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Maman, papa, c’est quoi ton nom? 

Te souviens-tu de l'époque où tu te faisais appeler par ton prénom? Pas "maman!"... Ou "père de.

Te souviens-tu de l’époque où tu te faisais appeler par ton prénom? Pas “maman!”… Ou “père de…” Juste ton nom, tu sais! Ton identité s’est sauvée en même temps que tes nuits réparatrices?

Ça commence souvent insidieusement. Pour nous, la première fois, c’était pour un rendez-vous à la maternité. J’étais enceinte jusqu’aux oreilles de notre premier bébé. On patientait dans la salle d’attente, lorsque ce fût notre tour. L’infirmière nous a regardés à tour de rôle et nous a dit: “maman, papa? Suivez-moi!” Mon chum m’a alors regardé, les yeux écarquillés et les narines dilatées (son signe personnel d’ultra malaise intense). Moi j’ai éclaté de rire. Avant même que bébé ne vienne au monde,  on était déjà ses parents et bien sûr j’étais très flattée de ce précieux nouveau titre.

Quand bébé arrive c’est si merveilleux, ton univers tourne autour de lui…en fait il EST ton univers. C’est très bien comme ça, tu l’aimes tellement! Tu te fais la promesse, qu’il ne manquera jamais de rien et que tu vas lui donner tout ce dont il qu’il a besoin. Tu te mets à donner. Tu donnes…tellement. Du temps, de l’amour, du sommeil, de l’énergie, des bons petits plats, de la compassion. Tu te donnes toi, corps et âme.

Tes efforts sont récompensés par son regard affectueux, sa confiance, ses câlins et ses réussites. Mais parfois, il ne réussit pas toujours. Parfois, tu es fatigué et tu trouves ça difficile. Ta patience s’effrite, tu te remets en question et tu te sens coupable.  Si ça ne fonctionne pas, c’est sûrement de ta faute que tu te dis. Quand t’es vraiment à bout*, tu arrives à te convaincre de “prendre du temps pour toi”. Ça fait que t’as un gros 3 heures sans enfants. Alors tu as 3 choix:
1-Angoisser assise sur ton divan les yeux écarquillés, déstabilisée pendant tant de silence…pis tu t’ennuies de tes enfants.
2- Courir partout dans la maison pour rattraper le temps perdu à ne pas avoir fait les corvées pendant les 2 dernières semaines.
3-  Se poser les questions”qu’est ce que j’aime, qu’est ce que je veux?” et en venir à l’affreux constat que tu ne le sais pas du tout!

Ton 3 heures est fini! Donc, est-ce que ça t’a fait du bien? Tu te sens d’attaque pour les caprices aux repas, l’eau qui splash partout dans la salle de bain et l’habillage d’hiver? J’en doute. Parce que tu n’as pas vraiment pensé à toi. Tu t’es perdue de vue… Surtout si tu as choisi l’option 3. Dans les avions ils ont compris que si tu mets le masque d’oxygène à ton enfant avant toi-même et que tu t’évanouis, tu ne sauras d’aucun secours, mais si tu mets ton masque avant, ça va te donner le nécessaire pour prendre soin de ton enfant. Je pense qu’avec des yeux d’enfants, ton mini toi va te regarder et ainsi apprendre respecter tes limites et à prendre du temps pour lui dans tes relations.

Toi, derrière ton costume de maman, de papa existes-tu encore? Perdu dans ton métier, ta cravate ou ton sarrau t’es où? Est-ce que tu t’es perdu au point de plus savoir ton nom?

