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Vacances de parents…

L’été est arrivé, nos enfants viennent tout juste de terminer leur ménage de cas

L’été est arrivé, nos enfants viennent tout juste de terminer leur ménage de casier à l’école et plusieurs familles partiront bientôt en vacances. Qu’on se le dise : y’a rien comme quitter le confort de son foyer pour aller dépenser ses économies dans un chalet douteux…

Pourtant, plusieurs non-parents nous envient. Ils aimeraient ça, eux aussi, voyager en groupe et faire découvrir le monde à leurs descendants. Mais attention, non-parent : mes vacances ne ressemblent peut-être pas exactement à l’idée que tu t’en fais.

Toi, par exemple, tes vacances débutent dès que tu rentres dans ton chez-toi après ta dernière journée de travail. Eh bien nous, parents, les nôtres commencent un p’tit peu plus tard que ça…

Parce qu’un voyage, ça se prépare. Faire ses bagages, c’est l’horreur pour tout le monde : « Vais-je avoir besoin de ceci, puis-je me passer de cela… » Eh bien, avec des enfants ce joli casse-tête se multiplie par le nombre de flos que tu as. Et faut savoir que nous, on peut s’arranger avec deux ou trois paires de pantalons pis une couple de chandails. Mais un enfant vient toujours avec ce que j’appelle « l’exposant dégâts ». Ce qui fait que tu dois prévoir un « kit » de base par jour et quand tu lui appliques « l’exposant dégâts », ça ajoute automatiquement deux ou trois « kits » de rechange au cas. Évidemment, si t’es pas certain de la température qu’il fera à l’endroit où tu vas en vacances, tu devras additionner à ça la « taxe Celsius » qui devrait normalement multiplier par deux le nombre de combinaisons possibles. En résumé, toi, le non-parent, tu peux te permettre de faire tes bagages la veille ce qui fait que c’est comme si tu étais déjà en vacances; nous, les nôtres commencent encore un peu plus tard que ça.

Parce qu’y’a souvent de la route à faire. Pis avec des enfants à bord, ça veut dire prévoir à quoi ils auront le goût de jouer… dans deux ou trois heures d’ici. Mission impossible; même si t’as apporté trois valises full de jouets, c’est à peu près certain que sans crier gare, un moment donné, ton enfant va te demander son toutou de Mike Wazowsky; malheureusement pour lui et pour tous les occupants de l’auto, tu ne l’auras pas apporté puisqu’il n’a pas joué avec depuis 1882.

Aussi, pendant tout le trajet, tu devras repérer les endroits où il est possible d’arrêter faire un pipi d’urgence. Parce qu’un enfant, ça commence à avoir envie de pipi quand ledit pipi commence à couler. Je soupçonne même fortement que le « morceau » qui indique à notre cerveau que nous avons envie ne se greffe à nous qu’à l’adolescence. Pis encore : certains ados ne l’ont toujours pas. Donc toi, non-parent, la route est belle et tranquille… ça sent déjà les vacances. Mais nous, les nôtres commencent plus tard que ça.

Parce que pendant le voyage, on doit être de véritable G.O. de Club Med pour nos enfants. S’ils s’emmerdent, ils crient et ça dérange tout le monde. D’ailleurs, si quelqu’un peut m’expliquer comment un enfant qui n’a rien à faire en vient à se dire : « et si je hurlais pour absolument rien… »… ça pourrait peut-être m’éviter de perdre le restant de cheveux que j’ai sur la tête. En plus de les organiser, il faut s’assurer que personne ne manque de rien, ne mange pas de sable, soit propre, soit régulier; que tout le monde boit assez d’eau, mais pas trop pour rester quand même bien au sec. Les inquiétudes, les tracas, les tourments, les questions, les obligations… les responsabilités. Toi, non-parent, tes vacances t’en profites tout le long. Et tant mieux pour toi. Nous… oui, il y a eu les belles visites, les rencontres, les anecdotes, les fous rires… mais nos vacances, celles qui font du bien, qui reposent, qui ravigotent… commencent un peu plus tard que ça. En fait, elles commencent dès le retour au travail.

