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Vous êtes des mamans formidables!

Si vous êtes comme moi, vous voudriez être les meilleures mamans d

Si vous êtes comme moi, vous voudriez être les meilleures mamans du monde. Nous nous mettons de la pression. Nous nous frappons sur la tête beaucoup plus que nous nous félicitons. Une amie m’a dit un jour : « Mélanie, je pense que tu ne sais pas à quel point tu es une maman formidable! » Ça m’a fait tellement de bien! Mes angoisses de maman ont été calmées, mes mauvais coups pardonnés. J’ai eu envie de vous dire aussi à vous comment vous êtes des mamans formidables.

Pour toutes les fois où vous avez ramassé du vomi en réussissant à ne pas gerber vous aussi. Vous êtes des mamans extraordinaires.

Pour toutes les fois où vous avez aspiré la morve de votre bébé à l’aide du mouche-bébé, même si ça vous écœurait au plus haut point. Vous êtes des mamans formidables.

Pour toutes les fois où vous avez réussi à gérer votre petit démon en crise, sans succomber à l’envie de vous jeter par terre et de crier vous aussi. Vous êtes des mamans formidables.

Pour toutes les nuits blanches que vous avez passées à veiller votre enfant malade, même si vous étiez vous-mêmes malades. Vous êtes des mamans formidables.

Pour tous les rendez-vous pris, honorés, sans que vous perdiez la tête. Vous êtes des mamans formidables.

Pour toutes les fois où vous avez consulté Allo Prof parce que vous ne compreniez absolument rien du devoir de votre enfant. Vous êtes des mamans formidables.

Pour tout le lavage et le pliage que vous faites, pour que votre enfant ait son t-shirt préféré au moment choisi. Vous êtes des mamans formidables.

Pour toutes les fois où vous avez suivi (en auto) de loin, votre ado parti en scooter, pour être certaine qu’il se rende à destination. Vous êtes des mamans formidables.

Pour tous les épisodes de la Pat Patrouille que vous vous êtes passés en boucle lors d’une seule journée sans perdre la tête. Vous êtes des mamans formidables.

Pour tous les petits moments aussi précieux les uns que les autres que vous avez passés avec chacun de vos enfants. Pour tous les combats que vous mènerez pour chacun de vos enfants. Pour chaque sourire et pour chaque fou rire extirpé. Pour chaque bobo, angoisse, tristesse que vous avez su consoler, ou pas. Tout ça a fait de vous des mamans formidables.

Mélanie Paradis

 

Parce qu’il y a les papas, aussi!

Plusieurs auteurs soulignent le passage des femmes vers le rôle de

Plusieurs auteurs soulignent le passage des femmes vers le rôle de mère, exprimant le bonheur immense qui leur est offert, mais surtout la détresse qui les afflige, souvent.

Une détresse causée en grande partie par la pression énorme que la société d’aujourd’hui met sur les épaules des femmes. Il faut performer, faire du portage, allaiter, cuisiner, poursuivre une carrière, maintenir la forme et conserver la maison en ordre.

Bref, beaucoup ont déjà écrit sur ces femmes qui finissent par hausser le ton, échapper des gros mots, flancher quoi! Comme si des paniers de vêtements non rangés ou un parquet poussiéreux devenaient un symbole d’échec.

Et les papas, eux? On en parle si peu et pourtant, ils subissent une pression, eux aussi. Celle de résoudre les mille et un problèmes qui peuvent survenir dans une maison.

Je lève mon chapeau aux femmes qui passent la tondeuse et ma tuque, à celles qui passent la souffleuse!

Sérieusement, mon homme, il trouve toujours une solution lorsqu’un de ces deux objets indispensables fait des siennes.

Mon homme, il nous a organisé un hâvre de paix, un terrain qui fait l’envie de plusieurs (pendant que je pliais du linge en criant après les filles, mais ça, c’est une autre histoire)

Mon homme, il a retiré lui-même tous les arbres dangereux.

C’est aussi lui qui corde une grande partie du bois qui nous tient au chaud, l’hiver.

