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Un Noël différent

Je n’apprends rien à personne si je vous dis que Noël cette annÃ

Je n’apprends rien à personne si je vous dis que Noël cette année sera différent. Cependant, différent n’est pas synonyme de plate. Il faut essayer de voir le positif de tout ça, car peu importe à quel point on critique les circonstances, ça ne changera en rien la situation. Je sais que c’est difficile et qu’on avait besoin de se voir, mais on n’y peut rien. Autant essayer d’en tirer du bon. Voici quelques avantages que j’ai pu trouver.

Commencer de nouvelles traditions

Pour la majorité des gens, ce sera une première de passer en famille réduite. Profitez-en pour créer de nouvelles traditions. Écouter un film en pyjama, concocter un souper spécial ou encore faire une chasse au trésor. Organisez-vous un Noël des campeurs cet été. Demandez aux enfants ce qu’ils aimeraient faire, vous avez le temps, cette année, de prendre le temps.

Économiser

Avoir moins de personnes au réveillon veut aussi dire moins de nourriture à acheter, moins de cadeaux à donner et pas de cadeau d’hôtesse à fournir. Vous pouvez aussi vous interroger sur la surconsommation du temps des fêtes. Et cette année, pourquoi ne pas en profiter pour fabriquer vos cadeaux ?

Renforcer les liens avec la famille immédiate

Comme nous risquons d’être en groupe très restreint, prenez le temps de vous mettre à jour sur la vie de vos proches. À la place d’avoir un bon nombre de conversations superficielles avec plein de gens, assoyez-vous et prenez le temps d’approfondir vos conversations. Faites un tournoi de jeux de société, une pige de cadeaux… En gros, créez des souvenirs significatifs.

Prendre ça plus relax

Un des gros points positifs est aussi d’avoir moins de ménage à faire et il y aura moins de gaspillage. On peut se permettre de prendre ça plus relax. Pas besoin de courir pour habiller les enfants, pas le stress d’arriver en retard ou d’avoir oublié un cadeau. Pas besoin de s’arranger pendant une heure avant de sortir. Un bon vieux pyjama et une toque vont faire amplement l’affaire.

Ne pas avoir à gérer les personnes malades

Cette année, pas besoin de surveiller les gens qui viennent malgré le fait qu’ils sont malades. Pas besoin de passer la soirée à dire à ta tante enrhumée de ne pas prendre ton bébé. Pas besoin de gérer le fait que la famille va avoir attrapé je ne sais quel virus qui se promenait parmi les invités.

Je sais que c’est bien peu comparé au plaisir de se réunir. L’année a été difficile pour plusieurs d’entre nous, mais on n’a pas le choix. C’est un autre gros coup à donner et c’est en se serrant les coudes et en faisant des compromis que nous allons pouvoir fêter Noël 2021 ensemble. J’espère que mes quelques idées vous feront voir la chose de façon un peu moins déprimante.

Anouk Carmel-Pelosse

Notre premier Noël à nous

D’aussi loin que je puisse m’en souvenir, Noël a toujours été

D’aussi loin que je puisse m’en souvenir, Noël a toujours été simple chez moi.

Le 24, c’était chez mes parents en famille.

Les cadeaux, la grosse bouffe à maman, le toast à papa. Un Noël important et sans prétention.

Mais les années ont passé et je ne suis plus enfant. J’ai ma propre famille maintenant. Et je suis maintenant la maman de ma famille à moi.

Mais reste que dans mon petit cœur d’enfant, j’aimerais qu’en ce retour du mois de décembre, la magie et la nostalgie s’unissent.

J’aimerais que la maison de papa et maman existe encore et que le 24 décembre existe encore à nouveau comme avant, comme quand c’était simple.

Mais papa est parti et il a volé la magie des fêtes. Il nous a quittés et nous a enlevé notre Noël sans prétention.

Maintenant, maman a son nouvel amoureux que j’adore, mais qui a lui aussi son Noël…

Et ma sœur, elle, a également son copain qui a son Noël. Tous deux le 24 décembre.

Alors me voilà, face à mon premier Noël en tant qu’adulte. Je ne le fuirai pas cette fois.

J’ai toujours tendance à accepter la première invitation ou à inviter tous les orphelins des fêtes pour fuir ma peine durant cette période, ou bien à remplir la maison soir après soir devant de belles tablées pour occuper ma tête et mon cœur un peu toujours tristes à ce temps de l’année.

Mais je me suis dit que cette année, les deux pieds dans ma première année de trentaine, il était temps que je crée nos traditions à nous,

Que l’on se fasse notre 24.

Mon chum est très traditionnel et adore tout ce qui est intime, juste nous quatre.

Je vais préparer une belle table, on va rester en pyjama… ouvrir nos petits cadeaux et ce qu’on mangera et fera durant cette soirée deviendra une coutume réconfortante pour mes enfants…

Ces petits détails qui nous paraîtront anodins sur le moment deviendront terriblement importants pour eux et aussi pour nous.

