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TUTORIEL : Comment organiser ses tiroirs de cuisine – Texte : Kim Boisvert

Le printemps arrive bientôt et je suis une MANIAQUE de l’organisa

Le printemps arrive bientôt et je suis une MANIAQUE de l’organisation et du désencombrement. Voici donc mon truc pour mettre de l’ordre dans vos tiroirs de cuisine. Vous verrez, j’aime que les choses soient à leur place. Mais surtout, quand tout est bien classé, ça empêche de garder des tonnes de trucs dont on ne se sert plus. Vous savez, l’espèce de mini cuillère à escargot qui traîne dans le fond du tiroir ? Eh bien, ça ne me servait à rien. Out.

Gamine, j’étais du genre à garder plein de trucs et à ne pas utiliser mes choses neuves, de peur qu’elles ne soient plus neuves. #comon.

Suite à de nombreux déménagements dans ma période d’adolescence et au début de l’âge adulte, j’ai vite compris que tout le stock que j’accumulais, que je conservais « au cas où », ça ne faisait que me tirer vers le bas, dans le passé ou bien me gruger du temps ! Parce qu’on se le dise, si t’as à déménager 59 boîtes au lieu de 20, le temps de déménagement ne sera pas le même. Le coût non plus.

Alors j’ai commencé à faire un tri tranquillement. Plus tard, je vous ferai un article pour vous aider à choisir ce qui doit sortir de votre maison. Pour le moment, on va prendre une partie pas mal moins difficile que le « Walk-in » : les tiroirs de cuisine.

Voici mon résultat final :

C’est excitant, non ? C’est propre, droit et chaque ustensile dans ces tiroirs est utilisé. Je sais bien que vous vous dites que vous en avez trois fois plus. Mais justement, vous ne les utilisez clairement pas tous. Si jamais il y en a un qui brise, je sais que je peux le remplacer puisqu’il sert dans notre quotidien. Nous ne sommes pas encore rendus totalement minimalistes, bien que plusieurs de nos amis trouvent que le condo est plus qu’épuré. Toutefois, je porte de plus en plus une attention particulière aux biens matériels qu’on a à la maison. Et c’est exactement la même chose pour les jumelles !

Voici donc comment y arriver :

  1. Vous allez tout retirer de vos tiroirs et faire trois piles :
    • Je l’utilise toutes les semaines
    • Je l’utilise au moins une fois par année (exemple, des ustensiles cute de service pour Noël)
    • Kessé ça. Je savais même pas que j’avais ça OU non, je n’utilise pas cet ustensile.

Pour vrai, soyez honnête. C’est CLAIR que vous avez des trucs que vous n’utilisez pas, jamais, ou en six exemplaires et vous prenez toujours le même. Je viens de refaire l’exercice pour vous faire ce tutoriel et j’ai retrouvé des trucs de la catégorie KESSÉ ÇA.

Une fois vos piles bien séparées, vous allez mettre de côté les ustensiles utilisés toutes les semaines.

Ensuite, vous allez voir si dans ceux que vous n’utilisez qu’une fois par année, vous ne pouvez pas les ranger ailleurs, avec les autres trucs que vous n’utilisez qu’une fois par année. Par exemple, les ustensiles de services qui ne servent qu’à Noël : rangez-les dans le bac de décos ! Conservez ce qui ne se met pas ailleurs. Vous allez donc vous retrouver seulement avec les ustensiles utiles ! Yay!

Maintenant, passons aux choses sérieuses

  1. Mesurer le FOND de votre tiroir à partir des faces internes.
  2. Découpez un carton de la bonne dimension et vérifiez s’il rentre bien dans votre tiroir.

Petit truc : je vous propose de faire un cercle dans le centre pour introduire votre doigt pour faciliter le retrait du carton, ça vous aidera si vous l’avez fait trop tight.

      3. Là, le fun commence ! Vous allez séparer vos ustensiles par catégories. Voici mes catégories, mais vous pouvez tout autant les séparer autrement !

