Tag video

Alerte au viol – Texte : Arianne Bouchard

Tu te dis sûrement : oh non, pas encore un autre texte qui parle d’agression sexuelle. Ben oui,

Tu te dis sûrement : oh non, pas encore un autre texte qui parle d’agression sexuelle. Ben oui, encore un autre. Tant qu’il y aura des imbéciles, il y aura toujours des agressions sexuelles et tant qu’il y en aura, il y aura toujours du monde pour en parler, alors me voici.

Ce texte s’adresse essentiellement aux filles et aux femmes, car les agressions sexuelles sont majoritairement subies par elles. Les gars, je ne vous oublie pas pour autant et votre douleur n’en est pas moins réelle non plus.

Alors, fille, voilà ce que j’aimerais te dire.

Même si t’as une jupe courte. Même si t’as des vêtements moulants. Même si t’as un décolleté plongeant. Même si TOUTE, un habillement, ce n’est pas un consentement. T’as le droit de te sentir belle, t’as le droit de te sentir femme, sans toujours te demander si tu es habillée comme une alerte au viol. J’ai une amie qui, sur son lieu de travail, dans un bureau respecté, s’est fait dire de changer de tenue, que sa jupe, de longueur bien respectable et pas trop moulante non plus, lui donnait l’air d’une alerte au viol. Excusez-moi, pardon, mais ce genre de phrase, c’est NON !

Pis ç’a l’air de quoi une alerte au viol de toute façon ? D’une femme forte et indépendante, qui a le courage de sortir de chez elle en portant des vêtements qu’elle aime en faisant fi du regard de la société ? Parce que si c’est ça, l’alerte doit crier fort, tout le temps ! En 2022, je pense qu’on devrait pouvoir porter ce qu’on veut. Ce n’est pas à nous comme femmes de nous habiller autrement, mais à vous, très chers hommes, de ne pas nous regarder comme le ferait un charognard devant un morceau de viande fraîche. On est plus que de la chair cachée sous quelques vêtements. On est des personnes et on mérite le respect et la considération qui va avec !

Ce qui inclut notamment le droit de choisir et de dire non quand ça ne nous tente pas. Même si c’est ton chum, même si le gars est sexy, même si tu t’es déjà dit que « tu lui ferais pas mal à celui-là », même si c’est ton ami et que tu lui fais confiance ; si ça te tente pas et que tu dis non, c’est non. Tu n’as pas à te sentir mal de pas avoir envie non plus. C’est correct, ça arrive quelquefois.

Et même si tu as dit oui au départ, même si vous aviez commencé, t’as le droit de changer d’idée. J’ai vu sur Internet la fameuse allégorie de la tasse de thé et c’est vraiment ça. Pour vrai, je pense vraiment que cette vidéo devrait faire le tour du monde et être partagée dans les écoles. Ça dit tout. Alors je t’invite à aller voir cette vidéo et à la partager autour de toi pour sensibiliser les gens au consentement.

En attendant d’aller voir cette fameuse vidéo, continuez d’être toi-même, de porter les vêtements que tu aimes et de ne pas te soucier de ce quoi t’as l’air dans le regard des hommes. Ce n’est pas à toi de changer de look, c’est à eux de changer de perception.

Arianne Bouchard

36 secondes

Ce n’est pas long, 36 secondes, hein ?

<p style="text-alig

Ce n’est pas long, 36 secondes, hein ?

C’est pourtant le temps qu’il aura fallu à un homme et sa famille pour sombrer dans le recoin le plus sombre des réseaux sociaux. Une vidéo, de 36 secondes, c’est tout. La radio, la télévision, les partages Facebook : c’était partout en claquant des doigts.

Un entraîneur en colère qui crie après un joueur, c’est tout ce qu’on peut y voir. Que dit‑il ? Pourquoi est‑il en colère ? Nous ne le savons pas. On suppose. Tout le monde spécule. Dans tout ça, il manque le plus important de l’histoire : le contexte. Le fameux deuxième côté de la médaille. J’entends déjà qu’aucun enfant ne mérite de se faire engueuler pour une game. Vous avez bien raison ! Mais encore là, on spécule, parce qu’on ne le sait pas, au fond.

Ce n’est pas long, 36 secondes, hein ?

Ce n’est pas assez long pour qu’on puisse comprendre que finalement, c’est un père qui chicane son fils. J’ose moins lui jeter la première pierre, soudainement. En tant que parent, la soupape saute parfois.

Ce n’est pas assez long pour qu’on puisse voir qu’il n’est peut‑être pas question de la game non plus. Outre les atrocités dans les commentaires sur Facebook, on peut y lire une autre version des faits de certains parents présents ce jour‑là, qui expliquent que le père était en colère à cause d’un comportement inadéquat de la part de son fils sur la glace. Sous le coup de l’émotion, il a crié. Est‑ce que ça justifie les cris ? Non, mais ça permet de mieux comprendre.

