Tag magasiner

Moi, j’aime ça, acheter les fournitures scolaires, bon !

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clench

La mi-juillet arrive, je me retiens à deux mains pour ne pas clencher le magasinage de matériel scolaire là-maintenant-tout-de-suite-carpe-diem-solide. En réalité, c’est juste parce que je suis à l’autre bout du pays et que rapporter 150 crayons HB et douze paquets de feuilles lignées dans ma valise, ça ne me tente pas. Normalement, à ce temps-ci de l’été, tout est déjà empaqueté dans les sacs d’école. Au moins, ce n’est pas encore dans l’entrée !

Le courriel du secrétariat scolaire annonçant la mise en ligne de la liste interminable d’articles scolaires, c’est mon nanane. Ma carte du Pôle Nord. Ma bible que j’imprime en plusieurs exemplaires et que je scrute, analyse, surligne, rature. J’en plante des copies dans tous mes sacs à main, dans chaque voiture, dans mes poches de manteaux. Toujours prête, comme un scout ! Un rabais sur la colle en bâton est si vite arrivé…

Oui, oui, je vous entends, ça coûte cher, la rentrée ! C’est déjà moins pire si on ne se laisse pas convaincre par nos enfants/les circulaires des magasins/la compétition pour le petit kit de photo d’école le plus swell : nos enfants s’habillent 365 jours par année (par chez nous en tout cas), pourquoi renouveler toute la garde-robe en moins de deux semaines ? Ils ne grandissent pas tout d’un coup à minuit le 31 août !

Mais oui, même si on étale les achats de vêtements et de chaussures tout au long de l’année, en fonction des besoins, des poussées de croissance et des jeans déchirés, ça finit par coûter cher. Rappelons-nous des 3 R  de l’environnement : Réduction, Récupération, Réutilisation. Les listes scolaires sont en partie des suggestions. Peut-être qu’il n’est pas absolument nécessaire de commencer l’année avec les 300 crayons de plomb aiguisés qui sont sur la liste. Surtout que ça fait des ampoules quand on se tape l’aiguisage d’un seul coup (non non, je n’ai jamais vécu ça!;o) On n’est surtout pas obligés de tout acheter en neuf ni de jeter ce qui est inutilisé à la fin de l’année. Il y a de bonnes chances que les crayons de bois rouges et bleus soient usés jusqu’au moignon, mais le brun et l’oranger ont habituellement la couenne plus dure. Dans ce cas, l’achat à l’unité peut être avantageux. Dans d’autres cas, l’achat en grandes quantités et en fonction des rabais peut vous faire épargner. Avec quatre enfants, on s’entend qu’on entrepose les caisses de feuilles lignées. Ça tombe bien, ça ne fane pas !

Mais oui, même si on achète de façon responsable, ça revient cher. On s’entend qu’en tant que diplômée en littérature, éditrice à temps partiel et auteure à mes heures, des livres, j’en mange. Les crayons, je les vénère. Et l’odeur du papier et du carton, c’est mon encens apaisant. Les calculatrices, ça m’inspire un peu moins, alors ça fait mon affaire d’en acheter une par enfant et de dire : « Toffe-la longtemps ! » Dans mon livre de budget à moi, il y a une colonne spécialement dédiée aux livres et à la papeterie. Et sérieusement, je pète tout le temps le budget. Alors si l’école me somme d’acheter du matériel scolaire, j’obéis allègrement ! Dépenses excusées.

Dans le rayon papier des grands magasins, je fais une Doris de moi-même : « Non Nathalie, n’achète rien, tu as assez de feuilles de cartable pour bâtir un château en origami ! Ah ! Des feuilles de cartable ! Justement, c’est sur la liste scolaire ! » Et maintenant, les produits sont tellement originaux, colorés, personnalisés ! Comment pourrais-je résister à un (millionième) cahier de croquis ? Non mais vous avez vu ? La couverture est ornée d’un hibou à gros yeux ! Ça va tellement faire plaisir à ma grande Peanut ! Et là, les licornes reviennent à la mode. Un crayon qui sent le pet de licorne et qui écrit avec des sparkles… ma belle Cocotte va capoter ! Je passe ça sur leur dos, mais c’est moi la plus gaga dans l’histoire.

