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Grand-papa a choisi son étoile…

C’est hier, ou

C’est hier, oui hier, beaucoup trop tôt, beaucoup trop vite, que j’ai dû annoncer à mes filles que leur grand-papa avait choisi son étoile. Je l’ai probablement fait maladroitement, en pleurant. Elles ont pleuré, beaucoup, sans trop comprendre pourquoi grand-papa avait choisi de leur dire adieu.

 

Elles ont compris qu’elles venaient de perdre ce grand-papa qui les aimait tellement fort, qu’il était impossible de les voir autrement que parfaites.

 

Ce grand-papa qui riait de tout ce qu’elles faisaient. Même des coups pendables que papa et maman déploraient. Lui, il les expliquait par un fou rire, il leur trouvait toujours la parfaite excuse.

 

Ce grand-papa qui malgré la maladie, jouait avec elles. Il se prenait à leurs jeux, prenant tous les faux médicaments qu’elles lui apportaient à tour de rôle. Les faisant rire en simulant des étourdissements causés par trop de médicaments.

 

Ce grand-papa qui renchérissait leurs histoires en leur racontant ses propres anecdotes. Faisant germer dans leurs têtes les prochaines aventures qui seraient accompagnées de l’excuse parfaite : « Grand-papa l’a fait, lui! »

 

Ce grand-papa qui malgré la fatigue et la maladie, prenait le temps de faire les p’tits ronds (mots cachés) avec ma plus vieille. Partageant avec elle des moments privilégiés et des discussions si précieuses qu’elle les gardera dans son cœur. 

 

Ce grand-papa qui jusqu’à la fin s’informait, s’inquiétait de ses petites filles. Les serrant dans ses bras à chaque visite, leur donnant une dose d’amour.

 

Il aura joué tous les rôles de sa vie (père, conjoint, grand-père, etc.) à la perfection. Il laissera à chacun le souvenir d’un homme d’une extrême gentillesse. Un homme doté d’un sens de l’humour hors du commun. Il nous aura appris à tous que malgré les épreuves de la vie, il y a toujours moyen de se battre pour ceux que l’on aime. 

 

Oui, grand-papa a choisi son étoile. Il brillera pour nous. Il veillera sur nous.

 

Et nous, nous l’aimerons toujours; il aura sa place dans chacun de nos cœurs.

 

Comme le dit si bien ma grande :

 

« Brille grand-papa, tu l’as bien mérité! »

 

Mélanie Paradis

 

Gérer les grands-parents, quel chaos!

En repensant à ma propre relation avec mon grand-père et ma grand-

En repensant à ma propre relation avec mon grand-père et ma grand-mère, à la place dans la famille qu’ils ont eue dans ma vie, aux liens que nous avions, cela m’a amenée à penser aux grands-parents d’aujourd’hui. Maintenant que c’est moi qui suis devenue parent, ma vision d’eux est différente.

Chaque génération a selon moi sa propre façon d’aborder le sujet.

Sous la perception de l’enfant

On y voit le côté cool : être gâté, le partage de connaissances, la tendresse reçue. Je me rappelle encore et j’imagine encore la tête de ma mère lorsque je suis rentrée de l’épicerie avec mon grand-père et qu’elle a vu la quantité de cochonneries que l’on ramenait. Elle était à deux doigts de faire une attaque. Mon grand-père avait prononcé les mots que tous les enfants rêvent d’entendre à l’épicerie avec leurs parents : « Si tu vois quelque chose qui te tente, mets-le dans le panier ». Vous imaginez que j’en avais largement profité.

La deuxième position, celle où tu deviens parent

Devenue maman à l’âge de vingt ans, avec peu d’expérience de la vie, je m’affirmais peu, j’étais influençable. Je repense à ce jour où nous étions allés au marché aux puces. Ma fille qui devait avoir à l’époque deux ou trois ans avait eu le coup de foudre pour un lapin mécanique rose en patins à roulettes qui roulait dans une allée. Il y avait aussi cette vendeuse qui encourageait trop fortement son désir que maman cède et lui achète cet objet tant désiré. Je venais à peine de lui dire non qu’elle se jeta par terre pour faire une spectaculaire crise de bacon. Malgré mon malaise, j’étais prête à la prendre en petite poche de patates et à sortir du marché. Quand j’ai entendu ma belle-mère lui dire : « Tu l’aimes le lapin? Mamie va te l’acheter. » Ouch! Elle venait de saper mon autorité et de dépasser les limites de son rôle.

Si on veut éviter malaises et malentendus entre parents et grands-parents, il faut, selon moi, suivre quelques règles de base. Moins on attend pour le faire, plus le rôle et la place de chacun seront clairs pour tous. Bien entendu, chaque famille est unique et a son histoire. C’est à vous d’y aller avec ce qui a un sens pour vous.

1)      Exprimer ouvertement vos besoins

Rien de mieux qu’une bonne et franche discussion autour d’un bon thé ou d’un bon café pour clarifier quelle place vous voulez que les grands-parents prennent dans la vie de leurs petits-enfants. Demandez-leur aussi celle qu’ils sont prêts à prendre.

