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Une mère prend la température sur le front d'une enfant sous l'oeil du père

Vive le rhume! Texte : Roxane Larocque

Je vais être franche : il y a quelques années, je n’aurais pas

Je vais être franche : il y a quelques années, je n’aurais pas pensé écrire ça. Mais là, ma fille a eu un rhume. Un vrai rhume, là… petite toux, petite congestion, mais quand même énergique. Pas de covid, ni de virus respiratoire, ni d’influenza… juste un rhume! Alléluia! 

Ce petit rhume m’a fait réaliser à quel point j’étais rendue stressée par les microbes. Pas tant les microbes en tant que tels. Je touche du bois, mes enfants se portent généralement bien et ont un système immunitaire qui nous tient loin des urgences (je re-touche du bois juste au cas où). 

Donc, pas peur des microbes en tant que tels, mais plus de toute la charge adaptative qui vient avec : réorganisation d’horaire, travail à la maison, annulation de ci et de ça. 

Est-ce qu’elle peut aller à la garderie? Est-ce que je dois annuler mon travail à la dernière minute? Est-ce qu’on va avoir les médicaments nécessaires en cas de besoin? Le stress d’entendre un petit toussotement la nuit et me demander si ça va s’empirer, si on devra rater une belle activité parce qu’on ne veut pas partager nos microbes. Tout ça était derrière nous pour la première fois depuis longtemps et j’en suis rempli de gratitude. 

Prenons deux minutes pour réaliser toute la charge mentale supplémentaire que nous a apportée la pandémie. Juste prendre le temps de constater les traces encore présentes dans nos mémoires et nos quotidiens. Prendre deux minutes pour reconnaître le poids mental de cette pandémie. Et si ce poids est trop lourd, si le stress ou la détresse sont trop grands, je vous en prie, parlez-en avec quelqu’un de confiance.

Roxane Larocque

 

La covid n’a pas anéanti le rhume ! Texte : Marina Desrosiers

Vous vous souvenez de ce temps lointain, avant mars 2020, quand le virus du rhume circulait allégre

Vous vous souvenez de ce temps lointain, avant mars 2020, quand le virus du rhume circulait allégrement dans les garderies, les écoles, les milieux de travail, les hôpitaux… ? On n’en faisait pas de cas, tant que ça ne se transformait pas en « grosse grippe d’homme » (d’ailleurs, il faudrait penser à trouver une expression moins sexiste pour ça…).

Levez la main, ceux qui continuaient de se rendre au travail, qui envoyaient leurs enfants à l’école ou dans leurs activités parascolaires, qui prenaient les transports en commun, qui passaient chercher du lait ou du pain à l’épicerie… N’ayez pas honte, on l’a tous fait !

C’était la « belle époque », l’ère de l’invincibilité. Pourquoi un rhume nous aurait-il arrêtés ? Pourquoi aurait-on donné le pouvoir à un virus de gâcher notre routine métro-boulot-dodo ? On ajoutait une boîte de mouchoirs à notre boîte à lunch, un paquet de pastilles et hop ! À pieds joints dans notre quotidien inchangé. Même si ça voulait dire qu’on laissait traîner le virus partout dans les lieux publics, autour de nos collègues, autour des amis de nos enfants et de leurs enseignants, à plein d’endroits qui attendaient juste de contaminer d’autres mains et d’autres corps. Même si ça voulait dire qu’on étirait la période de symptômes parce qu’on empilait les manques d’énergie.

C’était la belle époque, non ?

Celle où la santé était prioritaire deux fois par année : au Jour de l’An (« de la santé pis ben du bonheur ! ») et quand on se retrouvait fiévreux au lit avec l’impression de mourir. L’époque où on était con‑vain‑cus que la Terre arrêterait de tourner si on manquait une journée de travail ou si nos enfants manquaient une journée de garderie ou d’école. Vous imaginez le drame ??!! Toute une journée de bricolage ou de calculs 2 +2=4 de moins dans une vie ! Une journée de repos sur les 2160 journées consacrées à l’école entre 5 et 17 ans…

Entre vous et moi, c’était surtout la belle époque pour les virus, microbes et autres bibittes du même genre. Ils n’ont pas dû nous trouver rigolos avec nos confinements et notre désinfectant à mains… Ils ont vécu cachés pendant plus de deux ans dans l’attente de leur grand retour.