Pour le tiroir du haut

  • Couteaux de table
  • Fourchettes
  • Cuillères à soupe
  • Couteaux qui coupent
  • Couteaux à steak (sérieusement, ceux-là, ils ne me servent plus vraiment. Mais je les conserve pour couper la pizza, mettons lorsque je fais trop cuire le dessous ! Haha !)
  • Ciseaux
  • Couteaux de chef, à pains et à légumes, grand format.
  • Économe et ouvre-boîte
  • Cuillères à mesurer
  • Tasses à mesurer
  • Attaches à sacs #Ikea

Pour le tiroir du bas :

  • Spatules
  • Cuillères
  • Cuillères de bois et langues de chat (aussi appelées spatules ou maryses)
  • Ustensiles à desserts (fouets, couteau à crémage…)
  • Ustensiles de service en métal
  • Pinces
  • Au fond, baguettes de brochettes, râpe à fromage
  1. Maintenant que vous avez bien séparé vos trucs, il vous suffit de jouer sur votre carton et de placer vos items pour trouver comment ça peut être fonctionnel et propre. Sur la photo, vous verrez ce que mon organisation finale donnait comme séparations. Une fois que tous mes ustensiles étaient là, aux bonnes places, celles qui me convenaient, j’ai tracé les sections afin de savoir de quelles longueurs de plexi/bois/carton/paniers j’aurais besoin. Comme vous pouvez le constater, j’avais la chance d’avoir un papa qui pouvait me faire mes séparateurs en plexi, donc je l’ai laissé faire. Mais vous pouvez aussi prendre des planchettes de bois en vente dans toutes les quincailleries pour y arriver ! De la colle à bois et hop, c’est fait. En plus, si vous mesurez vos morceaux, les gens sur place pourront même vous les couper ! Vous êtes moins à l’aise, pas de problème, il y a de superbes paniers à seulement 1 $ que vous pouvez utiliser ! Le résultat sera le même. Vous y arriverez, faites-vous confiance.

Montrez-moi vos tiroirs et n’hésitez pas à m’écrire pour de l’aide ! Je suis en train d’en faire un métier, alors votre bordel, j’ai vu pire ! 🙂

P.S. Assurez-vous de mettre un fond. Ça facilite le retrait et le lavage.

Kim Boisvert

Papa, j’ai perdu ma brosse à cheveux !

Une scène plutôt fréquente chez moi : ma fille aînée (dix ans) ou bien sa sœur cadette (sep

Une scène plutôt fréquente chez moi : ma fille aînée (dix ans) ou bien sa sœur cadette (sept ans) vient me voir en pleurnichant parce qu’elle a perdu un jouet, son toutou préféré ou bedon ses crayons à colorier quelque part dans la maisonnée. Chaque fois, c’est la panique totale. Sonnez l’alarme ! Code : Red… I repeat, Code: Red. This is not a drill… Peu importe ce que je suis en train de faire, je dois m’arrêter sur‑le­‑champ et partir à la recherche de l’objet précieux, parce que ÇA PRESSE. Je suis en train de faire la vaisselle ? Alors je lâche tout et me mets à courir dans la maison comme un débile, les mains dégoulinantes d’eau et de savon à vaisselle…

 

Wo.

 

Minute moumoute.

 

Je ne réagis jamais ainsi.

 

J’aborde toujours ce genre de situation de la même manière : avec un calme désarmant et une approche cartésienne.

 

— Tu as bien regardé dans ta chambre ?

— Oui.

— As-tu cherché ailleurs dans la maison ?

— Oui.

— Tu as vraiment fouillé partout, partout ?

—Hmm-hmm.

— As-tu soulevé certains objets pour voir si ce que tu cherches n’est pas caché en dessous ?

— … oui !

— Tu as regardé derrière les portes ?

— PAPA !

 

Je pousse un soupir.

 

— Bon. Viens avec moi, on va aller chercher ensemble…

 

Et, en moins de deux minutes, je trouve l’objet en question. Cette fois‑ci, une brosse à cheveux. Où diable était-elle ? Dans l’un des tiroirs de la commode dans sa chambre. Dans le PREMIER tiroir que j’ai ouvert, en plus.

 

Je tourne le regard vers ma fille.

 

— Tu n’avais pas regardé ici, hein ?

 

La mine coupable, ma fille fait non de la tête.

 

That’s it. Chu pu capable.

 

J’impose un programme de formation à mes deux filles.

La R.S.M.O.P.M.

Recherche Systématique et Méthodique des Objets Perdus dans la Maison.

