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Grandir un peu chaque jour grâce au développement personnel – Texte: Kim Racicot

Certaines personnes vous diront que le développement personnel n’

Certaines personnes vous diront que le développement personnel n’apporte rien du tout. D’autres iront vous dire que c’est une perte de temps parce que ça ne fonctionne pas. J’ai même déjà entendu quelqu’un me dire que c’était de la totale désillusion. Je respecte ces opinions, mais peut-être vaut-il la peine de se questionner sur le pourquoi certaines personnes n’y voient que des désavantages.

Ont-elles vraiment une ouverture quant à l’évolution que ça pourrait apporter ? Cherchent-elles la perfection dans leur démarche ? Ont-elles mis en œuvre les conseils reçus ?

Laissez-moi vous expliquer pourquoi, de mon côté, le développement personnel m’a fait grandir un peu chaque jour.

D’abord, ma démarche n’a jamais été de changer ma vie en totalité. J’ai voulu l’améliorer, la rendre plus douce, la peaufiner. Je voulais me réaliser davantage, autant au niveau de mes aspirations personnelles que professionnelles. Dès le départ, j’étais consciente que le résultat pouvait être différent de celui espéré, mais si la démarche m’aidait à progresser vers mes objectifs et à m’apporter une nouvelle vision, c’était au moins ça de gagné.

J’ai lu des livres, écouté des podcasts et des conférences, je me suis entourée de personnes positives qui avaient des leçons à me partager, j’ai fait le tri dans mes croyances irrationnelles et j’ai appliqué de nouvelles notions dans le but de trouver un nouvel équilibre et d’apprendre à mieux me connaître.

Et finalement, j’ai réellement évolué. J’ai pris connaissance de mes faiblesses mais surtout de mes forces. J’ai eu de grandes révélations sur ce que je souhaitais dans ma vie et ce que je ne voulais plus garder. Je me suis libéré de certaines peurs pour faire place à une plus grande confiance en moi. Mon chemin, je le vois maintenant tracé devant moi et je sais très bien qu’il ne me reste qu’à le suivre. C’est une belle progression quant à la personne que j’étais il y a quelques mois.

Maintenant, par quoi commencer si on veut se lancer progressivement dans la croissance personnelle ? Je vous dirais de débuter par une petite introspection, histoire de savoir où vous en êtes, puis de prendre conscience de la personne que vous êtes. Il ne faut surtout pas attendre au 1er janvier pour faire un bilan. 

De cette façon, il sera plus facile de trouver les raisons qui vous amènent à vouloir faire de la croissance personnelle et à déterminer les étapes pour parvenir à vos objectifs de vie. N’oublions pas que rien ne tient du miracle : les objectifs que vous aimeriez atteindre et pour lesquels vous désirez mettre les efforts et la motivation doivent être clairs et précis.

Maintenant, après avoir analysé votre situation, je vous propose de faire une to do list des étapes pouvant vous aider dans vos aspirations. À l’inverse, il peut aussi être bon de voir ce qui pourrait vous mettre des bâtons dans les roues afin d’y apporter des changements.

Gardez en tête que pour avoir un résultat différent, il faut faire différemment. Alors, sortez de votre zone de confort et entourez-vous de personnes optimistes qui sauront croire en vous et vous propulser.   

Bon développement !

Voici quelques coups de cœur littéraires et les balados préférés de l’équipe qui sauront vous accompagner dans votre développement personnel. Il vous suffira d’en faire bon usage !

 

Livres :

Daniel Blouin Entrée de zone

François Lemay Tout est parfait

Karine Champagne La poussière peut attendre

Robert Savoie Divers titres

Christine Michaud Mon projet bonheur

John Strelecky – Le safari de la vie, les Why Café

Raphaëlle Giodano Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une

Laurent Gounelle – L’homme qui voulait être heureux

Paul Coelho – L’alchimiste

 

Capsules et podcasts :

Mélanie Ghaminé Mélanie Consulte

Charles Côté Drôlement inspirant

Martin Latulippe (capsules)

Guillaume Dulude (capsules)

Stéphanie Méthé La coach flyée (entrepreneuriat)

Karine Ruel – Podcast altitude (développement personnel et professionnel)

David Laroche

Isabelle Bonin – Le succès par le bien-être

Emilie Robidas Vivre pleinement

Karine Champagne (podcast)

 

Kim Racicot

 

L’amour, toujours… dans les livres ! Texte: Jacinthe Crête

Hé oui, le classique « resto -ciné » prend un nouveau sens c

Hé oui, le classique « resto -ciné » prend un nouveau sens cette année. Qui dit Saint-Valentin en temps de pandémie dit « souper à la maison avec des enfants qui trouvent ça trooop looong attendre que leur viande cuise et qui passent le temps en se mettant une fourchette à fondue dans le nez ».

