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Quand c’est trop…

Je crois que la vie nous apporte son lot de défis en sachant que nous somm

Je crois que la vie nous apporte son lot de défis en sachant que nous sommes capables de les surmonter. Mais parfois, la vie a tendance à s’accrocher à du monde et à lui apporter pas mal de malheur. J’ai pour ma part eu pas mal d’obstacles dans ma jeune vie, j’ai juste 33 ans quand même.

À 15 ans, j’ai été abusé sexuellement par un copain. À 19 ans j’ai perdu mon père et à 21 ans, mon grand-père. À l’été 2016, ma cousine est disparue puis elle a été retrouvée, mais était changée à jamais. En octobre 2016, j’ai été diagnostiquée avec une dépression post-partum majeure ; en juin 2017 j’ai voulu mettre fin à mes jours. En septembre 2018, j’ai perdu ma tante à cause du cancer des ovaires. Depuis février 2020, je suis officiellement guérie de ma dépression et tout semble aller pour le mieux. Puis la pandémie est arrivée. Je travaille en santé, alors j’ai travaillé sans relâche. Mon conjoint a failli perdre son emploi. Une autre tante est décédée du cancer des poumons et je n’ai pas pu assister aux funérailles, vu que c’était au Nouveau-Brunswick. Et ce midi, dimanche 19 juillet 2020, le soleil brille, il fait chaud et je reçois un appel d’un frère de mon père. Mon oncle Christian, celui qui a perdu sa femme il y a même pas deux ans d’un cancer, est décédé d’une crise cardiaque. Il avait 55 ans.

Ce matin même, j’ai parlé avec quelqu’un à qui je n’avais pas pu parler depuis une éternité. Cette conversation m’a enlevé un poids énorme des épaules. Deux heures plus tard, j’ai cette nouvelle. Depuis, je n’arrête pas de me dire que la vie a fait en sorte que je sois en paix avec une partie de ma vie pour pouvoir encaisser cette énorme étape. Mais je me dis aussi : « Christi, ça peut-tu lâcher? T’sais, la malchance, est-ce qu’elle peut arrêter de me tester? » Je crois avoir prouvé ma force, ma détermination. J’ai comme qui dirait une écœurantite de la marde. En 2020, j’avais décidé que ça serait mon année, mon nouveau moi en santé profiterait de la vie à fond. Bout de viarge, les bâtons dans les roues, j’en ai ma claque.

J’étais super proche de mon oncle, nous nous écrivions tous les jours ou presque. Comme il vivait à Yellowknife, nous ne nous voyions pas souvent, mais nous avions une belle relation. Surtout depuis Noël dernier. J’ai célébré le temps des fêtes pour la première fois avec les trois frères de mon père, ma mère, ma sœur et mes cousins et ma cousine. Depuis, nous nous parlions souvent. Mon oncle était un homme courageux, fier, drôle, toujours prêt pour une nouvelle aventure. Il aimait ses enfants et sa femme comme un fou. Il a rencontré sa femme en Allemagne durant un séjour de l’armée. Ils sont tombés amoureux et elle l’a suivi au Canada, ne connaissant aucunement le français ni l’anglais. Mon oncle a été dans l’armée canadienne pendant 35 ans. Il a été basé majoritairement à Yellowknife, mais il a été un temps à Edmonton et à Petawawa en Ontario. Son départ me fait mal, j’ai l’impression de perdre mon père à nouveau. Ce matin, il m’avait envoyé une vidéo drôle d’animaux qui étaient paresseux. C’est fou de croire que quelques heures plus tard, il n’était plus là pour lire ma réponse.

La dernière conversation de vive voix que nous avons eue a eu lieu à son retour de voyage en Asie en avril dernier. Ce qu’il avait dit m’avait profondément marquée :

« Vis ta vie à fond, sans regrets. Voyage, vois le monde, pas juste ses paysages, mais les humains. C’est magnifique, tu vas voir. Vis ta vie comme si demain n’existait pas, parce qu’on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. »

Je t’aime oncle Christian. Tu vas tellement me manquer.