J’ai l’air de me plaindre, mais c’est vraiment pas le but. Ce texte est un clin d’œil aux parents qui vivent ça. Rappelez-vous que les voyages en famille font toujours partie de nos plus beaux souvenirs d’enfance. Et comme géniteurs, on veut vivre le plus de choses possible avec nos enfants… coûte que coûte… peu importe ce que ça demande en préparatifs. Après tout, c’est ça une famille.

Bonnes vacances à vous autres et laissez le bon temps rouler!

Crédit Photo : dadandburied.com

Le grand départ

[gallery bgs_gallery_type="slider" ids="2869,2868,2867"] L'idée m'est apparue sournoisement, ent

L’idée m’est apparue sournoisement, entre deux biberons. Une envie d’aventure, ça arrive à tout le monde je crois, surtout lorsque ta routine est empreinte de visites chez le docteur avec tes poupons, de coliques interminables, de fatigue avec un grand F et de manque absolu de temps à deux. Une envie d’aventure, de grande aventure, ça se nourrit de paysages pittoresques, de repas locaux hallucinants et de selfies du haut d’une montagne. L’idée me tenait en vie, en quelque sorte, c’était mon refuge, mon “happy place”, là où je pouvais me réfugier l’espace d’un dodo en rêvant à toutes ces choses que je voulais découvrir et tous ces sols que j’avais envie de fouler.

En entendant le médecin nous dire que Félix ne vivrait pas plus longtemps que trois ans, l’idée est devenu plus forte. On se disait, mon mari et moi, que si nous allions devoir nous préparer au pire et accepter la mort de notre enfant, pourquoi ne pas le faire ailleurs… Pourquoi ne pas le faire en étant heureux? On se disait : “On devrait partir! On devrait tout vendre, tout quitter, emmener les jumeaux à l’aventure avec nous! On devrait prendre le risque!” Mais bon, entre un rêve et un projet il y a toute une marge de manœuvre à contrôler et surtout, à planifier…

Et puis, après avoir tenté le tout pour le tout et arrêté la médication de Félix pour commencer un traitement “maison” à l’huile de chanvre (cbd), le miracle est arrivé: Félix a pris du mieux!

C’est là que l’idée est devenue si forte qu’on aurait dit qu’elle criait.

Pourquoi rester? Mon mari qui travaille comme un fou 50/60 heures par semaine en plus des 75 minutes de transport qu’il se tape matin et soir, alors que je suis a la maison seule avec les jumeaux, au Texas en plus! Pourquoi rester dans cette maison que nous rénovons depuis deux ans, loin de nos familles respectives (lui du Tennessee, moi du Québec) et regarder nos vies filer devant nous? Pourquoi? Par insécurité? Pas peur? Par habitude? Alors paf comme ça, on a mis la maison sur le marché par nous-mêmes et nous nous sommes dits que si la maison se vendait en six mois, on partait à l’aventure… Nous l’avons vendue au deuxième visiteur!

Forts des 60 jours sans convulsion/crise de Félix, on a tout trié, empaqueté, vendu, donné, entreposé et compartimenté! On a fait des piles, des listes longues comme le bras (ceux de mon chum parce que les miens ne sont pas très longs). Et le 18 mai 2016, après avoir passé la semaine à partager nos effets personnels entre l’entrepôt et le centre de dons, la seconde où nous sommes sortis du notaire, nous embarquions joyeusement dans la minivan débordante de vêtements, de biberons, de couches et de livres. Direction aventure!