2)      Reconnaître leurs désirs

Une des joies d’être grands-parents est de gâter, de faire plaisir et c’est normal! Ne les privez pas de ce bonheur. Soyez juste clairs et exprimez votre vision de la parentalité. Un biscuit, c’est ok, mais pas tout le sac.

3)      Votre moment

Avec respect, faites savoir que maintenant, c’est votre tour de vivre l’expérience d’être parents. Chacun son moment, chacun sa place.

En terminant,

4)      Soyez reconnaissant

Remerciez-les de vouloir partager avec leurs petits-enfants toute cette expérience, leurs histoires et leurs valeurs.

Johanne Bisaillon

Coach familial

Membre du réseau Nanny secours

 

Voyager avec ses petits-enfants… que du bonheur!

Depuis trois ans, je vais en vacances dans le sud avec ma fille et

Depuis trois ans, je vais en vacances dans le sud avec ma fille et sa famille.

Bon, c’est sûr qu’il ne faut pas s’attendre à se prélasser sur la plage et à faire la grasse matinée avec des enfants, et ce, même en vacances, mais le plaisir de passer du bon temps avec ses petits-enfants en vaut le coup.

Cette fois-ci, puisque mon conjoint n’était pas là, j’ai proposé à mon petit-fils de trois ans de partager ma chambre avec lui. Il m’a dit : « Parfait, comme ça mon frère ne me dérangera pas! »

Le départ n’a pas été de tout repos : levés à 3 heures, les enfants ont été réveillés au milieu de la nuit et on peut dire que « ç’a scrappé » le reste de leur journée. À peine une sieste d’une heure dans l’avion. Le tout-petit a jacassé et bougé comme il pouvait d’un banc à l’autre, empêchant ses parents de fermer l’œil! Enfin arrivés à l’hôtel, on sort les maillots et hop ! Un petit drink sur la plage! Chin Chin à nos vacances!

Pas question de faire une sieste pour «  Monsieur 18 mois ». Il a décidé qu’il profiterait de sa première journée sur la plage au grand dam de ses parents qui espéraient relaxer sur une chaise longue. Le premier souper a eu raison de la fatigue de petit-fils. Comme il ne tenait plus sur sa chaise, j’ai proposé aux parents d’aller me coucher avec les enfants parce que Mamou aussi était fatiguée, et de les laisser aller souper sur la plage.

En vacances, il faut laisser l’horaire à la maison. De toute façon, nous n’avions pas de montre et il n’y avait pas d’heure indiquée nulle part. Donc notre réveille-matin était les enfants, la sieste était à l’heure où ils ne s’enduraient plus et les repas, quand le sable n’était plus satisfaisant. Il faut lâcher prise, laisser les enfants s’amuser… la mer, la piscine, le sable, il n’en faut pas plus. Manger plus de crème glacée que de légumes et laisser fiston de trois ans s’assoir au bar et demander… un mojito por favor… no alcool… gracias!

J’ai profité du bonheur de regarder les enfants jouer, rire, découvrir. J’ai apporté mon aide aux parents, je suis allée endormir petit-fiston en poussette, j’ai laissé les parents souper en tête-à-tête, aller voir des spectacles. Bref, j’ai passé du bon temps avec eux. Je ne me sentais pas comme la gardienne puisqu’on s’est échangé les rôles et j’ai aussi profité de moments de repos.

J’ai juste hâte aux prochains voyages!

Mamou ❤

Prescription pour grands-parents : Passez du temps avec vos petits-enfants

Je suis une grand-maman qui a un emploi comme plusieurs grands-paren

Je suis une grand-maman qui a un emploi comme plusieurs grands-parents d’aujourd’hui. Un jour, chez mon médecin je lui dis que je ne peux m’empêcher, depuis quelques mois, de penser à mon travail la nuit et les jours de congés. Certains se reconnaîtront !

 

Mon médecin me propose de…

Me changer les idées en m’occupant

et c’est ce que j’ai fait !

 

Je suis allée chercher mon petit-fils pour la journée ! Il était heureux de venir chez Mamou, mais ne sait pas à quel point c’est à moi qu’il a fait plaisir.

prescription pour grands-parents, passez du temps avec vos petits-enfants

Ma journée a été bien remplie !

 

J’ai bu un bon chocolat chaud avec des guimauves au déjeuner en regardant la télé en pyjama.

Je suis allée jouer dehors, j’ai fait un bricolage et après un bon diner, j’ai fais une sieste !

Je n’ai pas vu la journée passer et quand petit-fiston est parti et qu’il m’a dit :

” Merci Mamou pour la belle journée !”

Il n’avait pas idée à quel point il m’avait fait plaisir ! 

