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Mon beau sapin !

Noël approche à grands pas ! Êtes-vous parmi les retardataires d

Noël approche à grands pas ! Êtes-vous parmi les retardataires dont les enfants demandent sans cesse quand vous ferez le sapin de Noël ? S’il est déjà fait, tant mieux pour vous, c’est déjà cela de fait sur la liste des préparatifs de Noël !

Depuis déjà deux semaines que l’on me réclamait jour après jour « Maman, c’est aujourd’hui qu’on fait le sapin ? » Et moi qui leur répondait : « Vous savez que nous, on fait le sapin à la mi-décembre et pas avant » Et eux qui répliquent « Ben là, il y a de la neige dehors » ou encore « Il y en a plein qui l’ont déjà fait, on le voit quand on passe dans la rue », et j’en passe.

Finalement, dimanche dernier est venu le fatidique moment d’enfin tout sortir de la cave pour atteindre les décorations de Noël et le fameux sapin enseveli sous une tonne de trucs estivals. Croyez-moi, les enfants étaient plus qu’heureux, voir même à la limite un trop excités à mon goût. Un sentiment est venu m’envahir tout d’un coup, celui d’appréhension, car les enfants étaient tellement survoltés que je me suis dit que je perdrais le contrôle à coup sûr.

Quand tu es une personne légèrement, voire beaucoup contrôlante, et bien, négocier avec ses deux enfants « qui va faire quoi », c’est tout un exercice. Mon conjoint, lui, nous laisse ma fille et moi préparer le sapinage pendant qu’il distrait le petit de quatre ans et demi. Ensuite, il vient m’aider pour la pose des lumières puis il disparaît sur le divan.

L’excitation monte à son comble, car c’est enfin le moment de mettre les décorations dans le sapin. En moins de cinq minutes, les petites tornades ont déjà étalé toutes les décorations sur la table. L’heure de la sieste de mon plus jeune approche, et moi, en toute bonne mère négociatrice qui en a déjà ras le pompon du sapin, lui dit : « Ok, tu as le droit de mettre toutes les cannes de bonbons dans le sapin et ensuite, tu vas te coucher. Je vais te laisser quelques boules et le village pour après le dodo. »

Ma fille de sept ans et demi m’aide à mettre les boules et les autres décorations. Je déplace les cannes de bonbons installés par mon fils qui se retrouvent toutes dans le même coin et aussi par le fait même, collées sur les lumières de Noël. Comme elle sait que je gère tout, elle me demande à chaque fois si c’est correct. Oui, je vous entends me dire de la laisser faire, que ce n’est pas grave si tout n’est pas parfait dans le sapin, etc. Et bien non, moi j’aime que le sapin soit harmonieux, point. Bref, ce fut tout de même un moment agréable passé avec ma fille.

Une fois le sapin terminé, j’étais heureuse que tout soit fait avant que mon fils ne se lève de sa sieste. C’est à ce moment que je me suis rappelée à quel point mes souvenirs étaient soient faussés ou bien que j’étais beaucoup plus calme à cet âge quand venait le temps de faire le sapin avec mon grand-père. Je me souviens de moments très agréables passés en famille. J’irais même jusqu’à dire, qu’il y a deux ans encore, c’était mon petit moment à moi quand je faisais le sapin avec un petit verre de vin à la main. Peu importe le temps que cela me prenait, je voyais cela comme une période de détente et de mettre enfin dans l’ambiance des Fêtes.

Finalement, mon fils se lève quand le sapin est tout illuminé. C’est alors qu’il s’exclame « Wow ! Maman, il est beau le sapin, mais tu ne m’as pas attendu pour mettre les boules ! » Je lui ai dit qu’il en restait deux ou trois boules à mettre dedans et que sa sœur l’attendait pour faire le village. Il se retourne et me dit : « Non, moi c’est les boules, je ne veux pas faire le village ». Ma fille qui rouspète « Ben là ! J’ai attendu tout l’après-midi pour rien pour faire le village ». Vous voyez comment juste un sapin de Noël qui m’apparaissait à la base un joyeux moment à passer en famille peut s’avérer plus que chaotique. Bonne chance à ceux qui ne l’ont toujours pas fait !

 

 

5 avantages d’être loin des siens à Noël

Dans quelques semaines, nous allons passer notre neuvième Noël loi

Dans quelques semaines, nous allons passer notre neuvième Noël loin de la famille. En effet, ils vivent tous en France et nous sommes débarqués au Québec en 2008.

 

Notre premier Noël seuls fut éprouvant, surtout pour nos trois enfants… Au fil des années, nous trouvons des avantages à vivre un temps des fêtes pas comme les autres…

 


Voici donc 5 avantages d’être loin des siens à Noël


1. Pas de chicane!

– Vous venez passer les Fêtes à la maison cette année?
– Euh, on avait prévu de venir le 26 car le 25 on est avec papa…
– Non, le 26 c’est impossible, on reçoit déjà…
– Le 27 alors?
– Le 27, ce n’est pas Noël!
– Le 24, c’est correct?
– Hum, le 24 on est invité chez ta grand-mère, as-tu oublié?
Pas de “guéguerre” de famille à savoir qui va où, on est juste : pas là! Problème réglé!

 

2. On ne se ruine pas en cadeaux

Les cadeaux… Ça coûte cher… Je ne sais jamais quoi acheter pour ma grande tante ni pour mon cousin. Des idées? Vite! Il faut trouver des idées, courir les magasins pendant des heures, se casser la tête et dévaliser notre compte en banque pour des cadeaux qui, finalement, ne font pas réellement plaisir!  Nous, on s’en fiche! On est… pas là!

 

3. Pas besoin de cuisiner ni de recevoir!

Penser au menu, faire des invitations, cuisiner en tenant compte des allergies de mon neveu, du végétalisme de ma cousine, des goûts de beau-papa et du vin préféré de maman… S’épuiser pendant des jours en préparatifs et réaliser que la journée de Noël est passée trop vite et que, finalement, je n’ai profité de personne… S’écrouler dans le canapé en regardant le champs de bataille laissé par tout le monde…  Ahah! Non! Je sirote tranquillement mon vin blanc liquoreux agrémenté de foie gras devant un bon vieux film de Noël!