Bon. Je ne suis pas si pire que ça. Mais disons que je suis bien heureuse de partager mon trip avec mes filles et bientôt avec mes gars. Ça nous permet d’aller nous extasier dans les allées de cossins d’école bien tranquillement, avant la folie du mois d’août. Parce que ça, c’est ce que je déteste tout autant que le magasinage du 24 décembre : la cohue de la rentrée. Comme si les parents ne savaient pas que leurs enfants allaient commencer l’école et qu’encore une fois, ils ne retrouveraient plus leur cartable à anneaux de deux pouces avec pochette intégrée et couvert en plastique transparent.

Les crayons-feutres sont en spécial ces temps-ci ? Go ! Faites des réserves ! Et profitez-en pour renouveler le stock de bricolage de la maison. Après tout, la motricité fine, la créativité et la décoration des murs aux feutres lavables, ce n’est pas juste à l’école que ça se passe ! Et aimer l’école, ça s’apprend aussi dès les vacances, quand on s’ennuie (juste assez) de l’école et qu’on est heureux d’être content de magasiner son matériel scolaire.

Note à ceux qui refusent d’admettre que la rentrée scolaire s’en vient et qui vivent intensément le moment présent : il est interdit de me lancer des roches à la lecture de ce texte ! J’y parle aussi de plaisir et de moment présent ! C’est juste que ma façon de les vivre est un peu weird

Nathalie Courcy

Magasiner un matelas en couple: à vos risques et périls!

Je suis une princesse aux petits pois. Enfin, je viens de le savoir.

Je suis une princesse aux petits pois. Enfin, je viens de le savoir. J’ai lu dans un magazine que magasiner un matelas était une étape luxueuse dans un changement de confort. Une étape charnière. Je voyais ça comme gagner à la loterie le Choix du Président, mettons. Changer mon vieux matelas dinosaure représentait beaucoup. Il était creusé, les ressorts me faisaient des high five dans le dos à 3 h 7 du matin, bref il était vieux et bon pour faire un trampoline de salon.

Mon chum me parlait souvent d’un nouveau matelas. À nous, l’endormissement instantané et le sommeil réparateur! J’étais tellement motivée d’aller dans la salle d’exposition que j’ai même pensé lancer mon flacon de mélatonine aux poubelles en me rendant au magasin. Dans mon livre à moi, changer de matelas, ça allait tout changer. Toute toute toute.

Dans les circulaires du Publisac (oui, je regarde encore ça), j’ai l’habitude de fantasmer sur des rectangles d’ensachés et de mousse mémoire. Ce n’est pas mêlant, je jalouse l’air « full top shape » des comédiens engagés pour la séance de photo. J’ai trente-trois ans et je n’ai jamais eu de matelas haut de gamme.

Je suis débarquée avec mon chum au magasin avec la ferme intention de repartir de là avec une Cadillac Queen en tissu. Sourire aux lèvres, nous retournerions vers le stationnement avec notre facture et la date de livraison en mains en chantant du Daniel Hétu.

« On va s’aimerrrrrrr tendrement, tout là-hauttttt, sur un rayon de soleilllll. Allez…»

Stop! STOP! Ce n’est pas ce qui s’est produit.

Avant même de mettre les pieds dans le portique, on ne s’entendait pas du tout sur nos besoins. Heille, ça va bien, on n’était même pas rentrés, puis déjà, je me disais que c’était plus simple de magasiner seule. Sauf que là, ce n’était pas un soutien-gorge que j’achetais, c’était un matelas à partager. Je ne suis pas égoïste. Pourtant, je frôlais la crise narcissique en plein jour.