 

Et pour le tout premier cours de cette formation révolutionnaire, j’ai une idée machiavélique : je vais cacher leurs iPod quelque part dans la maison ! Oh, yes! À un endroit où elles ne penseraient jamais les avoir laissés. Je suis convaincu que leur motivation à apprendre à mieux chercher les objets égarés sera au rendez‑vous et que la formation R.S.M.O.P.M. se donnera par elle‑même… et qu’elle sera un succès foudroyant !

 

Martin Dugas

L’armoire en coin

Vous sav

Vous savez, celle qui sert de fourre-tout…

Dans sa partie au-dessus du comptoir. Trois étages de pur fouillis. Ici, le royaume du pêle-mêle. Les plats de plastique, les couvercles – avec le temps, pas nécessairement des couples bien assortis – et, pour la tablette du haut, les trucs rarement utilisés. Utilisés? Il faut dire que l’organisatrice responsable avait les limites de son 1,58 m.

Au moins, elle savait me rendre utile en cuisine.

Je vide le lave-vaisselle. J’ouvre la porte… Ça me tombe dessus en cascade. Des couvercles, surtout. Tôt le matin, un véritable défi pour le Dalaï en moi. J’ai le goût de pester. Pire, de la réveiller. Après tout, c’est bien de partager avec la maisonnée ses états d’âme. Non?

Je sais que c’est elle. Je l’ai vue, hier, se préparer des lunchs. Des pâtes, avec une sauce qu’elle n’aurait jamais aimée si j’avais osé. Résolue. Avec toute l’assurance de sa génération de branchés. Y compris pour utiliser un rond mal adapté au chaudron. Les ados, un conseil… il doit, idéalement, avoir le même diamètre que le chaudron utilisé. Je me doute qu’ils ne doivent pas en parler sur YouTube.

L’évier est rempli de bonnes intentions.

Ses premiers lunchs de travail. Pour son premier vrai travail. Un horaire à respecter, un uniforme à laver. Souvent. Je la trouve si belle en uniforme, elle me rappelle les agents de bord d’Air France. Ses premières payes rapidement flambées. Surtout pour des souliers. Lorsqu’elle a réalisé que la mode ne résiste pas à la douleur de travailler de longues heures debout.

Elle me raconte son quotidien. Comment les clients la félicitent pour son sourire. Un sourire qu’on voit de plus en plus, nous aussi. Qu’elle est appréciée de ses collègues. T’sais, même celles de ton âge, papa. Ouch! Bien sûr, quelques gaffes. Manipuler rapidement des trucs toute la journée, des fois… Dans ce nouveau monde, elle se sent valorisée.

Je reviens à l’armoire.

Ma fille fait des démarches d’autonomie. Pour se prendre en charge, de son mieux. Ça me fait réfléchir à mon rôle de parent. Le temps passe si vite. Je m’entends encore lui chanter « Mon Joe », pour l’endormir. Une dépendance totale. La mienne. Je dois alors accueillir tout aussi tendrement ses essais… et ses erreurs.

Je souris.

Elle me donne l’occasion rêvée de faire un grand ménage. Il est plus que temps. Surtout que, pour ma part, je n’ai rien à craindre. Personne ne me dira quoi faire. Ni ne tentera de m’expliquer la logique de base/armoire 101. Ça me manque, cette complicité imposée. J’apprécie alors davantage la chance de voir ma fille évoluer, sous mes yeux.

Je reste tellement fier de toi, ma fille…

 

michel

 

Ma maison pleine de vie

Y en a un qui gratte la peinture de sa tablette et sur son lit quand

Y en a un qui gratte la peinture de sa tablette et sur son lit quand il ne dort pas.

Y en a une qui colle ses dessins partout sur les murs.

Y en a un autre qui laisse des gouttes de lait partout où il passe.

Nos planchers neufs ont vite été grafignés et puckés, et ça continue.

Il y a toujours une pile de vêtements à plier qui traîne sur un coin de divan.

C’est comme ça.

Ma maison n’est pas parfaite.

Parfois, y en a un qui décide de dessiner par terre.

Y a des jouets qui font partie de la déco.

Y a souvent des vêtements à ranger dans les tiroirs qui s’accumulent sur les bureaux.

Y a souvent un Spiderman ou une Barbie au fond de mon bain ou d’un lavabo de salle de bain.

Y a toujours des traces de doigts dans ma porte patio ou sur mes électros.

C’est comme ça.

