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Ce soir, tu n’es plus là

Le 17 novembre dernier, nous nous préparions à passer une petite

Le 17 novembre dernier, nous nous préparions à passer une petite soirée tranquille pour fêter notre anniversaire de couple. Huit ans, déjà. Le téléphone sonne, on me demande de venir chercher ma fille et de se rendre à l’urgence. La nuit à l’hôtel s’est transformée en une nuit à l’hôpital.

Après seulement vingt minutes, déjà trois personnes différentes me demandaient si nous acceptions la réanimation en cas de complications. J’ai dit non à la réanimation ! Après quelques tests, résultats : pneumonie et plusieurs problèmes reliés à sa maladie neurodégénérative.

Nous sommes le lendemain matin, 18 novembre. Nous transférons la petite à la maison de soins palliatifs pédiatriques en soins de confort sans trop savoir si c’est la fin. On commence la médication pour enlever la douleur. 19 novembre, son état est stable, on a encore des chances qu’elle s’en sorte. Elle ne reçoit que de la médication, plus rien dans l’estomac, il l’a lâché depuis maintenant deux jours. 20 novembre, on augmente très rapidement les doses pour enlever la douleur. La famille proche doit faire vite. Son état se détériore rapidement.

21 novembre, 8 h 15. Son dernier souffle. Je la regarde, j’attends, j’espère qu’elle reprendra un autre respire, j’attends… Je dépose ma main sur son cœur, il ne bat plus. C’est la fin. La fin de sa vie sur terre, la fin de son combat, la fin de mes inquiétudes, mais surtout, la fin de ses douleurs.

Ce soir, je suis étendue, sur un matelas dans le sous-sol de mes beaux-parents. Un soir de plus où les larmes coulent sur mes joues et où je crie intérieurement. Encore un soir où j’essaie d’écrire quelques mots pour revenir sur le mois qui vient de se passer. Ces mots qui ne peuvent être assez puissants pour dire avec justesse comment je me sens.

Ce soir, je t’aurais appelée par vidéo pour prendre des nouvelles de toi comme je le faisais chaque fois que tu allais dormir chez tes grands-parents. Mais ce soir, je dois aller dans un cimetière pour savoir comment tu vas. Il neige, j’ai froid, très froid, et pourtant je suis habillée chaudement. J’aimerais tant me coucher là, et te réchauffer comme toutes les mamans le font quand leurs enfants ont froid. Mais moi, je ne peux pas, je ne peux plus…

La vie m’a arraché ma vie. Et ce n’est pas peu dire. Lorsque tu as pris ton dernier souffle, mon cœur devait battre deux fois plus pour me permettre de rester en vie. Ce soir, je dois encore me battre contre la vie. Je réalise qu’il y aura toujours des larmes qui couleront sur mes joues. Je devrai vivre avec ce que la vie m’a enlevé, TOI.

Noël arrive à grands pas et comme des milliers d’autres, je ne pourrai être avec l’une des personnes qui me sont le plus chères. Sauf que moi, c’est pour tous mes prochains Noëls.

Tu es mon soleil, ma lune et toutes mes étoiles. Rayonne de tout ton amour.

Tu seras à jamais dans mon cœur !

Repose-toi où il n’y a plus de douleur.

Carolanne Fillion

Un Noël différent

Je n’apprends rien à personne si je vous dis que Noël cette ann

Je n’apprends rien à personne si je vous dis que Noël cette année sera différent. Cependant, différent n’est pas synonyme de plate. Il faut essayer de voir le positif de tout ça, car peu importe à quel point on critique les circonstances, ça ne changera en rien la situation. Je sais que c’est difficile et qu’on avait besoin de se voir, mais on n’y peut rien. Autant essayer d’en tirer du bon. Voici quelques avantages que j’ai pu trouver.

Commencer de nouvelles traditions

Pour la majorité des gens, ce sera une première de passer en famille réduite. Profitez-en pour créer de nouvelles traditions. Écouter un film en pyjama, concocter un souper spécial ou encore faire une chasse au trésor. Organisez-vous un Noël des campeurs cet été. Demandez aux enfants ce qu’ils aimeraient faire, vous avez le temps, cette année, de prendre le temps.