La soirée perdra un peu de son romantisme, mais c’est pas grave. Parce que l’amour, ça se fête pas juste en allant voir un film mettant en vedette Channing Tatum avec un popcorn à 17 $. L’amour, c’est ce qui se passe juste là (je pointe votre cœur, suivez).

Je vous propose donc quelques albums pour enfants à découvrir pour passer une belle soirée sous le signe de l’amour… en famille.

La doudou aime les bisous
Claudia Larochelle, Maira Chiodi
La Bagnole

La doudou aime les bisous doux, les bisous fous, les bisous trop choux. Elle aime aussi les câlins qui font du bien ! Avec elle, les tout-petits apprendront comment les chevaux donnent des bisous, comment les araignées donnent des câlins et comment on chatouille les papillons !

Info pertinente : Les enfants ADORENT les aventures de la doudou. Il y a plusieurs autres livres dans cette série, je vous invite à les découvrir.

Le fil invisible
Patrice Karst, Joanne Lew-Vriethoff
Scholastic

Dans cette histoire réconfortante, une mère explique à ses deux enfants qu’ils sont reliés par un fil invisible. Les enfants pensent que c’est impossible, mais ils veulent tout de même savoir de quel genre de fil il s’agit… La réponse est une évidence bien simple qui nous unit tous : ce fil invisible est fait d’amour. Même si on ne peut pas le voir, on peut le sentir au fond de notre cœur et savoir qu’on est toujours liés à ceux qu’on aime.

Info pertinente : Un livre vraiment intéressant pour aborder l’anxiété de séparation que peuvent ressentir certains enfants.

Les étoiles
Jacques Goldstyn
La Pastèque

Un jeune garçon juif et une petite fille musulmane se rencontrent dans un parc du Mile End : quartier populaire de Montréal. Ils réalisent bientôt qu’ils partagent une passion profonde pour les étoiles et les constellations, rêvant de devenir un jour scientifiques ou astronautes, d’explorer l’infini du ciel. Leur histoire consistera à rêver, à partager et à explorer ce qui est plus grand que nous, au-delà des questions religieuses.

Info pertinente : Une histoire douce et poétique comme seul Jacques Goldstyn sait faire.

Deux garçons et un secret
Andrée Poulin, Marie Lafrance
La Bagnole

Émile et Mathis sont les meilleurs amis du monde. Ils partagent leurs jeux. Leurs collations. Et leurs secrets. Un beau matin, Émile fait une découverte dans le bac à sable. Ça lui donne une idée. La plus-meilleure idée de toute sa vie.

Info pertinente : Un livre qui parle d’amitié et d’ouverture.

Florence & Léon
Simon Boulerice, Delphie Côté-Lacroix
Québec Amérique

Florence a un problème aux poumons, mais enseigne la natation ; pour elle, c’est toujours comme si elle respirait dans une paille. Léon a un problème aux yeux et est agent d’assurance ; pour lui, c’est toujours comme s’il regardait par le trou d’une paille. Leur rencontre chamboulera leurs vies. Et si les différences pouvaient devenir une force ? Et si l’amour pouvait naître au bout d’une paille ?

Info pertinente : Simon Boulerice termine tout juste l’écriture d’une série télé inspirée par les personnages de cet album.

Info plus ou moins pertinente : La lecture de cet album a influencé le choix du prénom de ma fille (indice : elle ne s’appelle pas Léon).

L’amour : Un livre sur la compassion
Susan Verde, Peter H. Reynolds
Scholastic

L’amour : Un livre sur la compassion est une véritable célébration de l’amour sous toutes ses formes qui invite les jeunes lecteurs à se tourner vers l’intérieur quand ils se sentent effrayés, fâchés ou tristes. Le pouvoir transformateur de l’amour leur permettra de laisser entrer la lumière à nouveau, afin qu’ils puissent agir avec compassion et gentillesse, vivre avec gratitude et prendre soin d’eux-mêmes.

Info pertinente : Le livre inclut quelques postures de yoga et une méditation guidée pour les enfants.

 

Bonne lecture !

NDLR : Une fois les enfants couchés, c’est maintenant l’heure de… DORMIR. Vite, couchez-vous, ça ne durera pas.

 

Jacinthe Crête

Des albums pour chasser la déprime de janvier

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Le mois de janvier est souvent associé à une période de déprime. D’ailleurs, le troisième lundi de ce mois est surnommé le Blue Monday (lundi bleu), expression décrivant cette journée qui serait, selon certains experts, la plus déprimante de l’année. Évidemment, la situation actuelle risque d’exacerber ce sentiment.

Je vous propose donc quelques albums pour enfants qui feront sourire tout le monde (même les plus grands). Tous ces livres ont été testés et approuvés par fiston. 