Les revoici !

En force à part ça !

Parce que notre système immunitaire à nous, celui de nos enfants, de nos bébés, de nos parents, il s’est affaibli à force d’être moins stimulé. Nos anticorps ont pris une pause (bien qu’ils aient été chatouillés par les vaccins entretemps). Et maintenant, tout de suite, immédiatement, c’est le temps de les réveiller ! Les virus automnaux débarquent et ils ont faim ! Ce n’est pas parce qu’on a mis toute notre attention sur le coronavirus que le rhinovirus est mort !

Nous verrons dans les prochains mois et les prochaines années à quel point la leçon a été comprise : on est malade, on reste chez soi. On tousse, on mouche, on atchoume, on se sent comme de la m…, on a la tête dans le bol : on reste chez soi. Nos cocos coulent du nez, sont bougons, ont vomi leur déjeuner : on les garde avec soi ! Pas indéfiniment… juste le temps que le gros des symptômes et des tousse-mouche-atchoum passe. Même si les maladies bénignes ne sont pas mortelles, ce n’est quand même pas agréable, alors on laisse faire pour partager en « cadeau » d’échange.

Une journée de vrai repos permet souvent de mieux guérir et de guérir plus vite qu’une tête dans le sable qui essaie de se faire croire que « c’est pas si pire… je suis encore capable de marcher ! »

Levez la main, ceux qui ont des souvenirs d’une journée d’enfance où ils étaient malades et où ils sont restés à la maison avec papa, maman, grand-papa, grand-maman, la gentille voisine, peut-être… Les câlins en pyjama, la collation spéciale mangée dans le salon dans une grosse doudou, l’émission de petits bonhommes regardée à une heure pas rapport, la soupe fumante délayée avec de l’eau froide pour pas se brûler… Vous vous souvenez à quel point vous vous êtes sentis importants pour la personne qui a pris toute une journée pour être aux petits soins avec vous ?

Manquer une journée de travail ou d’école quand on est malades, c’est une façon d’aider la santé collective, mais c’est aussi une façon de se forger des souvenirs. Et ça, il n’y a aucun médicament qui bat ça.

Marina Desrosiers

Et vint le mouche-bébé…

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Et vint le mouche-bébé…

 

Un nouveau-né, c’est tellement mignon. Lorsque nous le tenons dans nos bras à la maternité, notre admiration sans bornes nous rend aveugles. Nous ne voyons pas le chemin ténébreux que nous devrons prendre lorsqu’il sera enrhumé.

 

Et pour être enrhumé, il le sera souvent, trop souvent. Au premier gros rhume de ma première cocotte, j’ai dû consulter. Grosse fièvre. La petite pleurait beaucoup lorsqu’elle était couchée. Diagnostic : otites dans les deux oreilles. La pédiatre a prescrit un antibio et m’a recommandé de faire des toilettes nasales avec de l’eau saline et l’utilisation du mouche-bébé. J’étais ignorante au sujet du mouche-bébé. Mon âme était encore à ce moment-là épargnée par cette horreur.

 

Je me suis donc présentée à la pharmacie avec la prescription et j’ai demandé à mon cher pharmacien qu’il me montre le fameux mouche-bébé. Il se met alors à m’en expliquer le fonctionnement. Il a beaucoup insisté sur le fait qu’il y avait un filtre et que les sécrétions nasales ne pouvaient pas remonter jusqu’à ma bouche. Son insistance venait sûrement du fait que mon visage était aussi vert qu’un piment, et qu’une rivière de sueur me roulait sur le côté du visage.

 

J’avais très bien compris l’explication. Je devais mettre le bout avec le réservoir dans le nez de ma fille et mettre l’autre bout du truc dans ma bouche, et aspirer le contenu du nez de ma fille. Je me sentais glisser le long d’un chemin parsemé de « Non! Je ne vais pas faire ça! », de « Est-ce que c’est vraiment anti-morve dans la bouche? », de « J’ai vraiment pas le goût d’aspirer sa morve verte (voir même glue) » et de « NOOOOOOOONNNNNN!!! ». Le pharmacien a fini son explication avec l’argument fatal : ma fille respirera beaucoup mieux par la suite et c’est bon pour son bien-être. Je suis partie avec la petite boîte de l’engin entre les mains, toujours aussi incertaine et écœurée par le fonctionnement.

