Tag orphelin

Mes parents volés — Texte : Nathalie Courcy

Papa ? Maman ? Où êtes-vous ? Je ne vous vois plus…

<

Papa ? Maman ? Où êtes-vous ? Je ne vous vois plus…

D’habitude, j’aime ça les autos de police et les ambulances, je trouve ça cool… mais là, il y en a partout devant la maison. Je ne comprends pas ! Les gyrophares sont allumés, il y a trop de bruits partout. Plein de gens en uniforme qui entrent et sortent sans arrêt de la maison. Et vous, vous êtes où ?

Papa, je t’ai vu sortir de la maison tantôt… Tu avais les mains derrière le dos. La tête penchée. Cachée dans quelque chose qui ressemble à de la honte. J’ai aperçu tes yeux sortis des orbites, mi-enragés et mi-affolés. Tu avais peur de quoi ? De toi ?

Maman, je t’ai vue sortir de la maison tantôt… Tu étais couchée sur un genre de lit avec des roues. Tu étais escortée par deux personnes en uniforme, comme une princesse. C’est peut-être pour ça qu’une lueur blanche te survolait. Mais maman, tu me dis toujours de ne pas mettre mes couvertures sur ma tête, tu as peur que ça m’empêche de respirer. Des draps blancs te recouvraient des pieds à la tête. Je voyais juste tes doigts dépasser, figés dans le temps. Qu’est‑ce qui va t’arriver si tu arrêtes de respirer ? Qu’est-ce qui va m’arriver, à moi ? Maman ? Tes protecteurs m’ont empêché de m’approcher de toi même si je leur ai crié que je voulais juste enlever le drap de ton visage. Ils ne le savaient pas, eux, que tu étais en danger.

Papa, maman, je suis tellement habitué d’entendre vos cris, vos insultes, les assiettes se casser sur les murs. Je suis tellement habitué de me cacher derrière le divan pour ne pas voir le couteau pointé et le fusil prêt à tirer. Je suis tellement habitué d’avoir peur… mais là, j’ai peur de ne plus vous revoir. Où êtes-vous ? Je ne vous vois plus…

J’ai vu le noir de la rage sur un visage et le blanc de l’effroi sur l’autre. J’ai vu du rouge sur les murs, sur le tapis, sur ta robe, maman. Et sur tes mains, papa. J’ai vu la couleur de mon vomi qui sortait en jet tellement mon corps a accusé le choc durement. Ne me chicanez pas, je n’ai pas pu me retenir. Toi non plus, papa, mais ce n’est pas pareil. Je vais ramasser et tout nettoyer. Je vais même ramasser vos éclats de verre, à défaut de pouvoir ramasser vos éclats de voix. Et ton crâne éclaté, maman.

Papa, maman, il y a une dame ici. Elle dit qu’elle me veut du bien. Elle veut m’amener ailleurs, mais je ne veux pas. Vous m’avez toujours dit de ne pas parler aux inconnus et surtout de ne pas les suivre. Alors je ne parlerai pas tant que vous ne serez pas revenus, et je ne la suivrai pas. Jamais. Nulle part. Ils ne sauront rien de moi tant qu’ils ne vous ramèneront pas.

La madame m’a apporté un toutou, vous imaginez ? Comme si elle n’était pas au courant que tous les kidnappeurs ont des bonbons et des toutous pour attirer les enfants. Je ne me ferai pas prendre par ses ruses. Je vais me cacher, comme vous me l’avez appris et s’il le faut, je vais me sauver. Déjà que des gens vous ont volés, ils ne me voleront pas. Je serai le fort familial et je vous attendrai ici. Jusqu’à ce que vous reveniez. Vous ne pouvez pas m’abandonner, n’est-ce pas ? Je suis votre enfant, après tout. Vous êtes mes seuls parents, j’ai besoin de vous. Où êtes-vous ?