La grève des câlins
Simon Boulerice — Francis-William
Éditions de la Bagnole

En ces temps de pandémie, notre vie entière est bouleversée, nos repères ne sont plus les mêmes. Les cinq enfants de la famille Riendeau-Regato, comme toutes les familles, doivent aussi composer avec cette nouvelle réalité qui amène son lot de désagréments. Ce qui leur manque le plus ? Les câlins de leurs grands-parents.

On aime : Le sujet très actuel, les illustrations naïves et colorées

 

Toi et moi —Ce que nous construirons ensemble
Oliver Jeffers, Kris Di Giacomo
Kaléidoscope

Qu’allons-nous construire, toi et moi ? D’abord, regroupons tous nos outils pour assembler petit à petit. Fabriquons une montre car le temps est précieux. Notre avenir ensemble, nous le créons à deux.

On aime : La relation entre le papa et sa fillette, le message qui saura résonner chez les parents

Bob le bobo
Mélina Schoenborn, Sandra Dumais
La courte échelle

Bob est un bobo. Un adorable petit bobo. Mais il est seul et il s’ennuie. Ce n’est pas toujours facile de se faire un ami quand on est un bobo. Peut-être que le petit garçon qui vient de tomber de son vélo acceptera de l’adopter ? Ainsi débute une grande histoire d’amitié appelée à sans cesse se renouveler !

On aime : Les personnages attachants, l’originalité de l’histoire

Bonne nuit, Anne
Kallie George, Geneviève Godbout
Scholastic

C’est l’heure pour Anne d’aller se coucher, mais pas avant d’avoir souhaité bonne nuit à tout le monde et à toutes les choses qu’elle aime…

On aime : La douceur d’Anne, les illustrations magnifiques

Le tricot
Jacques Goldstyn
La Pastèque

Depuis qu’elle est petite, la grand-maman de Madeleine tricote. Elle a fabriqué des foulards pour son frère parti à la guerre, des bas pour conserver au chaud les orteils de ceux qu’elle aime et aussi des mitaines, des tuques et des bonnets. Mais l’ouvrage dont elle est le plus fière est son tout premier foulard, qu’elle offre à Madeleine. Ravie, la fillette l’enroule autour de son cou avant de partir pour l’école sans remarquer qu’un brin de laine s’est accroché à la porte de la maison…

On aime : Le fait que l’auteur se soit inspiré de sa propre grand-maman, les détails des illustrations qui feront sourire les parents

La Forêt
Rob Hodgson
La courte échelle

Dans une forêt vivent trois renards. Trois renards qui partent à la chasse aux lapins. Aux succulents lapins. Ils sont sûrs d’eux, convaincus de réussir. En plus, ils ont de la chance : des écriteaux leur indiquent le chemin ! Les trois compères n’ont juste pas encore compris qu’ils pourraient bien être suivis…

On aime : L’histoire rigolote, la contradiction entre le texte et les illustrations

Le grand secret de Clarence
Christine MacGregor Cation, Roy MacGregor, Mathilde Cinq-Mars
Scholastic

Clarence Brazier garde précieusement un lourd secret depuis presque cent ans : il ne sait pas lire. Lorsque la seule qui connaisse son secret — son épouse — décède, il décide d’apprendre la lecture. Va-t-il y arriver malgré son âge avancé ?

On aime : Le détermination de Clarence, les illustrations empreintes de douceur, le fait que ce soit inspiré d’une histoire vraie

COUP DE CŒUR DE FISTON

Mon chien-banane
Roxane Brouillard, Giulia Sagramola
Les 400 coups

Dans un parc, un enfant promène une banane au bout d’une laisse. Cette chose pour le moins inusitée attire l’attention des passants qui s’attroupent autour du jeune garçon. Une longue discussion s’en suit où les gens essaient de comprendre pourquoi l’enfant promène une banane, pendant que, de son côté, le garçon essaie de leur faire comprendre que sa banane est un chien. Plus précisément, son chien Banane.

On aime : L’absurdité de l’histoire, la diversité des personnages

Tous ces livres sont disponibles en librairie et la plupart des bibliothèques publiques offrent actuellement un service de prêt sans contact. Informez-vous auprès de votre municipalité pour obtenir plus de détails. Bonne lecture !

 

Jacinthe Crête

Moi, j’aime ça, acheter les fournitures scolaires, bon !

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clench

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clencher le magasinage de matériel scolaire là-maintenant-tout-de-suite-carpe-diem-solide. En réalité, c’est juste parce que je suis à l’autre bout du pays et que rapporter 150 crayons HB et douze paquets de feuilles lignées dans ma valise, ça ne me tente pas. Normalement, à ce temps-ci de l’été, tout est déjà empaqueté dans les sacs d’école. Au moins, ce n’est pas encore dans l’entrée !