En arrivant, nous avons essayé trois types de matelas différents pour nous aider à cerner notre portrait type d’acheteurs. J’étais plus au moins à l’aise au milieu des yeux d’inconnus qui me regardaient faire semblant de dormir sur le côté. Je portais des skinny jeans, alors je pensais juste à mes bobettes. C’est niaiseux, mais je savais qu’on pouvait les voir. Hipelaye.

Comme dans le conte des Trois Ours, je trouvais le matelas soit trop mou ou trop dur. J’ai passé mon avant-midi à me prélasser sur des démonstrateurs. Ai-je dit l’avant-midi? Oui, car nous avons passé quatre heures et demie là-bas. Se chicaner en direct devant le vendeur dans une fausse chambre à coucher? Voir que j’ai fait ça… je pense que oui, moi! C’était si malaisant que j’avais le goût de donner un pourboire au conseiller et de rebondir sur les matelas jusqu’à la sortie.

Un moment donné, j’étais couchée sur le côté comme une mamie qui a mal aux genoux avec mon oreiller de corps. Attention! Le but de l’exercice, ici, était d’imiter le plus possible l’épisode de sommeil à la maison. Je veux bien, sauf qu’un inconnu est venu se coucher à ma droite.

« J’peux-tu? », qu’il me demande. Euhhh! C’est encore maudit de lui dire non. Le matelas n’était pas payé ni réservé, et je n’étais même pas certaine de l’acheter.

Ben non! Y’a rien là, ça ne me dérange pas. Installez-vous mon cher, qu’on s’étende. Mon chum faisait le piquet dans le coin. Il trouvait que c’était assez et qu’il était grand temps de sacrer notre camp.

Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas partir parce que je n’avais pas choisi entre le matelas moelleux et le semi-ferme. J’avais un montant maximum à ne pas dépasser. Travailler pour la Nasa, j’aurais pris celui à 4 356 $ et go, on serait partis. Dossier réglé. Mais la Nasa ne m’a jamais rappelée, alors je devais courir les soldes.

Et là, l’étiquette d’un matelas a flashé devant ma face. Ce n’était même pas dans les propositions du vendeur. Je me suis couchée sur le matelas : le coup de foudre magique! Je me suis enfoncée doucement comme sur un nuage. J’étais bien. Mon copain était écœuré, il ne voulait RIEN savoir. Son choix était fait depuis une heure. Il voulait le semi-ferme que nous avions essayé au début. Non, clairement non. Aussi bien se coucher sur une planche de bois avec une couverture dessus.

Plus ça allait, plus je parlais en grimaçant des platitudes à mon chum. J’avais le vendeur à un pouce de mon nez, je savais qu’il analysait notre comportement. Digne d’un téléroman.

« Ben tu dormiras dans le cabanon si tu n’es pas content. Tu vas trouver le matelas de l’hospice pas mal moins confo, tu vas voir. »

Lui de me répondre : « Si tu n’es pas heureuse, ben pars en appart et achète-toi des lits jumeaux avec TON matelas mou pis c’est tout ».

Wait! Je suis venue chercher un matelas Queen pis ça vire en scénario de drama queen.

J’ai piqué une crisette de bébé à l’intérieur de moi. J’étais fru, car je voulais le matelas mou. Vous me direz que ça existe, un moitié-moitié sur commande, oui mais…. Mais ce n’était guère une option que mon compte de banque pouvait accepter.

Finalement, j’ai fait un compromis, on a payé, on est partis. On a attendu la livraison avec euphorie. J’avais hâte d’avoir mon nouveau matelas.

Une semaine d’essai avec le nouveau matelas a passé, je ne l’aimais toujours pas. Dès que j’ouvrais les yeux ouverts dans le cœur de la nuit, je secouais les épaules de mon chum pour lui dire : « Trouves-tu que le matelas est dur? Il est dur, hein? »

Nous sommes retournés au magasin. J’y ai passé un autre deux heures et demie. J’avais le goût d’inscrire « C’est compliqué » dans mon statut de couple Facebook.

