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Ode aux femmes qui m’entourent – Texte : Joanie Therrien

Je lève mon verre bien haut à toutes ses femmes petites ou grandes

Je lève mon verre bien haut à toutes ses femmes petites ou grandes, jeunes ou moins jeunes qui ont croisé ou croiseront ma route.

Je lève mon verre bien haut à toutes celles qui m’ont aidée à comprendre ce qui se passait. Qui m’ont permis de réaliser que c’était normal et surmontable.

Je lève mon verre à toutes celles qui m’écoutent tout le temps même si elles doivent sans cesse me rassurer. Sachez que ça fonctionne et que je suis de plus en plus confiante.

Je lève mon verre à toutes celles qui croient en ma capacité à devenir la meilleure version de moi-même et qui m’accompagnent là-dedans.

Je lève mon verre à toutes celles auprès de qui je peux être réellement moi-même, avec tous mes projets, mes insécurités et mes rêves.

Je lève mon verre à toutes celles qui m’inspirent, aussi différentes soient-elles, dans leur façon d’être fièrement ce qu’elles sont.

Je lève mon verre à toutes celles qui me demandent de dépasser mes limites, car c’est auprès d’elles (ironiquement) que j’évolue le plus. 😉

Je lève mon verre aux mères, aux femmes, aux filles, aux grands-mères et à toutes celles qui existent dans mon univers parce que je ne souhaiterais avoir personne d’autre dans ma vie que les merveilleuses femmes qui m’entourent.

Joanie Therrien

Bonne fête des (grands-)mères!

Par un beau dimanche printanier, plusieurs enfants et grands enfants

Par un beau dimanche printanier, plusieurs enfants et grands enfants célébreront leur maman chérie. Les mères de ce monde seront chouchoutées, admirées, reconnues, remerciées. On leur préparera un bon repas ou on les invitera au resto. On leur apportera le mimosa au lit ou la coupe de mousseux au salon. Elles recevront les dessins et les colliers en macaronis faits avec tant d’amour à l’école ou à la garderie. Un bouquet de pissenlits, si elles sont chanceuses.

Je rêve de deux choses.

Un, que la fête des Mères s’étende sur toute l’année. Pas par pur égoïsme (quoique… j’en prendrais souvent, moi, des déjeuners au lit!). Juste parce que les mamans, comme les papas, ça mérite d’être honoré plus souvent qu’une fois par 365 jours. Gâter la personne qui prend ou qui a pris soin de nous pendant des années, c’est comme le romantisme dans un couple : ça ne se fait pas à date fixe! On appuie sur Repeat toute l’année et tout le monde est heureux! Pas besoin de fleurs et de carte du magasin à chaque fois, mais un petit mot gentil sur un post-it, un doux câlin, une promesse (tenue) de ne pas se chicaner entre frères et sœurs… ça vaut de l’or pour un cœur de maman!

Deuxième rêve : que la fête des Mères soit aussi, consciemment, la fête des grands-mères. Oui, je sais, une grand-mère, c’est aussi une mère, par définition! Ce que j’aimerais, c’est que le rôle de mamie soit honoré d’une façon bien particulière. Que le rôle de nos mères et de nos belles-mères dans la vie de nos petits soit mis de l’avant en cette journée et le reste de l’année.

On dit souvent que les grands-mamans servent à gâter les enfants. Oui, entre autres! La bouffe de grand-maman est toujours meilleure que celle des parents, vous avez remarqué? Même quand c’est la même recette. La dose d’amour que les mamies ajoutent dans leurs ingrédients fait toute la différence. Mais les mamies sont aussi là pour réconforter, pour sécuriser, pour aider, pour soutenir, pour encourager nos enfants. Elles enseignent des choses que nous, parents, ne pouvons pas enseigner par manque de temps ou de connaissances (ne me demandez pas à montrer à mes enfants à tisser! Mais ils l’ont appris dès leurs premières années de vie grâce à leur mamie!).

Elles sont une figure adulte de confiance, une personne vers qui l’enfant ou l’adolescent peut se tourner quand il n’a pas le goût de se confier à son parent. Elles sont aussi là pour relativiser les choses. Qui de mieux placé qu’une mamie pour raconter qu’au même âge, leur maman ou leur papa faisait aussi une crise de bacon pour se coucher plus tard ou pour manger une toast au sucre au déjeuner? Ou pour rappeler que malgré certaines années difficiles, leur parent est devenu une bonne personne… Les mamies sont des vecteurs d’espoir et de tendresse. Et ça, ça mérite d’être souligné!

