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Un poupon. Pur plaisir ou pur ennui?

Bébé est arrivé au milieu du mois de février. Le nouveau compagn

Bébé est arrivé au milieu du mois de février. Le nouveau compagnon de mes journées (très looongues journées) ne parle pas, a le cou légèrement feluette et les yeux qui manquent de focus. Moi, je suis cernée jusqu’aux coudes (parfois jusqu’aux genoux), je sens la régurgitation et j’ai l’impression que ma journée est faite à neuf heures du matin. Évidemment, ce n’est pas le cas. Je n’aurai même pas de pause-café.

Je suis une maman qui débute son congé parental. Mon nouveau « collègue de travail », c’est ce petit être que je vais apprendre à connaître. Je suis sûre que nous allons avoir beaucoup de plaisir ensemble et accumuler quelques inside jokes (comme de vrais collègues). Sans aucun doute, le lien que nous créerons finira par surpasser n’importe quelle relation de travail. Mais notre relation, justement, n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements…

Comment établir le contact avec mon poupon? Peut-il jouer avec son grand frère alors qu’il n’a que quelques jours? Est-ce que mon chum pourrait faire autre chose que s’asseoir sur le divan et écouter la TV avec lui? À part le nourrir, l’endormir et le garder propre, peut-on vraiment interagir avec un nouveau-né?

Ça ne nous vient pas toujours naturellement mais oui, bien sûr, on peut s’amuser avec un bébé de moins de trois mois. Le but n’est peut-être pas tant de le distraire, lui, mais surtout de faire sourire ceux qui l’entourent. Ça fait du bien à tout le monde! Voici mes dix activités favorites pour passer un bon moment avec mon bébé :

  1. Parler

Oui, je l’avoue! Je suis la fille qui jase toute la journée avec bébé. Je suis celle que tu vas entendre monologuer dans les vestiaires après un cours d’aquapoussette : « Bon, Maman vient de mettre son pied dans une flaque d’eau. Elle a les bas tout mouillés maintenant. » Ou bedon : « Oups! Maman a encore oublié de mettre des couches propres dans le sac à couches. Qu’est-ce qu’on va faire? »

  1. Faire des grimaces

Pour capter l’attention de bébé, rien de mieux que quelques simagrées : de grands yeux ronds, un nez plissé et une bouche aux innombrables possibilités sonores (sifflement, claquage de langue, imitation du bruit d’un moteur…)

  1. Chanter des comptines

Essayez de vous rappeler les comptines de votre enfance et joignez quelques gestes aux paroles! Vous pouvez faire bouger bébé aussi. Mes préférées : Ainsi font, font, font; Sur le dos d’un papillon; Tape tape tape, pique pique pique; Si tu aimes le soleil…

  1. Pédaler

Sur l’air de Violette à bicyclette (on peut varier la vitesse) ou sur une musique entraînante, on étend bébé sur le lit et on le fait pédaler. J’appelle ça le cours de spinning. Ça aide aussi à soulager les petits bedons tendus, en passant.

  1. Changez l’angle de vue

Allongez-vous sur le dos, repliez les genoux vers vous et asseyez bébé sur votre ventre (adossé contre vos cuisses). Installé face à vous dans cette position inhabituelle, il pourra maintenant s’en donner à cœur joie : explorer votre visage, agripper une mèche de cheveux (oups!) et vous griffer le nez (ouch! Faudrait bien lui couper les ongles). Vous êtes peut-être mieux de garder un jouet pas trop loin, finalement.

  1. Chatouilles acrobatiques

J’ai appris dans mon cours de yoga-bébé que mon coco était beaucoup plus souple que je l’imaginais… Quand il est étendu sur le dos, je peux facilement lui faire chatouiller la plante de son pied gauche avec sa main droite, puis la plante de son pied droit avec sa main gauche. Quelques étirements rigolos que mes enfants aiment bien.

  1. Les insectes arrivent

Toute simulation d’un insecte fera sensation chez un nouveau-né et son aîné. Que ce soit l’abeille qui dépose une piqûre sur le bedon ou l’araignée qui monte le long d’une cuisse potelée… naissance de complicité fraternelle et éclats de rire garantis!