Je vois des rubans jaunes partout. Je ne sais pas lire, mais les lettres noires sur les rubans racontent un cauchemar d’enfant, j’en suis sûr. À côté de toute cette action autour de la maison, vos chicanes de couple, comme vous les appeliez, étaient presque tranquilles. Presque sécurisantes. Ou peut-être pas ? Au moins, je savais à quoi m’attendre. Ça criait, ça frappait, ça pleurait, puis ça se calmait, ça s’excusait et ça m’envoyait dans ma chambre plus tôt que d’habitude. Toute la nuit, je vous entendais respirer, c’était rassurant. Je savais que vous étiez là. Et au matin, il y avait des fleurs sur la table. Si je pars de la maison, je ne verrai pas papa déposer le bouquet de fleurs, et je ne verrai pas si maman a pu dissimuler tous ses bleus et toutes ses plaies. Peut-être que tu ne pourras pas sortir de la maison pour longtemps, hein? Papa m’a déjà expliqué que les voisins pourraient jaser, s’ils voyaient ta peau arc-en-ciel.

Papa, maman, mamie et papi viennent d’arriver. Je les vois par la fenêtre, mais je ne vous vois pas, vous. Ça m’inquiète : l’ambulance est partie, mais il y a encore plein d’autos de police. Je ne sais pas où ils vous ont amenés. Je ne sais pas pourquoi ils vous ont amenés. Loin de moi. Et j’ai peur qu’ils amènent aussi papi et mamie. La dame me dit qu’ils sont là pour moi. Mais vous, vous êtes où ?

Je vais aller dormir chez papi et mamie pour la nuit. Je reviendrai demain pour ne pas vous inquiéter. Je suis allé les rejoindre devant la maison, ils ne voulaient pas entrer. Je pense qu’ils avaient peur que le ménage ne soit pas fait. C’est vrai qu’avec tout ce rouge, le plancher n’est pas très invitant. La dame m’a pris dans ses bras pour me sortir de la maison, je n’ai pas eu à marcher dans les flaques rouges ni à ramasser mon vomi. J’espère qu’elle tiendra sa promesse et qu’elle le nettoiera. Sinon, papa, tu seras en colère contre moi. Je n’aime pas quand tu te fâches contre moi. Mais j’aime encore moins quand tu te fâches contre maman. Je n’aime pas l’entendre pleurer toute la nuit et toute la journée. Toi papa, tu ne le sais pas, parce qu’elle se tait dès qu’elle entend tes pas dans la maison. Je pense qu’elle ne veut pas que tu t’inquiètes pour elle. Elle sait que tu l’aimes, tu le lui répètes tellement souvent ! Sinon, pourquoi tu voudrais toujours savoir où elle va et avec qui ? Tu la veux pour toi tout seul parce qu’elle est comme ton trésor le plus précieux, c’est ça? Elle est si belle, ma maman ! Tu ne veux pas la partager, tu ne voudrais pas qu’on te la vole.

Mais papa, moi non plus, je ne voulais pas que tu me la voles. Dans quelques années, je comprendrai que toi, tu as volé ma mère, ma seule maman, ma maman que j’aimais tant. Dans quelques années, j’entendrai des discussions murmurées, je surprendrai des regards de pitié. On m’expliquera ce qui s’est passé ce jour-là. Je comprendrai que toi, tu as été amené dans un endroit pour les voleurs de mamans. Je lirai dans les nouvelles des mots que j’aurais voulu ne jamais lire à propos de toi, à propos de ma maman. Meurtrier, assassin, violence conjugale, tuée, poignardée à plusieurs reprises, laisse derrière elle un enfant orphelin. Prison à vie. Prison pour qui ?

Papa, tu m’as volé ma maman, mais tu m’as aussi volé mes parents. Avais-tu pensé que toi aussi, tu disparaîtrais de ma vie en faisant disparaître la vie de ma maman? Moi, j’étais trop petit pour comprendre ce qui se passait. Mais les gens en uniforme, le voisin qui a alerté la police, la dame qui m’a apporté le toutou, eux, ils le comprenaient. Je pense même que papi et mamie l’avaient compris depuis longtemps, mais ils n’ont rien dit. Ils avaient peur, eux aussi.

