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Tu viendras faire un tour…

J’aime recevoir, j’aime être entourée des gens que j’aime. E

J’aime recevoir, j’aime être entourée des gens que j’aime. Et j’aime beaucoup de gens! Je tiens ça de mes parents. On était très souvent ceux qui rassemblaient famille et amis.

C’est encore le cas aujourd’hui. Je trouve important de rester en contact. Mon père est décédé, mais on continue de voir sa famille. Moins souvent c’est vrai, mais on les aime encore tellement! Une fois par année, on essaie d’organiser quelque chose avec les frères et sœurs de ma grand-mère, même si elle ne reçoit plus vraiment. Il en va de même avec la famille de mon père, au moins une fois par année. Deux, ce serait encore mieux.

90 % du temps, l’invitation vient de nous et presque chaque fois, c’est chez nous que ça se passe. C’est correct. On aime sincèrement recevoir. Et on se dit que tant que les gens répondent à l’appel, c’est que ça leur fait aussi plaisir de nous voir, les autres invités et nous.

Ce qui me dérange, ce n’est pas d’être l’instigatrice des rassemblements ou d’en être l’hôte, ce sont les petits commentaires culpabilisateurs : « Tu viendras me visiter, tu viens pas ben ben », « On se voit pas souvent, hein? C’est plate… », « J’hésite à venir à ton mariage, tu ne m’appelles pas souvent ». Ce genre de commentaires vient TOUJOURS de personnes qui ne font RIEN pour entretenir la relation. Je sais que je n’appelle pas si souvent et n’invite pas toutes les deux semaines, mais au moins, je le fais. Je ne parle pas de la famille immédiate. Je ne parle pas de ma grand-mère. Je ne parle évidemment pas de gens avec des soucis de santé. Je parle de grands-tantes, d’amis de la famille plus éloignée, d’oncles… Je prends la peine de t’appeler. Je trouve important de créer des occasions de se voir, de se rassembler. Je veux que tu partages avec ma famille et moi les moments importants, officiels et moins officiels. Je te fais une place dans ma vie.

Si ces occasions te font plaisir et que tu aimerais en vivre plus, tu peux m’appeler. Tu peux suggérer au lieu de tenter de me faire sentir mal, alors qu’on est justement ensemble parce que j’ai organisé le tout. Si je ne le faisais pas, on ne se côtoierait probablement pas du tout ou seulement aux funérailles.

Je travaille à temps plein, j’ai de jeunes enfants, notre vie est bien remplie. Malgré tout, j’essaie de penser à tous et ça me fait tellement plaisir de voir mon monde et d’en prendre soin. Je ne veux pas de médaille, je n’ai pas besoin d’être félicitée. Je le fais parce que j’en ai envie et personne ne m’y oblige. Mais ça me fait un peu de peine quand la personne retraitée qui a beaucoup de temps et qui est en pleine forme, que j’aime, me fait des reproches à demi mots et tente de me culpabiliser. Elle a plein de temps et ne me fait aucune place volontairement, alors que moi, je lui en fais.

Je sais que certains traits se développent avec l’âge et qu’il y a sûrement plein de raisons logiques à tout cela, mais j’espère me le rappeler quand je serai plus vieille, quand je serai celle qui a du temps. J’espère avoir encore le goût de rassembler les gens. Et si ce n’est pas le cas, j’espère ne pas commencer à culpabiliser ceux qui le font parce qu’ils ne le font pas assez selon mes envies. J’espère que je saurai simplement apprécier ces moments avec ceux que j’aime.

Eva Staire

 

Les papis et les mamies

Je veux vous raconter aujourd’hui une histoire pleine de compassio

Je veux vous raconter aujourd’hui une histoire pleine de compassion, d’amour et de générosité. J’ai eu une garderie en milieu familial pendant sept ans. J’ai eu la chance d’accompagner des familles fabuleuses et des enfants merveilleux dans leur enfance. Où nous vivions, il y avait une maison de personnes âgées au coin de la rue. C’était à quatre maisons exactement de chez nous. La première fois que l’idée m’est venue, j’ai appelé à la résidence pour leur demander si on pouvait venir visiter des personnes âgées, les enfants et moi. On m’a répondu que plusieurs d’entre elles n’avaient jamais de visite et que ce serait vraiment apprécié. Je ne savais pas encore dans quel contrat on s’engageait.

J’ai parlé avec les enfants de la garderie de la visite que nous allions faire. Je leur ai dit qu’il existait une maison où des papis et des mamies vivaient et où ils aimeraient vraiment recevoir notre visite. Les enfants étaient enchantés. En plus, ils adoraient leurs propres papis et mamies, donc ça en ferait plus à aimer! Ils ont fait des dessins colorés et des cartes remplies de cœurs. J’ai donc habillé les enfants, pris leurs dessins et nous sommes partis.

À notre arrivée, nous avons rencontré des femmes passionnées, douces et chaleureuses. Tout le monde était vraiment ravi qu’on soit là. Je ne savais pas encore dans quel contrat on s’engageait.