Économiser

Avoir moins de personnes au réveillon veut aussi dire moins de nourriture à acheter, moins de cadeaux à donner et pas de cadeau d’hôtesse à fournir. Vous pouvez aussi vous interroger sur la surconsommation du temps des fêtes. Et cette année, pourquoi ne pas en profiter pour fabriquer vos cadeaux ?

Renforcer les liens avec la famille immédiate

Comme nous risquons d’être en groupe très restreint, prenez le temps de vous mettre à jour sur la vie de vos proches. À la place d’avoir un bon nombre de conversations superficielles avec plein de gens, assoyez-vous et prenez le temps d’approfondir vos conversations. Faites un tournoi de jeux de société, une pige de cadeaux… En gros, créez des souvenirs significatifs.

Prendre ça plus relax

Un des gros points positifs est aussi d’avoir moins de ménage à faire et il y aura moins de gaspillage. On peut se permettre de prendre ça plus relax. Pas besoin de courir pour habiller les enfants, pas le stress d’arriver en retard ou d’avoir oublié un cadeau. Pas besoin de s’arranger pendant une heure avant de sortir. Un bon vieux pyjama et une toque vont faire amplement l’affaire.

Ne pas avoir à gérer les personnes malades

Cette année, pas besoin de surveiller les gens qui viennent malgré le fait qu’ils sont malades. Pas besoin de passer la soirée à dire à ta tante enrhumée de ne pas prendre ton bébé. Pas besoin de gérer le fait que la famille va avoir attrapé je ne sais quel virus qui se promenait parmi les invités.

Je sais que c’est bien peu comparé au plaisir de se réunir. L’année a été difficile pour plusieurs d’entre nous, mais on n’a pas le choix. C’est un autre gros coup à donner et c’est en se serrant les coudes et en faisant des compromis que nous allons pouvoir fêter Noël 2021 ensemble. J’espère que mes quelques idées vous feront voir la chose de façon un peu moins déprimante.

Anouk Carmel-Pelosse

Pour Noël, ressortons nos classiques

Encore un texte sur Noël en temps de COVID. Ouais… c’est lourd,

Encore un texte sur Noël en temps de COVID. Ouais… c’est lourd, comme diraient mes ados. C’est vrai. C’est lourd. Pour cette année exceptionnelle, on s’y attendait. Alors, réfléchissons. Comment rendre ce temps des fêtes positif ? Même si on travaille pendant les fêtes, on peut quand même se rendre la vie plus agréable.

D’abord, fermons la télé. Être informé de l’actualité, c’est important. Mais connaître le nombre de cas de contamination à la COVID, chaque jour, chaque heure, ce n’est pas nécessaire. Alors étape 1, on déconnecte. Pourquoi ne pas en profiter pour déconnecter des médias sociaux pour quelques jours ?

Réfléchissons à toutes les activités qui nous plaisent et qui nous font plaisir. Ce n’est pas nécessaire d’être coûteux ni d’être très organisé. Donc, étape 2, on se fait une liste de plaisirs.

Voici une liste de petits bonheurs qui me font sourire, vous serez peut-être inspirés :

– Marcher tard le soir quand il neige à plein ciel.

– Apporter des chocolats chauds et partir en voiture pour visiter les décorations de Noël des plus beaux quartiers de notre ville (avec la musique de Noël à tue-tête, évidemment).

– Faire un feu à l’extérieur et y faire cuire des saucisses ou des rôties. Pourquoi ne pas se faire des guimauves grillées que l’on glisse dans un verre de liqueur de café (Bailey’s, ou des produits québécois comme Barista ou Hywilde) ?

– Aller glisser comme des enfants, même sans enfants.

– Préparer un pique-nique d’hiver : une soupe poulet et nouilles dans un Thermos, des biscottes et du fromage, et aller manger à un endroit où la vue est magnifique.

– Ramasser des branchages pour créer des décorations de Noël.

– Faire le plus beau bonhomme de neige, même si on n’a pas d’enfants, et l’entretenir pour qu’il reste beau pendant tout le temps des fêtes.