Des jumeaux qui ont célébré leur premier anniversaire le 8 juin et des parents qui ont quitté leur travail et leur domicile pour leur en faire voir de toutes les couleurs! Un mois plus tard, alors que nous venons d’arriver à Taos au Nouveau-Mexique pour y passer la semaine, n’en revenant toujours pas d’avoir réussi à trouver le courage de tout quitter, je crois avoir enfin trouvé la paix. La grande Paix! Celle qui te fait oublier que tu possèdes un cellulaire, celle qui te fait sourire pour rien aux p’tites madames fatigantes qui veulent câliner mes enfants, celle qui te fait faire des beaux rêves la nuit et qui te réveille de bonne humeur le matin… La sainte paix. La paix tout court.

Nous nous sommes donné quatre à six mois, vivant des profits de la vente de notre maison et explorant presque tous les états des USA pour ensuite parcourir le Canada d’ouest en est.

Est-ce que j’ai peur des fois? Oui. Est-ce que je crois que c’était un peu fou comme décision? Oui. Est-ce que je le regrette? Jamais.

À suivre…

Pour en savoir plus sur l’incroyable histoire de naissance des jumeaux Oscar et Félix.

 

 

Les vacances (Partie 2)

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai.

L’avion s’envole enfin et nous commençons à réaliser que les vacances approchent, pour vrai. Comme plusieurs, on travaille comme des fous et on s’oublie. Quand je parle de s’oublier, c’est qu’entre mon rôle de  courtier immobilier et celui de maman, j’oublie que je suis aussi une femme et une amoureuse. Ce voyage-là, on en avait VRAIMENT besoin. Mais avant de pouvoir souffler un peu, il nous restait 4 heures de vol.

avionBon, pour être franche, le vol s’est quand même bien passé.

On était juste ‘’ Les Lavigueur ‘’ de l’avion. Anna a hurlé comme une bonne, elle voulait courir, elle voulait regarder les voisins par-dessus leur siège. Hayden s’amusait à faire frustrer sa soeur, les films ne lui plaisaient pas et il avait faim.

Bien oui, parlez-moi de ça manger en avion! Voyez-vous, de peur de se faire voler, nous avions acheté une carte de crédit prépayée. Bien la « mozus » de carte ne fonctionnait pas dans l’avion. Et le seul moyen de commander à manger, c’est avec une carte de crédit. Donc je récapitule, deux enfants levés à 3 heures qui veulent manger et qui ne peuvent pas à midi … ATTACHEZ-MOI QUELQU’UN AVANT QUE JE FASSE UNE CRISE DE COEUR!

Heureusement, une amie à nous était dans l’avion et nous a aidé dans cet enfer. **Anik on t’en doit plus qu’une haha!!! MERCI!**

4 heures plus tard, une tonne de crises et des voisins dans l’avion qui ne rêvaient que de nous voir disparaitre, et bien nous sommes arrivés!!! Allô bonheur total!!! Il faisait chaud, beau et on approchait du but.

Nous nous sommes dirigés vers les douanes en courant ( et ce n’est même pas une façon de parler haha). Une fois les douanes passées, direction les valises.

Alors qu’on attendait, on a réalisé qu’il y avait deux sections pour notre avion. C’est là qu’Hayden a voulu bien faire et m’a dit en deux secondes:  « M’man je vais aller voir l’autre côté ». J’ai à peine eu le temps d’agripper la main d’Anna que je l’ai perdu de vue. Alors là, j’ai paniqué. Et par là, je veux dire paniqué solide! J’avais beau le chercher, je ne le trouvais pas. Encore une fois, heureusement que notre amie Anik était là. On lui a donné Anna et Étienne et moi avons couru dans tous les sens à la recherche d’Hayden. TSE quand on dit qu’il suffit de quelques secondes pour qu’il arrive un malheur à nos enfants. Et bien là, pendant le 5 minutes à le chercher, tous les scénarios me sont passés par la tête. Juste à y penser, j’en ai encore des frissons.

Et c’est à ce moment que tout bonnement on le voit ressurgir tout heureux, parce que LUI, il a réussi à trouver les valises.