Le courriel du secrétariat scolaire annonçant la mise en ligne de la liste interminable d’articles scolaires, c’est mon nanane. Ma carte du Pôle Nord. Ma bible que j’imprime en plusieurs exemplaires et que je scrute, analyse, surligne, rature. J’en plante des copies dans tous mes sacs à main, dans chaque voiture, dans mes poches de manteaux. Toujours prête, comme un scout ! Un rabais sur la colle en bâton est si vite arrivé…

Oui, oui, je vous entends, ça coûte cher, la rentrée ! C’est déjà moins pire si on ne se laisse pas convaincre par nos enfants/les circulaires des magasins/la compétition pour le petit kit de photo d’école le plus swell : nos enfants s’habillent 365 jours par année (par chez nous en tout cas), pourquoi renouveler toute la garde-robe en moins de deux semaines ? Ils ne grandissent pas tout d’un coup à minuit le 31 août !

Mais oui, même si on étale les achats de vêtements et de chaussures tout au long de l’année, en fonction des besoins, des poussées de croissance et des jeans déchirés, ça finit par coûter cher. Rappelons-nous des 3 R  de l’environnement : Réduction, Récupération, Réutilisation. Les listes scolaires sont en partie des suggestions. Peut-être qu’il n’est pas absolument nécessaire de commencer l’année avec les 300 crayons de plomb aiguisés qui sont sur la liste. Surtout que ça fait des ampoules quand on se tape l’aiguisage d’un seul coup (non non, je n’ai jamais vécu ça!;o) On n’est surtout pas obligés de tout acheter en neuf ni de jeter ce qui est inutilisé à la fin de l’année. Il y a de bonnes chances que les crayons de bois rouges et bleus soient usés jusqu’au moignon, mais le brun et l’oranger ont habituellement la couenne plus dure. Dans ce cas, l’achat à l’unité peut être avantageux. Dans d’autres cas, l’achat en grandes quantités et en fonction des rabais peut vous faire épargner. Avec quatre enfants, on s’entend qu’on entrepose les caisses de feuilles lignées. Ça tombe bien, ça ne fane pas !

Mais oui, même si on achète de façon responsable, ça revient cher. On s’entend qu’en tant que diplômée en littérature, éditrice à temps partiel et auteure à mes heures, des livres, j’en mange. Les crayons, je les vénère. Et l’odeur du papier et du carton, c’est mon encens apaisant. Les calculatrices, ça m’inspire un peu moins, alors ça fait mon affaire d’en acheter une par enfant et de dire : « Toffe-la longtemps ! » Dans mon livre de budget à moi, il y a une colonne spécialement dédiée aux livres et à la papeterie. Et sérieusement, je pète tout le temps le budget. Alors si l’école me somme d’acheter du matériel scolaire, j’obéis allègrement ! Dépenses excusées.

Dans le rayon papier des grands magasins, je fais une Doris de moi-même : « Non Nathalie, n’achète rien, tu as assez de feuilles de cartable pour bâtir un château en origami ! Ah ! Des feuilles de cartable ! Justement, c’est sur la liste scolaire ! » Et maintenant, les produits sont tellement originaux, colorés, personnalisés ! Comment pourrais-je résister à un (millionième) cahier de croquis ? Non mais vous avez vu ? La couverture est ornée d’un hibou à gros yeux ! Ça va tellement faire plaisir à ma grande Peanut ! Et là, les licornes reviennent à la mode. Un crayon qui sent le pet de licorne et qui écrit avec des sparkles… ma belle Cocotte va capoter ! Je passe ça sur leur dos, mais c’est moi la plus gaga dans l’histoire.

Bon. Je ne suis pas si pire que ça. Mais disons que je suis bien heureuse de partager mon trip avec mes filles et bientôt avec mes gars. Ça nous permet d’aller nous extasier dans les allées de cossins d’école bien tranquillement, avant la folie du mois d’août. Parce que ça, c’est ce que je déteste tout autant que le magasinage du 24 décembre : la cohue de la rentrée. Comme si les parents ne savaient pas que leurs enfants allaient commencer l’école et qu’encore une fois, ils ne retrouveraient plus leur cartable à anneaux de deux pouces avec pochette intégrée et couvert en plastique transparent.

Les crayons-feutres sont en spécial ces temps-ci ? Go ! Faites des réserves ! Et profitez-en pour renouveler le stock de bricolage de la maison. Après tout, la motricité fine, la créativité et la décoration des murs aux feutres lavables, ce n’est pas juste à l’école que ça se passe ! Et aimer l’école, ça s’apprend aussi dès les vacances, quand on s’ennuie (juste assez) de l’école et qu’on est heureux d’être content de magasiner son matériel scolaire.