  1. Cache-Cache-Coucou

Se passe d’explications. Un classique à intégrer à toutes les routines!

  1. Bruits d’animaux

Au début, vous aurez l’air de jouer toute seule… À poser la question « Qu’est-ce qu’il fait, le chien? » et à répondre « Wouf! Wouf! Wouf! » Mais c’est un rituel très agréable à établir lors du changement de couches. Puis, un jour, votre petit vous fera fondre en soufflant un doux « Miaou ».

  1. Lecture d’un livre

Même âgé de seulement quelques semaines, votre petit trésor peut se joindre au reste de la marmaille pour l’histoire du soir. De toute façon, comme tous les petits derniers, il se voit déjà grand. Il ne restera pas poupon longtemps. Mais ça… vous le saviez déjà.

Elizabeth Gobeil Tremblay

Le meilleur et le concept de la compétitivité

J’ai beaucoup de difficulté avec le

J’ai beaucoup de difficulté avec le mot « meilleur », surtout concernant l’éducation des enfants. Le dictionnaire définit ce mot ainsi : « Comparatif de bon. Qui est un d’un degré supérieur à bon, qui vaut plus que la personne ou la chose à laquelle on le compare.»

Êtes-vous d’accord? Est-ce que le concept même de meilleur est de se définir et de se comparer à quelqu’un d’autre, à ses pairs, à ses camarades? Si oui, je trouve cela triste, triste de se quantifier, se qualifier, de se confronter à un autre individu pour exister. Nous sommes tous différents avec nos forces et nos faiblesses. Personne n’est parfait! Être meilleurs dans un domaine ne fait pas de nos enfants LES MEILLEURS. Personne n’excelle en tout. Arrêtons de dire à nos enfants d’être les meilleurs à l’école, dans les sports, en arts… Arrêtons de valoriser l’excellence au détriment du plaisir!

Est-ce que l’objectif ou la finalité de nos enfants est de sortir gagnants de la compétition, d’être dans les dix meilleurs de la classe, d’être gratifiés d’un prix, d’un classement? Est-ce que c’est vraiment l’idée que l’on souhaite transmettre en utilisant le mot « meilleur »? Est-ce que toute cette compétitivité ne fait pas qu’entretenir la rage de gagner, de viser l’excellence dans le seul but d’être remarqué ou d’écraser l’autre au risque de le blesser? Le plaisir de réussir, d’avoir performé, d’avoir juste accompli quelque chose est souvent effacé, oublié sous les éloges et trophées.

Pourquoi ne pas évaluer un enfant sur son propre potentiel et non pas en comparaison aux autres? On leur renvoie l’image même que le but n’est pas d’apprendre, de s’améliorer, mais plutôt de battre les autres. Ne devient-on pas meilleur en dépassant ses propres objectifs? C’est ce qu’on appelle le dépassement de soi. La compétition ne devrait pas se jouer avec les autres, mais avec soi-même. Pousser ses propres limites, se surpasser, se donner des buts, avancer, parfois se tromper pour mieux rebondir.

Au lieu de mettre les meilleurs sur un piédestal, pourquoi ne pas parler de collaboration, d’entraide, de coopération? À quoi sert vraiment une moyenne, un classement, une note? À nous donner un indice sur l’intelligence ou les capacités intellectuelles et physiques de nos propres enfants? En tant que parents, avons-nous vraiment besoin de savoir où se situe notre enfant? Il n’est pas plus important à nos yeux de savoir que notre enfant a participé, a rigolé, a eu un mot gentil envers un ami, qu’il est juste heureux et bien à sa place?

Utilisons la force des autres pour aider les autres. Les enfants se sentiront gratifiés, honorés et responsabilisés en aidant leurs semblables. Être fier de ses exploits et réussites ne veut pas dire être condescendant ou supérieur. Pour ceux qui ont plus de difficulté, cela leur donnerait confiance en eux, au lieu de les décourager et de les pousser spontanément vers le bas. Dans un climat de bienveillance, ils se sentiraient plutôt aidés, aimés, valorisés.

Aidons nos enfants à s’élever, à s’enrichir, à être de meilleurs citoyens dans une collectivité qui entretient plutôt la coopération, l’entraide, le respect et la satisfaction plutôt que la compétition et l’excellence!