Un chocolat chaud près d’un feu d’hiver dans la cour deviendra irremplaçable pour les années qui se succèderont.

J’aime penser que notre Noël à nous arrive… même s’il me fait de la peine à la fois, parce qu’il m’éloigne de mon Noël d’enfant.

Et vous, vos traditions ont‑elles changé au fil des ans pour faire place à de nouvelles?

Lisa-Marie Saint-Pierre

Acta es fabula?

Et ça repart dans quelques jours…

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Et ça repart dans quelques jours…

Comme parent, je trouvais que c’était une excellente idée. Lorsqu’il n’y a plus d’école pour les occuper. Des répits programmés, chaque jour. Ça fait 36 ans que des parents se disent la même chose. 36 ans de Ciné-cadeau. Plus de deux générations d’enfants…

C’était bien avant la tablette, quand l’écran convoité était plus familial.

L’époque où un break amoureux, ça pouvait durer le temps d’une cassette VHS. Ou que les galipettes se faisaient sur l’air lointain de La Ballade des Dalton. Avec le recul, jouir du double sens grivois… « Si vous voulez réussir dans le crime/Soyez d’abord très rapide au six coups! »

J’ai fait le calcul pour vous — une autre saine utilisation des fonctionnalités de la feuille de calcul. La moyenne d’âge est de 29 ans. Le doyen, il a l’âge respectable de 54 ans. C’est Tintin et l’affaire Tournesol. Et, chanceux et chanceuses, vous pourrez le revoir cette année.

Si vous vous sentez coquins, La Ballade, elle, elle sera également diffusée à plusieurs reprises…

Un prétexte pour échanger sur la qualité artistique. Lorsque vos enfants vous souligneront le décor sommaire, qui revient et qui défile en boucle. Leur expliquer le concept du projectionniste. Quand, soudain, apparaissait l’image figée de « Problèmes techniques ». Mesdames, aucune analogie s’il vous plait. Que, parfois, nous avions même la chance de voir la pellicule s’enflammer à l’écran.

Je sais, je suis critique.

D’autant que ces films d’animation sont désormais des classiques. Mais je peux facilement répondre à la question : « Pourquoi faut-il que Zorrino s’en aille? » Tout simplement, car il est désormais à rêvasser à la retraite. Que ses propres enfants ont quitté le bercail. Depuis longtemps. Que son célèbre compositeur est décédé depuis 40 ans. Ou que Lucie, sa voix, c’est aussi celle de Blanche Neige.

Si jamais vous voulez aborder le thème des transgenres avec vos jeunes…

Surtout, que les films d’animation, de nos jours, contiennent tellement plus! Des références et clins d’œil qui réussissent à nous faire rire autant que nos enfants. Différemment. Des moments que nous pouvons alors passer avec eux. Sans souffrir. Que la qualité de l’image est désormais à des années des frères Lumière. Rien à voir avec le marchand de bœufs mélancolique…

J’ai le même état d’esprit à Pâques. Ben Hur, sérieux? Une belle course de chars (ici, l’expression est utilisée correctement) où on constate que tricher, ça ne donne rien. Ou encore, l’autre moment fort, quand nous apprenons le sort de sa mère et de sa sœur. Sans doute pour nous faire répondre à l’unisson à nos enfants : « La lèpre, c’est une maladie proche de la tuberculose. Surtout, c’est ce qui arrive quand la Bible prend le contrôle de nos craintes. Et à te regarder réagir aux scènes, ça fonctionne encore très bien… »

Je vous laisse, j’entends les premières notes de La Ballade…

michel

 

Mon premier Noël d’expatriée

C’est mon premier Noël sans tempêtes ni conditions routières à

C’est mon premier Noël sans tempêtes ni conditions routières à surveiller sur MétéoMédia. Mes temps des fêtes ont toujours ressemblé à de grands pèlerinages. J’ai grandi avec un père militaire, puis épousé un militaire (ben oui !), alors j’étais toujours celle qui était loin, celle qui devait revenir. Faire une grande tournée pour retrouver la famille et les amis que je chéris particulièrement, c’est ma tradition. Cette année, j’aurais bercé le bébé tout neuf de mon amie, rencontré l’amoureuse de mon frère, festoyé avec ma cousine, mes onze cousins et toute notre belle marmaille… Mais cette fois, je suis en Italie. Loin « pour le vrai » comme dirait Daniel Blanchette de Victoriaville dans La Guerre des tuques. Partie voir le monde, mais trop loin pour faire le tour de mon monde.

