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Maman organisée 101

Dimanche après-midi, mon petit nid est étrangement calme. Cela me

Dimanche après-midi, mon petit nid est étrangement calme. Cela me fait du bien d’avoir un peu de répit après une semaine chargée au travail. On me demande souvent comment une maman arrive à trouver un juste milieu en travaillant dans l’événementiel où le 8 à 4 n’est pas coutume, où il faut être disponible pour les événements en soirée.

Mon secret numéro un : l’organisation. Je pense que c’est inné chez moi de vouloir penser à tout et de tout prévoir. La fin de semaine, je prépare donc des repas pour la semaine. Cela facilite grandement le retour à la maison et permet d’avoir du temps avec ma fille Charlotte puisque tout est prêt.

La mijoteuse programmable est aussi un outil tellement pratique depuis la naissance de ma fille. J’y place un poulet avec plein de légumes du moment, du bouillon et quelques épices selon mon inspiration. Dès que ma fille ouvre la porte de la maison, quel bonheur de sentir l’odeur d’un repas tout chaud qui chatouille les narines… Comme si quelqu’un avait cuisiné tout l’après-midi en attendant son retour!

Les lunchs à l’avance : Je prépare toujours les lunchs en finalisant le repas du soir, un plat de crudités, les collations pour le lendemain. Jamais de course folle le matin! Non merci, car encore une fois, je préfère avoir le temps de préparer un bon petit déjeuner en écoutant de la musique que de courir à l’épicerie le matin lorsqu’il manque un ingrédient.

La fameuse boîte à cadeaux : J’ai toujours en main des petits cadeaux pour les fêtes d’enfants. Invitation de dernière minute chez une amie, vite! On ouvre la boîte à surprises et on emballe le tout. Des livres colorés, des bijoux ou des articles de bricolage. Cela évite les courses en panique le samedi matin pour trouver LE cadeau pour une fête.

La liste d’activités pour les jours de pluie ou d’ennui : J’ai fait une liste d’activités que je mets à jour avec ma fille. Idées pour jours de pluie, idées pour bouger, activités à petit budget, idées de bricolages, etc.   Pinterest est aussi une source incroyable d’idées pour vos prochains weekends du printemps où le temps est pluvieux.

Le magasinage en solde : J’ai toujours détesté acheter des vêtements à la course et surtout devoir payer un prix de fou. Avec les années, j’ai développé une passion pour les soldes et ma fille adore aussi. Pourquoi ne pas aller magasiner à la fin de la saison pour pouvoir préparer la prochaine saison avec en main l’habit de neige acheté fin janvier à 50 %, les mitaines et les fameuses espadrilles qu’on doit changer tous les six mois? Lorsque la saison froide ou la rentrée est de retour, tout est prêt.

Bonne organisation!

Véronique Hébert

Pour tous commentaires : V23hebert@icloud.com

 

 

La tradition de Noël vient de se poser entre mes mains

Je suis enfant unique. Ma mère a un frère et mon père, un frère

Je suis enfant unique. Ma mère a un frère et mon père, un frère ainé. J’ai souvenir d’être toute jeune, de célébrer le réveillon avec sept convives, pas plus. Les deux familles fêtaient chacune de leur côté. Mes parents n’ont jamais été des « veilleux » de soirée. Je pense qu’ils ne se sont jamais rendus à la phrase double sens « Bon…, un dernier p’tit café avant de partir ? » Honnêtement, je n’ai jamais connu l’ouverture des cadeaux à minuit; 9h30 max, peut-être 10h00, tout le monde était reparti chez soi. La poudre de fée était temporaire. Je pense qu’elle existait juste pour me permettre de vivre mon enfance avec un semblant de magie.

 

En 1994, mon grand-père est décédé. C’est aussi l’année que mon SEUL cousin est né du côté de ma mère. Ma grand-mère maternelle est ma dernière « précieuse » en vie. Elle a 76 ans aujourd’hui et elle vient tout juste de prendre sa retraite l’an dernier.