Gabie Demers-Moran

Parfois maman est fatiguée

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M’étant sauvée de la folie urbaine le temps d’une courte journée, accompagnée de mes trois enfants, je suis appuyée contre la rampe du balcon, le regard vers les montagnes. C’est magnifique. Les larmes me montent aux yeux. Je suis exténuée, vidée, j’ai la simple envie de m’écrouler par terre.

Je regarde cette vue incroyable et j’ai peine à croire que je peux me sentir ainsi. J’ai envie d’éclater en sanglots afin de laisser ce trop-plein de stress, de responsabilités et de fatigue sortir de mon corps. J’ai envie de me recroqueviller en position fœtale l’espace d’un moment et d’être complètement vulnérable. Lamentable. Faible.

Parce que le temps semble s’être arrêté pendant cinq minuscules minutes, je prends conscience de tout ce poids que j’ai sur les épaules. Je suis sur le point de craquer. J’ai la folle envie de délaisser ce fardeau, que nous, adultes, traînons de nos épaules malmenées. Les factures, l’hypothèque, l’école, les rendez-vous, les responsabilités vis-à-vis nos enfants, l’éducation, le travail et j’en passe. Vous savez, ce putain de fardeau qui vient avec le fait d’être un adulte responsable.

Les larmes se mettent à couler silencieusement le long de mes joues. Je n’ai aucune raison valable de pleurer. Mes enfants sont en santé, j’ai un conjoint merveilleux et un toit pour ma famille, mais pourtant, j’ai une boule d’épuisement qui brûle en moi. Je me sens me consumer à petit feu.

Le regard vers le vide, j’essaie de me rappeler ce sentiment de légèreté. Je vois mon fils passer et j’envie tout à coup cette belle naïveté des enfants. Cette ignorance de bonheur. Je voudrais être dans ces petits souliers salis de boue, à chasser les monstres imaginaires. Tout comme ma fille, je voudrais faire virevolter ma jupe dans tous les sens simplement parce que je la trouve jolie. Au diable les fesses à l’air!

Mais je dois donner l’exemple. Même fatiguée, il faut continuer d’avancer.

Mon aîné vient me voir et me dit : « Tu pleures, maman? » Et je lui réponds tendrement : « Non mon chéri, maman est simplement fatiguée. » Et c’est vrai, je suis juste fatiguée, si fatiguée…

Ai-je le droit de dire que je suis fatiguée d’être fatiguée? Je voudrais avoir toute l’énergie du monde pour faire tout ce que je veux faire. Je voudrais avoir toute l’énergie du monde pour suivre mes enfants dans chaque activité qu’ils désirent faire. Je voudrais avoir toute l’énergie du monde pour prendre soin de chéri. Pour prendre soin de moi.

Voilà que ma plus jeune crie : « Maman! » Alors j’essuie mes larmes et je cours la retrouver. « Attrape-moi, maman! » Me voilà repartie. Malgré la fatigue, je cours après ma puce. Elle me fait rire, elle est magnifique. Mes garçons se mêlent au jeu. Un mélange de rires, de cris, de chatouilles, de pur bonheur me fait complètement oublier ce moment d’épuisement.

Mes enfants sont heureux, en santé et c’est tout ce qui compte réellement au fond.

 

Geneviève Dutrisac

SILENCE!

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« On se calme! », « On arrête de parler! », « Silence! », « Chut! » Tous ces petits mots me font dresser les poils sur les bras. Je ne veux surtout pas généraliser parce que comme dans tous les métiers, il y a des travailleurs compétents qui innovent, et d’autres moins compétents qui sont là pour la paye. Je sais également que la plupart du temps, les enseignants font tout en leur pouvoir pour offrir à nos enfants une qualité de vie enrichissante.

Par contre, je me pose des questions sur la liberté de nos enfants dans les écoles. Je n’ai pas de doutes que dans les classes, les apprentissages peuvent se faire de différentes façons et que les enseignants sont souvent des vrais magiciens pour trouver la bonne manière d’enseigner à nos enfants, qui ont chacun leur personnalité. Je fais ici un portrait global de la situation sans pour autant mettre toutes les écoles dans le même panier.

