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Dans la peau de l’autre — Texte : Karine Lamarche

En cette année qui débute, je te souhaite, si ce n’est déjà fait, d’arriver à te mettre dan

En cette année qui débute, je te souhaite, si ce n’est déjà fait, d’arriver à te mettre dans la peau de l’autre.

Surprendre un inconnu qui échappe quelque chose. L’aider à ramasser un objet. Le lui tendre et lui sourire.

Prendre des nouvelles d’un collègue qui traverse un moment difficile. Lui offrir ton soutien. Déposer une gâterie sur son bureau pour adoucir sa journée.

Tenir la porte à quelqu’un, le laisser passer devant, même.

Avant de te plaindre, penser aux gens qui t’entourent et te demander si t’apitoyer est réellement justifiable. Transformer ton épreuve en positif. Te montrer compréhensif et patient.

Bien sûr, ce n’est pas facile. Moi, la première, je peine à le faire. L’émotion prend souvent le dessus. Cependant, en ce début d’année, c’est un défi que je me donne : transformer les épreuves en positif, les utiliser comme un tremplin vers le bonheur.🌟

Être gentil, gratuitement, sans attentes.

Donner.

Son temps.

Sa douceur.

Son écoute.

Son savoir.

Te placer un instant dans la peau d’un aîné qui s’ennuie. Te demander ce qui te ferait plaisir si un jour, tu devenais cet aîné. Poser un geste qui pourrait faire du bien à quelqu’un vivant cette situation. Qu’aimerais-tu qu’on fasse pour toi si tu étais souvent seul, si tu t’ennuyais ?

Partager.

Son temps.

Sa douceur.

Son écoute.

Son savoir.

Multiplier la joie que procure l’aide apportée à quelqu’un. 💝

Cette année plus que jamais, je te propose d’être empathique et si tu l’es déjà, de contaminer les autres.🌟

Karine Lamarche

T’es qui toi? Texte: Marilyne Lepage 

Cette question, je me le pose souvent qua

Cette question, je me le pose souvent quand je te lis. Toujours là, prêt à balancer ta haine et ta hargne aux gens sur les réseaux sociaux. Un sujet chaud, un commentaire, une banalité ou encore un drame? En moins de deux, tu débarques avec tes grands discours basés sur du vide*. Tu ignores tout, mais tu sais tout. Trois lignes d’un article constituent ta connaissance d’un sujet et tu te considères assez outillé pour lapider quelqu’un sur la place publique.

Tu fracasses plus souvent qu’à ton tour l’intégrité des autres. D’habitude, j’opte pour le silence, mais pas aujourd’hui. Tu vas te défendre en disant que tu n’es pas un hypocrite, que tu dis ce que tu penses, toi! Oui, mais non. Vois-tu, tu ne sembles pas faire la distinction entre honnêteté et méchanceté. Pourtant, il y a un monde entre les deux. C’est trop facile d’être méchant et de passer ça sur le dos de la franchise. Insulter les gens en restant caché derrière ton ordinateur, ce n’est pas l’idée que je me fais d’un humain honnête et vrai.  

Tu n’es pas le seul comme ça, vous êtes plusieurs. Avec le phénomène des réseaux sociaux, tu finis par croire qu’au fond, tu détiens la vérité parce que tu parles et que je te laisse parler. Mais non, malgré mon silence, j’écris une petite réponse polie à ton intention, réponse que je finis par deleter parce que je trouve que ça ne vaut pas la peine. J’ai déjà essayé de discuter avec toi, mais ta fermeture d’esprit, je n’y peux vraiment rien. Peut‑être que tu te sens famous avec les gens qui likent ta haine, mais il y a aussi un tas de gens qui passent leur chemin en silence. Je le sais que tu as le droit à ton opinion et que la liberté d’expression est bien importante pour toi. Je ne te l’enlève pas. Mais ta liberté se termine quand tu commences à brimer celle des autres. Pis, sans vouloir t’offenser, tu la brimes souvent. Ce qui est bon pour pitou est bon pour minou.  