Étant jeune, je regardais avec envie les films de Noël; les bottes qui se multipliaient dans la baignoire, la montagne de manteaux qui formait le Kilimandjaro dans la chambre des maîtres, les cousins cousines qui entraient de dehors les joues complètement rougies par l’hiver québécois… Je n’ai jamais connu ça! Pour moi, ça existe juste dans les vues. Pourtant, j’aurais tant souhaité, moi aussi, avoir MON Noël bonbon digne des familles parfaites.

L’an dernier, ma grand-mère a osé faire une grande annonce. Elle se désistait pour préparer le prochain Noël, donc celui de cette année, car « c’est prenant, éreintant ». Elle souhaite aller au restaurant et décorer minimalement pour éviter d’avoir à serrer des tonnes de décorations brillantes et bruyantes en plein mois de janvier.

Je comprends, je la comprends tellement. C’est vrai que c’est tout un contrat organiser Noël. Elle a maintenu le phare si longtemps, elle peut bien se permettre d’accrocher ses lumières, non?

Je frôle ma 34e année de vie. Ironiquement, je viens de passer dans le camp des organisateurs. La tradition de Noël vient de se poser entre mes mains. C’est à moi de jouer. Euh… ok! Et je dois faire quoi au juste pour garder en vie les traditions ?!?

Le sapin est fait, les décorations sont installées dans la demeure, les centaines de lumières ornent plus ou moins parfaitement le pourtour de ma maison. Wonderful Christmas Time commence lentement à envahir les différentes radios et j’ai déjà raté deux recettes de sucre à la crème, trop mou/pas assez dur.

Alors, pourquoi c’est si tough de se réunir autour d’une dinde avec le sourire? Pourquoi avec les années, on doit se forcer à se voir une fois par année? Parce que si je ne le fais pas, PERSONNE ne le fera. Je verrai Noël mourir entre mes mains et je me considère beaucoup trop jeune pour fermer la lumière.

Chez nous, ma mère ne trippe pas sur le cas de son frère. Ma mère est en conflit d’intérêts avec ma grand-mère ce qui fait que la cohabitation est impossible, même pour le temps d’un ragoût de boulettes! Imaginez les heures de plaisir. Et dire que personne n’a parlé de son opinion sur Safia Nolin encore! 😉

Fut une époque où Noël reposait carrément sur les épaules des générations antérieures. Ils avaient le flambeau des mœurs et leur mission était de s’assurer de la pérennité de ce que la famille avait instauré comme rituel. La messe de minuit, le chocolat chaud, les enfants qui font dodo jusqu’à 22h00 en pyjamas à pattes, les oncles et les tantes qui dansent en rond un peu pompette dans la cuisine. Grand-maman qui sort la mitaine de four pour le fameux jeu du cadeau suremballé. L’échange de cadeaux qui semble durer une éternité. Courir 234 fois à la fenêtre pour observer le vrai Père Noël arriver pour sa distribution. Des sourires francs, une convivialité évidente. Ouais, ouais, ouais.

L’an dernier, le Noël vert en a surpris plus d’un. J’ai accompagné mon fils à l’extérieur avec son manteau pas trop chaud. Le iPad bien ouvert à l’application Norad pour suivre le trajet GPS du Père Noël dans le ciel du monde entier. Il était émerveillé et il cherchait vraiment à le voir passer.

J’ai pris une photo avec mon cœur. J’ai cligné des yeux trois fois pour emmagasiner cette image dans ma mémoire, à tout jamais. Je savais que ce serait la dernière fois. L’an prochain, il apprendrait peut-être la vérité. Et si c’était sa dernière année avec la foi magique ?

Une table ronde fera l’affaire; je n’aurai pas besoin de cuisiner pour une armée. Je risque de m’endormir sur le divan à 22h56, le 24 décembre au soir… Je vais réveillonner avec tout le monde, mais juste pas la même journée, dans la même maison.

-Est-ce que je vais prendre une cuisse ou une poitrine pour Noël ? Ma plus grande question!
-Crémeuse ou traditionnelle la salade ?
-Ahhhhhh, pis j’me gâte solide! Un mixte des deux, why not!