Mais… est-ce qu’on est vraiment obligés d’imposer autant de moments de silence dans une journée? Silence dans les rangs, silence dans les corridors, silence dans le vestiaire, silence dans les salles de bain, silence dans la bibliothèque et parfois même, silence dans la classe pour que les élèves puissent se concentrer. De plus, dans certaines écoles, le silence est demandé pendant le dîner pour éviter que les enfants qui discutent trop avec leurs camarades prennent du retard pour la récréation. Donc, si je résume tout ça, les enfants ont le droit de s’exprimer lorsqu’ils en ont la permission en classe et dans la cour d’école?

Nos enfants ont des idées et des opinions. Nos enfants devraient être libres de créer et de laisser aller leur imagination, qui à leur âge, n’a pas de limites. Une petite fille qui a une moins bonne note parce qu’elle n’a pas suivi exactement le modèle du clown que l’enseignante leur a proposé… est-ce acceptable? Que le clown ait les cheveux jaunes ou mauve, est-ce vraiment grave? Moi, j’aurais félicité l’enfant pour sa créativité! D’un autre côté, je peux comprendre les exigences d’un programme scolaire qui désire voir si l’enfant peut reproduire quelque chose, s’il a un bon sens de l’observation. De quel côté doit-on se mettre?

Et bien moi, je me positionne du côté de la liberté avec encadrement. Le gros bon sens! Quand mes enfants reviennent de l’école avec du linge taché, je me dis qu’ils se sont amusés. S’ils reviennent avec les pantalons pleins de bouette, je me dis qu’ils ont exploré. S’ils reviennent avec de la peinture en dessous des ongles, je me dis qu’ils ont créé. Et si mes enfants reviennent avec un billet de communication parce qu’ils riaient trop fort dans la salle de bain et qu’ils ont dérangé une classe dans le gymnase d’à côté, et bien moi, je me dis qu’ils ont socialisé et qu’ils ont appris le respect des autres.

Je vous pose maintenant la question : qu’est-ce qu’un enfant pour vous? Pour moi, un enfant est un être unique, qui découvre, qui explore, qui pose des questions, qui rit, qui court, qui danse, qui expérimente pour devenir un adulte épanoui, heureux et en amour avec lui-même.

Valérie Grenier

13 faits sur les soirées de filles

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Tu sais que t’es dans une soirée de filles quand…


1- Il y en a une qui est en retard.
    Souvent, c’est moi, mais il y en a des pires dans ma gang…

2- Il y a du vin blanc (pis pas du cheap) et des petits cocktails.

3- La vaisselle fancy est sortie.

4- Il y a un tas de sacoches dans l’entrée.

5- Tout le monde parle en même temps.

6- Ça rigole beaucoup. Parfois très trop fort ?!?

7- À un moment dans la soirée, il y en a une qui pleure. Souvent moi… Et une autre qui pleure par empathie! C’est moi si ce n’est pas moi la fille qui pleure en premier.

8- Ça chiale contre leur chum qui ne sait pas faire un sac à couches. Ça raconte LA fois où il a envoyé sa fille le pantalon à l’envers à l’école (hi!hi!). Ça se plaint de ne pas recevoir suffisamment de fleurs… Mais ces conversations se terminent toujours par une reconnaissance sans fin pour tout ce que leurs amoureux font pour elles! Tsé, quand il manque juste des fleurs…

9- Dans une soirée de filles, il y a toujours TROP de bouffe et c’est très varié.

10- On se complimente, on se dit qu’on s’aime, qu’on ne se voit pas assez…

11- Les filles, ensemble, ça parle de leurs enfants et ça oublie de profiter du fait que, justement, ils sont absents; ça s’ennuie. ♥

12- Après quelques cocktails et plusieurs verres de vin (ou parfois, ça n’en prend pas tant que ça), ça parle de s***… Ben oui, les gars! SURPRISE!

13- Il arrive assurément un moment dans la soirée où on met la « switch à b*** ». Oui, oui! Vous le faites toutes!

Moi, j’ai une belle soirée de filles qui m’attend demain; du pur bonheur!