Mais ça, on ne le voit pas parce que, ce n’est pas long 36 secondes, hein ?

Les justiciers des réseaux sociaux disent que cet enfant a été humilié par son coach. Sauf qu’entre cet évènement‑là, et l’humiliation qu’il vit à chaque fois qu’il ouvre la télé, qu’il entend son histoire à la radio ou encore quand il va à l’école et doit affronter le regard de tous, je me questionne vraiment à savoir quelle humiliation est la pire. Ce petit garçon doit assurément souffrir de la lapidation de son papa sur la place publique. Pas mal plus, que ces 36 secondes‑là.

Par pitié, si vous craignez réellement pour la sécurité d’un enfant, c’est la police qu’il vous faut appeler. Filmer sans jamais intervenir, ça ne rend service à personne.

C’est ça, le danger des réseaux sociaux, ça a le pouvoir de détruire des gens, alors qu’il nous manque de précieuses informations pour interpréter la situation adéquatement.

Parce qu’au fond, ce n’est pas long 36 secondes, hein ?

En tout cas, clairement pas assez pour que certains se donnent le droit de dire à un père de famille, qui a crié après son fils, d’aller se pendre dans sa garde‑robe. Ça pis un lot hallucinant de menaces et de paroles horribles.

Marilyne Lepage et Jessica Archambault

Le petit paquet…

Il y a de ces souvenirs d’enfance qui ne sont jamais très loin…

Il y a de ces souvenirs d’enfance qui ne sont jamais très loin…

Surtout lorsqu’un ami Facebook partage une vidéo qui arrive à l’impromptu sur notre fil de nouvelles. Un sourire immédiat. Au moins une heure perdue à regarder des vidéos de l’époque.

Et on a à nouveau 9, 10 ou 11 ans.

La lutte ! Les vedettes, l’émulation, le plaisir de refaire les « combats » dans le sous-sol chez mes cousins. Se choisir un clan, presque tout le temps celui des « bons ». Ensuite, être notre préféré.

Wladek « Killer » Kowalski, Abdullah The Butcher, The Sheik, Gilles « The Fish » Poisson, Maurice « Mad Dog » Vachon, Tarzan « La Bottine » Tyler d’un côté. Édouard Carpentier, Johnny et Jacques (père et fils) Rougeau, Dino Bravo, Paul et Jos Leduc de l’autre. Les bons qui deviennent méchants, comme le géant Ferré ou, même, « Ricky » Martel. Sans oublier les nains, les femmes, les gérants.

De la couleur, autant qu’on en veut !

Le sang qui coule, les coups « salauds », les outils cachés (fourchette, bottine plombée, etc.), l’intervention « illégale » du partenaire, du gérant. Le décompte du « un, deux, trois » à faire rager un métronome. Surtout, les arbitres gradués de l’école des Trois Stooges. Les matchs par équipe, le combat « royal » à une dizaine dans l’arène, la cage. La ceinture en jeu, le « Champion du monde », les combats revanche à ne plus finir…

De la pure joie pour les enfants que nous étions !

Diffusée à la chaîne nationale publique, on atteint même une moyenne de près de 1,5 million de téléspectateurs. Dans le top 10 des émissions les plus regardées ! À faire de Montréal une des « capitales » de la lutte en Amérique du Nord. Le Forum, comme un temple incontournable pendant plus de 30 ans. Yvon Robert, aussi populaire en son temps… que Maurice Richard ! Les autres qui suivront cet héritage d’hommes forts.

On a même réussi à exporter le produit et nos vedettes locales jusqu’au Japon.

Les expressions qui nous restent encore : « Le contact, très rude, très ferme… », « La manchette japonaise… », « Le bras à la volée… » Bien avant Zizou, entendre « le coup de boule ! » Le si savoureux « … et, croyez-moi, ça fait mal ! »

Qu’ils aient d’autres noms selon l’endroit où ils luttent. Ou, comme leur véritable, Wiercowicz (décoré de la guerre et qui a participé à deux jeux olympiques comme gymnaste), Rancourt (aussi « indien » que vous et moi), Pigeon ou Larose. Qu’ils viennent d’une ville d’Afrique nommée… Windsor. Soit un effroyable Allemand de… Joliette. Qu’ils ne soient même pas des frères. Qu’ils partagent jusqu’à leurs déplacements, les mauvais et… l’arbitre. [NDLR Ce qu’un tragique accident de la route « dans le Parc » nous apprendra] À la limite, qu’ils soient assassinés « Mafia style ». Aucune importance.

Que ce soit, au fond, de belles chorégraphies et des scénarios convenus, peu importe. Bien longtemps dans notre tête d’enfant, le doute penchera fortement du côté que la lutte, c’est « vrai » !