Ne me demandez pas comment s’est passée mon adaptation, j’ai encore les deux pieds dedans. Pas de perspective, pas de recul qui me permettrait de dire « tout est bien qui finit bien », aucune vue de l’ensemble de l’œuvre. Juste une fille pas si sûre qu’elle aime vraiment ça, l’expatriation. Qui se dit que ce serait peut-être le fun que ce soit déjà fini. Qui s’imaginait progresser sur un chemin palpitant et qui est surprise d’avoir plutôt l’impression de mettre sa vie sur pause. Comme si la vraie vie attendait de l’autre côté de l’océan.

Je crois que je suis surtout affectée par la fatigue. Je voulais ajouter quelques remous dans ma vie et maintenant, je l’avoue, j’en ai un peu marre que rien ne soit simple. J’aimerais ça, des fois, pouvoir me mettre sur le pilote automatique. Un cerveau n’est pas fait pour s’investir à 100 % dans chaque tâche, c’est bien trop exténuant. Il y a des bons bouts de notre journée qu’on doit pouvoir faire sans grand effort mental. Cette facilité me manque. Je voudrais pouvoir accomplir un tas de trucs sans vraiment réfléchir et garder mon énergie pour ce qui compte vraiment. Mais je vois aussi que le temps fait son œuvre. Tout est déjà plus évident qu’il y a six mois. Et dans quelque temps, nous serons encore plus confortables avec notre terre d’accueil.

Notre premier Noël en Italie sera donc une autre étape de cette grande aventure. Un mélange de traditions familiales et de nouvelles expériences. Nous avons sorti notre calendrier de l’avent (les enfants attendaient leurs petits privilèges avec impatience) et notre CD de Toupie et Binou (qui peut résister à la « douce voix de miel » de Marc Labrèche qui chante Noël ?) Le sapin est décoré et nos desserts préférés cuisinés. Au lieu de prendre la route pour rejoindre notre famille, nous prévoyons célébrer avec nos nouveaux amis en Italie. Profiter des vacances pour voyager en Sicile et dormir à Alberobello, dans une curieuse maison de gnome. Admirer, de notre terrasse, les feux d’artifice du Nouvel An et rêver d’une année 2018 merveilleuse où nous aurons dompté les vagues et retrouvé notre équilibre.

Elizabeth Gobeil Tremblay

Je m’ennuie du père Noël – Texte: Gwendoline Duchaine

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Je m’ennuie du père Noël…

Mes petits sont maintenant des ados, et ça fait plusieurs années que ce n’est plus le grand bonhomme rouge qui dépose les cadeaux sous le sapin, il ne boit plus le verre de lait ni ne mange les biscuits fabriqués pour lui avec tant d’amour. Même son renne ne reçoit plus la carotte et le morceau de sucre que mes enfants laissaient toujours au pied de l’arbre de Noël… La magie n’opère plus.

Nous ne fabriquons plus de maisons en pain d’épices et je suis seule pour décorer la maison et accrocher les boules dans le sapin. Plus personne ne prépare la venue du grand barbu…

Pourtant, je ne peux m’empêcher de regarder le ciel étoilé la nuit du 24 décembre et je me surprends à le guetter… Et si j’entendais ses clochettes? Si je le voyais passer au loin? Mon âme d’enfant revient chaque année alors que mes grands ados jouent aux jeux vidéo et se contrefichent de savoir où en est rendue la tournée de distribution de cadeaux…

Je m’ennuie d’attendre dans le froid et de l’admirer passer avec ses lutins et son traîneau. Je m’ennuie de l’effervescence les secondes qui précèdent sa rencontre avec mes enfants. Je m’ennuie des étoiles dans leurs yeux. Je m’ennuie de la fascination de mon gars pour sa grande barbe blanche et de la timidité de ma fille qui n’ose pas lui répondre. Je m’ennuie du gentil lutin qui donne une canne de Noël et prend une photo qui trônera longtemps sur ma cheminée.

Je m’ennuie du père Noël. Il est gentil, rassurant, attachant. Je m’ennuie du père Noël…

Je pourrais peut-être vous emprunter un enfant et revivre cette magie?

Savourez, chers parents. Savourez Noël, savourez la naïveté de vos enfants. Savourez les traditions. Entretenez cette douce magie avant qu’elle ne s’envole pour toujours.
Et n’oubliez pas de saluer le père Noël de ma part…

 

Gwendoline Duchaine

 

Le père Noël : magie ou mensonge?

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Cette fin de semaine, j’ai fait mon sapin, on a fabriqué le piège à lutins (oui, au pluriel : ici, on en attrape trois, un par enfant). Les filles ont écrit et envoyé leurs lettres au père Noël. Ici, on y va à fond… J’adore cette période. Pour moi, c’est important que mes filles croient au père Noël. Elles grandiront bien assez vite… Je veux continuer de voir les étoiles dans leurs yeux, lorsqu’elles découvrent que leurs lutins sont maintenant là. Je veux continuer de voir leur immense joie de recevoir un appel du père Noël. Je veux qu’elles y croient le plus longtemps possible. Noël, c’est beau, c’est magique!