 

Le resto, le 25 décembre, je trouve ça triste. Mais je vous promets une chose. La magie de Noël opérera. Je suis de celle qui recycle le bonheur. J’ai des cargaisons de « Joyeux Noël » pour le futur. Je regarde en avant et je tente d’être au-dessus de ce chamaillage de bébé lala!

Je viens de comprendre la vie. Ma grand-mère avait raison. Dans la vie, quand tu veux du sucre à la crème, bien tu t’en fais. Essai numéro trois : mon sucre à la crème est excellent. Il goûte comme dans mes souvenirs d’antan. Pareil!

Je suis LA Responsable de tout

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais dans NOTRE maiso

Je ne sais pas comment ça se passe chez vous, mais dans NOTRE maison, je suis LA Responsable, avec un grand R. Ne vous méprenez pas, mon mari fait sa part. Pour ce qui est de faire les tâches, c’est vrai que c’est relativement équitable : Bienvenue en 2016!

 

Mon amoureux est un papa présent, impliqué et je l’adore. Ce qui me dérange, c’est de devoir être LA personne responsable de tout cela : l’organisation, la planification, la gestion

 

Responsable de la prise de tous les rendez-vous médicaux

Je suis Responsable de prendre tous les rendez-vous médicaux. Si on doit se présenter chez un spécialiste pour l’un des enfants, on se relaie tour à tour, mon mari et moi. Mais prendre TOUS les rendez-vous, ça ne se fait pas tout seul. Médecin de famille, clinique d’urgences, ergothérapeute, physiothérapeute, vaccins, dentiste, optométriste, orthophoniste… et j’en passe! Cinq membres d’une famille, ça fait cinq fois plus de rendez-vous, chez cinq fois plus de spécialistes à contacter…

 

Responsable des finances

Je suis Responsable de nos finances. Payer les comptes pour l’hypothèque, l’électricité, les téléphones, la télévision, etc. Ça semble simple au premier regard. Ajoutez à ça les assurances de la maison, celles des deux voitures, les assurances-vie et invalidités, les assurances médicaments, etc. Et évidemment, il ne s’agit pas que de payer les comptes, mais aussi de renouveler tous les contrats en bonne et due forme, en s’assurant de payer le moins cher possible… L’argent, on en gagne tous les deux, mais le gérer, ça ne se fait pas tout seul!

 

Responsable de l’alimentation

Je suis Responsable des menus des lunchs, des collations et des repas de toute la famille. Le soir venu, nous cuisinerons toute la famille ensemble. Mais les membres de cette famille semblent penser que l’univers organise tout le menu, sans qu’ils aient à s’en soucier.

 

Responsable de l’entretien ménager

Je suis aussi Responsable du ménage. Je dois apparemment décider de ce qui doit être nettoyé, et quand ça doit être fait. Chaque tâche ménagère finit par se faire en équipe, mais je dois rappeler à chacun de faire ses tâches. S’il faut faire le grand ménage, on le fera tous les cinq. Mais encore une fois, si je ne prends pas la Responsabilité de l’entamer, personne ne le fait… Je vous jure, j’ai fait le test ultime et le résultat faisait peur à voir. Digne d’un cas de DPJ…

 

Responsable du divertissement

Je suis même Responsable de nos sorties. C’est mon sideline officiel : G.O. à temps plein! Je suis Responsable d’occuper tout ce beau monde le week-end. Sorties aux pommes, aux fraises, aux framboises, aux bleuets (Ouais, je sais, j’aime les autocueillettes…). Sorties au cinéma, au centre d’amusement, au musée, etc. Toute la famille se réjouit de faire de belles activités, mais encore une fois, celles-ci semblent s’organiser comme par enchantement…

 

Responsable des inscriptions

Je suis Responsable de toutes les inscriptions : danse, patin, école, camp de jour, soccer, autorisations, formulaires, inscriptions… Encore de la paperasse qui semble se faire toute seule!

 

Responsable des tenues vestimentaires

J’ai parlé des vêtements ? Parce que oui, je suis aussi Responsable de l’habillage de ces petites bêtes! Vêtements courts et longs, ensembles extérieurs de printemps, d’automne et d’hiver, bottes, chapeaux, souliers de danse, souliers d’éducation physique, souliers propres et souliers de rechange. Oui, l’industrie de la chaussure nous tient par le portefeuille!