*à bout: 2 mots qui signifient entre autres t’embaumer de maquillage pour avoir un semblant de bonne mine, te mettre des lunettes avec des yeux ouverts de dessinées dessus pour faire une sieste incognito, oublier ce que tu as oublié, avoir les émotions d’une adolescente qui vient d’apprendre que spectacle de Justin Bieber est annulé)

Idées pour prendre du temps pour soi:
1-prendre un bain/douche mais tu mets la totale (huiles essentielles, mousse)
2-Écouter TA musique
3-Prendre 5 grandes respirations avant de t’asseoir dans la voiture.
4-Te servir en premier ou au moins en même temps que tes enfants.
5-Te mettre à ton avantage (beaux vêtements, vernis à ongles, te coiffer)
6-Manger dans ta vaisselle de visite! Ou le contraire, mangez dans des assiettes de carton pour sauver de la vaisselle!
7-Avoir un recoin de tablette de garde-manger avec tes trucs à toi pour grignoter.
8-Prendre une marche.
9-Attendre un petit 5 minutes avant d’aller chercher tes enfants, pour flâner ou fouiner sur Pinterest.
10-Apprécie ce que tu vois, ce qui t’entoure, réalise que ce que tu es en train de faire.

 

 

Pour une meilleure organisation de la cuisine et de la salle de bain!

Un peu à la façon Montessori, j'ai réorganisé ma cuisine et ma salle de bain de façon à favori

Un peu à la façon Montessori, j’ai réorganisé ma cuisine et ma salle de bain de façon à favoriser l’autonomie et la liberté chez mes enfants. De cette façon, mes fils ont un tiroir ou une armoire juste à eux pour se servir seuls. Bien sûr, ça demande un certain cadre au début de notre part, car l’effet de nouveauté est attrayant. Mais rapidement, ils apprennent à faire des choix, à aider et à participer. Comme l’effet attirant de l’interdit n’est plus là, ils vont moins aller vers les autres tiroirs/armoires de la maison. Alors, au lieu de seulement dire non, on redirige où ils peuvent aller. Ça devient alors un apprentissage positif. Profitez de la phase souvent frustrante pour tout le monde du “capable tout seul”!

Voici en images ce que ça donne chez moi:

Des cabanes à sucre pour tous les goûts !

On en a assez de l’hiver et le mois de mars est bien entamé, c’est donc le parfait moment pour

On en a assez de l’hiver et le mois de mars est bien entamé, c’est donc le parfait moment pour aller à la cabane à sucre. Cette tradition québécoise plait autant aux parents qu’aux enfants. Voici donc quelques cabanes à sucre qui ont décidé d’offrir bien plus que de la tire et des omelettes:

  • Le Village Sucré du Village Québécois d’Antan
    village antan
    Le Village Québécois d’Antan invite les familles à venir manger le repas traditionnel du temps des sucres. Beaucoup d’activités et d’animation sont au menu : transport en carriole, musiciens folkloriques, jeux sur le thème de l’érable, contes et légendes et les enfants pourront même apprendre à entailler un érable.
    (Village Québécois d’Antan, 425, rue Montplaisir, Drummondville (Qc) J2C 0M2,1 877 710-0267, www.villagequebecois.com)

 

  • Cabane à sucre des sportifs
    sportif
    Comme le nom l’indique, cette cabane à sucre offre une pléiade d’activités pour bruler les calories ingurgitées ou pour faire courir les petits qui ont un « Sugar rush ». Ils accueillent les familles et plusieurs activités et divertissements pour les enfants, dont des jeux et des glissades géantes, de la danse, un lance-balle et du hockey cosom.
    (Cabane à sucre des Sportifs, 400, rang Montcalm, St-Esprit, J0K 2L0, 450-839-3283,  www.cabaneasucredessportifs.com)   

 

  • La cabane à sucre de la ferme Crépuscule
    crepuscule
    Au printemps, La Ferme Crépuscule se transforme en véritable cabane à sucre. Sa particularité, c’est que la nourriture qui y est servie est 100% bio. De plus, l’endroit offre un menu avec des options sans produit laitier, sans gluten et même végétaliennes. C’est super pour les familles qui doivent jongler avec ces réalités! Pour aider la digestion de cette bonne nourriture, pourquoi ne pas marcher en forêt avec les enfants!
    (Ferme Le Crépuscule, 1321, Chemin Grande Rivière Nord, Yamachiche, GoX 3L0, 819-296-1321, www.fermelecrepuscule.com)

 