Chaque parent à sa propre opinion sur le sujet. Pourquoi dire des mensonges à nos enfants alors qu’on se donne tant de mal à leur apprendre l’importance de dire la vérité? C’est avec respect que je comprends les parents qui décident de ne pas embarquer dans toutes ces histoires. Mais j’aimerais aussi que l’on respecte que moi, mes enfants y croient. Ça me rend triste de voir ma fille revenir de l’école le cÅ“ur en miettes parce qu’un ami, parfois même un prof, lui a dit que le père Noël, ce n’est pas vrai… Elle en viendra à cette conclusion par elle-même le temps venu…

Pour moi, c’est tellement plus qu’un doux mensonge. Cette magie de Noël, elle fait partie de mes traditions, celles dont j’ai envie que mes enfants se souviennent. C’est une façon de créer de beaux souvenirs que mes filles chériront dans leur cœur.

Jusqu’à l’âge de sept ou huit ans, l’enfant est dans la pensée magique. L’imagination débordante, ils s’inventent des histoires et des scénarios. Jusque-là, c’est encore facile de les inclure dans la magie de Noël. Ensuite arrive la pensée concrète. Ils arrivent maintenant à rassembler des faits pour obtenir une conclusion logique. Ma plus vieille approche de cette période. Elle y entre doucement. Elle me pose des questions : « Maman, comment le père Noël fait-il pour rentrer par la cheminée, il est ben trop gros? »; « Comment il fait pour distribuer tous les cadeaux à tous les enfants en une seule nuit? » Je la laisse trouver ses propres réponses en lui disant : « Je ne sais pas, toi, tu en penses quoi? » Pour le moment, elle veut encore y croire, alors j’embarque. Je sais que le moment où les questions seront de plus en plus insistantes viendra bientôt. Elle commencera à se rendre compte par elle-même que tout ça, c’est des histoires.

Je lui expliquerai alors que pour nous, c’est une tradition, une façon de rendre Noël magique. Je lui dirai que maintenant, elle est assez grande pour m’aider à continuer la magie avec ses sœurs. Je lui rappellerai tous les beaux souvenirs que cette histoire a créés dans sa tête. Je sais qu’elle aura envie de participer et d’être une créatrice de souvenirs… Je lui dirai de garder ça pour elle, pour que ses sœurs et les plus petits de l’école puissent vivre cette magie et que bientôt, ils seront assez grands eux aussi pour devenir des créateurs de souvenirs et pour continuer la tradition.

Mais pour le moment, tout le monde y croit…

Même moi, parfois, je me laisse prendre au jeu…



Mélanie Paradis 

Comme dans le « vieux temps »

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par le « vieux temps » c’est‑à‑dire les années 40-50, l’époque de mon arrière-grand-mère et de ma grand-mère. Toute jeune, j’ai toujours su que je voulais un mari, une maison et beaucoup d’enfants. Bon, n’allez pas croire que je me fabrique des robes en poche de jute et que je chique mon tabac sur ma galerie! Loin de là! J’appartiens quand même à la génération Y : j’adore regarder des émissions sur les chaînes de diffusion en continu et je change mon vernis d’orteils toutes les semaines!

Mais dans le « vieux temps », ce n’était pas comme aujourd’hui. Il y avait l’esprit de famille, le partage, le respect, les gens étaient plus reposés et il y avait de la bonne bouffe comme un bon rôti de bœuf! De nos jours, la tendance est à manger bio, travailler et courir sans prendre le temps de respirer. Sans oublier les fameux écrans de téléphones ou d’ordinateurs qui prennent beaucoup de place dans le quotidien.

Ma mère a été à la maison pendant une bonne partie de mon enfance. Elle a toujours été présente pour ma sœur et moi. Nous avons passé des étés et beaucoup de Noëls à la campagne chez mes grands-parents maternels et paternels. Je pense que ces vacances ont renforcé mon amour et ma passion pour l’esprit de famille. Pour vous dire combien je suis proche de ma famille, ma meilleure amie, c’est ma tante. Et quand j’ai le goût d’une soirée de fille, je sors avec maman, mamy, ma tante Lulu et ma sœur!

Un jour, mon conjoint et moi avons eu l’idée d’avoir une maison intergénérationnelle. Mon conjoint a lui aussi une famille tissée assez serrée. Avec six frères et sœurs, un père qui est resté à la maison pour élever ses enfants et des grands-parents vivants dans la même maison, il n’y avait aucun doute sur notre choix pour une maison intergénérationnelle.

Alors en 2016, nous avons fait le grand saut! Nous avons acheté une grande maison et nous avons accueilli mes grands-parents maternels. Notre maison intergénérationnelle est grande. Nos trois garçons ont la chance d’avoir chacun leur chambre. Mes grands-parents ont encore une certaine autonomie. Bien sûr, la vieillesse et la maladie les emporteront petit à petit, mais je serai là. Et dans ma maison, il y aura l’esprit de famille, le partage, le respect, le repos et un bon rôti de bœuf dans le four!