Note à ceux qui refusent d’admettre que la rentrée scolaire s’en vient et qui vivent intensément le moment présent : il est interdit de me lancer des roches à la lecture de ce texte ! J’y parle aussi de plaisir et de moment présent ! C’est juste que ma façon de les vivre est un peu weird

Nathalie Courcy

Pas de panique !

Ça faisait sept ans. Sept années sans être attaquée par la paniq

Ça faisait sept ans. Sept années sans être attaquée par la panique. B’ah ! Du stress, de la nervosité, de la misère à me concentrer, l’impression d’être une poule pas de tête et d’en perdre la tête, ça, oui ! Malgré les afuuu afuuu et les anxiolytiques. Mais pas de véritable crise de panique. Et là, la semaine dernière, c’est arrivé.

Milieu d’une journée où les choses ne vont pas tout à fait comme prévu, mais où tout est réchappé malgré tout. Milieu d’une semaine où les heures supplémentaires et les réveils tôt se multiplient. Milieu d’un mois où les défis et les questionnements sont monnaie courante et me font courir partout. Bref, je suis au milieu d’une tornade que je pense assez bien contrôler.

Puis, ce midi-là, je commence à avoir de la difficulté à focaliser mon attention sur mon travail. Je me sens plus agitée par en dedans et en dehors. Je ne tiens pas plus en place qu’un enfant de quatre ans qui attend l’arrivée du Père Noël après avoir ingurgité trois chocolats chauds aux guimauves. Je me mets à genoux sur ma chaise, puis en indien. Je me lève, je fais quelques pas, je reviens. Qu’est-ce que je fais là ? J’ai du travail à faire, moi !

Je m’assois. J’observe mon ordinateur comme s’il allait me dire quoi faire.

– Allez ! Mets tes doigts sur les touches du clavier et pitonne !

– Hein ? Quelles touches ? Quel clavier ? Pourquoi faire ?

– Déguédine ! Tu perds ton temps ! Tu le sais que tu n’as pas de temps à perdre.

– Inquiète-toi pas, je le sais ! Tout le monde va attendre après moi si je ne me réveille pas. Mais je ne suis pas capable.

– Pas capable de quoi ? Tu as les deux yeux grands ouverts !

– Oui, mais je ne me souviens même pas de ce qu’il faut que je regarde… Tu as vu ? Mes yeux bougent tout seuls !

Pas d’inquiétude, je ne parle pas vraiment à mon ordinateur. Bon, parfois, mais lui, il ne me répond jamais. Quand même, ça donne une idée de l’état dans lequel je me trouve à ce moment. Incapable de me déposer.

Ma collègue arrive. S’assoit près de moi.

– Je ne sais pas ce que j’ai, ça fait une heure que je tourne en rond, pas capable de me calmer le pompon.

Elle sait que quand je suis dans cet état-là, le mieux, c’est que je parte me promener quelques minutes. Mais je m’obstine (avec moi-même). Non, j’ai du travail à faire. Tout de suite. Et plus je m’obstine, et moins je suis capable de le faire. J’ai une rubber ball dans la cervelle et une pile branchée sur le 400 volts à la place du cœur.

Cinq minutes plus tard :

– Ok, ça n’a pas de sens mon affaire, remplace-moi s’il te plaît. Je ne suis bonne à rien anyway quand je suis dans cet état-là. Je ne me souviens même plus comment je m’appelle (oui, j’ai une légère tendance à l’exagération… l’autodérision me permet de réduire l’impact de la panique que je commence à identifier).

Et je sors de l’édifice. J’ai la présence d’esprit d’apporter ma bouteille d’eau (essentielle pour que les connexions de mon cerveau parti en vrille se refassent), mon cellulaire (bien pratique pour appeler une collègue si je me perds dans les dédales de ma panique ou de la ville) et mes lunettes de soleil (que j’ai beaucoup appréciées quand je me suis mise à brailler comme un âne pris dans une clôture barbelée. Électrifiée.)

Je marche, je marche. En ligne droite, parce que j’ai trop peur de me perdre. Déjà que je n’ai pas de GPS intégré (ça ne venait pas avec le modèle de base quand on naissait en 1977), je ne vois rien à travers mes larmes et je ne peux mémoriser aucun repère pour m’aider à me situer. Je m’enfonce dans la ville alors que mon instinct aurait dû me mener vers un parc ou une rivière, où je me serais sentie plus en sécurité. Mais ça, j’y ai pensé après seulement. Je marche, et je braille, et j’essuie mes larmes en me sentant jugée par les inconnus qui marchent aussi. Dans le fond, ils ne me remarquent même pas. Tant que je marche. Si je m’effondre, si je me roule en boule sur le trottoir, ils s’enfargeront dans mon corps et appelleront le 911. Je ne veux pas. Alors je marche.