On s’est placés en petit train, les enfants en file indienne, et nous sommes entrés dans le premier corridor. Une dame est sortie de sa chambre en entendant le pas des enfants. Elle était souriante. Elle m’a dit : « Ho! Qu’il est mignon! », en pointant l’un des enfants. Je l’ai remerciée. Elle m’a demandé comment il s’appelait. Puis, elle m’a demandé si c’était un garçon ou une fille. Et elle l’a regardé, attendrie. Elle m’a redit : « Ho! Qu’il est mignon! », en pointant le même enfant que la première fois. Je l’ai remerciée à nouveau. Elle m’a redemandé comment il s’appelait. Puis, elle m’a redemandé si c’était un garçon ou une fille. Elle l’a regardé, attendrie à nouveau.

J’ai compris à cet instant que la dame souffrait de la maladie d’Alzheimer. La préposée qui nous accompagnait a vu ma surprise. Elle m’a alors expliqué que le centre dans lequel nous étions accueillait exclusivement cette clientèle… Ce détail m’avait échappé. On a alors continué, les enfants et moi, à saluer les mamies et les papis à tour de rôle. Les enfants ont donné leurs dessins. Les papis et les mamies ont donné des câlins. J’ai compris dans quel contrat on s’engageait alors.

Nous sommes arrivés devant une porte fermée. La préposée nous a dit qu’il s’agissait d’un monsieur aigri et agressif. Il ne recevait aucune visite, jamais. Elle nous a dit qu’on pouvait passer à une autre porte. Mais les enfants ont insisté pour offrir leurs dessins, à tout le monde, à ce papi-là aussi. Sinon, c’était pas juste. Quand la porte de sa chambre s’est ouverte, nous sommes tombés face à face avec le papi aigri. Puis, il a vu les enfants. Il s’est agenouillé et a pris le plus jeune dans ses bras. J’ai compris dans quel contrat on s’engageait alors.

Nous sommes retournés les visiter, dès que l’occasion se présentait. Les personnes âgées de ce centre ne se souviendront pas de nos visites. Mais les enfants, eux, s’en souviendront toujours. Ils se souviendront des papis et des mamies, des dessins et des câlins. Et moi, je me souviendrai toujours de cet amour dans l’air. Des regards perdus dans la brume, qui renaissent quelques secondes pour le câlin d’un enfant.

Chères mamans, prenez de votre temps et amenez vos enfants les visiter. Vos grands-parents, bien sûr, mais aussi ceux des autres. Ceux qui ont été oubliés ou qui ont oublié qui devait les visiter…

Joanie Fournier

 

Je suis la Présidente de l’escouade microbes

L’automne est de retour dans la maisonnée. Les traces de boue dan

L’automne est de retour dans la maisonnée. Les traces de boue dans l’entrée, les bottillons, les roches qui s’éparpillent. J’ai l’impression que nous sommes 56 dans la maison. Pourtant non. Quatre dans la maison, plus les amis. Si bien entendu, les amis de mes enfants ont passé LE questionnaire santé avec une note de passage. Le quoi?!!?! Le questionnaire ?

 

Étape 1 : Le questionnaire verbal


Oui, c’est parce que je suis une contrôle freak de la « bonne santé ». Chez moi les copains-copines de mes enfants doivent obligatoirement (surtout à ce temps-ci de l’année) répondre à un court questionnaire verbal.

-Donc Mathieu, es-tu malade présentement ? Pourquoi tu renifles constamment ? Un tic ? Des allergies ? Es-tu certain de ça ? Est-ce que ta sœur est malade d’abord ? Non!!!! Super. Et tes parents ? Ils ont travaillé cette semaine ? Good, pas de congé de maladie ? Mathieu, dans la classe de madame Sophie là…, il manquait des élèves cette semaine. Pour vrai ? Marjorie était absente. Elle avait mal à la gorge.

Je sais que ça peut à priori sembler excessif. Je suis une fille excessive juste quand je mets les pieds dans une boutique de thés, en tout cas d’habitude. Donc, avant de passer au salon avec la manette de Playstation dans les mains, je m’assure que les enfants soient en pleine forme. Je baisse le son du téléviseur plusieurs fois dans l’après-midi pour entendre le moindre éternuement ou épisode de toux. Dès que j’entends un bruit anormal, je lance un signal sonore à mon fils.

-Hé ho, ça va en bas ? Est-ce que c’est toi Jacob qui vient de tousser ?

Seigneur!!! Y’a un quelqu’un au sous-sol qui envoie dans mon abri maison des germes dans les airs ? Quand ça se produit, j’ai l’impression de devenir la dictatrice la plus castrante de l’histoire de l’humanité. Je pose tellement de questions aux amis dans la maison que ceux-ci trouvent le passage aux douanes relativement simple ensuite.

Et si l’enfant un peu trop transparent me répond qu’il est un peu grippé ? Je passe à l’étape suivante. Celle de me trouver une défaite pour que l’enfant quitte la place sur-le-champ.