Maintenant, pensons un peu aux autres. On ne peut pas se voir, mais cela ne nous empêche pas de penser à ceux qu’on aime. Notre étape 3 est de fêter avec notre famille, mais à distance. Il est temps de ressortir les vieux classiques. Allons frapper à la fenêtre des êtres aimés et chantons des cantiques de Noël. Fabriquons nous-mêmes des cartes de Noël comme le faisaient nos grands-mères et allons les poster. Même si on n’est pas la meilleure bricoleuse, un simple mot peut faire un bien immense. Appelons la famille que l’on voit normalement dans le temps des fêtes et prenons quelques minutes pour jaser. Parlons de tout et de rien, mais essayons de rester positifs.

Finalement, cette année, le temps des fêtes sera différent. Il faut se rendre à l’évidence. Si nous avons la santé, il ne tient qu’à nous de rendre ce moment le plus agréable possible. Je me permets donc de vous souhaiter de joyeuses fêtes !

Nancy Pedneault

Ce premier Noël…

En ces temps de réjouissance et de préparatifs du temps des fêtes

En ces temps de réjouissance et de préparatifs du temps des fêtes, je pense à toi.

Toi pour qui Noël n’aura plus jamais la même saveur. Toi qui, cette année, traverseras non sans peine ces semaines cruelles qui te rappelleront que cette personne que tu chérissais tant ne sera plus jamais de la fête.

Toi, l’adolescent qui trouvait sans doute les blagues de ton papa ennuyantes et redondantes… Cette année, tu donnerais tout pour les entendre à nouveau.

Toi, petit garçon d’à peine dix ans, tu crois peut-être encore au père Noël… Je te souhaite un réveillon rempli de magie pour oublier que cette année, ton papa n’y est pas.

Toi, la maman, l’épouse, qui doit parfois crouler sous le poids du chagrin, qui doit tant jongler afin que ses garçons ne ressentent pas sa propre peine… Je te souhaite un Noël tout en douceur et pourquoi pas, un clin d’œil, une étoile un peu plus brillante cette nuit‑là…

Toi, la maman à qui on a enlevé beaucoup trop tôt son petit ange… Que ce Noël soit porteur d’espoir ; tu sembles déjà si forte! 🌟

Toi qui as perdu un parent. Quel que soit ton âge, ton chagrin ne se mesure pas. Sache que je te comprends. 🌸

Toi qui as eu très peur de perdre un être aimé, qui a tout donné pour traverser cette épreuve et qui a finalement crié victoire (presque!), je me doute que ce premier Noël prendra un tout autre sens. ❤️

Toi, la jeune maman qui a craint le pire. Tu as eu peur de ne pas être de la fête cette année. Bien que tu doives cheminer vers une autre étape, je sais que tu seras bien entourée! Un pas de plus vers la guérison! 💪

Qui que tu sois et quelle que puisse être ton épreuve, je te porte dans mon cœur! ❤️

#gratitude

Karine Lamarche

Est-ce que le père Noël existe ?

Ce Noël restera à jamais gravé dans nos mémoires. Il aura été

Ce Noël restera à jamais gravé dans nos mémoires. Il aura été le dernier Noël magique de ma grande fille. J’aurais aimé qu’elle veuille y croire encore un peu… J’aurais voulu qu’elle ne pose pas tout de suite LA question… J’aurais préféré ne pas avoir à y répondre…

Cette année, ça m’a vraiment prise de court. Pourtant, j’aurais dû m’en douter. Les questionnements étaient commencés. Le mois passé, dans la voiture, elle a demandé, tout haut, si le père Noël existait. Elle a expliqué que les autres enfants à l’école lui avaient raconté qu’il n’existait pas. Ses deux petites sœurs l’écoutaient attentivement ce jour‑là dans la voiture… J’ai refusé de briser la magie. Je lui ai retourné la question, en lui demandant ce qu’elle en pensait. Elle m’a alors répondu qu’elle voulait vraiment qu’il existe. Et moi, je lui ai dit que c’était tout ce qui comptait.

Puis elle a reposé la question. Et encore une autre fois, je lui ai retourné la question, chaque fois, pour voir où elle en était dans sa réflexion. Un matin, elle est entrée dans ma chambre en pleurs. Ses petites sœurs parlaient des cadeaux qui arriveraient comme par magie sous le sapin. Mais pas elle. Plus maintenant. Elle m’a donc rejointe dans ma chambre. Et dans la plus grande intimité, elle m’a suppliée de lui dire la vérité. Ce sont ses mots… « Maman, je t’en supplie. Il faut que je sache la vérité. La vraie vérité. Est-ce que le père Noël existe? » Le temps était venu.