N’oublie jamais que tes insultes et ton venin peuvent solidement atteindre tes souffre-douleurs. Tu ne sais pas l’impact que tes mots auront sur eux, parce qu’un coup ton ordinateur éteint, ta vie continue. L’humain que tu agresses verbalement, lui, n’oubliera peut-être pas aussi vite que toi. Peu importe l’âge, l’agression psychologique, même virtuelle, a des conséquences et fait mal.  

Me taire me donne toujours la vague impression de consentir indirectement à tes propos, et aujourd’hui, je voulais juste remettre les points sur les i et les barres sur les t. Non, mon silence n’approuve pas ta haine, ta violence et l’intimidation que tu fais, qui que tu sois. Mais j’t’en veux pas, hein! Parfois, j’aurais vraiment, vraiiiiiment envie de t’insulter moi aussi. C’est humain, on va dire. Mais la différence, c’est que je n’oserais jamais. Parce que peu importent tes croyances, tes valeurs, ta religion, ton statut social ou bien ton éducation, c’est important pour moi que tu sois traité avec dignité. Sauf que les autres aussi. Pis ça, on dirait que tu l’oublies.  

J’imagine que derrière ton comportement se cache un besoin. J’espère qu’au moins tu le combles, mais laisse-m’en douter.  

Voilà, je voulais juste que tu saches.  

*Discours basé sur du vide : Quand tu utilises des diminutifs, des insultes et de l’arrogance contre la personne elle-même. À part occasionner de la souffrance, personne ne peut cheminer au travers de tes propos.   

Marilyne Lepage 

 

Aujourd’hui, soyons gentils. Et continuons demain!

Dernièrement, une bonne amie à moi m’a dit que j’étais sur ce

Dernièrement, une bonne amie à moi m’a dit que j’étais sur cette terre pour accomplir quelque chose de grand… quelque chose de beau.

Je suis demeurée perplexe face à cette grande affirmation.

Je me suis dit que c’était probablement parce que depuis plus d’un an, je la soutiens dans la maladie : le foutu cancer.

Mais son affirmation me tracassait l’esprit. J’ai eu envie de lui demander pourquoi elle me voyait ainsi. Était-ce parce que je suis présente pour elle ou que mon métier d’infirmière fait en sorte que je suis d’une grande empathie, ou simplement parce que je suis gentille, en général, dans la vie de tous les jours?

Sa réponse m’a surprise et en même temps, m’a fait réaliser à quel point je ne me rendais même pas compte de tous ces petits gestes que je répète jour après jour sans même m’apercevoir du bien qu’ils font aux personnes qui m’entourent ou simplement aux gens que je croise.

Elle m’a dit que simplement par mon sourire et mon ouverture d’esprit, je rends le monde meilleur.

Vous savez quoi? J’ai envie d’y croire.

En toute humilité, j’aime l’idée que ma bienveillance et ma gentillesse face au monde extérieur donnent le sourire aux personnes que je croise.

Je me plais à sourire à ceux qui croisent mon regard. J’adore payer un café à ce monsieur qui vient tout juste de se réveiller sur ce banc de parc… ce même banc qui lui a servi de lit cette nuit-là. J’aime le regarder par la suite, tenir son café à deux mains et le déguster comme si c’était la meilleure chose qu’il ait goûtée depuis longtemps. Ça me fait du bien… ça me fait sourire.

Ce matin-là, j’arrive en retard au travail. Une petite dame âgée a une crevaison dans le stationnement. Elle ne sait pas comment se servir de sa carte pour appeler l’aide nécessaire. Son regard est inquiet, même si pour vous et moi, cette crevaison paraît banale… Pour elle, ça semble angoissant. Je prends le temps de l’aider, d’appeler avec elle la remorqueuse. Je m’assure qu’elle sait où elle peut me trouver dans la bâtisse ; si jamais elle a besoin de moi, elle peut compter sur moi.

J’aime aider la maman devant moi à la caisse qui hésite entre le fromage en tranches ou le lait, car son budget est serré. Ses yeux illuminés lorsque je lui propose de prendre un de ses achats sur ma facture me confirment qu’elle est reconnaissante. Je n’ai pas besoin qu’elle parle… je ressens sa gratitude et le bien que ça me fait est indescriptible.