Cindy LB

La maman est à boutte

Au début de l’année 2020, j’avais exceptionnellement pris des

Au début de l’année 2020, j’avais exceptionnellement pris des résolutions que je voulais vraiment tenir, respecter. J’avais décidé de faire plus ma part pour l’environnement, plus de recyclage, plus de compost. Je voulais vraiment recommencer à prendre soin de moi. Être plus positive, voir le bien dans toute situation.

Au début février, mon psychiatre m’a confirmé que j’étais guérie de ma dépression post-partum majeure, en plus de m’annoncer que j’avais déjà perdu 15 livres depuis le début de l’année. J’avais commencé le yoga chaud et à manger mieux. J’étais vraiment heureuse, ça faisait des années que je ne m’étais pas sentie aussi bien. J’allais faire mon premier voyage dans le sud avec ma mère et ma sœur.

Au début mars, à la fête de ma belle-sœur, je lui disais que ça me faisait peur de me sentir aussi bien, parce que j’avais toujours l’impression d’avoir une ombre noire derrière moi prête à surgir à tout moment. En deux jours, j’ai dit à ma famille et à ma belle-famille à quel point j’étais heureuse, et eux de me répondre que ça paraissait et qu’ils étaient tellement contents de me retrouver.

T’sais ce sentiment que quand tout va bien, c’est sûr qu’une marde va te tomber dessus? Bien c’était ce genre de pensée que je tentais d’éloigner. Pis j’avais l’impression que le malheur qui s’abattrait sur moi serait aussi grand que mon bonheur. Tout allait super bien dans ma vie. Un soir, j’ai dit à ma sœur : « Hey tout va bien, tu imagines la grosseur de la marde qui va me tomber dessus si ma “malédiction” est vraie! ». On rigolait, on déconnait.

Pis boom, la COVID-19 est entrée au Québec sournoisement et a explosé. Mes angoisses, mon anxiété, mes crises de panique sont revenues. Mon moral va de moins en moins bien. Mon conjoint a été mis à pied, ma fille ne comprend pas tout de la situation, sa maman travaille vraiment beaucoup et elle est toujours fatiguée, maman et papa se chicanent un peu plus. Je fais mon maximum pour retrouver ma zénitude, mon calme, je n’ai même plus la force de continuer mon yoga à la maison. Ce soir, dimanche soir pluvieux, je vois une goutte d’eau tomber de la porte patio. Je me lève et je remarque que le haut du mur est mouillé. Mon conjoint part à la recherche de la source. Tout est mouillé, mais juste là. Aucune idée d’où ça vient. Sérieux?! Tout est fermé, on ne peut pas appeler d’entrepreneur.

La maman est à boutte. J’ai envie de me rouler en boule et de pleurer. J’ai envie d’être prise dans des bras, de me faire serrer fort et de me faire dire que tout va bien aller, qu’on va s’en sortir plus forts, mais je ne peux pas. Distance sociale oblige et doublement dans mon cas puisque je travaille dans la santé. Je me suis rarement sentie aussi seule, aussi frustrée, aussi épuisée.

Parfois, un simple petit problème peut faire déborder notre vase. Ce soir, j’ai vraiment envie de rester coucher et de dormir jusqu’à ce que cette pandémie soit finie. Je veux juste retrouver ma force, ma joie, mon entrain, mon bonheur que j’ai pu savourer un temps trop court.

Petit texte sur l’angoisse.

Dans ma poitrine, il y a une boule.

Petite ou grosse. Douloureuse ou pas.

Mais elle est là.

À l’intérieur de cette boule, il y a

De la peur, de la tristesse, de la colère, mais surtout de la peur.

Quand elle fait mal, tout devient noir

Je suis en boule, en pleurs.

J’ai mal. Mon cœur veut exploser. J’ai mal.

Dans ma tête, la noirceur veut revenir.

Je sais me battre contre maintenant.

Mais c’est dur.

J’ai mal.

Je veux me battre, mais j’ai peur.

Un être invisible est devenu maître.

Je ne veux pas de cet intrus.

Je ne veux pas le donner à mes enfants, à ma famille.

Alors la boule grossit et fait de plus en plus mal.

Un jour à la fois.

Ce soir, ma boule est grosse, trop grosse.