 

4. On ne fait RIEN
Le temps des Fêtes, pour les enfants et nous, c’est : ne rien faire! Juste rien! Les activités éducatives et sportives sont en pause, les devoirs sont en trêve : on relaxe!
Pendant que tout le monde parcourt le pays en voiture à la rencontre de ses proches, nous autres, on végète en pyjamas! Nous prenons enfin le temps de jouer dans la neige, de fabriquer un immense fort, d’aller patiner puis de se coller sous une grosse couverture devant des heures de séries télé.  On se repose! À la fin du congé des Fêtes on est en pleine forme! (Et vous?)

 

5. On garde la ligne!

On ne mange pas trop, on ne boit pas trop et on a le temps de faire des sports d’hiver! Pas de dîner de famille chaque jour aux quatre coins du pays, pas de surconsommation de dinde, de vin, de chocolats… Notre système digestif se porte à merveille, même si notre cœur est parfois un peu triste de ne pas être avec notre famille.

 

Bref,  on profite de cette période d’amour et de partage, pour nous centrer sur notre petit noyau familial, et on prend le temps de se retrouver… juste nous…. ensemble.

Parfois je me surprends à rêver des grandes tablées de mon enfance, entourée de tous les miens… J’entends le gros rire de mon oncle, les blagues de mon père, la musique de ma cousine… Je vois le sourire serein de ma mère, le tas de cadeaux immense sous le sapin, les larmes de joie de mon grand-père… Et je me colle un peu plus contre mes enfants…

Shopping de Noël en ligne : 8 entreprises québécoises à visiter

Vendredi matin, 9 h 45, je suis avec la petite à la maison pis j’

Vendredi matin, 9 h 45, je suis avec la petite à la maison pis j’me dis que ça serait une SUPER bonne idée d’aller se promener au centre commercial, question de passer le temps et de terminer les cadeaux de Noël.

Faque dans mon élan de folie, je pacte le sac à dos de collations, de wipes et de vêtements de rechange (un pipi est si vite oublié! Eille, c’est pour la petite hein, le linge de rechange, pas pour moi! Pas que j’ne me fasse pas pipi dessus régulièrement là, mais bon). J’habille la mini comme si on s’en allait en expédition à Iqaluit, je m’habille, on sort, je démarre la voiture, je la déneige, je mets la poussette dans le coffre, j’attache l’infint dans son siège pis on part !

Il neige violemment, et bien sûr, je suis pognée derrière la déneigeuse sur l’autoroute. La gamine pleure parce qu’elle voulait des carottes pis en mère ingrate que je suis, je les ai oubliées dans le sac à dos, qui lui est dans le coffre arrière de la voiture (tsé). Et là, dans toute sa splendeur, je commence à voir au loin le centre d’achat. J’ai un titillement chaud en dedans, probablement semblable à ce qu’un policier peut ressentir lorsqu’il te donne un ticket parce que tu roulais 51 dans une zone de 50. PA-REIL.

Ma jouissance s’estompe quand je vois 862 voitures qui attendent pour entrer dans le stationnement dudit centre du bonheur. Ma première pensée que j’ai clamée à voix haute était « Coudonc câlice, y travaillent pas ce monde-là ? ». À l’inverse de tout ce beau troupeau, moi, je rebrousse chemin. C’n’est pas vrai que j’vais aller me battre avec le dude qui va essayer de voler la place de parking que j’attendais depuis 12 minutes. J’n’ai pas envie de dormir en prison ce soir.

Ainsi, pour t’éviter tout ça (avoue que chu fine pareil!)…

 

Voici une liste de MAGNIFIQUES entreprises québécoises

Où tu pourras magasiner en ligne dans le confort de ta salle de bain, la porte barrée, avec un enfant qui hurle de l’autre côté. #parentlife

 

1- C’est Beau.co

Pour qui ? Ta tante, ton amant, ton grand-père… Pour nimporéki, en fait.

C’est quoi ? Des produits d’ici pour tous types de portefeuilles. Et la livraison est gratuite/rapide en plus! Mon gros coup de cœur 

2- O’lou

Pour qui ? Les kids qui veulent découvrir le monde.

C’est quoi ? Charlotte est créatrice et propriétaire de cette superbe boutique en ligne qui vend des accessoires et des vêtements méga confortables et très doux, unisexes pour enfants. Elle prône le commerce éthique puisque tous leurs tissus sont canadiens et faits de coton et bambou biologiques. Why not coconut!

3- La Méchante Sorcière

Pour qui ? Professeur, éducatrice ou toi-même.

C’est quoi ? Ok ! J’te JURE que tu vas tomber sous le charme des petites boucles d’oreilles de cette artiste. Pour ma part, même si j’avais déjà un cadeau de Noël pour l’enseignante de ma grande, je lui ai racheté ce deuxième cadeau, parce que 1- Le packaging est juste parfait et 2- Peut-on avoir TROP de bijoux ? Ben c’est ça!

4- Sushi à la maison

Pour qui ? Une personne que t’aimes profondément beaucoup (moi – coucou) !

C’est quoi ? Je sais que ça semble ben ordinaire de même là, mais ça reste VRAIMENT cool d’offrir un chèque-cadeau pour les meilleurs sushis en ville (service offert dans 12 régions différentes!). Pis on croise les doigts pour que la personne qui recevra ton chèque-cadeau t’invite à manger du susu avec elle!

5- Nova Mercury

Pour qui ? Parfait pour le petit nid douillet, le chalet ou la meilleure amie.

C’est quoi ? Du macramé des temps modernes. Jen est la créatrice derrière cette entreprise et bien que nous ne nous connaissions pas du tout, je feel son travail dans toutes mes veines. Je l’épie sur Instagram et je me dis qu’un jour je vais faire le move et acquérir une de ses œuvres colorées.