 

Une fois revenue à la maison, j’ai expliqué le tout à l’homme. Réaction de dégoût accompagnée la phrase de non‑retour : « C’est pas moi qui va faire ça certain ». On s’installe à deux pour réussir à tenir bébé pendant l’opération. Je crois que je suis passée dans une sorte d’état second la première fois que je l’ai fait. Je me suis transformée en mini aspirateur et j’ai aspiré le contenu en me disant : « C’est ta fille, cette morve est à moitié à toi… » (Je voulais une raison pour justifier ce que je m’apprêtais à faire.) J’ai rempli le petit réservoir en une seule aspiration avec une seule narine. J’ai vidé le tout, en me demandant si tous les bébés de la planète n’étaient pas connectés avec ma fille, car son si petit nez ne pouvait pas contenir autant de morve à lui seul. J’ai recommencé avec l’autre narine. En vidant le réservoir la deuxième fois, je suis revenue à la réalité et j’ai eu mal au cœur le reste de la journée. Je revoyais l’opération en flashback.

 

Avec le temps, et trois bébés plus tard, l’utilisation du mouche-bébé est devenue de plus en plus facile. Aussi facile que prendre un mouchoir et lui essuyer le nez. Il m’est même arrivé d’oublier de mettre le filtre et d’avoir le contenu du nez d’une de mes filles directement dans la bouche. J’ai vomi… et l’homme a tellement ri…

 

Cet engin de l’horreur a tout de même une grande qualité. Il soulage vraiment bébé congestionné. J’ai appris par la suite qu’il y en avait à piles pour lesquels l’aspiration ne se fait pas manuellement. Un mini aspirateur à nez. Je suis tout de même restée avec mon bon vieux mouche-bébé manuel. J’aime le risque : pas besoin de sauter en parachute pour avoir de l’adrénaline. Un bon gros rhume pour bébé et le tour est joué.

 

Mes filles ont grandi et appris à se moucher. Le mouche-bébé a lentement disparu… pour être remplacé par la douche nasale… un autre cauchemar que je vous raconterai sûrement un jour.

 

Mélanie Paradis

Quand maman est malade…

Soyons franc, personne n'aime être malade. Quand on est parent, c'est encore pire! C'est comme si l

Soyons franc, personne n’aime être malade. Quand on est parent, c’est encore pire! C’est comme si le président des États-unis (Maman) tombait dans le coma (Oui, Oui, je viens de me comparer au président des États-Unis…mettons ça sur le dos de la fièvre). Bref, c’est ce qui nous arrive présentement. Je vous fais une histoire courte.
Vendredi dernier, Étienne est parti avec plusieurs personnalités afin de rendre visite à nos troupes (J’ai toujours eu beaucoup de respect pour les soldats, mais avec ce qu’il m’a raconté, mon respect s’est multiplié par 1 million. Mais ça, c’est une autre histoire!). Et vous connaissez les enfants, ils choisissent toujours ce moment bien précis pour tomber malade. J’ai donc dû gérer une Anna qui faisait 39 de fièvre et qui refusait de manger. Merci pieds-mains-bouche. Heureusement, ma mère s’est occupée du plus vieux pendant que je m’occupais de la petite malade. Comme elle se réveillait aux heures, bah.. mon système n’était pas très fort! Tout ça pour dire qu’à peine 24 h après le rétablissement d’Anna, j’ai à mon tour commencé à faire de la fièvre. Avec ça vient bien sûr les étourdissements, les maux de coeur, les bouffées de chaleur et j’en passe. Pour ma part, j’ai la chance d’avoir une maman et une grand-maman très présentes qui m’ont toujours aidée avec les enfants (Oui, Oui, je suis une petite nature souvent malade). Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir de la famille proche. Alors on fait quoi dans ce temps-là? Parce que, soyons franc, on a beau vouloir être la wonder woman des films, celle qui s’occupe des enfants et qui travaille malgré un virus inconnu et, oh combien difficile pour le système, on réalise qu’un film, ça reste un film. Alors quand on a seulement envie de s’étendre par terre avec notre pyjama le plus grand et nos bas de laine, et de ne plus bouger de la journée. Nos enfants eux ont faim et ont besoin de…. MAMAN!!!!
Voici donc un petit guide de survie pour toutes les mamans malades, à bout de ressources (d’énergie, de nerf, de patience et j’en passe haha).