Mais demain elle sera peut-être petite.

Alors là je vais trouver des armes et me battre.

La noirceur, je vais la repousser.

Mais pour ce soir, je vais la pleurer. En boule. Dans mon lit.

Cindy LB

 

Je suis ma pire ennemie, ou l’autosabotage du bonheur!

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Pour changer quoi que ce soit dans la vie, il paraît qu’il faut commencer par accepter et nommer la situation que l’on veut changer. Alors je me lance : mon nom est Annie, j’ai 45 ans et j’autosabote mon bonheur. Voilà, je l’ai dit. Je l’avoue, j’ai tellement peur que quelque chose vienne gâcher ma vie quand ça va bien, que plutôt que subir cet événement qui pourrait gâcher mon bonheur, je le gâche moi-même inconsciemment.

 

C’est facile de mettre le blâme sur les autres pour ses malheurs. Ils ont le dos large. Bien plus facile de blâmer la terre entière pour nos malheurs que de réaliser que nous en sommes nous-mêmes les artisans. Je pense, sans me tromper, que tous les êtres humains ont ce même défaut de fabrication.

 

Pour être franche, ça fait treize ans que je suis en dépression fonctionnelle. Depuis la mort de mon premier fils pour être exacte. Depuis cette journée, j’ai continué à avancer, mais une partie de mon cœur et de mon âme est morte avec lui. J’ai été dans un groupe de soutien pour parents endeuillés, ça m’a aidée un moment. Quatre ans après son décès, j’ai eu recours à des antidépresseurs pour m’aider à passer à travers son « cinquième anniversaire » que je voyais venir et que je n’aurais pas le courage d’affronter autrement. Sous médication, j’étais une zombie : j’existais, je fonctionnais, mais je ne ressentais rien. J’ai arrêté la médication quand j’ai voulu redevenir enceinte. Est-ce que j’allais mieux? Non, mais je ne voulais plus être dans un état de zombie permanent.

 

La naissance de mon fils devait être l’événement le plus heureux que j’avais vécu jusqu’à ce jour et on me l’a enlevé. À la place, j’ai eu une douleur avec laquelle je devrai vivre le reste de mes jours. Depuis ce moment, dès que quelque chose de bien m’arrive, j’ai peur qu’on me l’enlève sans avertissement et de manière sauvage comme ce fut le cas pour mon fils. Donc, je fais tout « foirer » moi-même de manière inconsciente. Je me mets à angoisser sur ce qui pourrait arriver, j’analyse beaucoup trop les choses afin de trouver la faille, je deviens anxieuse, ce qui engendre des disputes et des malaises. On va dire les choses comme elles sont : je suis ma pire ennemie! Je me fais du mal à moi-même pourquoi dans le fond? Pour des situations catastrophes qui ne se produiront jamais dans 99,99 % des cas.

 

J’ai longtemps hésité à reprendre des antidépresseurs même si j’en avais besoin. Pourquoi? Premièrement, je ne voulais pas revenir au stade d’être vivant fonctionnel sans aucune émotion et, deuxièmement, je ne voulais pas reprendre les 40 livres que j’avais prises avec cette médication. Vous allez dire que c’est futile comme raison. Peut-être. Mais quand on a déjà un surplus de poids important, 40 livres supplémentaires en raison d’une prise de médicament, c’est difficile à avaler comme pilule!

 

Il y a presque un an, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée voir mon médecin de famille. Je prends à nouveau des antidépresseurs qui fonctionnent bien quand je n’oublie pas de les prendre. En discutant avec elle, elle m’a prescrit un médicament qui n’avait pas de prise de poids comme effet secondaire.

 

Il faut maintenant que je m’attaque à l’autosabotage de mon bonheur. Pour ça, il n’y a pas de pilule miracle malheureusement, juste beaucoup de travail à faire sur moi-même. Je sais que ce sera un travail de longue haleine et un combat quotidien pour moi. Ce n’est pas une bataille gagnée d’avance, mais je suis déterminée à dompter cette bête en moi. Elle ne me croit pas faite pour le bonheur, mais j’y ai droit moi aussi.