6- Main and Local

Pour qui ? L’amateur et l’amatrice de la ville de Montréal. #represent

C’est quoi ? David, Jonny et Andrew sont des passionnés des Gran’Villes. Leur boutique en ligne offre des coussins, des autocollants, des bas, des affiches, des cartes, des boucles d’oreilles pis ben d’autres affaires à l’effigie de Montréal (ou Toronto) que t’aimerais probablement aussi recevoir dans ton bas d’Noël!

7- Annick Gaudreault Illustration

Pour qui ? L’amoureuse d’illustrations hyper design.

C’est quoi ? Annick est illustratrice depuis près de 10 ans. Ses œuvres mélangent les images et les mots à la perfection. Chez nous, le « Ne pas lâcher la fucking patate » brille de toute son intelligence dans les escaliers qui mènent au sous-sol. Ça rejoint mon côté « J’ai besoin de me faire dire que ça va être correct » et mon cynisme sans borne.

8-La Maison Lavande

Pour qui ? Ta grand-maman ou ton amie névrosée.

C’est quoi ? J’ai toujours détesté avec passion l’odeur de la lavande, mais depuis que j’ai découvert leur poudre lactée, je suis vendue. Un livre dans un bain chaud tout doux avec une chandelle pis t’as mon cœur forever. Ça calme, ça endort, ça fait juste du bien, point.

 

Tsé, en fin de compte, je t’ai fourni une belle petite brochette d’idées, mais l’important là, pour vrai, c’est de donner. Donner du temps, des sourires, de la bonté. Donner de l’amour, de l’amitié pis de la chaleur humaine. Le temps des Fêtes, c’est beau, c’est doux et c’est plaisant, mais il faut choisir d’être dans le moment présent pis de laisser entrer les joies en éloignant le « Ark ».

 

Have fun, be safe et see you en 2017

La forêt de Noël : Une tradition magique

Connaissez-vous la forêt de Noël ? C’est en marchant en forêt p

Connaissez-vous la forêt de Noël ? C’est en marchant en forêt par un bel après-midi que j’ai eu cette drôle d’idée. La neige rendait le boisé si féérique par ce beau jour de décembre que je me suis laissée emporter par la magie, par la joie nouvelle qui m’habite dorénavant en ce temps de l’avent depuis que j’ai le grand privilège d’être une Mamie.

 

En quelques minutes à peine, j’avais déjà tout imaginé le scénario. Je suis retournée à la maison chercher mon appareil photo pour prendre une photographie du sentier où je marchais. J’étais excitée comme une puce en imaginant ma première expédition avec le petit. Je demeurais dans ce quartier depuis plus de quinze ans, mais je venais de découvrir la forêt de Noël avec un peu de magie dans ma tête et surtout le goût de vivre des moments uniques avec mes petits-enfants. Voilà donc qu’une nouvelle tradition est née pour notre famille.

La toute première fois, en 2013, Charles n’avait que trois ans, mais un sens de l’imagination déjà bien développé; j’avais frappé fort. Avant d’aller le chercher à la garderie, j’étais passée par MA FORÊT pour y cacher des boules de Noël. La plupart au sol puisqu’il était tout petit, mais quelques-unes étaient aussi accrochées aux branches des arbres. En le ramenant à la maison, je lui avais demandé s’il connaissait l’histoire de la forêt de Noël, et je lui avais raconté ce que j’avais imaginé:

« C’est une forêt où les rennes arrêtent parfois pour se reposer, s’alimenter et surtout l’endroit où certains lutins du Père Noël sont mandatés pour y déposer quelques boules de Noël pour des enfants qui adorent profondément la magie de cette grande fête. »

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Dans la boîte aux lettres, il y avait à son nom (bien identifié!) un parchemin joliment enrubanné : la carte aux trésors de la forêt de Noël, soit une photo imprimée du sentier marquée de X aux endroits où étaient les boules de Noël. La carte examinée avec minutie avant le départ, un sac à la main pour rapporter notre cueillette, nous débutions notre expédition.

C’est tellement extraordinaire de voir à quel point on peut créer, avec les enfants, un monde juste à nous si notre créativité et notre sens de l’imagination sont stimulés. On peut tellement y plonger, nous aussi, tête première et nous amuser sans demi-mesure! Simuler des bruits, transformer des empreintes de chiens comme si c’était celles de rennes; la magie opère quand on transmet notre fébrilité! Chapeau de Noël sur la tête, chantonnant des chansons de Noël, main dans la main, nous sommes en mission et on se trouve vraiment chanceux d’habiter tout près de cette forêt.

Maintenant Charles n’est plus seul, le bonheur en est que multiplié! C’est devenu une merveilleuse occasion de faire une balade en forêt. Les voir regarder les arbres et tenter de trouver la ressemblance avec la photo : MAGIQUE! Les entendre s’extasier lorsqu’au loin ils aperçoivent une boule (au sol ou à même une branche) : PUR ENCHANTEMENT! C’est une vraie chasse aux trésors et je vous jure que pour eux, chaque boule cueillie en est un. On rentre les joues roses, le cœur chaud. Un thème choisi chaque année rend l’expérience excitante, unique. Ça nous fait aussi de belles histoires à raconter et des souvenirs à accrocher dans le sapin.

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D’une année à l’autre, les enfants alimentent la suite. Le plus vieux donne de la crédibilité au récit raconté avec sa version d’enfant. Les boules sont cachées un peu plus loin, un peu plus haut, d’une année à l’autre et ce sont eux qui m’expliquent pourquoi; c’est trop mignon! Chacun a sa carte de la portion du sentier où leurs trésors se trouvent. On prétend entendre les rennes si on rencontre des marcheurs, on pense qu’eux aussi sont en expédition dans la forêt de Noël. Avant de quitter, on fait le décompte et on s’assure d’avoir bien trouvé toute la cagnotte. L’an dernier, nous avons fait notre expédition en soirée à la lampe frontale. Je vous laisse imaginer à quel point ce fut merveilleux, presque mystérieux. Du bonheur gratuit; un ti-bout d’histoire à nous qui s’inscrit.