Ah et puis, j’ai un troisième rêve. Que les relations intergénérationnelles soient honorées en ce dimanche de fête des Mères. Qu’on en profite pour se dire : « Eh! Qu’on est chanceux de s’avoir! ». Que les mamies ou même les mamans soient encore parmi nous ou non, elles ont été, sont et seront des figures de proue précieuses dans la vie de nos enfants. Et dans la nôtre.

Bonne fête à toutes les (grands-)mamans!

Nathalie Courcy

 

Mamans de ce monde, je vous aime

Je me réveille durement au son du cadran, comme à l’habitude. Je fixe le cadran de mes yeux bien

Je me réveille durement au son du cadran, comme à l’habitude. Je fixe le cadran de mes yeux bien collés. Je m’assieds péniblement au bord du lit, les jambes pendantes. J’entends comme bruit de fond de petits ricanements désagréables. Je me lève la tête et j’entrevois Spiderman et Ironman sortir en trombe de ma chambre. C’est parti…

Je ne suis ni négative ni emmerdante, mais tant que je n’ai pas bu mon premier café, je ne fonctionne pas! À un point tel que la fin de semaine, mon conjoint se réveille toujours avant moi pour aller au Tim Hortons. Et après mon deuxième café, c’est parti mon kiki, maman est bonne jusqu’à vingt heures!

Donc, après avoir pris mon petit déjeuner en charmante compagnie (merci, Spiderman et Ironman!), je demande poliment à mes garçons de bien vouloir aller s’habiller. C’est une journée d’école, ils connaissent bien la routine. On mange, on s’habille, on se brosse les dents et par la suite, libre à eux!

Quinze minutes plus tard, j’aperçois encore Spiderman et son acolyte en grande conversation, assis à la table de cuisine. J’imagine qu’ils planifiaient leur douce vengeance contre leur ennemie jurée : leur mère!

Deuxième avertissement, toujours calmement, mais d’une façon beaucoup plus autoritaire. Je leur dis d’aller SIMPLEMENT s’habiller. Ce n’est pas compliqué (il me semble). « Va t’habiller et maman va te foutre la paix! » Mais comme je le disais tantôt, mon grand de sept ans et mon moyen de quatre ans en avaient décidé autrement…

Je finis de me préparer ainsi que leur petite sœur. Et voilà, comble de malheur (du moins, pour le moment), à cinq minutes du départ, je vois Spiderman. Parce qu’Ironman, lui, a bel et bien repris forme humaine. Alléluia!

On dirait qu’à ce moment précis, d’une manière involontaire, mon fils a appuyé sur le bouton rouge imaginaire que nous, les mamans, avons. Ce bouton rouge qui s’active lorsque nous, mamans de ce monde, sommes À BOUTTE! Lorsque nous, mamans de ce monde, sommes tannées de demander poliment! Lorsque nous, mamans de ce monde, sommes sur le point de pogner les nerfs!

Le bouton rouge de la honte! Parce que bien souvent, après vents et marées, on se rend compte que ce sont simplement des enfants. Des enfants à qui l’on impose des routines de fous.

Bref, en cinq minutes, mon fils s’est habillé et a brossé ses dents.

Nous avons marché jusqu’à l’école comme chaque matin. Et là, moment de pur bonheur : une maman avec ses deux garçons, dont l’un avait littéralement une crinière de lion sur la tête! Je ne pus m’empêcher de sourire. Cette femme, sans même le savoir, a fait ma journée! Elle m’a sûrement prise pour une folle! Un peu plus et je lui faisais un high five! Parce qu’elle a sûrement vécu la même chose que moi le matin même et qu’elle a simplement choisi son combat.

Alors parfois, oui je souris de façon idiote aux mamans que je croise sur mon chemin. Non pas par politesse, mais bien par compassion!

Lorsque votre enfant est habillé tout croche de la tête aux pieds, je vous aime! Lorsque vous êtes prises avec des jouets beaucoup trop encombrants à l’épicerie, je vous aime! Lorsque votre enfant porte ses bottes de pluie lors d’une journée ensoleillée, je vous aime!

Alors, choisissons nos combats et appuyons-nous, chères mamans de ce monde! Et dites-vous que la cinglée qui vous fait un sourire en coin, lorsque votre enfant pique une crise, a peut-être vécu la même chose que vous ce matin…

13 faits sur les soirées de filles

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Tu sais que t’es dans une soirée de filles quand…


1- Il y en a une qui est en retard.
    Souvent, c’est moi, mais il y en a des pires dans ma gang…

2- Il y a du vin blanc (pis pas du cheap) et des petits cocktails.