 

Au cours de la dernière année seulement, ce comportement a causé tellement de dégâts. J’ai gâché plein de beaux moments pour les gens que j’aime et je me suis aussi privée de plein de beaux moments. Il paraît que pour changer quelque chose dans notre quotidien, il faut le faire durant sept journées consécutives et après, ça devient une habitude. Je veux naïvement espérer pouvoir voir une différence en sept jours même si je sais pertinemment que ce sera plus long que cela!

 

Je termine ce texte en offrant mes plus sincères excuses aux gens que j’ai blessés par mes paroles ou mes actions au cours des dernières années. Aux personnes qui sont encore dans ma vie, je demande un peu de patience, le meilleur est à venir. J’en fais la promesse!

 

Annie St-Onge

 

Lettre à toi, mon fils malheureux

Aujourd’hui, ma tête de maman pense beaucoup. Chaque fois qu’un

Aujourd’hui, ma tête de maman pense beaucoup. Chaque fois qu’une crise survient, j’essaie tant bien que mal de comprendre ce qui se passe dans ta tête d’adolescent. Ce n’est probablement pas facile pour toi de trouver ta place. Toi qui t’es toujours senti dans un monde à part. Tu étais jeune et ne voyais pas l’utilité de vivre. Tu admets encore aujourd’hui que la majorité du temps, tu te sens malheureux, non compris et pas à ta place. J’aimerais t’aider, mais je ne sais plus comment m’y prendre.

Depuis toujours, nous sommes plusieurs à voir ce boulet que tu traînes avec toi jour après jour. Depuis le temps qu’il est là derrière toi, je sais que tu dois être tanné. Quand tu exploses comme ça peut t’arriver parfois, j’en suis venue à penser que pour toi, c’est peut‑être une façon d’essayer de l’alléger en nous le faisant vivre avec toi. Un côté de moi comprend, mais au fond, tout ce que cela amène est que tu sabotes encore plus tes chances d’être heureux. Cette façon de crier ta détresse t’a fait perdre des amis. Ça fait aussi que tes professeurs en viennent à te cibler, car ils ne te connaissent pas et te voient juste comme un fauteur de troubles.

Sache que toi aussi, tu mérites d’être heureux, autant que n’importe qui. Tu as le potentiel de te faire une belle vie. Tu dois juste apprendre à te contrôler et à te raisonner un peu. Tu dois voir tes qualités et tes forces. Comme tout le monde, tu as certains défauts, mais contrairement à ce que tu penses, tu n’as pas que cela.

J’ai bien hâte que tu détaches ton boulet et qu’enfin, tu commences à vivre. J’ai confiance que tu finiras par en être capable. D’ici là, je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’on pourrait faire de plus pour toi. Même si tu ne le crois pas, on t’aime plus que tu ne pourrais l’imaginer. Tu comprendras probablement cet amour seulement quand tu auras à ton tour un enfant. Malheureusement, c’est une chose en laquelle tu ne crois pas. Tu as souvent dit que tu serais seul toute ta vie, pensant que personne ne pourrait t’aimer autant. Sauf que ça t’arrivera. Tu dois arrêter de te faire des idées préconçues.

Tu ne vois pas tout le potentiel que tu as. Non seulement tu es très intelligent, curieux, comique, perspicace, audacieux, mais en plus au fond de toi, je sais que tu es empathique. Tu ne le vois peut-être pas, mais moi j’ai su le voir. Tout ça fera de toi quelqu’un de formidable. Pour le moment, tu dois accepter que tu apprends, que les erreurs sont normales et que tu dois apprendre de tout cela. La vie ne sera pas toujours parfaite, on fait des erreurs. On doit juste se relever et retenir la leçon qui devait être apprise de ce faux pas.

À travers de tout cela, tu grandis en maturité et tu me fais, moi aussi, grandir et réfléchir. Je deviens grâce à toi une meilleure personne. Sois confiant et crois en toi, car tout y est pour que le soleil brille pour toi, mon beau grand garçon.