J’ai hâte les filles! Qui va pleurer la première ? 😀

Et on sait toute laquelle sera en retard… 😉

10 activités gratuites que nous aimons faire avec nos enfants

On entend souvent parler des bienfaits pour les enfants d’avoir de

On entend souvent parler des bienfaits pour les enfants d’avoir des moments privilégiés avec leurs parents. Sachez qu’il y a tout autant de positif à en retirer pour nous. Voici les raisons pour lesquelles j’aime vivre régulièrement ces petits moments de qualité avec mes fils, ainsi que les dix activités gratuites que mon conjoint et moi aimons faire avec eux.

 

Pourquoi j’aime ces moments de qualité avec mes fils ?

 

 

  • Tout d’abord, quand je fais le bilan de ma journée, ça me fait vraiment du bien de savoir que j’ai passé de bons moments avec mes enfants, c’est comme un petit baume pour les moins bons moments de ma journée!
  • Parce qu’après, j’ai justement plus de patience et par le fait même, ils recherchent moins l’attention négative ou vice et versa…
  • Parce que ça nous rapproche, on tisse des liens et je sais que je crée des souvenirs.
  • Parce que passer du temps individuel avec chacun d’eux me permet de mieux les connaître et de les faire sentir spéciaux et important.
  • Et surtout, parce que je me sens une meilleure mère.

 

*Les 10 activités gratuites que nous aimons faire avec nos enfants

 

1- Soirée spa dans le bain

Mon plus vieux me le demande souvent! On met notre maillot et plein de mousse dans le bain avec des huiles essentielles. Et lui, il se fait des barbes de Père-Noël!

2- Regarder les étoiles

Voici un petit outil très cool pour savoir quelles étoiles on observe selon la date à laquelle nous sommes. Espace pour la vie

3- Matelas dans le salon

Idée de mon homme pour une soirée entre boys! Camping dans le salon, c’est le fun!

4- Un petit drink en tête à tête

Pailles, verres funky, parapluies en papiers, glace et grenadine! On se gâte dans les cocktails sans alcool (j’affectionne le Shirley temple depuis ma tendre enfance).

5- Promenade dans la forêt

Une autre idée de leur papa.  Tant qu’à aller préparer le terrain pour la chasse, il fait d’une pierre deux coups en les amenant individuellement ou ensemble avec lui, en voiture ou encore à vélo. Pendant ce temps, les garçons partagent une passion et en apprennent beaucoup sur les animaux.

6- Repas ou collation en tête à tête

Qu’on a cuisiné ensemble ou pas! On met les « petits plats dans les grands »!

img_20160805_1859117- Jeux de société/jeux de rôles

Mon plus jeune tenait absolument à jouer au jeu de serpents et échelles de Toupie et Binou. Comme il a deux ans, j’ai arrêté de l’obstiner sur les règlements, qu’évidemment il connaissait mieux que moi, hein! Alors, on a joué à « Justin qui brasse le dé, moi qui le regarde gagner… en changeant de pion à sa guise »! Il a eu du fun!

8- Danse/party

Un party de sous-sol! Comme dans le temps, juste comme ça, vous allez trouver, tout comme nous, une raison de célébrer, j’en suis certaine!

9- Cinéma maison

Avec une doudou, des friandises, les rideaux fermés et le volume dans le tapis! Même si c’est un film qu’on a déjà vu, c’est toujours agréable.

10- Histoires

Dehors ou dans le lit, leur lire des livres et leur raconter des histoires sont toujours des choix gagnants et apportent que du positif.

 

*si vous avez un tableau d’émulation (renforcement positif) à la maison, ce sont de très bonnes idées à mettre comme « récompenses ». Seulement faire attention dans la façon dont vous l’apportez à votre enfant pour ne pas qu’il le vive comme un rejet s’il n’atteint pas l’objectif.

 

J’espère que ça vous a inspiré! Et vous, quels sont vos petits moments spéciaux avec vos enfants?

 

Www.parentsconfiants.ca

Je suis une mamie qui court des marathons

J’avais tellement hâte d’avoir des petits-enfants que, avant mÃ

J’avais tellement hâte d’avoir des petits-enfants que, avant même que mon désir se concrétise, j’avais déjà choisi de me faire appeler « Mamie ». Je trouvais ça cute, jeune, plus facile à prononcer.