J’adore prendre ma pause dans le salon des patients où il y a un piano et passer mes minutes de repos à jouer des airs qui me rappellent de beaux souvenirs. Ces mélodies réconfortent par le fait même ces patients hospitalisés pour différentes raisons, mais qui caressent tous le même but : prendre du mieux et quitter le personnel de l’hôpital pour retrouver enfin leur famille.

Aujourd’hui, 13 novembre, est la journée internationale de la gentillesse.

J’ai envie de vous proposer d’offrir une délicatesse à une personne qui vous est inconnue aujourd’hui. Un café, un compliment sur son habillement, sur ses cheveux. Un sourire ou simplement de l’aide. Tenir une porte pour une maman avec son bébé, déneiger l’auto de votre voisin qui a un problème de dos ou seulement prendre le temps d’écouter et de réconforter une personne dans le besoin.

Je ne suis pas meilleure que personne, soyez en certains. J’ai seulement envie de partager ce qui moi, me rend bien – ce qui me fait sentir vivante.

Si vous avez envie d’essayer, c’est la journée idéale pour débuter. Et si vous y prenez goût, ensemble, nous allons faire de ce monde… un monde meilleur.

Isabelle Nadeau

 

Est-ce qu’on peut être gentil ?

Je viens de revenir chez moi. Après cinq heures à l’aéroport dâ

Je viens de revenir chez moi. Après cinq heures à l’aéroport d’Ottawa. Sans avoir pris d’avion. En cette belle journée d’avril remplie de vents et de pluie verglaçante, les vols ont été retardés et annulés les uns après les autres. Avant même de partir de la maison, j’avais dû appeler la compagnie aérienne pour qu’un agent me trouve une place dans un autre avion. L’agent a été efficace, rapide, sympathique. Merci, monsieur ! Je peux m’imaginer qu’autour de vous, il y avait probablement des dizaines d’agents stressés, tannés de se faire engueuler au téléphone par des clients frustrés. Votre calme m’a impressionnée.

Quand le taxi est arrivé, le vol avait été retardé à 19 h 43. Le conducteur était nerveux. On s’est rendus en un morceau, à l’heure prévue. Merci, monsieur, d’avoir été compétent et prudent. Mes enfants aussi vous en remercient.

Pendant le trajet, le vol a été retardé deux fois. 22 h, arrivée prévue à 23 h. Pas si pire. L’atelier que j’animerai cette semaine commence à 8 h demain matin. J’ai le temps. Je me croise les doigts.

La file d’attente devant les kiosques de dépôt de bagages est loooooonnnngue ! Les gens ont le cellulaire scotché sur l’oreille, le ton est cassant. J’entends les commentaires. Est‑ce que quelqu’un est vraiment étonné que l’horaire des vols soit sans queue ni tête avec cette température ? C’était littéralement écrit dans le ciel.

– Bonjour madame. Grosse journée agréable, hein ? Faut pas lâcher.

– Oh ! Merci pour votre sourire, ça fait du bien de rencontrer une cliente qui ne nous en veut pas pour les retards !

– Ce n’est pas le fun pour personne, mais on n’en rajoutera pas ! On est tous dans le même bateau (à défaut d’être dans un avion). Même quand j’ai appelé pour changer mon vol, j’ai eu la ligne rapidement et l’agent était super efficace.

– Oh ! Merci, j’avais l’impression que tout le monde était fâché.

– Quand bien même on le serait contre Dame Nature, ça n’aide personne si on se venge sur vous ! Je vous souhaite de dormir en paix ce soir, vous faites un bon travail.

(J’ai cru entendre sa mâchoire tomber par terre. Poc.)

J’ai eu le temps de passer la sécurité. De m’asseoir au resto. De commander un drink cool. Tant qu’à avoir quelques heures à tuer, aussi bien en profiter ! Du menu, il ne reste que le quart des options. La journée a été longue pour tout le monde à l’aéroport.

– Je prendrai donc un burger au bacon, pas de bacon. Merci.