 

Bref…

Je suis Responsable. Responsable de tout finalement. Parce qu’une maman, bien souvent, ça en a beaucoup sur les épaules. Beaucoup de Responsabilités. Mais au final, ça fait partie du rôle à jouer…

 

Et vous, qui est LA personne Responsable chez vous ?

Mon marathon désorganisé

Je vous envie un peu, beaucoup (je dirais même à la folie), vous,

Je vous envie un peu, beaucoup (je dirais même à la folie), vous, les gens bien organisés. Ici, dans ma maison, toutes les tentatives d’engager madame organisatrice ont échouées. Je suis pourtant remplie de bonnes intentions, mais sans succès.

Depuis plusieurs années, j’essaie très fort d’introduire une certaine routine de préparation dans ma vie de maman. Quand je n’avais que moi à gérer dans mes petites bottines, je détestais avoir une structure de vie. Pour moi, l’organisation tuait la spontanéité. Pour être honnête avec vous, je la trouvais même ennuyante. J’aimais que la vie me surprenne chaque jour, j’appréciais n’avoir aucune idée de la suite des choses. Je voyais ces femmes noter tout dans leur agenda, avoir des « to do list ». Elles semblaient être réglées comme une horloge. Je peux dire que leur emploi du temps semblait extrêmement bien structuré, mais à cette époque, je ne voulais en rien leur ressembler. Maintenant, je les comprends tellement.

Me voilà, aujourd’hui, maman d’un grand soleil de 8 ans et d’un petit loup de 20 mois. Le matin est toujours digne d’une course olympique dans notre petit nid. Tout doit se passer si rapidement qu’Usain Bolt serait médaillé d’argent s’il nous avait comme adversaires.

Je me lève trop tard. Ensuite, je dois faire les lunchs, habiller mon trotteur, lui donner la toast qu’il me demande pour qu’il me la rejette en hurlant, car ce n’est pas LA rôtie qu’il veut. Puis, mon grand bonhomme ne désire pas s’habiller, il souhaite regarder la télévision. Je sens la tension monter en moi. C’est à ce moment que je cherche la boîte à lunch et qu’elle est introuvable. Je me dis que j’aurais vraiment dû la préparer la soirée d’avant. Le moment venu de quitter la maison, je veux le parapluie et devinez qui a disparu de sa cachette? Hé oui! Le parapluie a fait une fugue. Ouf… je suis déjà épuisée.

La soirée n’est pas plus paisible. Papa termine le travail à des heures toujours différentes, souvent plus tard que tôt. Je me transforme alors en poule pas de tête. J’arrive, je lance les sacs au sol, je dépose petite bouille sur le plancher et demande à mon petit écolier de faire ses devoirs. Par la suite, je me pose la fameuse question « qu’est-ce qu’on mange pour souper? ». Je regarde l’heure, je me dis que le temps presse, Lilix, de son surnom, semble affamé. Tellement qu’il essaie, lui même, de faire à manger en se disant qu’il pourrait se transformer en bacon sautillant sur le plancher. Voilà que je m’efforce à gérer la crise en plus de mon grand coconut qui m’obstine qu’il ne veut pas faire ses devoirs ce soir, qu’il les fera demain. Il désire sortir jouer, mais bien entendu je suis DÉBORDÉE, donc je n’ai pas du tout le temps de le surveiller, alors la réponse est non. Nous avons également droit à du boudin pour le souper. J’apprécie grandement leur aide, mais du boudin au bacon, je n’aime pas! Une heure plus tard, je finis par trouver une idée de repas rapide et nous finissons par manger. Par après, la course folle au bain arrive, mon mini se débat pour être certain que je sois incapable de lui mettre sa couche. Je vous dirais même que c’est une grosse torture pour lui. Le pyjama, lui, je n’en parlerai même pas. L’heure du dodo sonne enfin!