Laissez-moi vous dire, qu’on a eu une conversation assez intense sur ce qui aurait pu se passer. Je pense que le message a bien été entendu (par lui et aussi plusieurs autres personnes présentes…oups) et que dorénavant il ne s’éloignera plus de moi.

Petit conseil, avant de partir, expliquez à vos enfants les dangers de s’éloigner de vous. Souvent ils le savent, mais ce sont des enfants, et ils oublient!

Une fois la peur et le stress passés,  nous sommes partis en direction de l’hôtel.

Celui-ci se situait à La Romana, donc à 1h de l’aéroport. TSE le 1h qui te donne des hauts le coeur parce que tes enfants ne se peuvent plus et que par le fait même, tu ne te peux plus.

Comme Anna n’avait qu’une envie, péter une crise parce qu’elle avait une écoeurantite aiguë de l’attente, j’ai finalement trouvé un jeu qui lui a changé les idées pendant le voyagement: déchirer en millions de petits morceaux des feuilles de papier.

Je sais, c’était du gaspillage, mais on fait ce qu’on peut.

Alors vous pouvez me croire lorsque je vous dis qu’en voyant ENFIN l’hôtel, j’ai poussé un cri de joie et j’ai sorti une phrase à la Anna, du genre ” HÔTEL D’AMOOOOOUR!!!

hotel

 

Les vacances (Partie 1)

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit

Je suis certaine que vous serez d’accord avec moi, dans la vie, il y a des moments où l’on doit apprendre à lâcher prise et mettre la « switch à OFF ». C’est exactement ce qu’on s’est permis de faire, il y a deux semaines. On a pris nos enfants, nos passeports et nos valises et nous sommes partis relaxer en République dominicaine. Est-ce que j’ai écrit le mot «relaxer »? Oh, excusez-moi! Je voulais dire que nous sommes partis changer d’air et nous centrer sur nous et notre famille. Parce que partir en vacances avec des enfants, c’est officiellement génial. Ça crée des souvenirs et ça resserre les liens, mais on ne revient pas reposé à 100%. Et ça, on ne l’a réalisé qu’après avoir mis la clé dans la  serrure de la porte et dit « beubye » au Québec pour 1 semaine. 🙂

Partir en vacances avec deux enfants, ça demande de l’organisation. BEAUCOUP d’organisation ! En fait, comme je suis travailleur autonome (je suis courtier immobilier), j’ai des horaires de fous totalement atypiques. La semaine avant le départ a été épuisante. Je suis revenue plusieurs fois à la maison vers 1h du matin puisque je devais terminer une pile de dossiers avant le départ. Ajouter à ça qu’il faut faire les valises et surtout ne rien oublier. Et j’aime mon chum à la folie, mais ce n’est certainement pas lui qui aurait fait les valises des enfants (Vous, est-ce que votre conjoint fait la valise des enfants?). Mais bon, c’est un détail! J’ai donc fait les valises, les emplettes, finis des dossiers longs et importants, fais plusieurs visites de maisons et des offres et… nous étions finalement prêts pour partir en voyage.

3h du matin, le cadran sonne…Il est temps de se lever et de tout préparer! Jusque là, tout va bien. Les enfants ont tellement hâte de partir qu’ils sont super heureux de se réveiller, même en plein milieu de la nuit 🙂 Yeah!!! Dans ma tête de maman positive, le voyage s’annonce TELLEMENT parfait. Bien quoi? Hey pas de crises au réveil, pour moi c’était un signe!

On arrive à l’aéroport à l’heure, la file pour les familles est minuscule, donc peu d’attente. Tout continue de bien aller! Encore un gros YEAH!