Monsieur, tu m’as volé mon enfance, ma naïveté, ma joie. Tu m’as emprisonné loin de vous.

Mais tu n’as pas réussi à me voler ma vie. D’accord, ça ne sera pas facile de quitter ma maison, mon école, mon quartier, ma ville, de changer de famille plusieurs fois, de me départir de mon identité de fils de meurtrier, d’enfant orphelin, de laisser aller ma culpabilité : et si j’avais crié, j’aurais pu t’arrêter, j’aurais pu la sauver… Pas facile de me défaire de ce que j’ai vu, entendu, ressenti, pendant toutes ces années de silence et de violence.

Ça ne sera pas facile d’aller au cimetière pour enterrer ma maman et tout en continuant de te chercher. On me dira que tu as fait quelque chose de très méchant et que tu es en punition. Si tu avais su à quel point j’allais passer ma vie à tout faire pour éviter de faire des choses méchantes ! J’avais si peur des punitions… mais j’avais surtout peur d’être comme toi.

 

Urgence 9-1-1

Tel-Jeunes

Cycle de la violence conjugale

SOS Violence conjugale

Violence conjugale, Gouvernement du Québec

Centre d’aide aux victimes d’actes criminels

Educaloi – Violence conjugale

 

Pas d’au revoir

Je regarde les paupières mi-closes, autant par l’émotion, la cha

Je regarde les paupières mi-closes, autant par l’émotion, la chaleur et les larmes, les dernières braises de ton adieu. Cela fait bien trois jours que ton propre regard s’est éteint, définitivement. La main sur mon bas-ventre arrondi, je pleure sur mes regrets que tu ne connaîtras jamais. Je pleure sur l’ignorance qu’aura mon enfant, notre enfant, de ta bienveillance.

Trois journées déjà où ton absence se fait ressentir pleinement. Alors que tu allais chercher avec fierté de quoi nous nourrir, tu t’es retrouvé à faire face à la fin, à mourir.

Quelle injustice !

Je n’ai pas eu le temps de te dire adieu lorsqu’avec ton sourire, tu m’as dit : « À plus tard ». Ce ne devait être qu’un au revoir ! Tu n’es jamais revenu debout. Tu ne seras jamais plus, avec nous.

Comment vais-je y arriver ? Comment vais-je trouver en moi suffisamment de paix et d’amour pour ne pas transmettre ma haine à ce petit être qui ressent tout en moi ? Arriverais-je un jour à pardonner à ce faucheur qui t’a arraché à nous ?

Il n’avait pas le droit de faire cela !

De nos jours, nous savons tous que la vitesse au volant est sans pardon pour ceux qu’elle agrippe en passant. POURQUOI ? Pourquoi existe-t-il encore des gens qui ont cette pensée magique que ça n’arrive qu’aux autres ? Moi, j’ai perdu par sa faute la plus belle magie de ma vie. Ton amour, ta présence, toi, tout simplement.

Notre enfant n’en est pas encore un qu’il est déjà orphelin, par la faute d’un crétin !

Le ciel lui-même semble colérique en ce moment. Une main sur mon épaule qui me serre doucement. NON, je ne veux pas partir, pas encore, pas maintenant. Regardez-le s’envoler, sans moi. Tout ce qui reste de lui, c’est cette cendre qui s’éparpille.

Je veux être seule avec toi une ultime fois. Je ne t’ai pas reconnu sur ton dernier lit. Ce n’était pas toi, ton visage n’était plus qu’un amas de traces déformées. Mon esprit le sait, mais mon cœur ne veut pas l’accepter. Ne PEUT pas.

J’ai les yeux qui brûlent. Tout mon être hurle. Du fin fond de moi, un cri de détresse se noie. Une peine sans mesure m’étouffe. On m’a dit combien tu étais bon, généreux, gentil. Mais, tu ES PARTI.