Le dernier bisou rempli de rêve donné, je descends les marches à pas de souris. C’est aujourd’hui que je vais changer. C’est ce soir que je prépare tout pour demain. Je me donne le droit à une petite pause. Je m’installe confortablement et je regarde mon Facebook. Le temps passe et je bâille aux corneilles. Je décide de me coucher, me disant que je ferai tout demain. Et voilà que le matin venu le marathon olympique recommence…

 

Quand le cancer s’invite dans le chaos – Convalescence : Mode d’emploi

Qu’on se l’avoue. Une maman, c’est un maillon fort dans le bon

Qu’on se l’avoue. Une maman, c’est un maillon fort dans le bon fonctionnement de la chaîne familiale. Alors quand elle est en convalescence, ou temporairement non fonctionnelle, et qu’il n’y a pas d’autre adulte pour prendre le relais dans les rouages du quotidien, ça perturbe grandement l’engrenage de la routine avec les enfants.

Bien que cela ne me dérange pas que la mécanique familiale ne soit pas parfaitement huilée, il n’en reste pas moins qu’il faut que la machine continue de fonctionner… 

Alors que faire quand Maman ne peut pas jouer son rôle comme avant parce qu’elle vient de subir une mastectomie partielle et qu’elle a des consignes postopératoires à respecter ?

Et bien, la réponse est simple. Lorsque le maillon fort est fragilisé, il faut repenser la participation de chacun au quotidien pour maintenir le bon fonctionnement de l’ensemble. 

Les restrictions médicales de Maman sont une occasion de prôner et de mettre à l’œuvre le travail d’équipe. Une occasion pour responsabiliser les enfants quant à la routine de la maisonnée. Une occasion de réinventer nos rituels, et de faire preuve d’ingéniosité pour que cette réadaptation familiale forcée se fasse sans friction et dans la bonne humeur. Après tout, l’adaptation n’est-elle pas le propre de la vie et de la survie ? Et puis, je pense qu’il n’est jamais trop tard, ni trop tôt pour apprendre. Apprendre ensemble de façon ludique comment composer avec cette nouvelle réalité qu’est la maladie de maman.

Une de ces nouvelles réalités est que je n’ai pas le droit de porter des charges plus lourdes qu’un annuaire téléphonique pendant huit semaines. Est-ce que cela s’applique au répertoire électronique ? Car je doute de pouvoir facilement trouver un annuaire version papier de nos jours. Quoiqu’il ait encore son utilité pour rehausser les chaises des enfants. Peu importe. Je suis certaine qu’un annuaire téléphonique est plus léger que mon fils. Et mon fils lui a encore besoin des bras de maman. Souvent. Très souvent. Jamais trop souvent à mon goût… sauf peut-être lorsque je dois également monter les sacs d’épicerie à notre appartement du 3e étage. D’ailleurs, les sacs d’épicerie, ça aussi c’est plus lourd qu’un annuaire téléphonique. Mais pour ce point, heureusement, il existe une belle invention qui s’appelle : la livraison à domicile ! Facile et sans frais.

Par contre pour mon fils, je crois que le sevrage des bras de maman a sonné son heure. Mais Maman reste toujours la meilleure pour donner de l’amour. Même sans les bras. Car j’ai toujours ma bouche pour faire des attaques de bisous. Mes mains pour chatouiller jusqu’aux éclats de rires. Et ma voix pour bercer vos petits cœurs de joie de vivre. Au fond, une maman a toujours une boîte à outils pleine de solutions pour répondre aux besoins de ses enfants.

Une maman, ça vient sans mode d’emploi comme une boîte de Lego, car une maman, ça se réinvente au gré des humeurs de ses enfants. Une maman, ça se construit au fil du temps et des aventures de la vie de famille. Une maman, ça prend la forme que ses petits architectes d’enfants lui donnent. Une maman, c’est une pièce unique pour chacun de ses enfants. Une maman ça vient sans mode d’emploi mais avec une garantie à vie !

Pour une meilleure organisation de la cuisine et de la salle de bain!