Mais plus je marche, plus je panique de ne pas être capable de mettre un stop à ma panique. J’essaie de visualiser du beau et du bon, je ne vois que du laid et du mauvais. J’essaie de ralentir mon souffle, d’approfondir ma respiration ; j’hyperventile. J’imagine tout ce CO2 qui est fait prisonnier dans mes poumons et je panique encore plus. J’empoisonne mon corps à force de paniquer.

Mon esprit est encore juste assez présent pour former un plan de secours.

1- Continuer à essayer de me calmer par moi-même jusqu’au prochain coin de rue.

2 a- Si ça fonctionne, continuer à marcher jusqu’à ce que je sois calmée à 50 %, puis revenir vers le bureau pour continuer mon travail (ah ! Non ! J’ai dit « travail »… afuuu afuuu !)

2 b- Si ça ne fonctionne pas, virer de bord, appeler ma collègue ou ma superviseure et leur demander de venir me chercher. Au bureau, on pourra trouver une salle fermée où je pourrai reprendre mes sens, méditer et mettre de la musique. J’ai besoin de ne penser à rien.

3- Si je m’effondre sous la pression ou le manque d’oxygène, il y a toujours l’ambulance. Mais vraiment ? Je partirais en ambulance juste pour une attaque de panique ? Juste parce que je ne suis pas capable de gérer mon stress ? Non mais… on se calme ! (Ben non, justement. Je ne suis pas capable de me calmer !)

Le coin de rue arrive et j’hyperventile toujours autant, je me déshydrate à force de pleurer. C’est le méchant qui sort, faut croire. Et là, au coin de la rue, j’aperçois une table avec des livres. Je tourne à droite et je passe une porte. S’il y a des livres, c’est qu’il y a des gens qui aiment les livres. Je me retrouve dans une librairie (ça aurait pu être l’antre d’un dragon lecteur, je serais entrée quand même. Comme un enfant poursuivi par un kidnappeur qui s’engouffre dans la première maison qu’il croise). Et là, pour la première fois depuis près de deux heures, je me sens un peu en sécurité. Une mini brise d’apaisement m’effleure. Je me dis que je peux rester ici en silence, sans me justifier, le temps de me calmer. Le temps de retrouver assez de morceaux de casse-tête de ma personne pour me reconstruire suffisamment. Le travail attendra.

Quand je suis retournée au bureau, j’ai rassuré ma collègue, j’ai mis mes écouteurs et je suis restée dans ma bulle jusqu’à ce que je me sente moi-même. Le travail m’avait attendue, sagement, mais le surplus de stress s’était évaporé. J’ai parlé de mon moment de souffrance intérieure et physique (oui, une crise de panique, c’est souffrant pour le corps) à mes collègues, à mes superviseurs. Je n’ai pas été jugée. Je veux qu’ils comprennent ce qui m’arrive même si ça peut prendre sept autres années avant que la panique s’invite une autre fois. Je veux qu’ils comprennent que ça peut arriver à n’importe qui. Et je veux surtout qu’ils sachent agir quand ça arrive, à eux ou à d’autres.

Note à moi-même : Tu as de quoi être fière d’avoir su identifier l’attaque de panique même en pleine souffrance. Sois fière de l’avoir gérée et d’avoir trouvé tes moyens pour te calmer. Mais la prochaine fois, demande plus d’aide, plus vite. Ça pourrait t’éviter de te sentir aussi mal.

 

Nathalie Courcy

Des livres pour que vos enfants fassent leurs nuits!!!

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2562,2545,2543,2542"] Les réactions et commentaires susc

Les réactions et commentaires suscités par mon article Laisser ou ne pas laisser pleurer bébé m’ont fait chaud au coeur. Je savais que je n’étais pas seule. Mais là, vous me confirmez que le manque de sommeil est l’un des plus grands défis (si ce n’est le plus grand) de plusieurs parents dans les premières années de vie de leur(s) enfant(s).

Personnellement, c’est ce que j’ai trouvé le plus difficile. L’âge y est probablement pour quelque chose. J’ai accouché à quelques mois de célébrer mon 40e anniversaire… Mais il demeure que LA raison (pas la seule mais la principale) pour laquelle je n’ai pas eu un deuxième enfant, c’est que je ne pouvais m’imaginer traverser une autre année sans dormir. Encore aujourd’hui, les rares fois où je me lève en pleine nuit (par exemple, quand Fiston est malade), je me demande encore comment j’ai fait!