La joie des enfants est minime en comparaison du bonheur que j’ai à photographier la forêt, à personnaliser leur carte et à voir leur binette lors de la découverte du plan et des trésors.

 

Ce que ça prend : un boisé tout près, une photo de la forêt quelques jours avant la chasse, un peu d’imagination, mais surtout beaucoup d’amour. De l’amour des petits oui, mais de l’amour pour la magie et les souvenirs créés. Quelques dollars investis, mais qui rapportent tellement de joie au cœur.

 

HEUREUX NOËL EMPREINT DE MAGIE!!!

La tradition de Noël vient de se poser entre mes mains

Je suis enfant unique. Ma mère a un frère et mon père, un frère

Je suis enfant unique. Ma mère a un frère et mon père, un frère ainé. J’ai souvenir d’être toute jeune, de célébrer le réveillon avec sept convives, pas plus. Les deux familles fêtaient chacune de leur côté. Mes parents n’ont jamais été des « veilleux » de soirée. Je pense qu’ils ne se sont jamais rendus à la phrase double sens « Bon…, un dernier p’tit café avant de partir ? » Honnêtement, je n’ai jamais connu l’ouverture des cadeaux à minuit; 9h30 max, peut-être 10h00, tout le monde était reparti chez soi. La poudre de fée était temporaire. Je pense qu’elle existait juste pour me permettre de vivre mon enfance avec un semblant de magie.

 

En 1994, mon grand-père est décédé. C’est aussi l’année que mon SEUL cousin est né du côté de ma mère. Ma grand-mère maternelle est ma dernière « précieuse » en vie. Elle a 76 ans aujourd’hui et elle vient tout juste de prendre sa retraite l’an dernier.

Étant jeune, je regardais avec envie les films de Noël; les bottes qui se multipliaient dans la baignoire, la montagne de manteaux qui formait le Kilimandjaro dans la chambre des maîtres, les cousins cousines qui entraient de dehors les joues complètement rougies par l’hiver québécois… Je n’ai jamais connu ça! Pour moi, ça existe juste dans les vues. Pourtant, j’aurais tant souhaité, moi aussi, avoir MON Noël bonbon digne des familles parfaites.

L’an dernier, ma grand-mère a osé faire une grande annonce. Elle se désistait pour préparer le prochain Noël, donc celui de cette année, car « c’est prenant, éreintant ». Elle souhaite aller au restaurant et décorer minimalement pour éviter d’avoir à serrer des tonnes de décorations brillantes et bruyantes en plein mois de janvier.

Je comprends, je la comprends tellement. C’est vrai que c’est tout un contrat organiser Noël. Elle a maintenu le phare si longtemps, elle peut bien se permettre d’accrocher ses lumières, non?

Je frôle ma 34e année de vie. Ironiquement, je viens de passer dans le camp des organisateurs. La tradition de Noël vient de se poser entre mes mains. C’est à moi de jouer. Euh… ok! Et je dois faire quoi au juste pour garder en vie les traditions ?!?

Le sapin est fait, les décorations sont installées dans la demeure, les centaines de lumières ornent plus ou moins parfaitement le pourtour de ma maison. Wonderful Christmas Time commence lentement à envahir les différentes radios et j’ai déjà raté deux recettes de sucre à la crème, trop mou/pas assez dur.

Alors, pourquoi c’est si tough de se réunir autour d’une dinde avec le sourire? Pourquoi avec les années, on doit se forcer à se voir une fois par année? Parce que si je ne le fais pas, PERSONNE ne le fera. Je verrai Noël mourir entre mes mains et je me considère beaucoup trop jeune pour fermer la lumière.

Chez nous, ma mère ne trippe pas sur le cas de son frère. Ma mère est en conflit d’intérêts avec ma grand-mère ce qui fait que la cohabitation est impossible, même pour le temps d’un ragoût de boulettes! Imaginez les heures de plaisir. Et dire que personne n’a parlé de son opinion sur Safia Nolin encore! 😉

Fut une époque où Noël reposait carrément sur les épaules des générations antérieures. Ils avaient le flambeau des mœurs et leur mission était de s’assurer de la pérennité de ce que la famille avait instauré comme rituel. La messe de minuit, le chocolat chaud, les enfants qui font dodo jusqu’à 22h00 en pyjamas à pattes, les oncles et les tantes qui dansent en rond un peu pompette dans la cuisine. Grand-maman qui sort la mitaine de four pour le fameux jeu du cadeau suremballé. L’échange de cadeaux qui semble durer une éternité. Courir 234 fois à la fenêtre pour observer le vrai Père Noël arriver pour sa distribution. Des sourires francs, une convivialité évidente. Ouais, ouais, ouais.

L’an dernier, le Noël vert en a surpris plus d’un. J’ai accompagné mon fils à l’extérieur avec son manteau pas trop chaud. Le iPad bien ouvert à l’application Norad pour suivre le trajet GPS du Père Noël dans le ciel du monde entier. Il était émerveillé et il cherchait vraiment à le voir passer.

J’ai pris une photo avec mon cœur. J’ai cligné des yeux trois fois pour emmagasiner cette image dans ma mémoire, à tout jamais. Je savais que ce serait la dernière fois. L’an prochain, il apprendrait peut-être la vérité. Et si c’était sa dernière année avec la foi magique ?

Une table ronde fera l’affaire; je n’aurai pas besoin de cuisiner pour une armée. Je risque de m’endormir sur le divan à 22h56, le 24 décembre au soir… Je vais réveillonner avec tout le monde, mais juste pas la même journée, dans la même maison.

-Est-ce que je vais prendre une cuisse ou une poitrine pour Noël ? Ma plus grande question!
-Crémeuse ou traditionnelle la salade ?
-Ahhhhhh, pis j’me gâte solide! Un mixte des deux, why not!