Et là, on arrive et on s’assoit. Selon l’horaire, nous devrions embarquer dans 30 minutes… mais une voix se fait entendre: « un message pour les passagers du vol TS 976 à destination de Punta Cana. Le vol sera retardé de 1h30’’. » Oh well… 1h30, ce n’est pas la fin du monde hein? Peut-être pas pour vous, mais pour Étienne et moi, OUI!!! Anna décide à ce moment de se changer en monstre: “Non maman! Pas ça papa! Anna faim! Anna ne veut pas! Anna jouer… ANNA ANNA ANNA!” Tout ça en se débattant dans nos bras et en faisant le bacon par terre.  Oh et Hayden… bel amour de Hayden qui a 7 ans, mais qui en parait 10. Lui décide qu’il a besoin de bouger. TSE comme dans je grimpe partout, je parle fort et j’ai envie de partir!!!

Et vient le temps de la pilule contre la malaria. On a toujours entendu parler des vaccins contre la malaria, mais le médecin a décidé de nous prescrire des tites pilules. À prendre 1 fois par jour à la même heure, et ce  à tous les jours:  2 jours avant le voyage, pendant le voyage et 1 semaine après le voyage. SÉRIEUX LÀ??? Quand je prenais la pilule, j’avais de la difficulté à me rappeler que je devais la prendre tous les jours et à la même heure.

Et chers parents, avez-vous déjà essayé de faire avaler une pilule à un enfant de 22 mois? OMG!!! Anna hurlait, crachait et se débattait dans l’aéroport ( et ça été comme ça à chaque prise de pilule). Sans compter que la tite BIP de pilule tache les vêtements (un beau jaune fluo).

On est donc partie de Montréal avec un grand garçon qui ne se pouvait plus de rester en place et une fillette de 22 mois tachée jaune fluo avec les cheveux en bataille à force de s’être débattue.

Heureusement, l’avion arrive et on peut embarquer! Une fois assis on se dit qu’enfin on peut relaxer et respirer. Soudain, une nouvelle voix se fait entendre: « Bonjour, ici le commandant bla-bla-bla… compte tenu de la température, nous devrons attendre de faire déglacer l’avion. Cette procédure devrait durer 30 minutes. Nous sommes les 5e en attente. Merci de votre compréhension. »

Étienne et moi nous sommes regardés et avons pouffé amoureusement de rire.  Ben non! Ça, c’est seulement dans les films que ça arrive haha!!  On s’est regardé, on a lâché un sacre en roulant des yeux et l’on s’est dit qu’il ne restait que 4h de vol avant de pouvoir VRAIMENT RELAXER!

Dodo

Si vous voyagez en avion avec des enfants, voici quelques petits conseils:

ecouteurs

  • Imprimez votre carte d’embarquement 24h à l’avance sur internet. Ça vous sauvera du temps.
  • Si vous avez un enfant de moins de 2 ans, prenez l’option plus afin de ne pas payer de surcharge de bagages. Les bagages de votre bébé comptent parmi les vôtres.
  • Si le vol est long, emportez des Gravols pour enfant.
  • Apportez un sac de secours pour l’avion. Dans chatnotre cas le sac comportait: des crayons de cire, des livres à colorier, deux paires d’écouteurs, un iPad, un Nintendo 3d, des couches, des lingettes, des collations pour les enfants, les doudous et bébé chat (le toutou préféré d’Anna), des gouttes pour les yeux (l’air de l’avion est très sec) et…. des suçons afin d’acheter la paix en cas de crise haha!!

Le virus Zika

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi une réunion d'urgence le 1er février s

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi une réunion d’urgence le 1er février sur le virus Zika, qui se propage rapidement sur le continent américain. On s’attend à environ 3 à 4 millions nouvelles infections cette année.

Mais, qu’est-ce que le virus Zika ? C’est un virus qui a été détecté pour la première fois chez un humain au Nigéria en 1954. Il a été plutôt tranquille et peu détecté durant des décennies. C’est seulement en mai dernier qu’en Amérique du Sud on a constaté sa propagation. Juste au Brésil, plus de 1,5 million de personnes ont été infectées. On peut trouver la trace de ce virus en Colombie, au Panama, en Guadeloupe, Haïti, Martinique et au Mexique.