Citation du moment:

Samuel, quatre ans, assis sur son arrière-grand-mère : « Mamy, je pense que je t’aime trop! »

Caroline Richard

Les règles du bonheur – Texte: Joanie Fournier

Quand Noël approche, les bonnes résolutions se pointent le bout du nez. On pense à tout ce qu’o

Quand Noël approche, les bonnes résolutions se pointent le bout du nez. On pense à tout ce qu’on aimerait (t’sais genre, gagner à la loterie ou perdre du poids #classiques), et surtout, à tout ce qu’on voudrait faire ou recevoir (voyager ou avoir la toute nouvelle babiole techno #classiquesaussi). Chez moi, on se concentre sur une chose : partager du bonheur (non, c’pas une joke). Pour le faire, on suit ces cinq règles simples :

1— Finies, les traditions aux valeurs douteuses. Si j’instaure une tradition, je veux que ce soit pour les bonnes raisons. On va se le dire, le lutin qui joue des tours, je me demande encore ce qu’il est sensé transmettre comme valeurs à nos enfants!? Pis c’est quoi l’idée de manger un maudit chocolat en se levant le matin!? C’est quoi le but, le message, la quête spirituelle là-dedans!? Ici, quarante jours avant Noël, les enfants découvrent une petite boîte. C’est notre calendrier de l’Avent. Parce que chez nous, au lieu de manger un chocolat par jour, chaque membre de la famille doit faire une bonne action. Tous les jours. Chaque. Jour. Pas de chocolat. Pas de lutin. Juste le don de soi et la gratitude.

Chaque matin, les enfants sont excités de piger la bonne action du jour et de faire le choix de faire le bien. Plus les jours avancent, plus le don de soi devient naturel pour les enfants… Ouvrir la porte à un aîné, aider un plus jeune, pardonner à quelqu’un… Ce sont de belles actions, mais encore faut-il être capable d’en saisir toutes les occasions. C’est bien aussi de faire une pause, en cette froidure hivernale, pour se rendre compte de tout ce qu’on peut faire comme petits gestes au quotidien. (Je salue ici la madame qui m’a coupée pour me voler ma place dans le stationnement tout à l’heure!)

2— Faire du bénévolat. Oui, pour vrai. Je ne vous écris pas aujourd’hui pour vanter nos « bonnes actions », au contraire. J’écris ce texte parce que je réalise surtout que quarante jours pour se dévouer aux autres, c’est loin d’être assez. C’est quand, la dernière fois que vous avez mis votre vie sur pause pour prendre soin des autres? Réellement? (Aux mamans : Mettre sa vie sur pause pour se dévouer à ses enfants, c’est noble, mais ça venait dans la description de tâches au départ, faque ça compte pas…) Dans le train-train de la vie, on a tous l’impression de courir après le temps. Mais la vérité, c’est que vous n’aurez jamais le temps, si vous ne le prenez pas.

3— Fabriquer des trucs avec amour. Acheter un cadeau? Facile et coûteux. En fabriquer un? Moins facile et moins coûteux! Mais oh! Combien plus gratifiant! Recevoir un cadeau? C’est le fun. Recevoir un petit quelque chose qu’une personne chère a fait pour nous? Tellement plus touchant. Pensez-y. Et l’excuse « je ne suis pas bon en bricolage » est à proscrire! Tu peux bâtir, construire, dessiner, fabriquer, bricoler, cuisiner, écrire, créer… et c’est impossible d’être humainement incapable d’accomplir quoi que ce soit. Je crois encore en l’humanité…

4— Arrêter de poser LA question, et d’y répondre. Quand Noël approche, la question futile revient sans cesse : « Pis toi, qu’est-ce’tu veux pour Nowel? » Et là, tu réponds un livre, un foulard, un chandail, un peu-importe… Et là, le 25 décembre, on te l’offre en cadeau. Parce qu’on s’est tellement éloignés des gens autour de nous, qu’on ne les connaît même plus assez pour savoir ce qui les rendrait heureux! Au lieu de lui poser la question, essaie de penser à cette personne, à ce qu’elle aime faire ou manger, aux endroits où elle aime aller ou sortir, ou à ce qu’elle voudrait découvrir. L’idée, c’est encore de rendre l’autre heureux, pas de lui donner un autre cossin sur une liste… Si tu n’arrives pas à répondre à l’une de ces questions, va donc passer du temps avec cette personne, vous êtes dus!