Au moins, j’aurai respecté cette volonté que tu m’avais partagée, dans une discussion où nous croyions que ce n’était pas près d’arriver. Te voilà dans le vent, rejoignant le ciel et la mer. Alors que je plonge en enfer, tu t’envoles, toi, ma poussière.

Je reviendrai sur la grève, te visiter chaque année. Je parlerai de toi à chaque instant à notre enfant. Il connaîtra son père, même s’il ignorera la douceur de tes bras. Je lui ferai écouter ces enregistrements où il pourra te voir chanter gaiement. Rire aux éclats et danser de cette façon qui me donnait des crampes tellement j’en riais. Tellement ça en était ridicule !

Mais le vrai ridicule, ce n’est pas tes faux pas.

Le vrai ridicule, ce n’est pas cette fois où pour me dérider tu t’étais lancé dans l’improvisation d’un poème sans queue ni tête, n’ayant d’importance que ton intention et le titre : « Je t’aime ».

Le ridicule, c’est de t’avoir perdu par les manœuvres d’un hurluberlu.

Mais je n’y peux rien. Je t’en prie, reste avec moi, même dans l’invisible ! Prends-moi dans tes bras une ultime fois ! Ne t’en va pas sans moi ! Ne me laisse pas ! Je t’en prie…

Je sais, je dois me relever. Mais comment y arriverai-je sans toi ?

RESTE !

J’ai gardé un peu de tes cendres dans un médaillon. J’espère que tu ne m’en voudras pas. Mais je ne peux pas me séparer complètement de toi. Si ce soir-là, tu m’as dit « À plus tard » sans revenir, aujourd’hui, je dois accepter de te dire adieu, de te laisser partir.

À DIEU… Toi qui me l’as ravi, prends bien soin de lui. Permets-nous de nous retrouver un jour, dans bien des années, lorsque notre enfant aura bien vécu et aura connu cette appartenance à un ultime amour.

Veille sur nous, où que tu sois. Je t’aimais tellement, je ne t’oublierai pas.

Je quitte la falaise d’où je t’ai laissé t’envoler. Je reviendrai, sois-en assuré. Te voir dans l’immensité, toi mon amour, l’homme que toujours j’aimerai.

Ce texte n’est pas « mon » histoire, mais celle d’une connaissance en deuil il y a quelques années. Depuis, elle a donné naissance à une jolie petite fille qui a bien grandi. Bientôt grand-mère, elle attend toujours et espère rejoindre bientôt son grand amour.

 

Simplement, Ghislaine.

 

Te voilà orpheline

Mon amour, la vie te fait subir aujourd’hui une te

Mon amour, la vie te fait subir aujourd’hui une terrible épreuve. Tous les enfants savent qu’ils devront voir leurs parents partir un jour ou l’autre. Et tous les parents prient pour partir avant leurs enfants. Parce qu’on sait que nos cœurs de parents ne survivraient jamais à la perte d’un enfant… Voir son parent partir, c’est censé être naturel, puisque c’est l’ordre normal des choses. Mais personne ne t’avait dit à quel point ça allait faire mal.

Tu as eu la grande chance de savoir son départ prochain. Le cancer est un mal terrible, qui permet toutefois un choc moins subit. Ça faisait des mois que tu le savais… Ça faisait des mois que tu voyais ce terrible mal s’emparer de cette personne qui t’a élevée. Elle t’a appris à marcher, à manger, à parler… Et dans ses derniers instants, elle n’avait plus la force de se nourrir, de se lever, ni de te raconter à quel point elle avait peur…

Tu aurais dû te préparer à son départ et commencer à faire ton deuil… mais tu étais paralysée par la peur de la voir partir. Être au courant de sa mort imminente, c’est une chose, mais ça ne rend pas la chose moins douloureuse, ni moins terrible. Et tu n’étais pas prête à faire ce deuil. Je le sais…