  • La maison amérindienne
    amerindienne
    C’est les Amérindiens qui furent les premiers à apprécier et à transformer la sève sucrée des érables. Pour faire revivre la tradition, la maison amérindienne, offrent un repas amérindien du temps des sucres composés de baniques, un potage de saison, d’un plat de hauts de cuisses marinés à l’érable et d’une savoureuse tarte au sucre. Après le repas, il y a de l’animation où légendes autochtones et québécoises, chants et danses se mélangent au son du tambour amérindien et cuillères québécoises pour le plus grand plaisir de tous! Complétez votre visite par une promenade dans les sentiers de l’érablière ou encore visitez la boutique du musée qui vous présente des objets artisanaux mettant en valeur l’art et le savoir-faire autochtone. Ne vous présentez pas à l’improvise, il faut avoir préalablement réservé!
    (La maison amérindienne, 510 Montée des Trente, Mont-Saint-Hilaire,J3H 2R8, Canada, 450-464-2500, www.maisonamerindienne.com)

On vous souhaite de belles sorties sucrées en famille!

Une actrice américaine ouvre un restaurant où les enfants sont plus que bienvenus!

Le 4 mars dernier, Jessica Biel a ouvert le restaurant <a href="https://www.facebook.com/Au-Fudge-15

Le 4 mars dernier, Jessica Biel a ouvert le restaurant « Au Fudge » dans le quartier West Hollywood  en Californie. Le restaurant est pensé et conçu pour accueillir les familles. Maman depuis avril 2015, c’est l’arrivée de son fils Silas qui l’a poussé à ouvrir l’établissement. Cet endroit est pour elle une façon d’offrir aux parents un endroit où passer un bon moment avec leur enfant sans ressentir la pression des regards provenant des tables environnantes. Le menu est pensé et élaboré pour plaire autant aux parents qu’aux enfants. En plus de l’espace-bar et de la salle à manger, il y a des endroits aménagés où les enfants peuvent jouer sous la supervision d’employés qualifiés. Le design de l’endroit est tout à fait magnifique.

Voici quelques images :


Quels sont vos restaurants préférés à fréquenter avec vos enfants?

Ma famille mon chaos change de look!

Nous sommes contents et très fiers de vous présenter le nouveau look de Ma famille m

Nous sommes contents et très fiers de vous présenter le nouveau look de Ma famille mon chaos.  Le site a changé d’apparence tout en gardant sa mission première: partager notre chaos familial. Depuis le début de ce projet, vous nous avez permis de développer une relation privilégiée avec vous. Chaque jour grâce à ce lien, on se sent moins seul et ça nous rassure !  Merci infiniment de nous suivre !

Faire un enfant entre amis

Une femme, un homme et des enfants a été longtemps le modèle classique de la famille. Aujourd’h

Une femme, un homme et des enfants a été longtemps le modèle classique de la famille. Aujourd’hui ça bien changé et les types de cellules familiales se multiplient. Que diriez-vous si votre sœur ou une amie vous annonçait qu’elle allait avoir une enfant avec un ami ? Vous seriez compréhensif, heureux, craintif ou tout simplement contre cette idée ? Pour certains célibataires ou pour des gaies, avoir des enfants entre amis semble être la solution parfaite pour assouvir leur désir de parentalité. Voici le témoignage d’une jeune Française Emmanuelle qui nous raconte son histoire. Étant célibataire et désirant des enfants, c’est à 30 ans qu’elle a décidé de faire un enfant avec Nicolas son ami. Voici son histoire :

http://www.marieclaire.fr/,temoignage-on-a-fait-un…

10 trucs pratiques pour faciliter la vie des parents!

Entre parents, il faut s'aider, se soutenir et partager nos trucs. Voici donc une série de petits t

Entre parents, il faut s’aider, se soutenir et partager nos trucs. Voici donc une série de petits trucs pour vous faciliter la vie quotidienne des familles :

Mon cœur saigne!