Un peu à la façon Montessori, j'ai réorganisé ma cuisine et ma salle de bain de façon à favori

Un peu à la façon Montessori, j’ai réorganisé ma cuisine et ma salle de bain de façon à favoriser l’autonomie et la liberté chez mes enfants. De cette façon, mes fils ont un tiroir ou une armoire juste à eux pour se servir seuls. Bien sûr, ça demande un certain cadre au début de notre part, car l’effet de nouveauté est attrayant. Mais rapidement, ils apprennent à faire des choix, à aider et à participer. Comme l’effet attirant de l’interdit n’est plus là, ils vont moins aller vers les autres tiroirs/armoires de la maison. Alors, au lieu de seulement dire non, on redirige où ils peuvent aller. Ça devient alors un apprentissage positif. Profitez de la phase souvent frustrante pour tout le monde du “capable tout seul”!

Voici en images ce que ça donne chez moi:

L’organisation

Je suis une «freak» de l’organisation… à temps partiel! Je m’explique. Avez-vous remarqu

Je suis une «freak» de l’organisation… à temps partiel!

Je m’explique. Avez-vous remarqué à quel point la vie nous oblige parfois à bouger. Pas “bouger” dans le sens de “je dois faire de l’exercice quatre fois par semaine pour perdre toutes ces livres en trop que j’ai prises au courant de l’été”, mais plutôt dans le sens qu’il faut que la maison et que la routine soient un minimum organisées. La vaisselle toujours faite, le linge toujours plié aussitôt sorti de la sécheuse, le lit fait chaque matin, le petit lunch santé pour le bureau et surtout, votre linge trié par couleur dans votre armoire. Quoi? Vous savez que je blagu !

Évidemment quand on a des enfants, tout ce que je viens d’énumérer est secondaire pour beaucoup de familles. Mon problème, c’est que je suis une femme hyper organisée… mais seulement pour les autres! Je suis très structurée pour mes enfants et pour mon travail mais pour moi-même, c’est un gros zéro.

Chez moi, il y a un tiroir juste pour les assiettes, les bols et les verres en plastique des enfants. L’autonomie, c’est le temps de sortir de ta cachette! À leur âge, les enfants sont capables de se servir eux-mêmes un simple verre d’eau. En ce qui concerne les lunchs, ils sont faits la veille pour éviter un chaos matinal épouvantable. J’ai un panier de collations dans mon armoire qui contient toutes les sortes de barres tendres/biscottes puis un autre dans mon réfrigérateur. Ce dernier contient tous les desserts (compotes de pommes, les yogourts, les poudings et les salades de fruits). C’est donc très simple et ça permet aux plus vieux de choisir une partie de leur lunch eux-mêmes.

Pour ce qui est des vêtements des enfants: leur linge est également sorti et installé la veille au pied de leur lit. Ça évite le douloureux et décourageant moment du “M’man !!! Je ne sais pas quoi mettre !!!”. Ils s’habillent aussitôt qu’ils se lèvent, donc quand ils viennent s’asseoir à la table pour déjeuner, maman est très heureuse et soulagée de constater qu’il y a déjà une étape de franchie dans le long processus de la course matinale.

Au travail, je n’ai pas le choix d’être organisée. Je l’ai appris lorsque je travaillais comme éducatrice. Merci à toutes celles avec qui j’ai déjà travaillé de m’avoir enseigné que dans ce beau travail, si tu ne sais pas où tu t’en vas, ta journée va être longue! Maintenant que je suis enseignante, toute cette planification m’est très utile. Mes cours et mes documents sont souvent prêts à l’avance.

Malgré tout ça, j’ai quand même des moments plus désorganisés. La vaisselle peut trainer quelques jours, j’oublie parfois le linge mouillé dans la laveuse, mes vêtements à moi ne sont pas prêts la veille et les paniers de linge pas encore pliés font parties du décor de ma chambre à coucher. J’ai beaucoup de factures et de papiers à classer et ça fait au moins un an que le salon n’est peinturé qu’à moitié.

Pour tout le reste, je dois remercier mon grand ami, mon allié de longue date, mon magnifique: calendrier de frigo!

Et vou ? Quels sont les moments où vous êtes très organisés et vos moments où vous l’êtes moins?

Allez, il faut en rire !