tétanisé!

Durant ces treize années, je suis devenue mère, trois fois.  Comblée.  Mon époux étant sur la route, être piétonne n’était pas toujours aisé.  Alors, j’essayais de passer par-dessus mon traumatisme, sans succès.

Un jour, mon fils ainé m’a demandé pourquoi je ne conduisais pas. Je lui ai raconté. Il m’a écouté, empathique, comme il sait si bien l’être.  Il m’a même fait un gros câlin! Puis, me regardant droit dans les yeux, il me lança :

– Maman, tu as peur. Mais tu nous dis toujours qu’on doit passer par-dessus nos peurs! Pourquoi tu ne le fais pas ?

Dans ses yeux bleus, l’interrogation était complète et il avait bien raison! Alors, je lui ai répondu tout bonnement :

– Tu as raison mon chaton, on peut toujours combattre nos peurs, alors je vais conduire! Ça va me prendre du temps, mais je vais le faire! Je te le promets!

À partir de là,  je me suis forcée à conduire. Chaque fois que je prenais le volant, mon époux à mes côtés, les enfants restaient calmes. Puis, de temps en temps, une des trois petites voix chuchotait: « Bravo maman té bonne! »

À quelques reprises, en arrivant à destination, je suis sortie de la voiture, en laissant mon homme s’occuper des enfants, me sauvant toute tremblante. Je me sauvais pour pleurer. J’avais si peur! Chaque fois,  je revenais et mes trois amours m’entouraient de leurs beaux mots. Les mêmes mots que je leur répétais depuis leur naissance: « Bravo, je suis fière de toi, continue!  N’abandonne pas! »

Le 25 juillet dernier, je l’ai fait! Après treize ans et bien des pleurs, JE L’AI FAIT !  Mes enfants m’ont aidée, plus que quiconque, à passer cette peur. Aujourd’hui, je conduis, encore nerveuse, mais en contrôle.

Ce matin, mes deux ainés étaient à l’école. Nous étions, mon plus jeune et moi, en route pour faire quelques achats. Tout en conduisant, j’ai appuyé sur le bouton de la radio. Cela n’a l’air de rien, mais je n’ai jamais réussi à conduire avec la radio ouverte! Une seconde plus tard, mon petit homme de quatre ans me lance tout bonnement :

– Hey maman, tu as ton permis de radio ?!?

– Bha oui chéri d’amour, maman continue sa route.

Je n’arrive pas encore à sortir de ma ville, mais ça viendra…  Promis !