Mon cœur saigne... Oui, à chaque fois que je pense aux coupures dans notre réseau de la santé mo

Mon cœur saigne… Oui, à chaque fois que je pense aux coupures dans notre réseau de la santé mon cœur saigne. Il saigne, parce que d’abord je me sens comme un numéro, littéralement comme le numéro 61 888. Mon coeur saigne, encore plus, parce que je trouve que ce sont les clients qui en souffrent le plus. Tout d’abord, je n’aime pas dire clients. Ce sont plutôt les mamans, les papas, les enfants, les bébés, bref toutes les familles que je côtoie chaque semaine. Ce sont ces mères, qui m’appellent en urgence le soir à 21h00, celles qui ont accouché la veille et qui sont sorties le lendemain. Ce sont ces mères, qui ont quitté leur maison avec un beau ventre rond et qui y sont revenues trop rapidement avec un beau bébé tout neuf. Ces familles ne sont pas toutes prêtes à vivre l’arrivée de ce petit être cher. Souvent ces parents ont suivi les cours prénataux, ont lu sur le sujet et ont navigué sur les différents forums de discussion, mais la rétention de l’information en période prénatale est estimée à environ 5% et celle immédiatement après l’accouchement est aussi de 5%. Il manque donc un gros 90% de choses à savoir lors de la sortie de l’hôpital. Normalement, le CLSC prend le relais de 24 à 72 heures. Ce sont donc les infirmières qui doivent pallier. Elles se rendent à domicile afin de tenter de compléter l’information que les mères ont reçue en période prénatale. Malheureusement, ces infirmières ont un temps très limité avec les nouveaux parents. Elles doivent faire preuve de rendement et laisser de côté une partie de leur empathie. Ce sont ces infirmières, qui entrent dans l’intimité des familles, ce sont elles qui ne peuvent pas élaborer autant qu’elles le voudraient sur les questions qui leur sont posées, parce qu’elles ont 2 ou 3 autres familles à voir dans la même journée. De plus, les visites ne doivent pas dépasser les 60 minutes « règlementaires ». Tout ça, c’est sans compter la paperasse à remplir, les tableaux, les statistiques et j’en passe.

Par manque d’effectif, nous avons déshumanisé les suivis postnatals. En fait, je ne devrais pas dire par manque d’effectif, mais plutôt par manque de budget. Des infirmières dévouées pour leur travail, il y en a des milliers. Si elles ont choisi ce métier, c’est avant tout parce que c’est plus qu’une vocation pour elles. Il s’agit plutôt d’un besoin profond d’aider, de supporter, d’écouter et de soigner. Elles doivent être polyvalentes et avoir une panoplie de connaissances sur plusieurs sujets. Elles doivent souvent jouer le rôle de nutritionnistes, de psychologues, de travailleuses sociales, etc. Elles ont la capacité de s’adapter en jouant le rôle d’un caméléon dans les différentes situations dans lesquelles elles se retrouvent.

Qu’arrive-t-il lorsque l’infirmière quitte la maison après leur courte visite et que l’allaitement de la patiente ne se passe pas très bien et que le bébé affamé hurle sa vie? Je vais vous le dire ce qui arrive moi. Ce genre de situation engendre des parents désespérés, qui font des appels à l’aide de tous bords, tous côtés. Ils appellent info-santé, se rendent à la pharmacie, retournent sur les forums de discussion et j’en passe. Dans le meilleur des scénarios, ils finissent par trouver un numéro d’urgence d’une ressource communautaire en allaitement la plus près. C’est régulièrement à ce moment-là que le téléphone sonne chez moi. Oui, parce que moi de jour, je suis l’infirmière qui fait les visites à domicile et de soir je suis la conseillère clinique dévouée de l’entraide maternelle qui répond aux appels d’urgence. Je les écoute, je les rassure et parfois je les visite en urgence. Si je ne peux pas me déplacer personnellement, j’essaie de leur trouver une marraine d’allaitement disponible ayant sensiblement vécu les mêmes problématiques. Malheureusement, certains parents en perte de moyens, ne connaissant pas les ressources communautaires en allaitement, se tournent trop souvent vers le fond d’une armoire pour récupérer l’échantillon de lait en poudre reçu gratuitement à l’hôpital gracieuseté d’une compagnie pharmaceutique riche à craquer.