3- La vaisselle fancy est sortie.

4- Il y a un tas de sacoches dans l’entrée.

5- Tout le monde parle en même temps.

6- Ça rigole beaucoup. Parfois très trop fort ?!?

7- À un moment dans la soirée, il y en a une qui pleure. Souvent moi… Et une autre qui pleure par empathie! C’est moi si ce n’est pas moi la fille qui pleure en premier.

8- Ça chiale contre leur chum qui ne sait pas faire un sac à couches. Ça raconte LA fois où il a envoyé sa fille le pantalon à l’envers à l’école (hi!hi!). Ça se plaint de ne pas recevoir suffisamment de fleurs… Mais ces conversations se terminent toujours par une reconnaissance sans fin pour tout ce que leurs amoureux font pour elles! Tsé, quand il manque juste des fleurs…

9- Dans une soirée de filles, il y a toujours TROP de bouffe et c’est très varié.

10- On se complimente, on se dit qu’on s’aime, qu’on ne se voit pas assez…

11- Les filles, ensemble, ça parle de leurs enfants et ça oublie de profiter du fait que, justement, ils sont absents; ça s’ennuie. 

12- Après quelques cocktails et plusieurs verres de vin (ou parfois, ça n’en prend pas tant que ça), ça parle de s***… Ben oui, les gars! SURPRISE!

13- Il arrive assurément un moment dans la soirée où on met la « switch à b*** ». Oui, oui! Vous le faites toutes!

Moi, j’ai une belle soirée de filles qui m’attend demain; du pur bonheur!

J’ai hâte les filles! Qui va pleurer la première ? 😀

Et on sait toute laquelle sera en retard… 😉

Ces femmes

On connaît tous une femme qui en arrache. Pour qui la vie a été,

On connaît tous une femme qui en arrache. Pour qui la vie a été, depuis toujours, une lutte sans fin. Ces femmes, mon métier m’amène à les côtoyer. De loin. J’enseigne à leurs enfants; souvent, ils sont anxieux.

 

Ces femmes, on les imagine, à l’aube de leur vie, se contentant de presque rien…

 

Elles sont des adolescentes fragiles à l’influence des gens qu’elles croisent.

Vient un jour où elles tombent amoureuses. Curieusement, elles choisissent (ou sont choisies) par des hommes manipulateurs et parfois violents.

Vient un jour où elles se libèrent, de leur mieux, où elles choisissent (et cette fois, c’est bien vrai) de repartir à zéro.

Pour certaines d’entre elles, ce sera en fugitives. Elles quitteront leur environnement, leurs amis, leur emploi (celles pour qui il était permis d’en avoir un).

 

Ce sera un nouveau départ

 

Ces femmes, je les trouve si fortes, capables de se priver pour tout offrir à leurs petits. Prêtes à accepter un horaire et un salaire presque indécent pour subvenir aux besoins de leur marmaille.

 

Ces femmes, souvent, on les juge

 

Et si on tentait d’aller plus loin? De percevoir la souffrance plutôt que la négligence dans leur façon de prendre soin de leurs enfants? Elles sont seules pour chaque étape de la vie d’une mère…

 

Et si on se mettait à leur place, un instant ?

 

Hier, j’ai croisé une de ces femmes. Elle ne le sait pas, mais je l’ai regardée avec beaucoup d’admiration.

 

♥ ♥ ♥

 

 

 

 

Je suis LA Responsable de tout

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais dans NOTRE maiso

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais dans NOTRE maison, je suis LA Responsable, avec un grand R. Ne vous méprenez pas, mon mari fait sa part. Pour ce qui est de faire les tâches, c’est vrai que c’est relativement équitable : Bienvenue en 2016!