Adulte, un de ces personnages sera même dans les toutes premières histoires à mes enfants. Le petit monsieur, lunettes fumées, gros médaillon, cigare… Et de leur faire mon imitation, sans doute ma meilleure : « Parlez-moi pas des italiannn, des Brito, des Bravo… Moi pis mon gros nouèr, Abdullah the Butcher… Il vient du Suddunnn… On va toutes les battés ! »

J’ai eu plus de succès que si j’avais raconté tout autre conte connu…

Qu’elle est réconfortante, la couverture de la nostalgie. Celle qui fait qu’une odeur, un son, une image nous met instantanément les culottes courtes. Allez, je la tire un peu et laissez-moi rêver…

« À la semaine prochaine… si Dieu le veut ! »

michel

 

« Cardio matante »  : risible ?

Récemment, je suis tombée sur des « stories » d’un contact s

Récemment, je suis tombée sur des « stories » d’un contact sur Instagram. Cette personne filmait à leur insu des femmes s’entraînant dans un parc. Un genre de cardiopoussette sans les poussettes ni les poupons. L’objectif de ces courtes vidéos ? Ridiculiser ces dames.

Pourquoi ? Je ne le comprends toujours pas.

Je ne parle pas d’une adolescente maladroite n’ayant pas encore conscience de la portée de ce genre de gestes et manquant d’expérience de vie, mais bien d’une femme dans la trentaine supposément éduquée et équilibrée…

En fait, je n’ai jamais compris qu’on puisse rire de quelqu’un qui se botte les fesses pour bouger et prendre soin de sa santé. Que le genre d’activité choisie ne te corresponde pas et te fasse sourire, ok. Par contre, rire de ceux qui la pratiquent, pourquoi ?

J’ai été celle qui s’entraînait plus de vingt heures par semaine, j’ai aussi été celle qui a dû s’y remettre. Heureusement, sans jamais me rendre à un point où ma santé était mise en péril et où mon apparence me freinait. Mais assez pour vivre et ressentir la différence entre ces deux situations.

Il est selon moi mille fois plus facile d’aller courir quand ton corps suit, quand le cardio est au rendez-vous, quand les grandeurs standards de vêtements de sport te vont bien, quand tu as une certaine coordination de base. Je ne dis pas qu’il n’y a aucun mérite, qu’il n’est pas possible de relever des défis et d’avoir l’impression que notre cœur va sortir de notre poitrine. La persévérance est admirable, mais ce n’est pas l’idée ici.

Par contre, quand tu sens ton corps trembler et bouger de manière peu avantageuse au moindre impact (que tu aies raison ou non, c’est ta perception, ton émotion), quand tu ne sais pas quoi porter parce que tu as l’impression d’être saucissonnée dans tout ce qui ressemble de près ou de loin à un legging, quand tu crois que tes articulations ne tiendront pas le coup, quand passer devant le miroir te donne envie de pleurer, quand tu n’arrives pas à monter un étage à pieds sans transpirer et avoir l’air de faire de l’emphysème… le défi est tout autre. Je pourrais continuer avec de nombreux exemples supplémentaires, mais l’essentiel y est.

Je trouve tellement admirable que quelqu’un se mette ou se remette à l’entraînement lorsqu’il y a des obstacles à surmonter, que ce soit des défis reliés à la santé, une image de soi déformée ou autre. Ces personnes méritent d’être encouragées. Et, si vraiment une « matante » qui fait des squats au parc te lève le cœur à ce point, elle mérite minimalement d’être ignorée et toi, questionne-toi. Tu as un sérieux problème si tu ressens du plaisir à diminuer les autres.

Je ne comprends pas qu’on puisse ridiculiser quelqu’un qui prend soin de lui, qui sort bouger. J’ai beau chercher, je ne trouve absolument rien de drôle à ça, peu importe l’apparence de l’athlète du dimanche.

Et je ne parle même pas du manque de respect immense que représente le fait de filmer quelqu’un en cachette et de diffuser ces images sans son consentement.

Alors, l’auteure de ces « stories » a simplement été supprimée de mes contacts, car je ne veux aucun lien, même de loin, avec des personnes médiocres pouvant poser de si petits gestes.

Jessica Archambault

Des papas éveillés!

Quand les papas se transforment en super héros ! Voici une compilation de vidéos qui fait prés

Quand les papas se transforment en super héros !

Voici une compilation de vidéos qui fait présentement le tour du web!

Bravo à ces papas, qui grâce à leurs réflexes et leurs instincts paternels, réussissent à éviter un accident!

La belle et les grenouilles

La question de la journée: Combien de grenouilles peuvent entrer dans les sous-vêtements d'un enfa

La question de la journée: Combien de grenouilles peuvent entrer dans les sous-vêtements d’un enfant? Oui oui, vous avez bien lu 🙂

La réponse se trouve dans ce vidéo!

 

Source photo : lesanimauxdroles.com