Mon homme, c’est lui qui enseigne à mes filles de multiples tâches de “papa”: racler, pelleter, prendre soin de la piscine.

L’hiver, ça prend un papa pour construire un fort immense! Une glissade interminable!

Changer les lumières, je l’avoue, je laisse ça à mon chum😁.

Installer les bancs d’autos, monter la tente, partir le feu; il fait tout ça.

Réparer un cadre de porte, changer la céramique, transporter des objets trop lourds, prendre les rendez-vous au garage… Mon chum, yé bon là-dedans!

Et au-delà de toutes ces tâches qui leur reviennent, ils doivent trouver un moment pour nous consoler quand la pression devient trop forte pour nous. Ils doivent nous raisonner.

À tous les papas, je vous dis merci de subvenir à tous nos petits besoins, de répondre à nos (nombreuses) demandes.

Vous êtes HOT!

Le parfait chaos…en photos!

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="3407,3409,3410,3411,3412,3413,3414"] La vie en famille es

La vie en famille est belle, mais pas toujours facile. Crise par-ci, opposition par-là, à la fin de la journée une bonne petite pause s’impose. Question d’apprécier un peu le silence et de recharger vos batteries, comme plusieurs milliers de parents, vous profitez bien souvent de ce moment pour aller faire un tour sur le web. Et là, c’est le choc! Ce que vous voyez ce sont des photos de famille où tout le monde sourit, dans un beau décor “stagé”, des enfants qui jouent paisiblement, des histoires cutes, bref aucun contenu (ou très peu) qui représente l’intensité du tourbillon de votre journée! Rien qui montre la vie imparfaite des parents autour de vous. Vous savez très bien que ce n’est pas facile pour les autres familles, mais vous constatez tout de même qu’il y a un écart.

Un collectif international de 15 mamans-photographes issues de l’Australie, du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni, a décidé de faire complètement le contraire en partageant sur le web des photos de leur quotidien parfaitement imparfait! Leur projet Sham of the perfect (traduction libre : Honte à la perfection) a pour objectif de révéler la beauté réelle des familles.

Ce type de contenu est particulièrement important. Pourquoi? Parce qu’il répond à notre besoin de validation. Ce désir de recevoir un feedback positif des autres est ancré en nous. C’est pour cette raison, entre autres, que certains parents se mettent une pression de correspondre aux critères de la vie familiale « parfaite » véhiculée un peu partout. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à ce besoin d’approbation. Plusieurs même au point de développer des symptômes anxieux. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé pour obtenir de l’aide.   

Un projet comme Sham of the perfect permet d’obtenir une validation à partir de la réalité. Ainsi, lors de votre pause en fin de soirée, votre tour sur internet vous permettra de vous sentir compris plutôt que de vous sentir coupable. En voyant la similarité des autres familles avec la vôtre, vous pourrez relaxer avec un petit sourire en coin, plutôt que de remettre en question vos compétences parentales. Ça fait toute une différence non?

Crédit photos : Sham of the perfect

De vraies photos de mamans!

Maintenant avec les réseaux sociaux, nos vies sont souvent mises en scène. On contrôle notre imag

Maintenant avec les réseaux sociaux, nos vies sont souvent mises en scène. On contrôle notre image afin de donner l’illusion d’une vie parfaite ! L’actrice américaine Olivia Wilde, qui a donné naissance à son fils Otis en avril 2014, a créé un mouvement «d’égoportraits-vérité». En effet, l’actrice a publié une photo d’elle au naturel et décoiffée. Elle a intitulé cette photo « Keep The Kid Alive » qui se traduit en français « Gardez l’enfant en vie ».

Suite à cette publication, plusieurs autres jeunes mamans ont décidé de se révéler sur le vrai jour. Elles ont pris des photos qui illustrent à merveille ce qu’est réellement la maternité.

En voici un échantillon :

Est-ce que ça ressemble à ça par chez vous?!

Donner sans rien demander en retour!