Heureusement, plusieurs livres m’ont accompagné et aidé à trouver la formule qui me convenait. Voici donc mes coups de coeur 🙂

Enfin je dors…et mes parents aussi (2e édition) – Evelyne Martello (14,95$)

C’est le fameux livre de la maison d’édition du CHU Sainte-Justine qui explique en détails le pourquoi du comment de la méthode 5-10-15. Comme vous avez pu le lire dans mon précédent article sur le sujet, ça n’a pas fonctionné pour moi. Mais ça demeure une référence pour quiconque s’intéresse à cette technique d’entraînement au sommeil.

Extrait de la description de la maison d’édition

“Fruit de nombreuses années d’intervention, Enfin je dors…et mes parents aussi présente une nouvelle fois les éléments théoriques de base relatifs au sommeil du bébé et du jeune enfant. Il propose aussi des mesures consolidant la routine du coucher et différentes techniques visant à aider l’enfant à s’endormir seul (…) Evelyne Martello est infirmière clinicienne. Elle a travaillé pendant une quinzaine d’années auprès des enfants et de leurs parents au Centre de développement du CHU Sainte-Justine. Depuis 2008, elle oeuvre à la Clinique du sommeil de l’Hôpital Rivière-des-Prairies.”

Chut! Fais dodo – Dre Nadia Gagnier (14,95$)

Dre Nadia est plus pragmatique. J’aime bien son approche gros bon sens. Elle nous explique comment faire perdre à notre bébé l’habitude de boire en pleine nuit et comment lui apprendre à se rendormir seul. C’est un livre qui ne s’adresse pas uniquement aux jeunes parents. Il couvre aussi les problèmes de sommeil qui peuvent survenir durant l’enfance et l’adolescence. Personnellement, je n’ai pas réussi à mettre en place ce que Dre Nadia préconise dans ce livre.

Extrait de la description de la maison d’édition

“On y aborde les troubles du sommeil chez les enfants, les adolescents et leurs parents. Dre Nadia explique au lecteur, dans un langage simple, les différentes phases du sommeil, les problèmes les plus fréquents et leurs conséquences sur la vie de famille. Comme toujours, elle propose des solutions et trucs en plus de fournir des références pour les parents à la recherche de personnes-ressources.”

Comment aider mon enfant à mieux dormir – Brigitte Langevin (24,95$) 

J’ai lu le livre et même profité de la consultation gratuite offerte à l’achat. Brigitte est une spécialiste du sommeil et de l’analyse des rêves. Elle offre des conférences, des consultations téléphonique ou à domicile, des formations et a plusieurs livres à son actif. J’ai d’ailleurs déjà participé à l’un de ses ateliers sur l’analyse des rêves dont je me sers encore aujourd’hui. C’est une passionnée et une professionnelle que je n’hésiterais pas à consulter de nouveau. Elle m’a beaucoup aidé. Mais je crois qu’au moment où je l’ai consultée, j’étais déjà dans un état d’épuisement avancé. Il m’aurait fallu un peu plus d’énergie pour que je persévère et que ça fonctionne. Mais je dis ça sans culpabilité. J’ai fait de mon mieux avec les ressources que j’avais.

Extrait de la description de la maison d’édition

“L’auteure, que de nombreux parents considèrent comme la Super Nanny du Sommeil, vous propose ici des stratégies éprouvées et efficaces, basées sur la psychologie infantile, afin de surmonter les diverses problématiques relatives au sommeil, de la naissance à l’adolescence. Grâce à cet outil essentiel, les bras de Morphée redeviendront accueillants pour l’enfant… et ses parents!”

En prime : À l’intérieur du livre, on y trouve un coupon-rabais pour une consultation avec l’auteure.

Autres titres du même auteur : Le sommeil du nourrisson, Guide pratique des routines du coucher et du lever, La sieste chez l’enfant.

Être parent la nuit aussi – William Sears (20,00$)

Ce n’est pas pour tout le monde mais ça été MA révélation. Le Dr William Sears est un célèbre pédiatre américain aujourd’hui âgé de 76 ans. Apôtre de l’attachement parental, de l’allaitement et du cododo, ses positions laissent rarement indifférent. Bref, on aime ou on déteste. Je n’adhère pas à tout ce qu’il prône mais l’allaitement couché et le cododo m’ont permis de refaire mes forces…et à Fiston de faire ses nuits. Je dois préciser que je n’ai pas fait de cododo avant que Fiston soit âgé de 4 ou 5 mois. Ce n’était donc pas un bébé naissant et il pesait déjà une quinzaine de livres. J’ai aussi mis en place toutes les précautions à prendre quand on veut faire du cododo avec son enfant. Il est important de savoir que le cododo serait l’une des principales causes de mort subite du nourrisson et n’est pas du tout recommandé par l’Institut national de Santé publique du Québec. Et non, contrairement à ce que tout le monde craignait autour de moi, Fiston n’a pas persisté pendant des années à dormir dans mon lit et la transition vers sa bassinette s’est effectuée tout en douceur et sans problème. Tsé quand je vous disais qu’il faut se faire confiance 😉

Extrait de la description de la maison d’édition

“Ce livre explique aux parents les différences entre les types de sommeil du bébé et de l’adulte et leur redonne confiance en leur capacité de trouver eux-mêmes des solutions efficaces. Le docteur Sears explique également comment l’art parental favorisant l’attachement peut contribuer à espacer les grossesses et réduire le risque de mort au berceau.”