Dans mon cœur, je n’étais pas prête. Tellement pas prête. Mais ses grands yeux mouillés et sa sincérité m’ont bien forcée à lui révéler la vérité. Je lui ai dit qu’en fait, il n’existait pas qu’un seul père Noël. Je lui ai expliqué que nous étions tous le père Noël de quelqu’un. Et je savais que mes mots seraient les bons à ce moment-là : « On est tous le père Noël de quelqu’un. C’est vrai qu’il n’existe pas un vieil homme habillé en rouge qui apporte des cadeaux aux enfants. Mais c’est aussi vrai que tous les parents, le soir le Noël, offrent quelque chose à leurs enfants pour les rendre heureux. Parce qu’on est tous le père Noël de quelqu’un. Papa et moi, on offre des cadeaux à tes sœurs et toi, mais on vous offre aussi de la magie et du bonheur. Papi et Mamie aussi vous offrent quelque chose dans le seul but de vous rendre heureux, chaque année. Et maintenant que tu connais la vérité, c’est ton tour d’être le père Noël de quelqu’un. Tu peux jouer la magie avec tes petites sœurs. Tu peux offrir des cadeaux aux gens autour de toi, juste pour les remercier d’être dans ta vie. C’est ça, être un père Noël. »

Même si je savais que j’agissais bien en lui disant la vérité, mon cœur était serré et mes yeux embrouillés. Elle m’a regardée. Ses larmes coulaient sur ses joues. Elle est venue se blottir contre moi et a chuchoté : « Je pense que je ne voulais pas vraiment savoir la vérité… » Mon cœur s’est serré encore plus. Elle avait de la peine. De la vraie peine. Et moi aussi. Mais il n’y avait plus de retour en arrière. Les mots étaient prononcés. Nous sommes restées dans les bras l’une de l’autre quelques instants. Sa magie venait de s’éteindre pour la première fois. Elle avait un deuil à faire. Et je voyais ma grande fille perdre une petite étincelle de naïveté dans ses yeux. J’avais aussi un deuil à faire.

Nous sommes redescendues pour rejoindre toute la famille près du sapin. Ses petites sœurs se sont élancées vers elle pour lui parler des cadeaux du père Noël. Elle m’a lancé un regard complice et a joué le jeu. Je pense qu’elle a senti le bombardement de bonheur que ça apportait dans la maison. Je pense qu’elle a compris à quel point c’était important pour ses petites sœurs, autant que ça avait pu l’être pour elle. Et quand sa Mamie lui a offert un cadeau venant du père Noël, elle l’a remerciée sincèrement et tout simplement. Elle n’a rien dit de plus. Elle a encore joué le jeu. Je pense qu’elle a aussi compris à quel point les adultes aiment faire vivre cette magie aux enfants.

Ma grande fille a huit ans. Elle sait maintenant que Le père Noël n’existe pas. L’an prochain, elle pourra m’aider à créer de la magie pour ses petites sœurs, ses cousins et ses cousines.

Si je peux me permettre de vous donner un conseil, faites durer la magie. Le plus longtemps possible. Car quand ce jour viendra où il faudra dire la vérité, sachez que le deuil n’est pas facile à faire… même pour les parents. Sur ce, la fée des dents a une job à aller faire…

Joanie Fournier

 

Ma femme, celle qui m’a sauvé

Ma femme : la personne la plus importante pour moi. Si elle n’ava

Ma femme : la personne la plus importante pour moi. Si elle n’avait pas été sur ma route, je ne serais pas là pour vous écrire cet article. J’aurais sûrement fini comme d’autres frères d’armes.

Il fut un temps où je ne voulais plus rencontrer personne. J’étais vraiment désespéré. De mauvaise rencontre en mauvaise rencontre, je me préparais à vivre seul. Vivre seul dans ma maison canadienne en pierre, sur un vaste terrain boisé, avec mon chien.