NOURRITURE
De un, même si vous ne mangez pas, eux ont besoin de manger. Voici quelques recettes faciles et rapides qui vous aideront.
1- Le grilled-cheese. Celui-là, on ne peut s’en passer! À la maison, on adore y mettre des petits morceaux d’oignons et des tranches de tomates! Vous pouvez aussi ajouter du sirop d’érable dessus, les enfants vont adorer!! Voici d’autres recettes qui pourraient vous plaire:
http://www.lapresse.ca/vivre/gourmand/cuisine/2014

2- La fameuse soupe LIPTON!!! On y ajoute des tomates et du jus de tomate avec des oignons On fait bouillir le tout et c’est succulent!! Vous pouvez aussi tout simplement ajouter des morceaux de poulet ou.. RIEN ( Tout dépendant de votre degré de maladie, vous pouvez seulement la déguster telle quelle.
3- Le potage. Ma mère et ma grand-mère ont le don de faire les meilleurs crèmes et potages au monde. Selon elles, vous pouvez simplement prendre pas mal tout ce qui est dans votre réfrigérateur ( fruits et légumes ). Mais comme je n’ai pas hérité de leur don culinaire, voici un bon site web pour des recettes complètes –>http://www.recettes.qc.ca/recette/potage-aux-carot…
ACTIVITÉS
Je sais, je sais. Vous n’avez envie que d’une chose, NE RIEN FAIRE, juste rien, laisser passer le temps et ne pas avoir à occuper vos enfants qui eux, ont beaucoup trop d’énergie. Alors, on fait quoi dans ce temps-là? Un dernier sprint et ils seront fin prêts à aller dormir… go go!!!
1- Du coloriage format géant. Sortez des feuilles blanches que vous allez coller avec du papier collant. Ça leur fera un immense espace afin de dessiner, et surtout, afin de ne pas faire de dessins sur la table et/ou le plancher. Il est à noter que toute forme de bricolage est une MAUVAISE idée. Rappelez-vous qu’il faut par la suite ranger et qu’il y aura des confettis et des brillants partout. Je répète, c’est une MAUVAISE IDÉE!
2- Les films, c’est toujours gagnant. Ça vous permet de dormir alors qu’il pense que, comme eux, vous écoutez attentivement La reine des neiges, dans l’espoir de savoir si Hans arrivera à sauver Anna. Entre vous et moi, la seule chose que vous espérez c’est que le marchand de sable arrive plus vite qu’à l’habitude et qu’il endorme vos petits amours.
3- Si rien ne fonctionne, il y a ce site qui contient une foule d’idée de jeux. Vous arriverez sûrement à en trouver des bons!! http://www.educatout.com/activites/themes/les-jeux

PRENEZ SOIN DE VOUS!
On ne le dira jamais assez, il faut aussi prendre soin de soi. Un bon bain chaud, des tylenols et.. des remèdes de grands-mères!
1- Grippe: J’aime beaucoup l’infusion de miel-gingembre et citron. Pour d’autres recettes voir cette page:http://www.sagesses-et-dietetiques.com/etats-gripp

 

2- La gastro: Du riz blanc, des bananes et du pédialyte. Si vous voulez, vous pouvez congeler vos bananes et les passer au mélangeur. Ça vous donnera une crème glacée faite entièrement de bananes. Ça fait changement de la banane habituelle!

 

Comme boisson? 12 onces de jus d’orange non sucré sans pulpe 20 onces d’eau bouillie 1/2 c. à thé de sel
Et n’oubliez pas qu’on est humain, quand ça ne va pas, il n’y a rien de mieux qu’un médecin pour nous aider à remonter la pente!

Alors à go, on remonte la pente!!! 🙂

PS : Merci maman d’être toujours là pour tes petits enfants.. et pour moi!! ♥︎