Donc, pourquoi ces parents en arrivent-ils là ? Ils sont dans cette situation, parce que le personnel de l’hôpital et du CLSC est surchargé, parce que les formations en allaitement des infirmières sont pratiquement inexistantes et parce que le réseau communautaire est appauvri. Voilà pourquoi ! Lorsqu’on parle de couper les visites postnatales à domicile et les cours prénataux, mon cœur saigne encore plus. Aux yeux du gouvernement, ce ne sont pas des services essentiels. Grave erreur! Est-ce qu’il faut attendre que l’hospitalisation des bébés augmente parce qu’ils ne sont plus allaités faute de support ? Ou encore que le taux de dépressions postnatales et que l’isolement social de nos familles augmentent ? Notre système de santé souffre et nos services communautaires en allaitement sont toujours aussi pauvres. Si seulement notre gouvernement pouvait comprendre qu’en coupant directement les services postnataux et le support en allaitement, ces coupures entraîneront plus de coûts sur le moyen et le long terme. Les Américains ont déjà fait plusieurs études sur les coûts de santé qu’ils épargneraient si davantage de bébés étaient allaités pour au moins 12 mois. Les études révèlent que plus de 9 milliards de dollars par année pourraient être sauvés. Alors, oui moi je crois que le support aux familles est important pour un gage de réussite au niveau de l’allaitement et de la santé de nos touts petits, mais aussi au niveau des compétences et du support aux parents.

Être la mère d’un homme

Être une mère, c’est pas vraiment pour toujours. Évidemment, on porte notre enfant dans notre c

Être une mère, c’est pas vraiment pour toujours. Évidemment, on porte notre enfant dans notre cœur et lui, nous porte dans le sien. Cependant, la job de maman ça dure un gros vingt ans max. Pis j’suis rendue là. Mon fils a 19 hivers et ça m’effiloche la fibre maternelle un brin.

On s’est rencontré lui pis moi par l’entremise de son père. C’était une belle nuit de Vodka où j’ai misé à la roulette russe avec mon ovule et que j’ai gagné. Évidemment j’ignorais ma luck quand j’ai pissé sur le p’tit bâton trois semaines plus tard. J’étais sûre d’être piégée.

J’ai appelé Morgentaler à l’aide, comme d’habitude. Mais le fœtus, en snoro, a germé et vrillé jusqu’à mon oreille interne. «Allo!» qu’il a dit. Han? Quoi? Heu… Allo! que j’lui ai répondu. «Tu peux pas me jeter, c’est moi!» qu’il a ajouté. Heille… qu’est-ce que vous vouliez que je fasse? J’étais une toute croche qui se sentait pas prête pantoute pour ça. Lui, y’était certain que je serais adéquate, semble-t-il. Pis y’est super bright, mon gars. Fait que, je l’ai écouté.

La Player’s Light est partie faire un tour aux oubliettes pis l’acide folique a pris le dessus. J’ai laissé ma bedaine ballouner jusqu’à me ramener les épaules vers l’arrière pis j’ai acquis des RÉER. Je me suis ensuite projetée vers l’avenir, le nombril droit devant. J’allais être LA mère. Et il serait MON fils. À jamais unis par le lien du sang! Rhaaaaaa!

Quand il m’est arrivé dans les bras après une bien bizarre d’expérience pour un être humain, on se le cachera pas, je l’ai reconnu tout de suite. Même avec le nez tout effoiré d’avoir passé dans le tunnel de la vie. À ce moment, j’suis devenue tout pour lui. Et il était tout pour moi. Plus fusionnel que ça, tu te transformes en un alliage de chair et de couches Pampers.