Est-ce que j’aurais préféré avoir le poulet thaï à la noix de coco ? Oui. J’aurais pu quitter le resto sans manger, bouder, faire des gros yeux fâchés au serveur. Mais ça n’aurait pas mis dans mon assiette du poulet thaï à la noix de coco. J’aurais juste mangé du boudin, comme disait ma mère quand j’étais petite.

Première bouchée de mon burger au bacon pas de bacon : mon vol est annulé. Mon cellulaire est mort, je ne peux pas appeler la compagnie aérienne pour changer mon vol. Avale le burger, cale le drink, paye. Go jusqu’à la porte prévue pour le départ de mon vol.

La foule de clients pas contents est attroupée autour de l’agente qui n’a pas encore de réponses à fournir. Elle aussi, doit attendre. Et elle aussi s’impatiente. Tout le monde est debout devant elle, tape du pied, grogne sans discrétion. Pensez-vous que ça aide ? Pensez-vous que ça améliore la situation ? Ben non !

On nous a redirigés vers un autre étage, vers le centre d’appels de la compagnie aérienne, vers le carrousel à bagages, vers les taxis. Retour à la case départ, c’est-à-dire à la maison. Au moins, je ne dormirai pas (à moitié) entre un mur en béton et un poteau en métal. Je vais dormir au chaud, en sécurité. Je suis convaincue que si la compagnie aérienne avait pu, elle aurait fait décoller l’avion. La sécurité prime. Tout comme la gentillesse.

Je le sais que ce n’est pas tout le temps facile de rester gentil quand on est frustré, impatient, quand nos plans ont été barouettés d’un bord et de l’autre. Mais je vous le jure, c’est encore plus pénible de rester emprisonné dans sa frustration, d’être borné au point de ne pas voir que l’humain devant nous, qu’il soit agent de bord, passager ou douanier, n’a pas décidé de nous faire suer. Lui aussi préférerait que sa routine soit simple et efficace.

Même chose avec les profs contre qui on se venge du système scolaire, les infirmières qu’on enterre sous nos plaintes contre les décisions politiques, nos parents à qui on reproche la mentalité de leur époque qui a guidé leurs choix parentaux. Et si on essayait, dans ces situations incontrôlables, de rester gentil ? Si on essayait de se mettre à la place de la personne devant nous et de voir le problème à travers ses yeux ? Si on se rappelait que cette personne a un cœur, une fatigue, une frustration, et pourtant, un sourire pour nous accueillir et nous aider ?

Soyons gentils. Ça ne règlera pas le problème, mais ça évitera d’envenimer la situation. Tout le monde dormira plus en paix.

P.S. Au moment où j’écris ces lignes, l’électricité vient de me lâcher. Et au lieu de sacrer contre la compagnie d’électricité, je remercie mon ordinateur d’avoir une pile chargée. Si ce n’était pas de ça, j’aurais perdu mon texte. Et mon temps !

Nathalie Courcy

 

Calendrier de l’avent, version bonnes actions

Depuis quelques années, les lutins joueurs de tours ont commencé Ã

Depuis quelques années, les lutins joueurs de tours ont commencé à nous envahir quand décembre se fait sentir. Chez nous, c’est non. C’est juste non. Premièrement parce que je suis assurément trop paresseuse. Oui, tu as bien lu. Chez nous, la pile de linge à plier déborde et il reste toujours un ou deux chaudrons collés de la veille. Alors, trouver l’énergie d’inventer les tours que le lutin va faire, et surtout, trouver le temps de les ramasser ensuite, c’est bien loin de ma réalité. Rassurez-vous, on maintient la magie : chaque année, les enfants déposent une poudre magique devant les fenêtres et les portes, qui empêche les lutins d’entrer chez nous. #fallaitjusteypenser

Il y a aussi la fameuse tradition des calendriers de l’avent… T’sais, donner du chocolat aux enfants tous les jours… Disons que ça non plus, ça ne collait pas trop aux valeurs que je tente d’inculquer à nos enfants. Alors on s’est fait NOTRE calendrier de l’avent. Un calendrier de bonnes actions. C’est très simple à faire… J’ai fait une liste d’actions, faciles à exécuter et réalistes pour notre quotidien déjà trop occupé. Chaque matin, dès le 1er décembre, les enfants pigent ensemble une bonne action à accomplir dans la journée. Le soir, avant le coucher, on discute de la bonne action de la journée et du bien que ça leur fait d’aider les autres. J’ai enfin l’impression de leur transmettre quelque chose de vrai, d’authentique et de généreux, question de se mettre dans l’esprit de Noël.