5— Offrir l’intangible. Va voir Papi. Va cuisiner avec Maman. Invite tes amis. Appelle ton cousin. Prends ta sœur dans tes bras. Dis « merci ». Dis « je t’aime ». Pardonne. Visite. Donne. Donne de ton temps et de ton amour. Offre des sorties, des activités. Dépense moins et TROUVE DU TEMPS. Oublie les excuses… T’as pas de famille? Y’a des maisons remplies de personnes âgées qui vendraient leur âme pour une tite visite! Et il y a des milliers de réfugiés qui, j’en suis sûre, adoreraient être invités, acceptés, aimés.

Ces cinq règles semblent faciles, banales, voire futiles. Mais leur application au quotidien fait réellement de nous de meilleures personnes. J’te le dis!

Essaye donc de prendre le temps. T’es pas game.

 

Joanie Fournier

Mon 24 décembre: la solitude apprivoisée

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D’aussi loin que je me souvienne, la veille de Noël était une journée remplie d’excitation. Pendant une grande partie de mon enfance, c’était la journée des derniers préparatifs, de la sieste en début de soirée (pour que mon père puisse aller porter les cadeaux chez mon oncle) où on revêtait nos plus belles toilettes (une vieille expression souvent utilisée par nos parents et grands-parents), pour finalement se retrouver en famille chez mon oncle Casimir et ma tante Mariette, après l’interminable messe de minuit. On déballait plein de cadeaux, on riait aux éclats, les parents buvaient un p’tit verre pendant qu’on jouait avec nos nouveaux jouets et bien sûr, on mangeait de la dinde et de la tourtière à trois heures du matin.

Quelques années tranquilles ont suivi, seulement avec mes parents, mon frère et ma sœur. Tranquilles certes, mais en famille. Les repas, les rires, les cadeaux et les blagues étaient présents. On trouvait le moyen de rendre les réveillons plaisants.

Des conjoints se sont ajoutés à notre petit groupe. Le réveillon était fêté avec la belle-famille et le 25 chez moi, avec les miens. La naissance de mes neveux et de mes deux trésors amena de nouveau beaucoup d’excitation. Le Père Noël et toute la magie qui entoure cette fête étaient de retour. Nous étions tous très heureux de vivre ces beaux moments.

Depuis toujours, j’ai vécu des beaux réveillons de Noël, jusqu’à il y a trois ans, à la suite de ma séparation du père de mes enfants. Après vingt-deux ans de vie commune, autant d’années à festoyer avec ma belle-famille et dix-neuf ans à fêter avec ma fille, je me suis retrouvée seule. Après tout ce temps… ouf!… Toute une étape à franchir. Il faut le vivre pour le comprendre.

Déjà en novembre 2013, j’anticipais le 24 décembre. Déjà, la tristesse s’emparait de moi. Je savais que mes enfants seraient avec leur père et sa famille. J’avais peur d’affronter ma solitude et mes émotions. J’aurais pu être avec ma mère, mon frère et ma sœur. Je savais au fond de moi que je devais passer cette soirée et cette nuit seule, et vivre intensément tout ce que mon corps voulait exprimer.

Comme dans tout changement, il y a eu une période de deuil à faire. Je voulais vivre chaque étape de deuil avec les émotions qui l’accompagnent. Ça n’a pas toujours été facile, mais je suis très heureuse de l’avoir fait.

Vivre le deuil de la famille signifiait accueillir et accepter qu’il n’y ait plus de temps des Fêtes avec ma belle-famille et mes enfants. Ça voulait dire trouver une nouvelle perspective à mes valeurs familiales qui ont toujours fait partie de moi et que j’ai enseignées à mes enfants.

Je me retrouvais seule avec moi-même avec plein de questions existentielles. Un immense vide intérieur m’envahissait. J’avais le goût de sortir pour prendre l’air et m’énergiser, mais en même temps, je voulais simplement me coucher en boule et pleurer toutes les larmes de mon corps.

J’ai choisi la deuxième option. Le lendemain, j’étais vidée. Plus aucune larme ne pouvait sortir. Je me sentais déjà beaucoup mieux, même si je savais que ce n’était pas fini. J’avais fait un pas de plus vers ma guérison.

C’était la première fois de toute ma vie que j’étais seule un 24 décembre, sans famille, sans mes enfants. La journée la plus difficile de toute ma vie. Je ne l’oublierai jamais.

À chaque année depuis ce jour, je vis mes réveillons de Noël encore seule. Je suis très sereine. Je prends du temps pour moi. Je lis, j’écoute de la musique, je médite, etc. Je suis en paix avec moi-même.

Pendant l’écriture de ce texte, je réalise que j’ai toujours été dans l’abondance. C’est moi qui ai le choix de mon attitude, à savoir si cette journée est excellente ou médiocre. J’ai grandi intérieurement et mes valeurs sont encore plus importantes et ancrées en moi. J’ai davantage de gratitude pour tout ce que la vie m’apporte.

Un 24 décembre fait aussi grandir.

Cette année, mon 24 décembre 2016 sera merveilleux. Et le vôtre?