Pendant environ quatorze ans, notre vie ensemble a consisté à jouer. On s’est amusé à se faire des faces, des coucous! et des bous! On a joué à la cachette, aux Duplo, aux Legos. On s’est diverti à lire le nom des rues, à écrire dans la neige et à additionner les plaques d’immatriculation. On s’est déguisé, chamaillé, chatouillé. On a poussé des p’tites autos, lancé des frisbees, kické des ballons. On a tué les méchants dans Baldur’s Gate et pris soin de poissons rouges et de ratons. On a ramassé des roches et chassé des vagues. On s’est tapé moult games de cartes et de planches jusqu’à ce qu’inévitablement, je perde ma progéniture aux jeux de ses copains beaucoup plus cools que les miens.

Je suis assez fière d’avoir compris que je ne pouvais pas garder le fruit de mes entrailles tributaire de mon amour inconditionnel. J’ai vite saisi que ce temps privilégié avec mon fils m’était compté et qu’un jour, il aurait à quitter mon sein. Je devais nourrir son ego autant qu’encourager son autonomie. Sinon, il allait se retrouver à vivre encore dans mon sous-sol à quarante ans, pis ça, c’est pas un cadeau à faire à son héritier.

Sachant ça, j’ai profité de chaque occasion pour renifler le top de sa tête comme une droguée jusqu’à ce qu’il pogne l’adolescence. Rendu là, il puait tellement que ça pas été dur de lui donner son indépendance. C’est ben fait la nature quand même, hein?

Nous deux, on s’est mué en meilleurs colocs, ever!! Complices comme des brigands, un peu négligés dans le ménage et jamais vraiment de chicanes. On regardait des émissions en soulignant les défauts de scénarisations, on marchait sur la rue avec de grandes enjambées si rapides que personne ne pouvait nous suivre et on se lâchait des insides de la mort.

Puis un jour, on s’est séparé, lui et moi. C’était fini. Je venais de perdre mon bébé, mon enfant, ma raison d’être et ma plus longue relation avec un mec. Ça aura duré moins de vingt ans.

Bien sûr, on se donne des nouvelles. Il va bien. Il se réalise comme jeune adulte avec son propre appart, sa blonde, ses boulots, ses études. On se voit de temps en temps pour que j’lui donne un peu de cash, jaser d’affaires qui nous font sentir plus smattes que les autres, pis se faire rire un peu, mais c’est pas tout à fait pareil.

Devenir la mère d’un homme, c’est vivre une peine d’amour annoncée, une mélancolie mêlée de fierté, un spleen heureux.

Pis à chaque fois que j’lui dis bye-bye, j’me mets sur la pointe des pieds pour essayer de lui voler une p’tite sniffe de son dessus-de-tête.

Question de me donner un fix jusqu’à la prochaine fois…

 

Auteure: Christine Foley alias auteure masquée

Texte provenant du https://auteuremasquee.wordpress.com/

Avez-vous survécu ?

Au moment d'écrire ces lignes, nous sommes le 26 décembre, 22h38 ! Êtes-vous encore debout ? Voic

Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes le 26 décembre, 22h38 ! Êtes-vous encore debout ? Voici un petit résumé de nos premiers 3 jours de congé.

Le 23 décembre, c’est la dernière journée de travail de maman qui a très hâte de ne pas régler le réveille-matin le lendemain. C’est la dernière journée et non la moindre. Il n’y a pas eu assez de 24 heures dans cette dernière journée pour tout faire. Il y a les dossiers au bureau à terminer, les cadeaux qui ne sont pas encore enveloppés, sans compter le rendez-vous de la plus grande chez le médecin avant qu’il quitte pour ses propres vacances et le rendez-vous au garage !

Le 24 décembre, le réveille-matin ne sonne pas, mais les enfants sont bien réveillés. Aussitôt, elles sont dans notre lit à essayer de nous convaincre que le matin de la veille de Noël, elles ont le droit à un premier cadeau … que c’est important parce que de toute façon elles vont en recevoir plein d’autres dans les 48h qui vont suivre. Quinze minutes plus tard, le lit ressemble plus à un bac de recyclage avec toutes les boîtes ainsi que les papiers d’emballage. Oui maman a cédé, elle-même plus excité que ses deux grandes filles de leur donner le cadeau qui est emballé depuis si longtemps ! Un gros 15 degrés la veille de Noël, c’est assez spectaculaire. Les rafales de vent l’étaient tout autant. Que dire d’un abri d’auto qui se soulève…ça c’est paniquant ! Une veille de Noël, pas de manteau, à tenir des poteaux et une toile au vent, c’est très original! Une fois le tout réparé, allez hop à la douche, on est reçus chez grand-maman pour le réveillon.