Mireille Coutu Lessard

L’allergie au bonheur

Il y a des gens allergiques au bonheur. C’est plus courant qu

Il y a des gens allergiques au bonheur. C’est plus courant qu’on pense. Les symptômes diffèrent d’une personne à l’autre et peuvent commencer à tout âge. On peut ressentir de la jalousie, de l’anxiété ou juste être constamment très sceptique, voire négatif. C’est aussi parfois saisonnier (salutations à toi, mois de novembre) ou cyclique et parfois, hormonal (les gars, ce n’est pas le temps de faire des blagues).

 

Malheureusement, pour certaines personnes, c’est chronique. Quand le bonheur leur prend et que tout va bien… elles sont sceptiques, elles trouvent ça louche! « Ça peut pas toujours bien aller comme ça… Le vent va finir par changer de bord! » Pour ces personnes, l’adage est inversé : « Après le beau temps, la pluie ». Ça fait peur, le bonheur, quand on n’est pas habitué. 

 

Les gens allergiques au bonheur font souvent une montagne de drames avec un rien et sont souvent anxieux. « On annonce de la pluie?!?! Mes vacances sont gâchées, c’est terrible, la vie s’acharne sur moi… » Est-ce qu’il y a quelque chose qu’on contrôle moins que la météo dans la vie? 

 

Attention, ces personnes peuvent aussi être contagieuses. Le pollen de la négativité est très volatile et s’accroche sur qui le veut bien. Lorsqu’on semble heureux ou qu’on partage un moment joyeux, les personnes affectées sont les premières à nous rappeler que c’est fragile, le bonheur. Que pour elles, ça n’a pas duré longtemps. Qu’on leur annonce une grossesse, une union, qu’on est heureux au travail ou que notre bébé fait ses nuits, au lieu de vous répondre qu’elles sont contentes pour nous, elles nous répondent avec un sourire narquois et sur un ton rempli de sages promesses : « Tu dis ça aujourd’hui, mais ATTENDS, tu vas voir, on s’en reparlera dans un an quand (insérez ici un cas vécu plus ou moins dramatique) ». Ce sont les mêmes qui, quand quelqu’un gagne un prix, n’applaudissent pas. Ce sont ceux qui trouvent une raison malsaine à cette ascension. Ils jugent beaucoup, surtout les gens heureux. À force de côtoyer des gens allergiques au bonheur, on peut moins rayonner. Se remettre en question sur son propre bonheur. Le pollen de la négativité nous bouche les yeux, les oreilles et le jugement. 

Selon la force de notre système immunitaire du bonheur, ça peut nous contaminer un peu, beaucoup ou pas du tout. C’est alors très important de prendre des antihistaminiques prévus à cet effet. On en retrouve beaucoup dans l’humour, l’amour et tout ce qui nous rend heureux. Pour les cas plus sérieux, on peut embarquer dans de belles folies, comme ouvrir un champagne un lundi soir, aller marcher sous la pluie, faire une bataille d’oreillers, etc. On prend aussi conscience que nos propos pourraient être plus positifs, parce qu’à force d’être en mode allergies, on ne s’en rend même plus compte! On change le « C’est donc bien long! » par « J’ai hâte d’arriver! » Le « va-t’en! » par « J’ai besoin d’être seul », par exemple. Surtout, il faut se demander si notre commentaire propage du positif ou du négatif avant de le dire.

 

Mon adage personnel est : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie. » Ne vous y méprenez pas… je ne suis pas le cinquième membre de la famille Flanders (salut-tidlidu!) Je ne porte pas des lunettes roses en permanence. Je suis une fille positive, mais j’ai quand même mes moments de déprime où je vois tout en noir. Si le soleil brillait toujours, est-ce qu’on l’apprécierait autant?

 *Attention un propos vulgaire de mon cru, mais tout de même songé, suit à l’instant : 

Quand j’entends des personnes dire qu’elles ont une journée ou une vie de marde, je réponds toujours avec un grand sourire plein d’espoir : « Je compatis, mais fais de ta marde de l’engrais! » (J’habite en campagne, ça m’inspire) S’ensuit souvent un petit rire… Il y a de l’espoir!

 

Nous sommes responsables de notre propre bonheur et c’est contagieux! 

 

Amusez-vous (tidlidou)! 

 

Krystal Cameron