 

Mon amoureux est un papa présent, impliqué et je l’adore. Ce qui me dérange, c’est de devoir être LA personne responsable de tout cela : l’organisation, la planification, la gestion

 

Responsable de la prise de tous les rendez-vous médicaux

Je suis Responsable de prendre tous les rendez-vous médicaux. Si on doit se présenter chez un spécialiste pour l’un des enfants, on se relaie tour à tour, mon mari et moi. Mais prendre TOUS les rendez-vous, ça ne se fait pas tout seul. Médecin de famille, clinique d’urgences, ergothérapeute, physiothérapeute, vaccins, dentiste, optométriste, orthophoniste… et j’en passe! Cinq membres d’une famille, ça fait cinq fois plus de rendez-vous, chez cinq fois plus de spécialistes à contacter…

 

Responsable des finances

Je suis Responsable de nos finances. Payer les comptes pour l’hypothèque, l’électricité, les téléphones, la télévision, etc. Ça semble simple au premier regard. Ajoutez à ça les assurances de la maison, celles des deux voitures, les assurances-vie et invalidités, les assurances médicaments, etc. Et évidemment, il ne s’agit pas que de payer les comptes, mais aussi de renouveler tous les contrats en bonne et due forme, en s’assurant de payer le moins cher possible… L’argent, on en gagne tous les deux, mais le gérer, ça ne se fait pas tout seul!

 

Responsable de l’alimentation

Je suis Responsable des menus des lunchs, des collations et des repas de toute la famille. Le soir venu, nous cuisinerons toute la famille ensemble. Mais les membres de cette famille semblent penser que l’univers organise tout le menu, sans qu’ils aient à s’en soucier.

 

Responsable de l’entretien ménager

Je suis aussi Responsable du ménage. Je dois apparemment décider de ce qui doit être nettoyé, et quand ça doit être fait. Chaque tâche ménagère finit par se faire en équipe, mais je dois rappeler à chacun de faire ses tâches. S’il faut faire le grand ménage, on le fera tous les cinq. Mais encore une fois, si je ne prends pas la Responsabilité de l’entamer, personne ne le fait… Je vous jure, j’ai fait le test ultime et le résultat faisait peur à voir. Digne d’un cas de DPJ…

 

Responsable du divertissement

Je suis même Responsable de nos sorties. C’est mon sideline officiel : G.O. à temps plein! Je suis Responsable d’occuper tout ce beau monde le week-end. Sorties aux pommes, aux fraises, aux framboises, aux bleuets (Ouais, je sais, j’aime les autocueillettes…). Sorties au cinéma, au centre d’amusement, au musée, etc. Toute la famille se réjouit de faire de belles activités, mais encore une fois, celles-ci semblent s’organiser comme par enchantement…

 

Responsable des inscriptions

Je suis Responsable de toutes les inscriptions : danse, patin, école, camp de jour, soccer, autorisations, formulaires, inscriptions… Encore de la paperasse qui semble se faire toute seule!

 

Responsable des tenues vestimentaires

J’ai parlé des vêtements ? Parce que oui, je suis aussi Responsable de l’habillage de ces petites bêtes! Vêtements courts et longs, ensembles extérieurs de printemps, d’automne et d’hiver, bottes, chapeaux, souliers de danse, souliers d’éducation physique, souliers propres et souliers de rechange. Oui, l’industrie de la chaussure nous tient par le portefeuille!

 

Bref…

Je suis Responsable. Responsable de tout finalement. Parce qu’une maman, bien souvent, ça en a beaucoup sur les épaules. Beaucoup de Responsabilités. Mais au final, ça fait partie du rôle à jouer…

 

Et vous, qui est LA personne Responsable chez vous ?

Le parfait chaos…en photos!

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="3407,3409,3410,3411,3412,3413,3414"] La vie en famille es

La vie en famille est belle, mais pas toujours facile. Crise par-ci, opposition par-là, à la fin de la journée une bonne petite pause s’impose. Question d’apprécier un peu le silence et de recharger vos batteries, comme plusieurs milliers de parents, vous profitez bien souvent de ce moment pour aller faire un tour sur le web. Et là, c’est le choc! Ce que vous voyez ce sont des photos de famille où tout le monde sourit, dans un beau décor “stagé”, des enfants qui jouent paisiblement, des histoires cutes, bref aucun contenu (ou très peu) qui représente l’intensité du tourbillon de votre journée! Rien qui montre la vie imparfaite des parents autour de vous. Vous savez très bien que ce n’est pas facile pour les autres familles, mais vous constatez tout de même qu’il y a un écart.

Un collectif international de 15 mamans-photographes issues de l’Australie, du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni, a décidé de faire complètement le contraire en partageant sur le web des photos de leur quotidien parfaitement imparfait! Leur projet Sham of the perfect (traduction libre : Honte à la perfection) a pour objectif de révéler la beauté réelle des familles.