Diantre!!!! J’pense que je vais passer en troisième vitesse. Je simule un téléphone et j’explique à l’enfant que ma mère a eu un dégât d’eau à la maison et que nous devons absolument partir. Habituellement, c’est assez efficace. L’ami ne résiste pas. Il obtempère sans trop de résistance.

 

Étape 2 : Confronter les parents de celui-ci

Oulàlà…

 

Dring Dring Dring…

-Oui votre fils est ici depuis à peine 15 minutes, mais j’ai un empêchement de dernière minute. Merci de bien vouloir venir le chercher.

Suis-je hypocondriaque ? Sur les bords, oui.

Pourquoi ça m’embête autant ? Les gens qui toussent sans arrêt au cinéma, dans la file à l’épicerie, au comptoir à sushis du coin, par-dessus MES SUSHIS à moi, ceux que JE vais manger tantôt. Ah pis les gens du bureau fiévreux qui se pointent quand même au travail en étant aussi contagieux qu’un patient porteur de la grippe espagnole. C’t’assez. C’T’ASSEZ. Parce que je travaille fort avec mon échinacée, mon zinc pis mes vitamines C.

Y’a aussi le fait que dès que j’entends un passant tousser, trois rues plus loin, dans mon quartier, je visualise immédiatement le virus prenant un chemin direct vers mon domicile.

J’aime tout le monde. Je suis une chouette personne. Sauf si la sœur de l’ami de mon fils a passé la semaine complète la tête dans le bol de toilette pis que son frère souhaite jouer à la maison. C’est à ce moment que je deviens « la Présidente de l’escouade microbes ».


Bref, on s’envoie un poke sur FacebookY’a pas de risque d’attraper rien là-dessus… Sauf le virus du gars qui souhaite me faire hériter de 4oo 000$

 

Visite au Parc Cavaland

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="3248,3246,3245,3244,3247"] Il était une fois, une petite

Il était une fois, une petite fille qui voulait bâtir un royaume et un musée vivant dédiés aux chevaux. C’est ainsi qu’est né Cavaland, premier parc d’attractions équestre au Québec, dans la tête et le coeur de Samuelle Ducrocq-Henry. Son rêve étant devenu réalité, nous avons eu la chance d’y faire une visite en famille lors de l’ouverture officielle, le 02 juillet dernier.

D’abord, le site de 150 acres, situé dans un forêt typiquement laurentienne à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson dans les Laurentides, est magnifique avec de beaux sentiers où il est possible de marcher ou encore de se promener à cheval.

Mais le plus touchant, c’est de voir et sentir combien les propriétaires et les gens qui y travaillent sont de véritables amoureux et passionnés des chevaux. Parce que Cavaland, c’est aussi un refuge équin certifié par l’association québécoise de protection des chevaux Galahad. On y rescape et donne une deuxième vie à des  chevaux abandonnés ou voués à l’abattoir qu’on appelle les “rubans bleus”. Et ces chevaux, ils ne font pas qu’en prendre bien soin. Ils les transforment en artistes.

Ces chevaux-artistes, il est possible de les applaudir lors de spectacles équestres, son et lumière, présentés au théâtre Cavaland. Les représentations se font devant un écran géant de 22 mètres sur lequel on projette des décors animés. Et quand on aperçoit un ruban bleu accroché au cou d’un de ces cheval-artiste, on ne peut qu’être ému. Certes, le rythme est lent mais c’est tant mieux. Ici, pas de musique tonitruante, d’explosions, de personnages colorés et animés à la Disney. Que l’homme et son cheval dans toute sa splendeur. Que ce soit comme moyen de transport ou pour labourer les champs, on oublie bien souvent que nous avons une histoire commune. Cavaland veut nous fait comprendre ce lien précieux et unique qui unit les chevaux et les hommes depuis des siècles. Et ça fonctionne! Fiston-grand-adepte-de-jeux-vidéos n’a pas dit un mot!

Avant ou après le spectacle, plusieurs activités s’offrent aux visiteurs. Évidemment, une visite des splendides écuries est de mise. Ornementées de grands lustres, elles ont même un petit côté théâtrale. Fiston a pu faire un amusant tour de poney dans les sentiers. On nous invite même à caresser, brosser et à peinturer un cheval, oeuvre que vous pourrez admirer, par la suite, lors du spectacle. Des tables avec parasol disposées le long des sentiers nous invitent à pique-niquer tout en admirant la nature.

Plusieurs activités sont comprises dans le prix d’entrée. D’autres sont payantes, comme la baignade à cheval ou les randonnées. Voici le lien pour tout savoir sur les activités et forfaits au parc Cavaland.

 

Drôles de questions pour le Père Noël

Pendant la période des fêtes, des centaines et des milliers de familles bravent les longues files

Pendant la période des fêtes, des centaines et des milliers de familles bravent les longues files d’attentes dans les centres d’achats pour que leurs enfants puissent rencontrer le Père Noël!

Cette année, on s’est rendu dans le magnifique Royaume de Noël à CF Promenades St-Bruno. Écoutez les drôles de questions que Victor, Léa, William et Gabrielle ont posé au Père Noël.