Dès l’annonce de la grossesse de ma belle bru, je me suis ruée dans les magasins comme la plupart d’entre nous font dans de telles circonstances.  Souvent, on achète des petites couvertures et des pyjamas, mais pas moi.  J’ai plutôt  acheté un chariot pour le jogging! La course occupait une grande place dans ma vie. J’avais la santé, l’énergie et surtout, le grand privilège d’habiter tout près. J’ai vécu la grossesse de ma bru comme un marathon, une étape à la fois, avec des petits doutes par moments. Finalement avec toute l’ivresse, l’euphorie et le bonheur possible, j’ai savouré ce fameux fil d’arrivée tant attendu avec eux le 12 mai 2010.

005000-1Comme j’avais hâte que Charles puisse tenir sa tête pour s’asseoir dans le chariot et m’accompagner dans mes sorties… C’était comme lui faire découvrir mon univers juste à moi et créer des moments particuliers juste à nous. Il a vite compris que ce ne sont pas tous les enfants qui gambadent avec leur Mamie et m’a surnommée affectueusement « Mamie différente ». Nos petits moments sont devenus de grands moments, car petit Charles est devenu grand et il m’a demandé de courir à mes côtés. Ce jour-là, j’ai compris qu’un lien indescriptible nous unirait. Nous ne partagions pas que du temps ensemble, mais bien une passion commune qui grandissait au fil des courses. Je parlais avec lui sans arrêt, l’interaction ayant débuté vers ses trois ans. On a fait un team : courir avec « pas d’bras », c’est pas facile et en montée, tellement difficile. Charles était mes bras, par ses « Go Mamie Go », il me propulsait de joie. Il m’a fait le plus beau des cadeaux en 2014 en exprimant son désir de courir à mes côtés dorénavant.

On a eu du gros fun noir à s’entraîner ensemble. Ce dont je suis la plus heureuse, c’est d’avoir par la course et à travers le jeu, réussi à transmettre des valeurs qui font de lui cet enfant exceptionnel. Charles est incroyablement persévérant. Il sait que tout ce que l’on commence, il faut le terminer. Il sait aussi qu’il faut avoir du plaisir à faire ce que l’on fait. Voilà pourquoi je ne lui ai pas appris à courir, mais bien à aimer la course. On doit le faire dans la joie, le plaisir et la simplicité. Ce n’est pas compliqué, mais ça le devient parfois, car les adultes aiment se compliquer l’existence. Tout ce dont on a besoin, ce sont simplement des chaussures de course, notre sourire et un bandana magique. On jase tellement qu’on en oublie le temps. Il connait pratiquement l’histoire de toutes mes courses, pourquoi je cours et où je cours. Le mot marathon fait partie de son vocabulaire depuis belle lurette.

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Charles le Persévérant, a couru son premier 1 KM officiel en 2014, comme un champion, en mode bonheur… Je me souviens d’une publicité de la marque Hygrade (saucisses Hot-dogs) de mon temps qui disait : « Plus j’en mange, plus elles sont plus fraîches et plus elles sont fraîches, plus j’en mange. » Voilà: plus il court, plus il aime ça et plus il aime ça, plus il court. ON ne court jamais s’il n’en a pas envie, aucune obligation, aucun stress, aucune consigne technique et surtout, aucune attente de temps ni de performance.

Cet automne, à six ans, il a couru à mes côtés son premier 5 KM. Il connait le but premier : franchir le fil d’arrivée, fier, heureux et les deux bras dans les airs. Le plaisir prime, c’est non négociable.

Le jour de la course, c’est jour de fête et il faut célébrer! Tous les enfants adorent les fêtes et les grands aussi. Les oncles et tantes viennent assister ou même participer à nos belles célébrations du dimanche. Édouard, trois ans, s’est greffé à notre équipe de Coureurs du Bonheur pour des 1 KM et Nicolas vient de faire son entrée, en chariot pour le moment, mais sûrement pas pour longtemps. Le plaisir, c’est contagieux.

Certains me disent: « N’est-il pas trop petit pour courir? » Charles ne court pas. Il pratique en duo sa passion, il joue aux devinettes sur le parcours, me raconte sa semaine et veut entendre mes histoires de course. Il ne court pas, il a un rendez-vous. Un rendez-vous avec sa Mamie Différente!