Alors voici, pour les parents qui souhaitent embarquer avec nous dans la vague de don de soi et de générosité, une liste de bonnes actions. Vous pouvez tout simplement copier la liste, l’imprimer et découper les actions pour les faire piger aux enfants, dans la première petite boîte qui vous tombe sous la main. Facile, gratuit, accessible et mille fois plus gratifiant, je vous le promets ! Je vous ai mis plus d’idées qu’il n’en fallait. Certaines d’entre elles s’appliqueront plus à votre situation, et il est aussi possible de faire plusieurs bonnes actions dans une journée !

Aider un ami de classe ou de garderie quand il a de la difficulté. Faire un câlin à quelqu’un qui en a besoin. Aider deux personnes à se réconcilier après une dispute. Prêter son jouet préféré avec le sourire. Visiter une personne âgée. Inviter à jouer un ami qui est seul. Tenir la porte pour quelqu’un. Dire trois qualités à quelqu’un qui est triste. Offrir un dessin à un grand-parent. Envoyer une carte à quelqu’un qui habite loin. Vider le lave-vaisselle volontairement et avec le sourire. Vérifier s’il y a du papier de toilette et en remettre au besoin. Réparer quelque chose pour quelqu’un. Retirer la poussière sur un meuble oublié. Ramasser un déchet jeté à terre. Remercier le chauffeur de l’autobus en souriant. Mettre des graines à manger pour des oiseaux. Mettre à la rue les bacs de récupération ou de poubelle. Ramasser les miettes sur la table débarrassée. Mettre la table avant qu’on s’en aperçoive. Préparer un petit déjeuner pour quelqu’un d’autre. Remercier quelqu’un qui fait le ménage d’un lieu public. Faire plaisir à quelqu’un qui nous en veut. Laisser sa place à une autre personne qui fait la file derrière nous. Faire sourire quelqu’un qui est fatigué. Recouvrir ou réparer un livre qui commence à être abîmé. Remercier une caissière dans un magasin. Ramasser et replacer quelque chose qui est tombé au magasin. Mettre une carte sous la porte de la voisine qui vit seule. Offrir une fleur à quelqu’un qui le mérite. Aider une personne qui est perdue à retrouver son chemin. Donner de son temps quand on est pressé. Arroser une plante verte et épousseter ses feuilles. Refaire discrètement le lit de quelqu’un qui a oublié de le faire. Protéger quelqu’un de plus faible. Aider à décharger la voiture et à rentrer les sacs d’épicerie. Offrir un jouet qui ne sert plus à quelqu’un qui en a besoin. Cuisiner des biscuits pour une personne qui vit des moments difficiles. Écrire une belle carte de remerciement à sa directrice d’école ou de service de garde. Donner des vêtements qui ne font plus à une personne qui en a besoin. Aider quelqu’un à pelleter sa cour. Inviter une personne seule à souper avec nous. Aider un plus petit à faire quelque chose. Dire merci à quelqu’un qui prend soin de nous.

P.S. Petite anecdote : Ma grande fille de six ans, l’an dernier, a pigé « Offrir une fleur à quelqu’un qui le mérite. ». Elle a pris ses petites économies et a demandé qu’on aille acheter une dizaine de roses. Elle a choisi d’aller offrir, sur l’heure du dîner, une fleur à chaque enseignant de son école. Elle est allée dans la salle des professeurs et les a offertes une à une à chaque enseignant présent. #plusbelleaction

Alors voilà ! Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec vos enfants ! N’hésitez pas à montrer l’exemple et à faire aussi de bonnes actions ! Qui embarque ?

Joanie Fournier

 

Se sentir seule dans le bateau de la bienveillance!