Je t’ai vu dans la colère et dans le déni, pendant des mois. Qu’est-ce que j’aurais pu faire? Qu’est-ce que je pouvais dire? Te faire la leçon n’aurait servi à rien, et te forcer à parler de ta douleur n’aurait rien donné de bon. Mais te voilà aujourd’hui, devant ce grand lit vide. Ta souffrance est énorme et je ne peux, encore aujourd’hui, rien faire pour te soulager…

Mais je tenais à t’écrire cette lettre. Parce qu’aujourd’hui, tu te dis que tu seras seule à ton mariage. Que personne ne sera là pour te prendre dans ses bras quand tu mettras ton premier enfant au monde. Que tu feras face à un immense vide lorsque tu vivras tes peines… Mais tu as tort. Tu as tellement tort. Principalement, parce que tu auras sur toi, tous les jours de ta vie, le regard de tes parents qui t’aiment, peu importe où tu iras. Je te le promets.

Et je te promets que je serai là. Je serai là pour t’écouter quand tu seras en colère. Je serai là pour te bourrer de chocolats et de crème glacée quand tu vivras de grandes peines. Je serai là pour te serrer dans mes bras, chaque fois que tu en auras besoin. Et je crierai avec toi, chaque joie que tu voudras bien partager avec moi.

Je ne remplacerai jamais tes parents. Mais je te promets d’être la sœur que tu n’as jamais eue. Et sache que peu importe ce que l’avenir te réserve, ils seront fiers de toi. Parce que tu as été la plus merveilleuse des filles qu’ils auraient pu avoir.

Je t’aime.

Et tout va bien aller.

Promis.

Joanie Fournier

Ses hommes, ses héros!

C'est en avril 2007 que tu t'es pointé le nez, petit homme détermi

C’est en avril 2007 que tu t’es pointé le nez, petit homme déterminé avec beaucoup de caractère. À ta naissance, ton premier héro était déjà au ciel. Un grand homme d’une force incroyable qui a traversé des épreuves surhumaines ; deux cœurs mécaniques. C’est suite à une greffe de cœur que ton grand-papa nous a quitté. Il a milité pour le don d’organe et s’est battu comme un guerrier pendant deux ans. Aujourd’hui, tu me dis souvent que tu aimerais beaucoup avoir quelques minutes avec ton grand-papa pour voir ce qu’il était. Il serait bien fier du petit homme que tu deviens!

Ce fut ensuite au tour de ton papa. Un autre héros qui a aussi subi des épreuves surhumaines. Deux opérations à cœur ouvert, un déblocage de la veine cave supérieure, deux pacemakers avec deux infections, un cœur artificiel pendant 17 jours. Lui aussi t’a quitté en grand homme. On en parle à tous les jours à la maison. Malgré qu’il t’ait quitté à un très jeune âge, tu gardes quand même enfouis dans ton cœur, de merveilleux souvenirs. Il te manque, certes, mais tu sais que lui aussi serait très fier du petit homme que tu deviens.

Il te restait donc un papy que tu aimes plus que tout. Un homme travaillant, intègre qui est devenu pour toi ton repère patriarcal. Comme la vie n’est pas un conte de fée, voilà que ton papy aussi livre une grande bataille aujourd’hui. Fibrose pulmonaire. Sous oxygène, il est mène lui aussi tout un combat. Vous en êtes à forger des souvenirs tous les deux, une  partie de toc à chaque visite. Vous avez beaucoup de plaisir ensemble et ça me rassure. Ça me rassure car ton dernier héros ne pourra gagner sa bataille. Malgré tes neuf ans, tu comprends que tu n’auras plus de figure paternelle et ça ta fais beaucoup de peine. Bien sûr, il te restera tes deux merveilleux oncles qui essaient de te donner toute l’attention masculine dont tu as besoin. Il y a aussi les amis de maman qui sont là pour toi. Et moi, en tant que maman, je sais plus que tout que mon petit homme, dans son grand malheur a eu comme modèle des hommes exceptionnels, des modèles comme aucun autre petit garçon n’en aura jamais et ça fera de toi un battant, un homme de tête qui ne baissera pas les bras au premier combat!