Sur ce, je vous souhaite bonne nuit!

Des idées de sorties pour ce week-end! (15 au 17 avril)

Voici des suggestions d’activités que vous pourriez faire en famille ce week-end : <a

Voici des suggestions d’activités que vous pourriez faire en famille ce week-end :

Déjeuner avec les ours
ours
Le week-end au zoo l’Écomuseum, il est possible de déjeuner avec les ours. Durant les 2h30 que durent l’activité, vous assisterez à une présentation sur l’ours noir tout en dégustant un petit déjeuner continental. Ensuite, vous mettrez la main à la pâte en préparant le déjeuner des ours, avant d’aller leur servir à leur habitat. À noter que pour cette fin de semaine c’est complet, mais réserver vite pour les prochaines dates !

 

 

 

Salon international du livre de Québec
livreCe week-end se tient le salon international du livre de Québec. En plus de trouver vos prochaines lectures et de rencontrer vos auteurs préférés, il y a plusieurs activités prévues pour les enfants. À noter que c’est gratuit pour les enfants de 12 ans et moins accompagnés d’un adulte !

 

Le livre de la jungle 3D
Livre
Dans tous les cinémas, c’est cette semaine que sort une nouvelle version du film Le livre de la jungle. C’est le réalisateur des deux premiers Ironman Ron Favreau qui signe le film pour Walt Disney. L’histoire raconte la vie de Mowgli, un petit homme élevé par une famille de loups. Mowgli ne se sent plus le bienvenu dans la jungle lorsque le redoutable tigre Shere Khan, promet d’éliminer tout ce qu’il considère comme une menace. Forcé d’abandonner la seule maison qu’il ait connue, Mowgli entreprend une odyssée captivante sur la découverte de soi, guidé par la panthère Bagheera, son mentor autoritaire, ainsi que par l’insouciant ours Baloo. Le film marie parfaitement la fiction et le photoréalisme d’images de synthèse des animaux et de leurs environnements. La technologie à la fine pointe et les techniques de narration utilisées plongent le public dans un monde luxuriant et enchanteur. Si vous allez voir la version française vous reconnaitrez peut-être les voix de Normand D’amour, Ariane Moffatt et de Laurent Paquin.
Festival des insectes
insecte
Le Festival des insectes est un évènement centré sur la vulgarisation des arthropodes, dont les insectes sont les membres les plus illustres. Il est promu par La Bibitte Mobile et se déroule à l’Aquarium du Québec. Ces deux institutions constituent des figures de proue en matière d’interprétation de la faune. La 2e édition du Festival des insectes se tiendra sur une période de trois jours au printemps 2016 : du 15 au 17 avril 2016. On pourra y contempler une exposition pédagogique de 10 000 insectes naturalisés et vivants qui ne sera rien de moins … que la plus grande en Amérique ! Ceci est sans compter les arthropodes vivants qui pourront être manipulés, les animations, les conférences, les ateliers et les spectacles offerts sur le site, le tout baigné dans une ambiance de festivité propre à la ville de Québec. Ce sera l’occasion unique pour les familles et le grand public d’en apprendre plus sur la faune à multiples pattes tout en visitant l’Aquarium du Québec.

 

Théâtre jeune public 2016
théâtre
L’École nationale de théâtre vous invite à assister à un programme double de nouvelles pièces de théâtre qui s’adressent aux enfants de 6 à 10 ans. Les pièces de cette année sont Pique-Nique de Pascale St-Onge et La peur du loup de Mario Laframboise. Les pièces présentées sont écrites, jouées et mises en scènes par les finissants. Une chouette occasion de voir les futurs grands acteurs populaires ! Cette activité est gratuite et sans réservation. C’est donc premier arrivée premier servie !

 

Cirkopolis
cirqueCette fin de semaine, le Cirque Éloize présente son www. Cirkopolis à la Place des Arts. Cirkopolis nous transporte dans un monde où la fantaisie s’oppose à une réalité trop routinière. La monotonie du quotidien volera en éclats de façon spectaculaire et… réjouissante. Dans ville-usine, acrobates et artistes multidisciplinaires défient les lois de la gravité, de la virtuosité et de l’agilité pour repousser les limites imposées et réinventer leur vie.