Ma maison est pleine de vie.

Au tout début de ma vie de maman, je voulais que tout soit toujours parfait. Je ramassais les jouets au fur et à mesure que bébé les sortait. Quand mon bébé mangeait, je devais toujours le nettoyer. Puis, seize mois après avoir eu mon premier enfant, mon deuxième est né. Et j’ai voulu continuer à être parfaite, dans ma maison parfaite.

Je m’excusais aux gens qui venaient si je n’avais pas passé la balayeuse.

Je m’excusais si je n’avais pas épousseté.

Je m’excusais aux autres pour ne pas qu’ils me jugent… ou plutôt pour moins que je ME juge.

Et puis, est arrivée : la réalité.

Un bébé qui ne dormait jamais et pleurait vingt heures sur vingt-quatre.

Résultat : une maman épuisée, qui a dû comprendre.

Comprendre le vrai sens de « choisir ses batailles ». (Je sais, je pense que je l’écris dans chacun de mes textes, cette expression-là!)

Le temps a passé, les miettes sur le plancher se sont accumulées et ont fini par faire partie du décor.

Je me suis rendu compte qu’on cohabitait quand même bien, malgré que j’apprécie quand je les vois disparaître. Je me suis rendu compte qu’elles réapparaissaient aussitôt que je passais l’aspirateur et que ce n’était pas si grave.

Aussi, un jour, bébé (le troisième et dernier né) a laissé sa petite main étampée sur le réfrigérateur en inox, en se levant avec celui-ci comme appui. Et j’ai trouvé ça beau J’aurais pu la laver, l’effacer; mais non.

Je l’ai laissée là pendant plusieurs jours.

Je n’ai pas une chambre à coucher digne de Pinterest. Au‑dessus de chacune de nos tables de chevet, des dessins et des bricos de nos enfants sont collés au mur.

L’îlot de cuisine est généralement trop encombré. Aussitôt vidé et tout rangé, aussitôt il se remplit.

Les murs de la salle à manger ne sont plus épurés comme avant. Babillard, calendriers et notes ornent maintenant ceux-ci pour aider mon mommy brain.

Il y a des crochets pour ne plus que les enfants laissent traîner casquettes et alouette au sol. Ça marche la plupart du temps.

Sans oublier encore quelques œuvres d’art des enfants.

Un jour, les œuvres d’art disparaîtront.

Les traces de doigts s’effaceront et les petites mains deviendront grandes.

Les jouets quitteront petit à petit pour aller dans d’autres maisons amuser d’autres enfants.

C’est comme ça, c’est la vie.

Ma maison n’est pas du tout insalubre.

Mais ma maison n’est pas parfaite.

Ma maison est pleine de vie!

Caroline Gauthier

Le maudit ménage!

Je fais partie de celles qui ont donc de la misère à décrocher! M

Je fais partie de celles qui ont donc de la misère à décrocher! Même quand je suis rendue avec les cernes jusqu’au plancher pis que j’ai de la difficulté à mettre un pied devant l’autre, j’ai l’impression que ça m’appelle : le maudit ménage!

On pourrait facilement croire que chez moi, c’est impeccable, mais même pas. Bien sûr, avec trois jeunes, un chat, un chien pis un conjoint, c’est impossible! (Bon ok, le conjoint c’est une blague…) Faudrait que je fasse du ménage 24 h/24, 7 jours/7 pour y arriver. Reste que pour le moment, je dors quasiment avec mon swiffer pis on dirait que ce n’est pas encore assez. J’ai un amoureux qui n’arrête pas de me dire d’arrêter, que ce n’est pas grave pis que j’exagère. Il est rare que je dise cela, mais il a raison cette fois.

Maintenant, de plus en plus souvent, je m’arrête dans un sprint de ménage pis je me dis en dedans de moi de décrocher un peu (merci, mon amour). Par contre, pas de chance que je m’écoute. Quand on a une tête de cochon même avec soi-même, on a un maudit problème! Je suis bornée en tabarouette pis je me trouve épaisse le vendredi soir à 23 h de faire encore du…… de ménage. Chaque fois, je me dis qu’il y en aura moins à faire le lendemain. Je me lève alors le lendemain et tout est à recommencer! Ggrrrr! Ça me désespère juste à écrire cette ligne!