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C’est aujourd’hui que mon vase déborde. C’est seulement moi ou la bienveillance n’est plus à la mode? J’ai le sentiment de donner beaucoup, et ce, naturellement. Je n’attends rien en retour. Ceci dit, je sais prendre soin de moi, je prends soin de mon entourage, il me semble que de temps à autre, j’aimerais bien le retour du balancier. J’ai trop souvent le sentiment désagréable de me sentir oubliée. On se rappelle qu’aimer fait partie des besoins primaires.

Depuis trop longtemps, je constate que ce concept disparaît peu à peu autour de moi. Très peu semblent y penser ou très peu mettent cela en priorité. Tout cela me désole grandement, me rend triste, désillusionnée, ce qui est encore pire. Il y a souvent déjà trop de négatif autour de nous sans en créer davantage.

Pour moi, la bienveillance, c’est dans tous les aspects du quotidien. Oui, il y a la bienveillance lorsque nous rendons service en nous proposant volontairement; il y a aussi celle des compliments, des attentions délicates. Tout autant en famille qu’en amour, je donne beaucoup d’attention, je me préoccupe que les gens qui m’entourent se sentent spéciaux et aimés. Il y a aussi la bienveillance en société qui compte, celle qui vous fait penser de vous stationner comme il se doit, de tenir la porte pour quelqu’un, d’agir comme vous aimez qu’on agisse avec vous. J’ai toujours été ainsi; je considère, humblement, que c’est un peu ma mission de vie.

Il y a tant d’occasions de faire plaisir simplement : un doux regard, un appel, une caresse affectueuse dans un moment où tout va vite, un petit mot dans la boîte à lunch, un mot sous l’oreiller, une visite surprise dans un moment inattendu, un compliment, bref faire sentir à la personne qu’elle est spéciale. Écoutez-là activement lorsqu’elle vous parle, même quand le sujet vous intéresse moins. Nous sommes uniques et méritons tous d’être choyés. La vie est faite pour être belle et en couleur!

Pourquoi c’est si important? Pourquoi écrire un texte sur le sujet? À mon avis, cette gentillesse gratuite rendrait notre monde meilleur. Elle aiderait plusieurs personnes à se sentir mieux entourées dans un milieu plus positif et égayé. Le plus beau? Ce n’est pas une question de budget, ni même de temps. Le monde des possibilités est infini. Il s’agit de laisser aller son cœur.

Personnellement, donner ces attentions me rapporte autant qu’à la personne qui les reçoit. C’est gratifiant et ça me remplit d’énergie.

Ma demande pour vous : portez attention aux personnes qui vous aiment et que vous aimez, soyez le bien, faites du bien!

 

Marie-Josée Gauthier

 

 

Chez le vétérinaire

Quand on entre chez le vétérinaire, il se passe instantanément qu

Quand on entre chez le vétérinaire, il se passe instantanément quelque chose de magique; tout le monde se comprend. Et personne ne juge personne.

Les amoureux des bêtes ont le cÅ“ur grand comme la Terre et de l’empathie à revendre.

Ce soir, j’en ai encore été témoin. Mon chiot tout neuf s’est infligé une blessure à la mâchoire. J’ai pensé que je n’allais jamais le voir grandir.

Mon chiot sous le bras, mes deux filles autour. Moi, en larmes, malgré tous mes efforts pour demeurer solide. L’histoire se termine bien, je préfère le dire tout de suite.  Je retrouverai mon toutou demain…

Cependant, j’avais envie de prendre un moment pour souligner les marques de gentillesse dont j’ai été témoin et qui, tristement, se font rares de nos jours.

Les sourires échangés, une femme qui m’offre de surveiller mes filles le temps de sortir mon petit Gilbert pour ses besoins, le partage d’expériences… Si spontanément, sans gêne aucune!

Ça fait du bien de se sentir compris. Pleurer en public, perdre le contrôle est loin d’être agréable. Chez le vétérinaire, c’est fréquent.

Merci à vous, inconnus amoureux des bêtes. Vous avez rendu mon attente plus sereine.

Et si vous me racontiez vos petites histoires coup de cœur, chez le vétérinaire… Je suis certaine qu’elles se comptent par dizaines!

Karine Lamarche