Quelqu’un m’a conseillé un jour de placer une lettre sous mon oreiller. Cette lettre décrivait le type de personne que je voulais rencontrer et comment elle devait être. Je replaçais la lettre sous mon oreiller chaque fois que je changeais les draps de mon lit. Éventuellement, je n’y ai plus porté attention. C’était devenu une habitude. C’était ancré dans mon inconscient.

Comme vous le devinez certainement, un beau jour, j’ai rencontré celle qui devint ma femme. Je l’avais demandé dans ma lettre. Je me rappelle que j’avais demandé qu’elle aime les animaux, qu’elle m’accepte comme je suis et qu’elle n’essaie pas de me changer. Tout ce que j’avais demandé était là, devant moi, comme par magie.

Ma femme a changé ma vie pour le mieux. J’avais retrouvé ma sensibilité. Noël avait longtemps été un moment ennuyant dans ma vie. Un de mes frères s’était enlevé la vie le 3 décembre 1991, à l’âge de seize ans. Mon père était décédé le 26 décembre 1997, à l’âge de cinquante ans. Par la suite, Noël a toujours été un moment exécrable, et ce, pendant une dizaine d’années.

Cependant, lorsque j’ai connu ma femme, tout a changé. Elle m’a donné le goût de redécouvrir la joie de Noël. Le goût d’aimer et de vivre à nouveau, même plus que jamais.

Un jour, alors que je cherchais des cartes de Noël dans un magasin spécialisé, ma femme m’a vu en train de pleurer devant le présentoir de cartes. C’est alors que je lui ai expliqué que chaque fois que je lisais une pensée dans une carte, ça me faisait pleurer. Tout cela à cause des décès dans ma famille.

C’était devenu un gag lors de la remise des cadeaux. Tout le monde avait les yeux rivés sur moi pour me voir lire ma carte et pleurer. Et là, naturellement, tout le monde trouvait ça drôle ! C’était la même chose pour les films sentimentaux. Je devais me cacher le visage parce que j’avais les yeux pleins d’eau. J’étais devenu hypersensible. Tout cela parce que ma femme avait changé ma vie et avait fait de moi un homme heureux. Peut‑être aussi parce que j’avais une blessure en moi.

Lors de l’échographie de ma fille, je me retenais, mais j’avais encore le goût de pleurer. Elle était parfaite cette petite que j’avais créée avec ma femme ! Dans l’auto, j’ai éclaté en pleurs. Ma femme a pensé que j’étais déçu parce que c’était une fille. C’est seulement le fait que j’allais être papa d’une belle petite fille en santé. Je pleurais de joie. J’étais un papa déjà très fier et content ! J’allais être papa ! Ce que j’avais toujours désiré dans ma vie !

Et je vous épargne toutes les premières fois ! Oui, les enfants, ça nous change beaucoup.

Ma femme, je ne pourrai la remercier suffisamment pour tout ce qu’elle m’a apporté. Pour toute la joie qu’elle m’apporte. Pour tout le soutien qui n’est pas facile avec ma blessure. Je lui en suis très reconnaissant. Vraiment, merci mon épouse ! Je t’adore !

Carl Audet

Le temps qui passe…

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Il survient un moment dans notre vie où on réalise qu’on en a fait du chemin… Pour moi, c’est arrivé au début de la quarantaine.

 

Ce sentiment de croire que notre vie d’étudiant, par exemple, ne nous appartient plus, qu’elle est survenue dans un monde parallèle, que nous n’avons pas vécu cette partie de notre vie. Me suivez‑vous toujours? 

 

C’est aussi le sentiment de croiser quelqu’un, un ancien collègue, un vieil ami d’université, l’ami d’un ami, et de ne pas se souvenir de son nom ni même en quelles circonstances on s’est connus… C’est étrange! Comme si ce passé appartenait à une époque si lointaine… Je comprendrais si vous ne me suiviez plus! 😉

 

En ce dernier matin de vacances, je repense à mes Noëls d’enfance. Ils demeurent si frais et si loin à la fois. Des odeurs me reviennent; celle de mes poupées Fraisinette, celle du ragoût de ma mère, du parfum de mon père…

 

Je suis certaine que vous me suivez!

 

Le temps qui passe efface parfois des bribes de notre existence. Il m’arrive souvent d’être nostalgique, entre autres quand je repense aux amitiés perdues en chemin. Je trouve difficile d’accepter que le rythme effréné de nos vies nous limite, nous empêche d’entretenir ces liens.