Pis le printemps, on aime donc cette saison, mais c’est aussi temps du grand ménage. On nettoie partout dans la maison. Personnellement, je fais ça en mars et avril, mais pas au‑delà de ça. Il est hors de question que je me tape ces corvées quand je pourrais profiter un peu du soleil et de la chaleur! (Histoire d’essayer d’avoir moins l’air d’un cadavre…) Je dois ici avouer que par contre, l’été, je suis moins pire, probablement parce qu’on est vraiment plus dehors pis que la maison reste ainsi propre plus facilement. Peut-être pour ça que je déteste l’hiver à ce point!?

Mon gros problème dans le fond, et le pourquoi je suis aussi intense là-dessus, c’est que quand la maison est en bordel, j’ai l’impression que ma vie tout entière est toute désorganisée. Je sais bien que ça doit être un problème psychologique. Par contre, y doit bien exister des trucs pour en revenir de cette mauvaise manie!?

Vous, êtes-vous plus du genre à ne pas vous en faire avec le ménage ou comme moi, vous éprouvez un malaise quand vous voyez la maison désorganisée? Je serais intéressée à savoir vos trucs pour décrocher!

Mireille Coutu Lessard

 

Chez nous

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Chez nous, il y a du linge qui traîne, on trouve des jouets dans absolument toutes les pièces de la maison, le plancher est rayé par les griffes des chiens et la table de la cuisine est envahie par le courrier accumulé. Ce n’est pas une maison témoin, c’est notre chez-nous, vivant et chaotique.

Notre maison est propre, mais mal rangée. Désorganisée quotidiennement par les enfants, mon chum ou moi. Parfois, on se ramasse, ça dure environ une demi-heure et le chaos revient. Sur le bureau de l’ordinateur familial, un vieux bol de popcorn attend de se faire nettoyer, des livres et de vieilles photos sont empilés comme la Tour de Pise, trois paires d’écouteurs traînent sur la chaise et un bibelot en bois pour masser les pieds bloque l’accès au clavier.

La table basse dans le salon est remplie de jeux de société, de livres, d’albums photo, de jeux de cartes et de tablettes électroniques. Les meubles sont tout croches et les cadres au mur ne sont jamais droits. Dans la cuisine, le comptoir est tellement rempli qu’on n’a jamais de place pour cuisiner et on coupe nos légumes sur la table de la cuisine entre deux piles de lettres de la banque.

Notre lit est un dépôt de linge. Notre canapé aussi d’ailleurs! Les sacs d’école traînent sur le plancher, entre les boîtes à lunch et les bottes. Il y a des chaussettes orphelines un peu partout. On trouve des verres oubliés dans toutes les pièces. La laisse du chien attend sa prochaine promenade sur le paillasson de l’entrée, à côté de la caisse de bières vides qui est censée aller à la consigne depuis trois semaines.

Je ferme religieusement la porte de la chambre de mes ados pour ne pas voir leur chaos. Je ne dispute jamais mon chum parce que ses vêtements de l’avant-veille sont au pied du lit, car je fais la même chose!

Dans la salle de bain, à côté du verre à brosses à dents, on trouve un gazou, une charge de téléphone et un crayon-feutre. La baignoire est pleine de mitaines et de tuques qui sèchent. La serviette du petit dernier est à terre devant la porte de la douche.

Oh que non, ce n’est pas une maison témoin! Parfois, je suis un peu gênée d’aller chez des gens où rien ne dépasse, où tout est rangé, où c’est trop… vide! Je ne peux pas croire que des enfants vivent et jouent ici!

Chez nous, c’est vivant. Chaque objet perdu finira par être retrouvé. Chaque morceau de linge porte les souvenirs de sa journée. Chaque jouet est plein de vie.
Chez nous, c’est animé.

Je préfère savourer cette vie-là, plutôt que passer mon temps à ranger.

Et vous, lâchez-vous prise sur votre lieu de vie?

 

Gwendoline Duchaine

 

Mes 10 conseils pour une maison familiale adaptée et bien ordonnée

Le calme régnait dans la maison. Je disposais enfin de quelques heu

Le calme régnait dans la maison. Je disposais enfin de quelques heures de répit. Mon plan : rédiger toute la journée. C’est en tentant de récupérer mes notes que la décision fut prise. Je devais ranger immédiatement mon bordel. Il m’aura fallu plusieurs heures pour en venir à bout!