Je vous souhaite un temps des fêtes rempli de petits moments de bonheur, avec votre famille, qui resteront gravés à jamais dans votre cœur.

 

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                                           Linda Cusson Coach, auteure et conférencière

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C’est comme ça que ça se passe dans le temps des Fêtes!

  • J’aime Noël... j’adore même! Mais en regardan
    • J’aime Noël… j’adore même! Mais en regardant l’horaire du temps des Fêtes, je saigne un peu du nez. J’imagine déjà les crises de bacon, la troisième guerre mondiale qui éclatera entre mes filles parce qu’elles sont une coche de plus qu’over fatiguées. Je sais que je devrai puiser au plus profond de mon fond pour rester calme et ne pas pogner les nerfs…

    noel

    Mais j’ai hâte. Hâte de voir tout mon monde. Célébrer, boire un verre ou deux (ok, cinq-six… ok, sept-huit). Jaser avec les cousins, cousines avec qui j’avais un fun fou dans ma jeunesse (et non mes photos n’étaient pas en noir et blanc comme le pense ma fille), mais qui sont maintenant loin. Regarder ma tante Blanche danser (ou tenter de danser) malgré sa douleur à la hanche, mon oncle Berthier rire à en perdre son nouveau dentier. Écouter la cousine habituellement si heureuse, mais que l’alcool déprime, me raconter sa vie qui est un long naufrage. Essayer d’expliquer les règles d’un jeu à mon oncle Roger tout mêlé, et finalement ne pas jouer parce que mon oncle Gilles intervient dans un mauvais moment au début de la partie. J’ai hâte de trouver mes filles endormies dans un endroit suspect (parce qu’il n’y a plus la fameuse pile de manteaux qui était si confortable dans notre jeunesse).

    J’ai même hâte de ramasser le vomi de mes filles qui auront mangé plein de cochonneries (ok, j’exagère peut-être légèrement).

    J’ai hâte de consoler mes filles qui vivront encore une fois une peine d’amour de devoir laisser partir leurs lutins. Je ne leur dirai pas que maman boit une coupe de vin et célèbre intérieurement parce qu’elle a enfin fini d’inventer les tours les plus hot possible tous les soirs. Je serrerai mes enfants fort dans mes bras en leur disant que les lutins reviendront l’an prochain parce que ce sont des petites filles extraordinaires.

    J’ai hâte de voir les yeux de mes filles lorsqu’elles découvriront les cadeaux de Noël que le Père Noël leur aura apportés. J’ai hâte de les voir déballer leur cadeau en cinq minutes et me dire que les deux heures que j’ai prises pour les emballer minutieusement n’étaient peut-être pas nécessaires. Je me souviendrai alors que j’ai eu du fun à le faire avec ma petite coupe de vino. J’ai hâte de voir leur excitation lorsqu’elles nous donneront les cadeaux qu’elles auront pris le temps (ou pas) de confectionner. Peut-être que je simulerai la joie et l’émerveillement devant le gribouillis de la petite dernière… mais pour voir la fierté dans ses yeux, pourquoi pas! Nos parents l’ont fait à maintes reprises.

    Puis moi aussi, j’ai hâte de recevoir mes cadeaux, je suis quétaine de même… J’ai hâte d’offrir ceux que j’ai achetés. J’ai hâte de rire avec mes parents, mes sœurs et mes beaux-frères. D’avoir du fun et juste de vivre le moment présent.

    J’ai hâte de dire que j’ai beaucoup trop mangé pour souper et me garrocher dans le buffet du réveillon comme si je n’avais pas mangé depuis des semaines. Me battre pour les saucisses entourées de bacon, comme une lionne qui défend son snack du moment. Oublier le fameux régime de jus que j’ai tenté de suivre les jours d’avant.

    J’ai hâte de retourner travailler plus fatiguée que jamais après ces deux semaines de fous…

    Joyeux temps des Fêtes à tous!

     

La tradition de Noël vient de se poser entre mes mains

Je suis enfant unique. Ma mère a un frère et mon père, un frère

Je suis enfant unique. Ma mère a un frère et mon père, un frère ainé. J’ai souvenir d’être toute jeune, de célébrer le réveillon avec sept convives, pas plus. Les deux familles fêtaient chacune de leur côté. Mes parents n’ont jamais été des « veilleux » de soirée. Je pense qu’ils ne se sont jamais rendus à la phrase double sens « Bon…, un dernier p’tit café avant de partir ? » Honnêtement, je n’ai jamais connu l’ouverture des cadeaux à minuit; 9h30 max, peut-être 10h00, tout le monde était reparti chez soi. La poudre de fée était temporaire. Je pense qu’elle existait juste pour me permettre de vivre mon enfance avec un semblant de magie.

 

En 1994, mon grand-père est décédé. C’est aussi l’année que mon SEUL cousin est né du côté de ma mère. Ma grand-mère maternelle est ma dernière « précieuse » en vie. Elle a 76 ans aujourd’hui et elle vient tout juste de prendre sa retraite l’an dernier.