 

Le resto, le 25 décembre, je trouve ça triste. Mais je vous promets une chose. La magie de Noël opérera. Je suis de celle qui recycle le bonheur. J’ai des cargaisons de « Joyeux Noël » pour le futur. Je regarde en avant et je tente d’être au-dessus de ce chamaillage de bébé lala!

Je viens de comprendre la vie. Ma grand-mère avait raison. Dans la vie, quand tu veux du sucre à la crème, bien tu t’en fais. Essai numéro trois : mon sucre à la crème est excellent. Il goûte comme dans mes souvenirs d’antan. Pareil!

Ah… Merci les profs !

Ah… Voici le moment de l’année où certains parents ressentent

Ah… Voici le moment de l’année où certains parents ressentent la pression le besoin de remercier les personnes qui prennent soin de leurs petits chéris pendant 180 jours!

 

Pour certains d’entre nous, on parle d’un casse-tête pas possible, pour d’autres, une corvée incroyable qui s’ajoute à la multitude de choses à faire et pour d’autres, un moment pénible financièrement.

J’ai senti que le moment était venu de…

 

Connaître l’opinion les goûts de nos profs chéris sur ladite question:

LE CADEAU DE NOËL DES PROFS!

 

Une chose est certaine, le premier commentaire que j’entends lorsque je leur pose la question, et cela est unanime : « Je me sens toujours mal à l’aise ! »

La réponse de chaque enseignant(e), à qui j’ai posé la question, tournait pratiquement toujours autour de la même chose :  leur paye; l’amour qu’ils reçoivent et la réussite de leurs élèves sont amplement suffisants. Ils sont des êtres empathiques, donc ils préfèrent souvent donner que recevoir.

Ils ont aussi un malaise, car ce n’est pas tous les enfants qui peuvent offrir des cadeaux. Leur environnement, les moyens financiers ainsi que les croyances de leur famille font que chaque année, ils seront, ceux ou celles qui ne donneront pas de cadeau. Cela les place dans un sentiment d’anxiété et d’isolement.

Une enseignante m’a confié un message qu’elle fait chaque année à ses élèves avant de recevoir des présents. « Recevoir un cadeau, cela me fait toujours plaisir. Mais que tu m’offres un cadeau ne fera pas que mon amour pour toi sera plus grand. Que tu ne m’offres pas de cadeau, cela ne fera pas que mon amour pour toi sera moins grand. »

Une autre enseignante m’a confié que cette année, au lieu de remettre des cartes de remerciements seulement aux enfants qui lui ont offert un cadeau, elle donnera des cartes de vœux à tous !

L’excès, c’est trop! Donc, chers parents, ne dépensez pas trop. Une simple pensée illumine leur journée!

Autre chose. Avant, les enfants arrivaient avec leur cadeau la dernière journée avant le congé des fêtes. Maintenant, la distribution se fait toute la semaine. Si on pense à l’angoisse de l’enfant qui ne donnera rien, elle s’étale sur toute une semaine. (J’avoue que je n’y avais pas pensé avant que les profs m’en parlent.)

 

Voici le top 3 de ce qu’ils préfèrent

 

Carte cadeau : Renaud-Bray, Archambault, Cinéma, Café, etc.…. Ils adorent!

Petits cadeaux gourmands pour les foodies.

Trucs faits à la main (bricolage, carte, lettre).

Ce qu’ils apprécient surtout, c’est quand l’enfant participe et y met du cœur!

 

Voici ce que MOI j’ai déjà offert… et qui n’a pas toujours été une réussite!

 

Lampe de sel d’Himalaya qui neutralise l’effet néfaste des écrans et des lumières néon. (Je répète presque chaque année, car c’est super apprécié et pas trop cher) 15$.

Un beau pot Masson bien décoré avec 180 mots d’amour pour leur prof écrit de la main de mes filles (succès total…on m’en parle encore!) max 5$ de matériel.

Superbe belle bouteille de vin… à une prof alcoolique! (chose que je ne savais pas, tu comprends bien!) 30$

Pot Masson décoré incluant des ingrédients pour biscuits et brownies… environ 5$ (cela leur a fait un dessert vite fait pendant les fêtes).

Boîte de chocolat… à une diabétique! (ouf… elle a gâté les autres faut croire) 29.99$.

Bombe de bain fait maison avec mes cocottes, aromatisée à l’huile essentielle d’eucalyptus (bon pour les rhumes) environ 5$… Un succès !

Mini mijoteuse pour réchauffer une portion de bonne soupe chaude hummmm… (C’est ce que j’offre cette année… pour ceux qui ne trippent pas sur les micro-ondes… À voir pour le succès ou non!) En spécial 15$.

Vous voyez que mon niveau de succès ne va pas nécessairement avec le montant que j’ai dépensé.

 

Voilà quelques idées peu dispendieuses à réaliser

 

Clé USB (pas trop chère) incluant une vidéo rigolote de votre enfant livrant ses vœux à son enseignant.

Un savon fabriqué par les enfants.

Chandelle fabriquée par les enfants.

Une lettre dans laquelle l’enfant écrit SA recette du bonheur.

 

Je souhaite à tous que ce moment de l’année soit plaisant, sans prétention, sans pression, car s’il y en a une, c’est nous qui nous la mettons. Être reconnaissant ne se démontre pas avec l’argent, mais avec le cœur, gardons cela en tête…

Noël 2016 vs 1972

Comme à chaque année depuis plusieurs années, la période des fê

Comme à chaque année depuis plusieurs années, la période des fêtes me rend nostalgique.

 

J’ai souvenir de mes Noëls d’enfant. J’ai souvenir à quel point on attendait le 25 décembre au matin pour ouvrir les cadeaux, sous l’arbre, tant souhaités. Les cadeaux qu’on avait regardés et entourés dans le catalogue Distribution au consommateur ou Sears. Notre fameux Walkman jaune Sony qui se refermait avec une clip sur le côté ou encore notre jeu vidéo « ultra moderne » Atari. Je le voulais tellement. Est-ce que la boîte sous le sapin correspondait à la grosseur du cadeau souhaité ? Est-ce assez lourd? Le bruit, en brassant la boîte, est-il compatible à mon Walkman ?