 

prescription pour grands-parents : passez du temps avec vos petits-enfants

 

Donc, si vous avez les ” blues “, que vous êtes un peu déprimé ou que votre tête est toujours au travail, même à la maison, je vous donne à mon tour cette prescription:

 

Passez du temps avec vos petits-enfants

 

et je vous garantie que vous dormirez bien la prochaine nuit !

 

Mamou ❤️ 

Mamie, il est brun comme moi

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malikmfmcJamais, depuis sa naissance, mon petit-fils Malik n’avait fait allusion à sa couleur de peau! De l’union de son papa haïtien né au Québec et de sa maman québécoise (ma fille, Alice) sont nés trois superbes petits-enfants. Tous avec une couleur de peau laissant présager un couple mixte.

 

PAPA est noir, MAMAN est jaune et MOI, je suis marron! »*



Dans Caillou, émission que Malik regardait avec grand intérêt plus jeune, on y voyait des personnages de nationalités différentes, mais Malik ne semblait pas le remarquer.

Un jour, à une fête d’enfants, il s’est fait poser la question : « Est-ce que ta peau redevient blanche quand tu prends ton bain? ». Il n’a pas répondu, ne comprenant pas tout à fait la portée de cette question.

Jamais Malik, âgé de 2 ½ ans, n’a semblé perturbé, interpellé, concerné par cette réalité. Or, cette année, à l’occasion d’une sortie familiale, il me dit « Mamie, regarde c’est la première fois que je vois quelqu’un qui est brun comme moi et qui fume ».

On entend tellement d’histoires d’horreur émanant de la vie quotidienne des enfants à l’école, que je m’en fais d’avance pour eux. Quoi faire pour que des altercations de cour d’école ne viennent pas perturber leur belle dynamique intérieure, leur naïveté si naturelle ?

Souvent, en partageant mon appréhension de les voir souffrir de racisme à l’école, leur père me dit: « Claire, cela les rendra plus fort ». Oui, c’est vrai, mais à quel prix ? Comment ne pas souffrir de se faire dire qu’on n’est pas comme les autres ? Comment un enfant peut-il comprendre ces remarques désobligeantes alors qu’il n’a aucun moyen pour se défendre ?

Mes enfants me rappellent souvent qu’en vieillissant, je souffre de plus en plus d’anxiété. Je tente de leur faire comprendre que le jour où mon premier enfant est né, c’est le jour où j’ai commencé à m’en faire. C’est cela être maman! C’est aussi le cas lorsque nous sommes grands-parents! Évidemment, je m’en fais aussi pour mes trois petits-enfants! J’aimerais tant leur éviter de souffrir dans la vie.

 

 Au fond, peut-être que leur père a raison de dire que « cela les rendra plus fort »!

 

 

*Slogan d’une publicité pour United Colors of Benetton, si je ne me trompe pas!

Devenir grand-mère

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Devenir grand-mère n’a jamais été le rêve de ma vie de maman. J’ai maintenant 70 ans et je vais quitter cette année le milieu du travail. Je travaille à plein temps dans un cabinet d’avocats du centre-ville en tant que coordonnatrice aux Services linguistiques.

J’ai toujours souhaité pour mes deux filles, sans leur dire, de profiter de la vie, de voyager, de projeter une carrière professionnelle sans limite, d’aller à leur guise, au théâtre, au cinéma, de manger souvent en dehors de ne pas avoir à se priver, quoi!

Et bien voilà que la plus jeune m’annonce à Noël 2007 que l’horloge biologique commence à sonner et qu’elle et son conjoint pensent sérieusement à devenir parents.

Vous allez peut-être rire de moi mais je lui ai répondu qu’il n’y avait pas de hâte, qu’elle pouvait prendre son temps, mais rien n’y fit !

Alors arriva ce qui devait arriver et mon premier petit-fils Malik Julien est né le 26 septembre 2008. Quel plaisir de tenir dans mes bras ce beau petit bébé ! Et là, vraiment à partir de ce moment, ma
vie a complètement changé.img_2620

Le 15 septembre 2011 un autre beau petit jeune homme est né dans la famille. Jaydan Ali nous est arrivé. D’un tempérament tout à fait différent, mais tout autant adorable que son grand frère!

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Et ensuite, le 4 août 2013, Zaïa Rose a fait son incursion après ses deux frères. Solide et capable de tenir tête à ses deux frères, elle fait le bonheur de tous autour d’elle.

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« Mamie, je t’aime » sont les mots les plus doucereux, sirupeux, que l’on puisse imaginer ! Ils viennent souvent me bercer telle une vague douce qui balaie le sable, au coucher du soleil ! En fait, ces souvenirs me réchauffent quand je me sens un peu seule.

Être grand-maman c’est un rôle d’écoute pour chacun ou chacune, blotti et blottie, dans mes bras réconfortants et rassurants – comment résister au sommeil !

C’est cela et beaucoup plus encore qu’être grand-maman !

Certes, j’ai atteint un âge qui connait ses limites d’énergie, mais malgré la fatigue ressentie à leur départ je m’ennuie d’eux dès qu’ils franchissent le seuil de la porte !