Ce type de contenu est particulièrement important. Pourquoi? Parce qu’il répond à notre besoin de validation. Ce désir de recevoir un feedback positif des autres est ancré en nous. C’est pour cette raison, entre autres, que certains parents se mettent une pression de correspondre aux critères de la vie familiale « parfaite » véhiculée un peu partout. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à ce besoin d’approbation. Plusieurs même au point de développer des symptômes anxieux. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé pour obtenir de l’aide.   

Un projet comme Sham of the perfect permet d’obtenir une validation à partir de la réalité. Ainsi, lors de votre pause en fin de soirée, votre tour sur internet vous permettra de vous sentir compris plutôt que de vous sentir coupable. En voyant la similarité des autres familles avec la vôtre, vous pourrez relaxer avec un petit sourire en coin, plutôt que de remettre en question vos compétences parentales. Ça fait toute une différence non?

Crédit photos : Sham of the perfect

Bonne fête à toutes les mamans…d’un papa reconnaissant

Bonne fête à toutes les mamans. Toutes, sans exception…
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    Bonne fête à toutes les mamans. Toutes, sans exception…

    • celles qui voulaient des enfants;
    • celles qui n’en voulaient pas;
    • celles qui ont refusé d’allaiter envers et contre tous;
    • celles qui ont allaité et celles qui ont essayé;
    • celles qui ont accouché en peu de temps;
    • celles qui ont cru ne jamais s’en sortir vivantes;
    • celles qui ont crié, hurlé, pleuré;
    • celles qui ont joué du bain, du ballon, de la marche et du massage;
    • celles qui ont quand même fini par cracher : « faites-moi la péridurale au plus criss! »;
    • celle qui n’en ont eu qu’un seul;
    • celles qui en auraient toujours un de plus… pis un autre… pis encore un autre;
    • celles qui regrettent;
    • celles qui remercient le ciel chaque jour;
    • celles qui ont mis leur carrière sur « pause » pour avoir une famille;
    • celles qui ont mis leur famille sur « pause » pour avoir une carrière;
    • celles qui ont réussi à concilier les deux;
    • celles qui ont échoué dans la conciliation;
    • celles qui sont toujours en couple;
    • celles qui se sont ramassées toutes seules;
    • celles qui ne connaissent même pas le père;
    • celles que le père ne sait même pas;
    • celles qui se réalisent dans leur rôle de mère;
    • celles qui ne réalisent pas qu’elles sont mères;
    • celles qui prennent le temps de jouer avec leurs enfants;
    • celles qui préparent les lunchs;
    • celles qui ont leurs enfants pour remplir un vide;
    • celles qui font le vide quand elles sont avec leurs enfants;
    • celles qui ont retrouvé leur vie d’avant parce que leurs enfants, rendus grands, ont quitté la maison;
    • celles qui attendent toujours ce grand moment;
    • celles qui ont compris qu’il n’arriverait jamais;
    • celles que ça arrange, dans l’fond;
    • celles qui ont fumé pendant leur grossesse;
    • celles qui ont bu pendant leur grossesse;
    • celles qui se sont droguées pendant leur grossesse;
    • celles qui n’ont rien fait de tout ça, mais qui ont quand même accouché d’un bébé malade;
    • celles qui s’inquiètent parce que leur enfant vit une passe difficile;
    • celles qui s’inquiètent même si leur enfant ne vit rien de difficile;
    • celles qui s’inquiètent parce que leur enfant ne vit rien;
    • celles qui se reconnaissent dans les comportements de leur enfant;
    • celles qui ont des vergetures;
    • celles qui ont gardé les quelques livres en trop;
    • les maudites qui n’ont rien gardé de tout ça;
    • celles qui ont adopté;
    • celles qui sont fatiguées;
    • celles qui pleurent en silence dans la douche suite à un découragement passager;
    • celles qui se disent : « avoir su »;
    • celles qui regrettent s’être déjà dit : « avoir su »;
    • celles qui sont autoritaires;
    • celles qui sont bonnes négociatrices;
    • celles qui disent être une bonne mère;
    • celles qui le pensent vraiment;
    • celles qui se disent être une mauvaise mère;
    • celles qui le pensent vraiment;

    Toutes celles-là et toutes les autres aussi. Vous toutes, avez un point en commun : vous êtes des mères de famille, des phares toujours prêt à aider un des membres à retrouver son chemin par soir de tempête. Vous êtes nos inspirations à nous, les pères de famille. Nous apprenons de vous. Laissez-vous gâter et soyez fières de ce que vous êtes, de ce que vous faites. Bonne fête des mamans.