Le matelas numéro deux arrivera la semaine prochaine. Je suis bonne pour vingt ans, je peux vous le jurer. Moi, magasiner un matelas encore une fois? Laissez-moi dormir là-dessus, d’accord?

P.S. Ce soir-là, j’ai souhaité bonne nuit à mon chum avant de m’endormir, avec un bisou et un je t’aime. Pas de chicane sur mon nouveau matelas.

Mon “brand new” linge

Vivre en couple

Vivre en couple apporte son lot de faits cocasses qui, sur le vif du moment, peuvent nous apparaître comme la plus grosse des bévues! Mais avant d’exploser et d’entamer une dispute, prenez un moment de recul, respirez et riez un bon coup en pensant à cette petite anecdote…

Depuis maintenant près de trois années, je jongle avec mon poids. Grossesse 1, grossesse 2, prise de poids, exercices, bonne alimentation, atteinte du poids santé! Yeaaahhh, Bé, on se gâte! On va renouveler ma garde-robe! Parce qu’il faut se l’avouer, quand tu as bébé 1 et bébé 2 qui te tiennent éveillée toutes les nuits depuis six mois, que tu passes la majeure partie de ton temps à nettoyer des “régurgits”de lait, changer des couches et te coucher à 19h00, eh bien, le vieux t-shirt et les pantalons de «jogging» deviennent rapidement tes meilleurs alliés!

Donc, pour en revenir à nos moutons, on décolle de la maison et on renouvelle la garde-robe!! Jusque-là tout se déroule pour le mieux, on passe de magasin en magasin pour en ressortir avec des chandails, des pantalons, des souliers, on était «full equiped» comme dirait l’autre! Enfin, je me sentais à nouveau bien dans ma peau, parce que non, je n’ai pas honte de le dire, pour une fille, du nouveau linge ça te fait sentir belle en titi!! Non pas que je commençais à en avoir assez de mes pantalons d’entraînements et de mes vieux t-shirts «confos», mais… (en fait oui, j’étais ben tannée de mes vieilles «guenilles»!)

Bref, revenue à la maison, je m’empresse de descendre à la salle de lavage, excitée comme jamais à l’idée d’une brassée de linge. À savoir pourquoi, au moment de refermer le «capot» de ma laveuse, j’ai eu le réflexe de me dire «n’oublie pas de mentionner à Bé de ne pas mettre le linge dans la sécheuse”  Mais bien sûr, entre deux biberons, la préparation du dîner et pleins d’autres affaires dont je ne me rapelle pas vraiment, j’ai oublié.  Parce que oui, dans mon chaos de tous les jours, ça m’arrive d’oublier et j’ai oublié de dire à Bé de ne pas mettre mon «brand new» linge dans la sécheuse! Ce soir-là, Bé a voulu me faire plaisir. Parce que la veille j’avais eu une petite montée de lait au sujet du linge sale qui débordait dans la salle de lavage. Parce que Bé, ce soir-là, était plein de bonnes intentions et s’est dit «je vais l’aider avec le lavage, elle va être contente!» Parce qu’un couple, c’est fait pour s’entraider et s’aimer, eh bien ce soir-là, mon «brand new» linge s’est retrouvé dans la sécheuse…

Aujourd’hui, c’est avec un chandail aux manches 3⁄4, qui, soit dit en passant, était un chandail à manches longues avant l’aventure de la sécheuse, que je vous écris ce texte…

*Définition de Bé: amoureux, conjoint, partenaire de vie, ou mieux connu sous le nom de Jonathan

Astuces pour survivre à l’épicerie avec les enfants

Lorsqu'on fait les courses avec des enfants, on se rend compte à quel point c’était rapide et si

Lorsqu’on fait les courses avec des enfants, on se rend compte à quel point c’était rapide et simple avant d’en avoir! Je vous donne quelques trucs pour vous simplifier la tâche et même avoir du plaisir!