Voilà où je veux en venir!  Le désir et l’attente. Je vais plaider coupable. Mes enfants sont BEAUCOUP trop gâtés toute l’année. Tellement que quand arrive le temps de Noël, la liste de cadeaux désirés est difficile à remplir. Pas difficile parce qu’ils ne sont pas demandant. NON, difficile, car ils sont gâtés pourris à longueur d’année. Même que j’ai de la difficulté à les aider à trouver des suggestions. Je sais, ce sont nous les parents qui avons accepté que Noël devienne commercial. Je m’en veux.

Suis-je le seul dans cette situation ? Suis-je le seul à trouver que la magie de Noël n’est plus ce qu’elle était ? Que tout est matériel ? Que les familles ne se réunissent plus comme elles le faisaient ? Mais où sont donc rendus les Noëls d’autrefois ? Sommes-nous trop fatigués ? Trop blazés ?

J’ai une très grande famille. Quand mon grand-père était de ce monde, on se faisait un devoir de se réunir à chaque temps des fêtes. Oncles, tantes, cousins et cousines… tout le monde. La musique de Noël, les échanges de cadeaux, la dinde et la tourtière… Bref, un VRAI Noël. Depuis le départ de mon grand-père (grand-maman étant partie alors que j’avais sept ans), la famille a cessé de se réunir. Il y a bien eu quelques tentatives de la part d’une cousine, d’un cousin ou d’un oncle, mais la tradition s’est tout simplement perdue. À chaque fois que l’on se revoit tous, on se dit qu’on a trop de plaisir ensemble et qu’il faut absolument se revoir. Là-dessus aussi, je plaide coupable.

J’aimerais revenir au Noël traditionnel d’autrefois. Que mes enfants n’ouvrent pas les cadeaux rapidement, afin d’ouvrir le suivant, et qu’ils les apprécient plus que 2 minutes. Que les partys de famille recommencent. Que le soir du réveillon, le décompte puisse se faire en famille, et que tous ne soient pas partis vers 22h00, prétextant être brulés ou que les enfants sont fatigués (même moi, je quitte tôt!). Qu’on puisse coucher les enfants dans les piles de manteaux sur un lit. Qu’on retourne à la messe de minuit en famille.

 

Bon je vous laisse. Je vais aller aider ma fille à faire sa liste de cadeaux de Noël!

Noël : Idées cadeaux éco-responsables pour nos tout-petits

Depuis la naissance de mon fils, Noël a pris un tout autre sens. J

Depuis la naissance de mon fils, Noël a pris un tout autre sens. J’ai eu beaucoup d’interrogations sur la consommation qu’apporte cette fête. Jamais au grand jamais, je n’aurais pu croire un jour avoir autant d’intérêt à devenir grano et écolo! Et savez-vous quoi ? J’y prends goût!

 

Je voulais trouver une façon originale de créer une coutume à chaque année dans notre famille. Mon intention était de faire voir à mon fils que l’important n’était pas le nombre de cadeaux reçus par le père Noël ni la valeur de celui-ci. Cela m’a amené à réflexion;

 

Pourquoi ne pas offrir 3 cadeaux qui auront chacun une valeur significative à mes yeux :

 

1- Encourager les produits ou commerces locaux (québécois).
2- Confectionner un cadeau (faire soi-même ou Do it yourself : DIY, en anglais).
3- Offrir un jouet, un livre ou tout autre article usagé.

 

Dans tous les cas, je démontrerai à mon fils l’importance d’encourager nos artisans, l’économie locale, l’importance de développer notre créativité, recycler pour apporter du bonheur à d’autre et surtout lui transmettre la valeur écoresponsable le plus possible. 

Je rêve peut-être en couleur, mais j’aimerais vraiment que cette coutume fasse partie de nos habitudes. Comment déjà, « La constance » ils appellent ça 😉 Je sais ce n’est pas toujours évident, mais je prendrai le temps et s’il le faut je m’y prendrai d’avance question de ne pas rusher avant Noël.

Là vous allez me dire que les produits québécois ça coûte cher et c’est dur à trouver… Non pas du tout et en voici quelques exemples :

 

Voici quelques exemples de produits québécois accessibles

 

  • Série de jeux de la compagnie Placote qui stimuleront le langage de vos touts petits.
  • Réservez une activité à l’Écomuséum de Sainte-Anne-de-Bellevue, votre tout petit pourra être zoologiste d’un jour ou participer à la journée des lutins en compagnie des animaux.
  • Casse-tête en bois écoresponsable de la compagnie Mabie-Ecodesign (22$ à 45$).                         Vous pourrez même personnaliser votre cadeau!
  • Pâte à modeler Tutti Frutti produit par la compagnie Bo-jeux.

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* Ajoutez l’application ETSY, vous y trouverez des mines d’or pour tous les âges, mais n’oubliez pas d’ajouter la provenance « Québec ».

 

Développez votre créativité

 

  • Profitez de ce moment pour partager un moment en couple ou en famille pour compléter votre cadeau dans l’un des ateliers de céramique.
  • Dirigez-vous chez DeSerres ou ailleurs pour acheter tout ce que vous avez besoin pour faire une boule de Noël soulignant un évènement marquant. Par exemple, la date de naissance de votre enfant.
  • Inspirez-vous avec l’application Pinterest, vous aurez ainsi accès à une panoplie d’idées déco et utilitaires, et ce, même pour les moins habiles comme moi!
  • Recycler, c’est partager le plaisir et les souvenirs! Il n’y a pas de honte à offrir un cadeau usagé. Bien au contraire, vous conscientiserez même surement vos proches qui voudront faire comme vous l’an prochain.
  • Dirigez-vous dans la librairie la plus près de chez vous vendant des livres usagés. Vous pourrez inscrire un petit mot à l’endos de la page couverture en guise de souvenir qui traversera le temps. En plus, on y trouve de vrais petits trésors. Et qui sait, peut-être même retrouverez-vous  votre livre d’enfance préféré ?
  • Achetez un vêtement dans une friperie bon marché.
  • Trouvez un jouet ou jeu de société sur un site de petites annonces, comme Kijiji ou bien via les pages d’entraides sur Facebook, comme  : « Les mamans vendent, donnent, échangent » ou selon votre région, une des pages « As-tu ça toi ? ». Mieux encore, demandez à votre entourage s’ils ont des jeux ou jouets à vendre ou à donner.
  • Si vous avez un arrêt à faire à Québec, faites un détour à la boutique Réno-Jouets qui récupère et recycle les jouets usagés de tous genres et pour tous les âges.