Étant jeune, je regardais avec envie les films de Noël; les bottes qui se multipliaient dans la baignoire, la montagne de manteaux qui formait le Kilimandjaro dans la chambre des maîtres, les cousins cousines qui entraient de dehors les joues complètement rougies par l’hiver québécois… Je n’ai jamais connu ça! Pour moi, ça existe juste dans les vues. Pourtant, j’aurais tant souhaité, moi aussi, avoir MON Noël bonbon digne des familles parfaites.

L’an dernier, ma grand-mère a osé faire une grande annonce. Elle se désistait pour préparer le prochain Noël, donc celui de cette année, car « c’est prenant, éreintant ». Elle souhaite aller au restaurant et décorer minimalement pour éviter d’avoir à serrer des tonnes de décorations brillantes et bruyantes en plein mois de janvier.

Je comprends, je la comprends tellement. C’est vrai que c’est tout un contrat organiser Noël. Elle a maintenu le phare si longtemps, elle peut bien se permettre d’accrocher ses lumières, non?

Je frôle ma 34e année de vie. Ironiquement, je viens de passer dans le camp des organisateurs. La tradition de Noël vient de se poser entre mes mains. C’est à moi de jouer. Euh… ok! Et je dois faire quoi au juste pour garder en vie les traditions ?!?

Le sapin est fait, les décorations sont installées dans la demeure, les centaines de lumières ornent plus ou moins parfaitement le pourtour de ma maison. Wonderful Christmas Time commence lentement à envahir les différentes radios et j’ai déjà raté deux recettes de sucre à la crème, trop mou/pas assez dur.

Alors, pourquoi c’est si tough de se réunir autour d’une dinde avec le sourire? Pourquoi avec les années, on doit se forcer à se voir une fois par année? Parce que si je ne le fais pas, PERSONNE ne le fera. Je verrai Noël mourir entre mes mains et je me considère beaucoup trop jeune pour fermer la lumière.

Chez nous, ma mère ne trippe pas sur le cas de son frère. Ma mère est en conflit d’intérêts avec ma grand-mère ce qui fait que la cohabitation est impossible, même pour le temps d’un ragoût de boulettes! Imaginez les heures de plaisir. Et dire que personne n’a parlé de son opinion sur Safia Nolin encore! 😉

Fut une époque où Noël reposait carrément sur les épaules des générations antérieures. Ils avaient le flambeau des mœurs et leur mission était de s’assurer de la pérennité de ce que la famille avait instauré comme rituel. La messe de minuit, le chocolat chaud, les enfants qui font dodo jusqu’à 22h00 en pyjamas à pattes, les oncles et les tantes qui dansent en rond un peu pompette dans la cuisine. Grand-maman qui sort la mitaine de four pour le fameux jeu du cadeau suremballé. L’échange de cadeaux qui semble durer une éternité. Courir 234 fois à la fenêtre pour observer le vrai Père Noël arriver pour sa distribution. Des sourires francs, une convivialité évidente. Ouais, ouais, ouais.

L’an dernier, le Noël vert en a surpris plus d’un. J’ai accompagné mon fils à l’extérieur avec son manteau pas trop chaud. Le iPad bien ouvert à l’application Norad pour suivre le trajet GPS du Père Noël dans le ciel du monde entier. Il était émerveillé et il cherchait vraiment à le voir passer.

J’ai pris une photo avec mon cœur. J’ai cligné des yeux trois fois pour emmagasiner cette image dans ma mémoire, à tout jamais. Je savais que ce serait la dernière fois. L’an prochain, il apprendrait peut-être la vérité. Et si c’était sa dernière année avec la foi magique ?

Une table ronde fera l’affaire; je n’aurai pas besoin de cuisiner pour une armée. Je risque de m’endormir sur le divan à 22h56, le 24 décembre au soir… Je vais réveillonner avec tout le monde, mais juste pas la même journée, dans la même maison.

-Est-ce que je vais prendre une cuisse ou une poitrine pour Noël ? Ma plus grande question!
-Crémeuse ou traditionnelle la salade ?
-Ahhhhhh, pis j’me gâte solide! Un mixte des deux, why not!

 

Le resto, le 25 décembre, je trouve ça triste. Mais je vous promets une chose. La magie de Noël opérera. Je suis de celle qui recycle le bonheur. J’ai des cargaisons de « Joyeux Noël » pour le futur. Je regarde en avant et je tente d’être au-dessus de ce chamaillage de bébé lala!

Je viens de comprendre la vie. Ma grand-mère avait raison. Dans la vie, quand tu veux du sucre à la crème, bien tu t’en fais. Essai numéro trois : mon sucre à la crème est excellent. Il goûte comme dans mes souvenirs d’antan. Pareil!