  • 1-Timing! On y va quand il y a moins d’achalandage, comme la semaine ou en avant-midi. Parce que plus il y a des gens, plus il y a d’attente et plus il y a de spectateurs pour que notre enfant fasse une fabuleuse scène digne du film l’exorciste pour avoir LA bouteille-de-jus-super-pas-santé-avec-un gros-minion-jaune-dessus.
  • 2-Liste! Quand on planifie notre liste d’épicerie, on en profite pour y inscrire nos attentes envers notre enfant et les règles qu’on veut qu’il respecte : On marche à l’intérieur, on achète seulement ce qui est sur la liste…même si tu pleures etc. Mais on lui dit par formalité, on sait qu’il est capable et champion! On lui dit le tout avant d’entrer au supermarché.
  • 3-Gargouillis! Vous savez sûrement déjà entendu qu’on déconseille de faire l’épicerie le ventre vide parce qu’on a le goût de tout acheter…et bien les enfants aussi! On peut même apporter une petite collation en cas d’urgence pour calmer son appétit et lui changer les idées.
  • 4-Plan B! L’enfant veut pousser le seul petit panier du magasin et nos prières sont exaucées, il est disponible! On se prend quand même un gros panier au cas où il ne voudrait plus le pousser en plein milieu de la rangée des chips. Pour transférer les aliments…et l’enfant.
  • 5-Alerte rouge! Malgré tout ce qui est énuméré plus haut, tout petit se transforme en Hulk? Ça nous arrive à tous. On reste calme et ferme, on l’embarque dans le panier et on termine rapidement de prendre ce qu’on doit acheter (crise ou pas on doit se nourrir…et au moins nous ne sommes pas en avion…il y a toujours pire!), on l’ignore dans la mesure du possible. Il se lève? On le rassoit. Il crie? On l’avise une fois, qu’on ne comprend pas quand il crie, qu’on se parlera quand il aura retrouvé sa petite voix. On passe à la caisse en restant calme (on est capable ça achève!) et en chantonnant un «Bonjouuuur» rempli de complicité à la caissière. Dans l’auto ou à la maison, Hulk devrait baisser d’intensité. Une fois la crise terminée, on repart à neuf. Il se souviendra avec l’expérience que même s’il se fâche, ça ne rapporte pas grand-chose.
  • 6-On choisit nos batailles! Si notre enfant à tendance à s’opposer au supermarché, on est mieux de commencer graduellement avec une petite liste d’épicerie lorsqu’on a du temps devant nous, plutôt que la commande pour le temps des fêtes à faire en 10 minutes par exemple, pour vivre des réussites et diminuer le stress.

Voici quelques idées de jeux à faire à l’épicerie, parce que tous les prétextes sont bons pour s’amuser :

  • Cherche et trouve : On implique l’enfant et on le fait bouger en cherchant les aliments sur notre liste. On peut même apporter la circulaire ou d’autres images pour avoir un support visuel.
  • Devinettes : on fait deviner à l’enfant l’aliment que l’on cherche. On peut aussi le faire travailler un peu en lui demandant les ingrédients manquants à une recette.
  • Camion de poubelles : Le panier se transforme en camion de poubelles. L’enfant se tient sur le devant du panier à la manière d’un éboueur et doit (délicatement) mettre les aliments dans le camion…c’est le moment de sortir nos effets sonores!
  • Mission : On se transforme en équipe d’agents double et nous devons trouver tous les aliments qui sont sur la liste avant que la minuterie sonne.

À vous de jouer! Transformez cette corvée en moment de qualité, laissez aller votre imagination!

 

 

Crédit photos: nannysecours.com et migrosmagazine.ch