 

J’espère que je vous aurai inspiré, à ma façon!

 

Joyeuses fêtes !!!

Ton premier Noël vide. Le deuil dans le temps des Fêtes

Cette année, Noël goûte bizarre pour toi. Une saveur flat qui manque d’assaisonnement.

Cette année, Noël goûte bizarre pour toi. Une saveur flat qui manque d’assaisonnement. Des Fêtes qui sentent la mort et la place vide.

Cette personne qui embellissait ta vie depuis tellement d’années est partie en 2016. Ton conjoint, ton épouse, ta mamie ou ton père adoré, ton petit frère ou ta princesse, ton chum de gars ou ta best est décédé. Celui pour qui tu as cuisiné tes meilleures tourtières ou que tu as observé dormir chaque soir en cachette t’a dit adieu. Et ça fait mal.

Depuis que l’annonce de la mort est tombée, tu as mal au cœur. La nausée de la vie sans lui, sans elle. Mais là, Noël approche et les Ho! Ho! Ho! du gros bonhomme rouge te donnent des frissons. Sans parler des tounes de Noël omniprésentes à la radio (je t’avertis, à partir du 26, les rigodons seront encore pires pour ton moral! Une vraie masse qui massacrera le bout de deuil que tu avais fait. Tu ferais peut-être mieux de barrer toutes tes radios à double tour, histoire de t’empêcher de les garrocher de rage).

Tu as bien eu quelques jours de congé pour faire ton deuil (comme si ça se faisait en si peu de temps!). Tu t’es peut-être même senti(e) soulagé(e) (et coupable!) si la personne aimée est morte au bout d’une interminable maladie. Tu t’es tapé le supplice de la file de monde qui te serre la main au salon funéraire. Tu as reçu des tonnes de courriels et quelques cartes de condoléances. Il t’est arrivé de ressentir l’amour et la tendresse qui t’entouraient. Mais toi, tu aurais voulu garder l’amour que tu as cessé de recevoir le jour où la faux a frappé.

Quand tu t’es rendu compte que tu faisais grimper les revenus de Scotties à force de remplir tes poubelles de mouchoirs, tu t’es ressaisi(e). Tu t’es presque convaincu(e) que tu étais plus fort, plus forte que ça. Mais en ce décembre 2016, le Monsieur Muscle du moral ou la Madame Hop-la-Vie est en train de s’émietter et hibernerait s’il s’en donnait le droit. L’avouer ressemble trop à un échec, à une rechute. Un cancer émotif qui prend toute la place.

Alors tu dis oui aux invitations (« Viens donc! Ça va te changer les idées! »). Mais pendant que tu mets ta petite robe noire ou ta cravate de Snoopy de Noël, tu te demandes pourquoi tu fais ça. Tu te rappelles que la dernière fois que tu t’es habillé(e) chic, c’était aux funérailles. Tu te demandes ce que cette personne que tu aimais/aimes tant penserait de toi qui oses essayer de t’amuser. Quand est-ce qu’on revit malgré le vide?

Laisse-moi te dire que devant l’assiette vide à la table familiale, tu vis. Devant la place vide dans le lit, tu vis. Devant le siège vide dans l’auto, au bureau ou au bar, tu vis. Même si tu as l’impression que le vide prend toute la place, tu vis. Et tu le fais de ton mieux et à ton rythme.

Depuis le décès, chaque occasion de célébrer est une obligation de se rappeler et de revivre ton deuil. Une étape à traverser. Et Noël est pour plusieurs endeuillés la pire fête à affronter parce qu’elle signifie tellement, parce qu’elle rassemble tellement de gens. Ça devrait être festif alors que toi, tu as juste le goût de t’enfermer pour écouter « Le Noël au camp » de Tex Lecor en boucle.

Le 26 décembre, tu ne te réveilleras  pas en te disant « Oh! Yes, le deuil est terminé! » Mais tu auras vécu une autre étape de ton deuil. La place à côté de toi sera aussi vide que la veille, mais toi, tu auras avancé d’un pas. Tu lanceras peut-être ta radio bourrée de rigodons dans le mur (tu aurais dû m’écouter et la ranger!), mais sais-tu quoi? 2017 s’en vient. Tu auras tout le temps et tout l’espace dont tu as besoin pour réparer tes murs et soigner ton cœur.

En attendant, laisse les autres t’aimer et te le montrer. Je t’envoie un gros câlin réconfortant comme une doudou en polar sur le bord d’un foyer. Et une épaule si tu as le goût de pleurer.

http://citrac.ca/accompagnement-du-deuil/
http://www.deuil-jeunesse.com
http://www.aqps.info/comprendre/deuil.html

4 marchés de Noël dans la région de Québec

Pour se mettre dans l’ambiance des Fêtes, rien de mieux qu’une

Pour se mettre dans l’ambiance des Fêtes, rien de mieux qu’une petite visite dans un marché de Noël. J’ai connu cette tradition alors que j’habitais en Europe et je suis tombée sous le charme de ses petites cabanes de bois, de ses odeurs alléchantes et du vin chaud. Je suis très heureuse que la coutume se soit transportée de l’autre côté de l’océan. À Québec, on retrouve plusieurs marchés de Noël qui reprennent l’esprit des marchés européens. En famille, c’est une excellente sortie. On s’y promène, on déguste de nouvelles choses et pourquoi pas, on fait quelques trouvailles à mettre sous le sapin.