 

J’aurais souhaité conserver tous les amis que j’ai croisés sur ma route, pour des raisons différentes, parce que la vie a fait qu’à des moments précis, nous nous sommes retrouvés ensemble et parce qu’on s’est aimés si fort…

 

Quand je repense à tous ces amis, à toutes les épreuves que plusieurs d’entre eux m’ont aidée à traverser, notamment le décès de ma mère, je suis triste de réaliser que je n’ai rien fait pour maintenir ces liens.

 

Le temps passe, mais sachez, chers amis, qu’il n’effacera jamais la trace que vous avez laissée dans mon cœur.

 

Vous reconnaissez‑vous?

 

xxx

 

Karine Lamarche

 

Notre premier Noël à nous

D’aussi loin que je puisse m’en souvenir, Noël a toujours été

D’aussi loin que je puisse m’en souvenir, Noël a toujours été simple chez moi.

Le 24, c’était chez mes parents en famille.

Les cadeaux, la grosse bouffe à maman, le toast à papa. Un Noël important et sans prétention.

Mais les années ont passé et je ne suis plus enfant. J’ai ma propre famille maintenant. Et je suis maintenant la maman de ma famille à moi.

Mais reste que dans mon petit cœur d’enfant, j’aimerais qu’en ce retour du mois de décembre, la magie et la nostalgie s’unissent.

J’aimerais que la maison de papa et maman existe encore et que le 24 décembre existe encore à nouveau comme avant, comme quand c’était simple.

Mais papa est parti et il a volé la magie des fêtes. Il nous a quittés et nous a enlevé notre Noël sans prétention.

Maintenant, maman a son nouvel amoureux que j’adore, mais qui a lui aussi son Noël…

Et ma sœur, elle, a également son copain qui a son Noël. Tous deux le 24 décembre.

Alors me voilà, face à mon premier Noël en tant qu’adulte. Je ne le fuirai pas cette fois.

J’ai toujours tendance à accepter la première invitation ou à inviter tous les orphelins des fêtes pour fuir ma peine durant cette période, ou bien à remplir la maison soir après soir devant de belles tablées pour occuper ma tête et mon cœur un peu toujours tristes à ce temps de l’année.

Mais je me suis dit que cette année, les deux pieds dans ma première année de trentaine, il était temps que je crée nos traditions à nous,

Que l’on se fasse notre 24.

Mon chum est très traditionnel et adore tout ce qui est intime, juste nous quatre.

Je vais préparer une belle table, on va rester en pyjama… ouvrir nos petits cadeaux et ce qu’on mangera et fera durant cette soirée deviendra une coutume réconfortante pour mes enfants…

Ces petits détails qui nous paraîtront anodins sur le moment deviendront terriblement importants pour eux et aussi pour nous.

Un chocolat chaud près d’un feu d’hiver dans la cour deviendra irremplaçable pour les années qui se succèderont.

J’aime penser que notre Noël à nous arrive… même s’il me fait de la peine à la fois, parce qu’il m’éloigne de mon Noël d’enfant.

Et vous, vos traditions ont‑elles changé au fil des ans pour faire place à de nouvelles?

Lisa-Marie Saint-Pierre

Les premiers Noëls

On vit tous des premières fois dans la vie. Que l’on soit bébé,

On vit tous des premières fois dans la vie. Que l’on soit bébé, enfant, adolescent ou adulte, nous vivons, durant notre vie, des premières fois qui sont joyeuses et certaines qui sont plus tristes.

Quand arrive la période des fêtes, ces premières fois prennent plus d’ampleur et de place dans ton cœur et ta tête. Quand c’est un événement heureux, ton cœur se remplit de joie, tu respires le bonheur, tu flottes sur un nuage et tu as tellement hâte de partager ce moment avec les tiens durant les réunions de famille. Par contre, quand le moment que tu vis est plus moche, tu sens la déprime des fêtes arriver, tu as moins le cœur à la fête, tu déprimes à la vue de toutes ces personnes excitées, tu stresses juste à penser au réveillon et au souper de Noël. Tu as juste hâte que le 1er janvier arrive pour enfin passer à autre chose.