Je côtoie fréquemment plusieurs mamans qui sont marraines d'allaitement et qui donnent généreuse

Je côtoie fréquemment plusieurs mamans qui sont marraines d’allaitement et qui donnent généreusement de leur temps sans rien espérer en retour. Moi même marraine d’allaitement, ma plus belle paye est de sentir que j’ai fait la différence pour une maman et sa famille. Aujourd’hui, j’ai reçu des nouvelles de ma filleule d’allaitement qui m’annonçait la venue prochaine de son 2e enfant. Malgré qu’elle habite maintenant sur un autre “territoire », elle a toutefois pris le temps de m’annoncer la nouvelle toute fraîche en prenant le soin de me dire que j’avais été importante dans sa vie de nouvelle maman et pour son petit Tom.

Comme marraine, nous pouvons vraiment faire la différence dans la vie de certaines mamans autant comme support et conseils sur leur nouvelle vie de maman que pour l’allaitement lui-même. Certains remerciements nous rendent émotives et nous touchent énormément. Nous ressentons toutes une certaine fierté d’avoir été la personne-ressource disponible au bon moment, la personne au bout du fil qui était là avant que la maman décide tout lâcher. Se dire que c’est un peu grâce à nous que ces petits bébés sont toujours allaités et qu’ils bénéficient encore d’un lait parfait pour lui et adapté à ses besoins, ça n’a tout simplement pas de prix.

Dans nos haltes, nos cliniques, à la maison, par Facebook, par message texte ou par téléphone nous devenons intimement liés avec certaines familles. Nous connaissons leur histoire de grossesse d’accouchement et d’allaitement. Certaines familles restent en lien avec nous pendant plusieurs années et puis après chaque enfant. Quand le lien est créé entre la maman et la marraine, il reste de jour comme de nuit. Nous sommes les oreilles et le réconfort pour ces mamans et parfois même ces papas. Chaque marraine a une approche différente teintée de sa personnalité et de son expérience de vie. Par contre, la volonté est toujours la même, celle d’être à l’écoute, de conseiller et de supporter. Combien de fois nous avons supporté des mamans en pleur qui doivent s’adapter à une nouvelle vie, à un nouveau rôle, qui n’en peuvent plus d’être enfermé entre quatre murs toute journée à s’occuper du bébé et de la maison. Mais aussi des mamans qui doivent être supportées dans leur allaitement puisque même si c’est un acte naturel, l’allaitement, ça s’apprend.

Comme marraine, nous avons la chance de pouvoir utiliser le premier tiroir, celui de la vie personnelle. Les familles ont besoin de savoir que les choses se sont passées de la même façon pour nous que pour eux. Bien sûr à quelques différences près. Le deuxième tiroir est aussi très important puisque c’est celui du savoir. Les marraines reçoivent de bonnes formations en allaitement et elles savent reconnaître les limites de leurs connaissances. Elles n’hésitent pas à se questionner entre elles ou à demander des conseils aux marraines plus expérimentées.

Comme organisme communautaire en allaitement, nous devons composer avec plusieurs réalités. Le manque de financement, le manque de bénévole, le manque de reconnaissance… Nous tentons constamment de garder la tête hors de l’eau puisque nous savons à quel point cette ressource est essentielle et tellement précieuse. Nous savons à quel point la gratuité de nos services est l’essence même de l’organisme. Les dons, les subventions, les collectes de fonds… ce sont ces argents qui nous permettent de survive… oui de survivre et non pas de vivre !

Heureusement, certaines personnes sont faites pour ce genre d’entraide. Pour donner sans jamais rien demander en retour sauf une certaine gratitude. Sans tous les groupes communautaires autant différents les uns des autres, notre société serait en péril à l’heure actuelle. Il y a encore des gens qui croient en la solidarité et en l’impact de tout ces organismes dans la vie de plusieurs familles. Des personnes dévouées et tellement généreuses de leur temps, de leur passion ça existe encore et il faut les apprécier parce que leur paye équivaut à 0 X l’infini !!!