Être unique, les rendre uniques et rendre nos rendez-vous magiques. Mamie : le rôle d’une vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souvenirs d’Halloween

Je me souviens

Je me souviens avoir déjà aimé l’Halloween. En fait, c’est flou, mais mes parents vous diraient que cette fête me plaisait comme tout enfant avide de ramasser un maximum de bonbons en sonnant au plus grand nombre de portes possibles.

Je me souviens de mon père qui nous amenait passer de porte en porte avec un sac supplémentaire à la main pour ramasser le trop plein. Je me souviens des taies d’oreiller qui débordaient. Je me souviens aussi de la maison avec un gros gorille et des lumières rouges qui me faisaient peur. Je me souviens aussi de ma mère qui nous attendait au retour pour trier méticuleusement le fruit de notre récolte.

Mais il y a eu une coupure à un certain moment dans ma vie. Je ne saurais vous dire quand exactement. Probablement à l’époque ou j’étais juste assez jeune et à la fois trop vieille pour passer. À ce moment précis, l’Halloween est devenu pénible. Je voulais les bonbons (qui aurait dit non?), mais j’en avais assez du costume trop chaud, du maquillage qui pique et de la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points.

Je me souviens avoir décidé de tout arrêter. Ça devait être au début de l’adolescence. J’ai toutefois continué de me costumer pour le concours de l’école. J’adorais me transformer le temps d’une journée.

Puis les années ont passé, les Halloweens se sont succédés sans que j‘en profite réellement. En fait, je me demande même si j’ai des souvenirs de cette fête à cette époque. Je crois que le jour où j’ai eu assez d’argent pour m’acheter moi-même mes bonbons est le même qui m’a plongé dans cette période sombre où même une citrouille joyeusement illuminée n’arrivait plus à m’émouvoir.

C’est alors que sont arrivés les enfants. Je me souviens de mes fistons déguisés en citrouille et hurlant leur vie pour qu’on leur enlève leur costume. Charmant et nullement motivant. Je me souviens la première fois que j’ai passé en tant que parent: les costumes trop chauds, le maquillage qui pique et la pluie qui doublait les sensations déplaisantes des deux premiers points. Sans parler du chialage à tout propos: mal aux pieds, aux jambes, sac trop pesant, fait chaud, fait froid et toutes leurs variantes. Un pur plaisir! Comme quoi la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.

C’est à ce moment précis que je me suis mis à détester l’Halloween. Pas ne pas aimer, tout simplement détester. Un passage obligé pour faire patienter les enfants entre la rentrée scolaire et Noël. J’en étais désagréable, une version orange et noire du Grincheux. Mais j’avais des enfants alors je me suis mis à imaginer des variantes pour rendre cette fête somme toute agréable: On en a fait des chasses aux bonbons dans le sous-sol décoré. On a même invités des amis. On a aussi mangé des momies sous forme de saucisses enroulées de pâtes, bref, on s’est organisé pour avoir du plaisir.

Puis il y a eu une seconde coupure dans ma vie. Je me souviens exactement à quel moment. J’étais enceinte de ma fille et il y avait cette robe qui traînait dans ma garde-robe. Je ne sais trop si c’était la trentaine ou les hormones de grossesse, mais quelques coups de ciseaux plus tard, j’avais une robe de sorcière à enfiler pour ma séance photos de maternité. En regardant les clichés, je me suis souvenue que j’adorais me transformer le temps d’une journée.

C’est à ce moment que tout a changé. Un 180 degrés dans mon attitude. Oh, je déteste toujours l’Halloween dans son essence traditionnel, mais j’ai réalisé que ce que je déteste, je ne suis pas obligée de le faire et je ne suis surtout pas en droit de brimer le plaisir de ceux à qui ça plait. Chez nous, on aime se déguiser, on s’amuse à jouer un rôle, on prend des photos. On se fait un souper thématique et on regarde des films de circonstance.J’ai réalisé qu’on pouvait très bien fêter l’Halloween à notre façon en créant nos traditions autour d’un élément capital: Le plaisir de passer du temps ensemble.

 

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