Les enfants reçoivent leurs présents, les parents prennent un verre et danse avec les plus vieux et à minuit, grand-maman nous offre son buffet du temps des fêtes. Au menu, sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides. Nos premières sandwichs pas de croûte … mais pas les dernières, croyez-moi ! Encore trop de nourriture, grand-maman nous offre d’en rapporter un peu à la maison. La soirée se termine et les enfants sont au lit à 3h00 du matin.

On a de la chance, nos filles sont des dormeuses. Le matin, ou plutôt le midi du 25 décembre, les enfants se lèvent en nous suppliant encore une fois d’ouvrir les cadeaux que le gentil père Noël a mis sous le sapin. Et comme le jour de la marmotte, notre lit ressemblait étrangement, encore une fois à un bac de recyclage avec les boîtes et le papier. À l’heure où nous sommes tous les quatre sortis du lit, c’était l’heure de dîner alors comme le veut la tradition, il faut manger les restants du buffet de Noël de la veille … au menu, sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides. Vite, nous sommes attendus pour la soirée de Noël avec papi. La routine, les petites bouchées, la musique, les cadeaux, les jeux et le dodo aux alentours de 23h00. Comme il y avait encore des restants, nous nous sommes gentiment offerts pour en rapporter à la maison. Le menu; sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides.

Ce matin, 26 décembre, jour du «Boxing Day», nos filles se lèvent avec la surprenante idée d’aller courir les boutiques pour profiter des nombreuses cartes cadeaux qu’elles ont reçues. Mais quelle bonne idée ! Après avoir déjeuné, après avoir ramassé les boîtes et les papiers laissés par les enfants qui ouvraient les nombreux cadeaux laissés dans l’entrée la veille. C’est à ce moment que je me suis rendu compte qu’il fallait vite diner, si l’on voulait avoir le temps d’aller faire la file dans le stationnement du centre commercial. Qu’est-ce qui est rapide à manger ? Les restants de Noël de la veille … au menu; sandwichs pas de croûte, salades, fromages et viandes froides. Après avoir passé 3h à se trouver un stationnement, à avoir fait la file dans les boutiques et à avoir besoin d’un lot de patience pour sortir du centre commercial, nous voilà sur la route, sur le chemin de la maison, où nous attend une belle soirée calme et paisible. Les filles, exténués dorment pendant tout le trajet et elles sont expertes pour dépenser leur énergie aussi vite qu’elles ont vidé leur carte cadeaux une fois arrivées à la maison ! Petit souper tranquille, soirée en famille à jouer avec les cadeaux et malgré tout, à 23h08, les enfants ne dorment toujours pas, toujours dans leur lit en train de probablement repenser à leur trois jours de course folle.

J’ai l’air ici d’une maman exténuée, qui a seulement couru pendant trois jours et qui n’a pas vu le temps passé. Il y a un peu de tout ça, oui. Mais il y a aussi une maman qui a vu les étoiles dans les yeux de ses filles, une maman qui a été émue de découvrir qu’elles ont tellement grandi et une maman qui a profité de chaque moment avec sa famille. C’est ça l’important. Peu importe la vitesse à laquelle la vie vous fait courir, il faut prendre le temps de vivre et de réaliser que cette vie, elle est belle.

Aujourd’hui, 27 décembre, devinez ce qu’on a mangé pour dîner ? 😉

Magasinage de Noël

Le magasinage des fêtes est un passage obligé. Nous avons donc procédé à une étude trrrrrès s

Le magasinage des fêtes est un passage obligé. Nous avons donc procédé à une étude trrrrrès scientifique pour enfin savoir si les hommes sont aussi bien programmés biologiquement que les femmes pour passer à travers cette épreuve annuelle…