Depuis quelques semaines, je ressens le besoin de désencombrer et de réorganiser l’espace. J’en ai marre que ma demeure ne soit pas adaptée à ma personnalité ni aux besoins de ma petite famille.

J’aime quand un lieu est épuré, j’ai l’impression de mieux respirer. Je peux me concentrer plus aisément sur ce que je considère important. Mon cerveau n’étant pas sollicité par une horde d’idées, sautant du coq à l’âne, en raison de la pollution visuelle.

Il faut dire que je ne suis pas dotée d’une grande capacité de concentration, tout comme ma fille de huit ans d’ailleurs, en raison d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Certains se retrouvent mieux dans leur bordel, mais ce n’est clairement pas notre cas.

Le temps et l’énergie que l’on peut perdre chez moi à tout simplement chercher les clés, le cellulaire ou même la spatule me désespèrent régulièrement. C’est pathétique de constater que notre désorganisation génère, certains matins, une augmentation du stress et d’air bête, de crainte d’être en retard au boulot. Ce n’est pas du tout ce que l’on veut, du moins je l’espère!

Nous voulons démarrer la journée du bon pied, dans une maison où toute la famille est de bonne humeur et zen, pas juste la fin de semaine. Pour nous rapprocher de cet idéal, je vous propose de débuter par le désencombrement et la réorganisation de votre demeure.

 

10 conseils pour une maison adaptée et bien ordonnée

 

1- Établir une liste de chacune des zones à trier, une pièce de la maison à la fois pour éviter la crise de panique et le découragement.

 

2- Choisir la zone à trier en fonction du temps que l’on dispose et du contexte. Si on dispose de 30 minutes seulement, on choisira de trier le contenu d’un seul tiroir. Certains endroits se font plus facilement que d’autres en présence de nos enfants.

 

3- Prévoir des sacs ou des boites afin d’y mettre les objets que l’on garde, mais qui ne sont pas au bon endroit.

 

4- Une fois que nous avons terminé la phase triage pour toutes les pièces de la maison, nous pouvons planifier la réorganisation d’une première pièce, en fonction de nos besoins.

 

5- Penser pratico-pratique en fonction des activités vécues dans chacune des pièces ainsi que de ses occupants habituels. Prenons l’exemple de la cuisine. Logiquement, les couteaux tranchants doivent être hors de portée directe des jeunes enfants. Par ailleurs, pour favoriser l’autonomie de ces derniers, on peut prévoir un espace où ils pourront prendre seuls les ustensiles et les verres de plastique.

 

6- Pour faciliter le classement de la paperasse au quotidien, utiliser des enveloppes, des chemises ou des sacs transparents bien identifiés. Par exemple, afin de ne pas stresser à rassembler tous les papiers au moment de faire les impôts, nous les plaçons automatiquement dans un sac prévu à cet effet.

 

7- Côté souvenir, on prévoit un bac de rangement par personne. On n’oublie pas d’inscrire la date, l’âge et un commentaire s’il y a lieu, sur les dessins, bricolages, cartes de fête et autres.

 

8- Jeter au fur et à mesure tout ce qui n’est plus utile ou non digne d’intérêt. Je pense aux nombreux dessins et bricolages des enfants. Soyons réalistes, on ne peut tout conserver et certains ne sont pas significatifs. Afin de ne pas attrister notre enfant, on attend quelques semaines et à son insu, on les met dans le recyclage.

 

9- Prévenir la désorganisation en sollicitant la participation de tous, incluant les enfants : être constant dans le rappel de nos consignes afin qu’il n’oublie pas de desservir leur assiette après le repas, de mettre leurs vêtements sales dans le panier ou de ranger leur jeu lorsqu’ils ont terminé.

 

10- Étiqueter ou imager, pour les petits, les différents espaces de rangement afin de permettre à tous de contribuer efficacement au rangement quotidien, sans excuse comme « Je ne sais pas où ça va. ».

 

Certains pourraient percevoir la réorganisation comme une grande perte de temps, moi je la considère comme un investissement à long terme de rentabilisation au niveau de mon temps et de mon énergie. Certes, je n’ai rédigé aucune phrase cette journée-là, mais je sais que ce travail de longue haleine me permettra éventuellement d’écrire plus régulièrement, dans un contexte plus chaleureux et agréable.

 

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