C’est la première fois que tu passes Noël avec ton nouvel amoureux. Quel moment extraordinaire et fébrile! Tu ne sais pas trop quoi lui acheter pour Noël. Tu veux lui faire plaisir sans être too much. Tu veux être certaine que ton cadeau sera LE cadeau qu’il n’a jamais reçu. Tu fêtes Noël avec tes proches et ton nouvel amoureux, l’air est festif, tout le monde s’amuse. C’est un beau moment que tu passes et tu vas t’en souvenir toute ta vie.

C’est la première fois que tu fêtes Noël sans tes enfants. Angoisse, stress, panique, déprime, tu capotes ta vie. Tu as tes enfants le 25, cool! Mais au réveillon, que vas‑tu faire sans eux? Comment vas‑tu faire pour t’amuser en sachant que les petits que tu as portés et nourris ne seront pas avec toi? Comment vas‑tu faire pour bien respirer? Comment vas‑tu faire pour être agréable avec les enfants de ta sœur et de ton frère, alors que les tiens ne sont pas là? Soirée pénible à passer, mais qui finit par finir…

C’est ta première fois sans ta femme ou ton mari. Tu te remets en question, tu te demandes si tu as bien fait de le ou de la quitter, tu te demandes si tu vas avoir la force de passer à travers le temps des fêtes sans lui ou sans elle. C’est un temps où l’amour règne et toi, tu n’as pas d’amoureux. Tu es célibataire. Être célibataire à Noël, c’est triste, c’est plate. Tu es entouré(e) de couples qui s’embrassent et qui se disent des mots doux. Tu rêves de revivre un jour ces émotions. Ne t’inquiète pas, ça va revenir!

C’est la première fois que tu passes Noël avec ton bébé. Joie, excitation, bonheur. Tu revis tes plaisirs d’enfance à travers ce petit être que tu as mis au monde. Tu lui mets le plus beau pyjama de Noël que tu as pu dénicher et toute la famille se pâme devant ton bébé. Ton cœur se remplit de bonheur. Même qu’il veut exploser tellement tu es heureuse!

Peu importe le moment que tu vis durant la période des fêtes, essaie de l’apprécier et de voir le côté positif. Tu sais, rien n’arrive pour rien dans la vie et c’est peut‑être juste le moment pour toi de te retrouver et de faire la paix avec toi‑même! Joyeuses fêtes à tous!

Karine Filiatrault

Top 10 pour un temps des fêtes sans culpabilité

Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, à chaque temps des fê

Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, à chaque temps des fêtes, j’ai la tête ben pleine de projets pour remplir nos journées off… tellement de projets qu’on a finalement du mal à prendre le temps comme il vient… ne rien faire.

Voici mon top 10 des choses à faire sans culpabilité pendant les congés des fêtes :

1 – Écouter Ciné‑Cadeau pendant toute une journée en mangeant des restants de dinde en famille sous une grosse couette; être ensemble et ne rien faire.

2 – Mettre un petit remontant dans nos cafés même si on est juste lundi… On le mérite. Penser à soiiiii! Manger ses toasts au beurre de pin avec un bon gros mimosa!

3 – FAIRE DES SIESTES. Décrocher le téléphone, fermer les yeux sur le bordel, procrastiner en pensant au lavage. Tout peut attendre sauf ce temps ensemble qui file déjà.

4- Improviser une journée « neige » : faire un fort, glisser, patiner avec les copains!

Improviser la journée parfaite qui ne coûte rien et qui laisse un souvenir dans chaque cœur. Souvenirs d’hiver, enfants et amis : plaisirs garantis.

5 – Découcher! Aller souper chez les amis ou la famille et rester pour la nuit en famille… Enfants heureux au matin juste par cette petite folie inhabituelle… Se réveiller avec l’odeur du café à ma tante Denise, ça n’a pas de prix comme souvenir!

6 – Recevoir les gens qu’on aime.

Ne pas se planifier 10 000 soupers pour s’en tenir à l’essentiel : les gens qui comptent.

7 – Refuser les invitations.

Se permettre de refuser les invitations même si rien n’est au menu… Avoir le droit de vouloir rester à la maison en famille et de relaxer. On a le droit de dire non sans se justifier!