 

Marché de Noëallemand
Du 24 novembre au 18 décembre 2016

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Le Marché de Noël allemand est sans doute le plus typique. On y retrouve les jolies petites cabanes de bois. Beaucoup d’animations pour les enfants sont prévues et on peut y voir le Père Noël. On ne manque pas de goûter au vin chaud épicé disponible au gros bar central. Pour vivre le côté allemand, on se délecte d’un gros bretzel géant. Le marché se tient devant l’hôtel de ville.

Horaire 
Ouvert de 11 h à 20 h
les dimanches de 11 h à 18 h
Fermé du lundi au mercredi


Marché de Noël du Vieux-Port
24 novembre 2016 au 2 janvier 2017

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Pour vivre l’esprit d’un marché de Noël tout en restant au chaud, on se dirige au Marché du Vieux-Port. On peut y déguster une foule de produits (les enfants adorent généralement!) comme des caramels, beurres de pommes, tartinades, etc. Parfait pour faire une provision de petits cadeaux d’hôtesse gourmands.


Horaire
Lundi au vendredi de 9 h à 18 h
samedi et dimanche de 9 h à 17 h



Marché de Noël de Lévis
9 au 11 décembre 2016

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De l’autre côté du pont, on se dirige sur l’avenue Bégin pour un marché de Noël bien sympathique qui s’érige pendant un week-end. Maisonnettes en bois, animation de rue, lumières scintillantes et une quinzaine de producteurs de la région sont de la fête.

Horaire
9 décembre de 16h à 21h
10 décembre de 9h à 18h
11 décembre de 9h à 17h


Marché de Noël de la Jacques-Cartier
2, 3, 4 décembre et 9, 10,11 décembre 2016

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La 7e édition du Marché de Noël de la Jacques-Cartier se tiendra les deux premiers week-ends de décembre. Outre les produits régionaux à découvrir d’une cinquantaine de producteurs et artisans, la fête s’anime avec des prestations musicales, des illuminations de Noël, des animations ambulantes, des spectacles, bricolages et activités sportives extérieures.


Horaire
Vendredi, 2 et 9 décembre : 16 h à 20 h
Samedi, 3 et 10 décembre: 10 h à 20 h
Dimanche, 4 et 11 décembre : 10 h à 17 h

 

 

Bons marchés !

J’ai tué le lutin de Noël – Texte: Stéphanie Nesteruk

Il y a trois ans, j’ai embarqué « full-pin » dans la folie de

Il y a trois ans, j’ai embarqué « full-pin » dans la folie des lutins. J’étais emballée à l’idée de me plier au jeu, de mettre un peu de magie dans la maison et de commencer une nouvelle tradition familiale. J’ai fait partie de ces nombreux parents, légèrement intenses et beaucoup trop influençables qui ont  fait tout en leur pouvoir pour mettre la main sur un lutin malgré la pénurie, quitte à payer le gros prix! Lorsqu’on a finalement reçu la bébelle tant convoitée par la poste, j’ai eu l’impression d’avoir accompli l’impossible: j’étais la meilleure maman EVER!

J’ai d’abord eu un fun fou à imaginer des tours. Je ne compte plus les heures passées sur Pinterest et Facebook pour m’inspirer. C’était avec une fierté quasi malsaine que j’ai pollué les réseaux sociaux pendant vingt-cinq jours avec des photos de mes niaiseries, de plus en plus recherchées. Cette année-là, la saga des lutins m’aura coûté un tube de dentifrice, deux rouleaux de scotch tape,  des rouleaux de papier de toilette, un ananas, trois clémentines, un sac de guimauves, un tube de rouge à lèvres, alouette!

Quand le Noël suivant s’est pointé le nez, je commençais déjà à redouter l’arrivée de la bête. Le lutin était devenu une job à temps plein. Ma créativité ne fournissait plus (t’sais, à moment donné, t’as fait le tour!) et la pression se faisait sentir : les “mon lutin est meilleur que le tien!” retentissaient dans la cour d’école. Je redoutais quotidiennement le moment où je devrais créer une nouvelle mise en scène et ça, c’est quand je ne me réveillais pas en panique à 2h du matin parce que j’avais complètement oublié!  Le 24 décembre, ce fut un soulagement de scrapper un dernier rouge à lèvres pour la bonne cause et d’écrire “au revoir les petits coquins!” sur le miroir de la salle de bain.

Cette semaine, alors que je croyais ce cauchemar derrière nous, mes enfants m’ont demandé s’ils devaient renouveler leur permis de chasse aux lutins, si Filou (leur lutin) allait revenir et tenez-vous bien, s’il emmenait  des amis avec lui : Nnnnnoooonnnn! J’ai passé à deux doigts de péter la balloune de mes enfants et de tuer la magie de Noël : “Les lutins là, ça n’existe pas! Vous n’avez pas compris quand vous les avez vus par dizaines au magasin à 16.99$? Pis tant qu’à y être, le Père Noël, la Fée des Dents pis le Lapin de Pâques non plus n’existent pas!” Voilà!

J’ai pris une grande respiration, j’ai regardé mon chum d’un air défait et j’ai haussé les épaules parce que, bien franchement, il est fort possible que Filou le lutin passe le temps des fêtes au fond d’un gros bac Rubbermaid dans le fond du placard. C’est probable que le Père Noël ait dû slaquer du personnel ou qu’en années de lutins, Filou ait atteint l’âge de la retraite. Peut-être que je refilerai tout simplement la responsabilité au grand frère qui a démasqué la supercherie depuis quelque temps déjà. Peut-être aussi que ma culpabilité prendra le dessus, que je succomberai aux regards piteux de ma progéniture et que Filou viendra faire son tour. Qui sait?

Stéphanie Nesteruk