8 – Faire plaisir aux petits, les laisser choisir ce qu’on mange… Prendre le temps de cuisiner les repas avec eux… Prendre le temps de recevoir un de leurs amis à coucher… faire des choses pour EUX.

Monopoly d’après-midi et soirée Scrabble.

9 – Sortir de la routine.

Elle nous accapare tellement tout le reste de l’année… tassons‑la pendant les congés!

On saute un soir de bain et tout le monde est fou! Nous, dans nos «  classiques », on aime bien arrêter manger des hotdogs en pleine nuit en revenant du Noël familial… Réveiller les enfants pour aller manger des hotdogs en ville… le bonheur!

10 – Cliché, mais tellement essentiel :

SE DIRE QU’ON S’AIME.

S’AIMER.

Réaliser la chance qu’on a de détenir l’essentiel.

Apprécier et reconnaître.

Joyeux Noël 🎄

Lisa-Marie Saint-Pierre

Top 5 des cadeaux éducatifs à offrir pour Noël

Les top 5, tout le monde aime ça! C’est divertissant et en plus

Les top 5, tout le monde aime ça! C’est divertissant et en plus ça donne des idées. Alors, voici un traditionnel décompte afin de vous donner des suggestions pour gâter vos enfants de façon éducative à Noël. Les jeux que je vous présente sont divisés en catégorie d’âge et ils sont tous disponibles à la Jouetterie de Blainville. D’ailleurs, je les remercie sincèrement pour leur collaboration!

0 à 2 ans

Jeu Description Âge Prix Image
1- Qui cherche quoi? Un merveilleux jeu qui fait partie de la gamme Placote. Parfait pour développer le langage de votre bébé. Il se joue de la même façon qu’un jeu Cherche et trouve. 1½+ 27 $
2- Éléphants d’activités Jouet idéal pour développer la motricité fine de votre enfant. Il devra tourner, rouler et bouger des pièces dans l’éléphant. 1+ 40 $  
3- Chien à empiler Notre traditionnel cône avec anneaux est devenu un chien coquin. L’enfant apprend à placer les anneaux en ordre croissant et lorsqu’il cogne sur la tête, le chien aboie. 1+ 35 $
4- Pixel baby Jeu parfait pour associer les couleurs ensemble. L’enfant crée ainsi de belles mosaïques tout en s’amusant et en apprenant. 1 ½+ 30 $
5- Baby touch phone Ce téléphone permet de développer le langage chez bébé ainsi que son imagination. Il peut faire des appels, regarder la météo, écouter des mélodies. 6 mois + 20 $  

3 à 6 ans

Jeu Description Âge Prix Image
1- Raisonne au parc Jeu de langage qui fait partie de la gamme Placote. Excellent pour travailler l’inférence (indices cachés dans les images) chez les tout-petits. 4+ 40 $  
2- Conector Logique 8 fiches comprenant 242 questions pour stimuler les capacités cognitives de votre enfant. 4+ 32 $  
3- Dans l’mille Jeu idéal pour stimuler les réflexes et la mémoire de vos enfants. 4+ 25 $  
4- Sudoku famille Jeu de logique réinventé pour vos enfants! 4+ 25 $  
5- Bata-waf Traditionnel jeu de la bataille, mais conçu spécialement pour les tout-petits. Ainsi, ils découvriront l’ordre et la valeur des chiffres. 3+ 12 $  

7 ans et +

Jeu Description Âge Prix Image
1- Santorini Jeu ultra tactique et stratégique dans lequel les architectes devront construire des bâtiments et arriver à monter 3 étages. 8+ 40 $    
2- 150 expériences de chimie 150 expériences amusantes à essayer! Tout est fait de façon sécuritaire avec un guide à suivre. 8+ 40 $  
3- Quixo mini Jeu de réflexions simple mais pas simpliste! Se joue aussi bien à 2 qu’à 4! 8+ 25 $  
4- Dr. Microbe Jeu de rapidité et d’association de formes et de couleurs différentes. 8+ 24 $  
5- Perds pas ta paire Jeu d’observation et de vitesse où les joueurs doivent créer leurs paires de bas et se débarrasser de leurs cartes. 7+ 20 $  

 

Karine Filiatrault