Le virus se transmet par des piqures de moustiques « tigre » qui sont porteurs du virus. Des scientifiques étudient aussi la possibilité que le virus se transmette par contact sexuel, mais ça reste à être confirmé.

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On croit que seulement une personne sur quatre personnes infectées par le virus Zika présentera les symptômes. La période d’incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. Le virus cause quelques symptômes comme un mal de tête, une faible fièvre des douleurs musculaires ou de la douleur sous les yeux. Une fois contracté, il n’existe pas de médicaments pour soigner le patient atteint. La plupart des personnes se rétablissent complètement sans complications graves et les taux d’hospitalisation sont faibles. Les symptômes diminuent d’eux-mêmes et finissent par disparaitre. L’OMS confirme qu’il n’y a eu aucune personne qui a perdu la vie suite au virus Zika.

Malgré le fait que le virus Zika soit assez bénin pour la population générale,il pourrait causer de grave problème pour les femmes enceintes. Zika peut provoquer chez la femme enceinte une malformation du crâne de l’enfant à naître (microcéphalie).

On vous rassure, les spécialistes s’entendent pour dire que le virus ne pourra pas se propager au Canada. La raison est simple, le moustique porteur du virus Zika ne survis pas à notre climat nordique.

Certaines compagnies aériennes ont décidé d’accommoder les femmes enceintes qui avaient des billets vers des destinations à risque. Air Canada indique qu’elle allait rembourser ou de permettre à ces femmes de changer de destination. Par ailleurs, Air Transat affirme que si les femmes présentent un papier du médecin, il allait aussi offrir un remboursement.

Si vous avez l’intention de vous rendre en Amérique Centrale ou du Sud, voici les recommandations de l’Agence de santé publique du Canada :

  • Consultez un fournisseur de soins de santé ou visitez une clinique santé-voyage, de préférence six semaines avant votre départ.
  • Protégez-vous contre les piqûres de moustiques en tout temps, car le virus Zika est transmis par un moustique qui peut mordre durant la journée ou en soirée. Cela comprend l’utilisation d’un insectifuge et des vêtements protecteurs.
  • Les femmes enceintes et celles qui envisagent de devenir enceintes devraient discuter de leur risque avec leur fournisseur de soins de santé. Si le voyage ne peut pas être différé, de strictes mesures de prévention contre les piqûres de moustiques devraient être suivies en raison du lien possible entre le virus Zika et le risque accru d’effets de santé graves sur le fœtus.
  • Les mesures de prévention sont de : dormir sous une moustiquaire de lit et porter une chemise à manches longues rentrée dans un pantalon.
  • Si vous présentez des symptômes semblables à ceux du virus Zika pendant le voyage ou après votre retour, consultez un fournisseur de soins de santé et informez-le des régions dans lesquelles vous avez voyagé ou vécu.

Pour plus de détails vous pouvez consulter le site de l’Agence de santé publique du Canada:http://voyage.gc.ca/voyager/sante-securite/conseil…

Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

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Astuces pour voyager en avion avec nos tout-petits

Je suis allée deux fois en avion en famille. Une fois avec Évan qui avait deux ans et demi, et il y a quelques semaines avec Évan qui a quatre ans et Justin qui a un an et demi. Je ne peux pas dire que j’étais très zen avec l’idée… OK, j’étais vraiment stressée par les millions de moments d’attente qui sont inclus dans le tout inclus et j’avais autant de « T’imagines si…? » Les deux fois, je me suis passé la réflexion suivante : est-ce que j’apporte du chloroforme juste au cas où? Ne vous inquiétez pas, j’ai trouvé d’autres solutions. Voici ma liste de tout ce qu’il vous faut dans l’avion.

À apporter

  • Des valises sur roulettes : Les enfants adorent nous imiter et comme bagage de cabine, c’est merveilleux. Pour mon plus jeune, c’était finalement le contenu du sac à couches. Ça leur permet aussi de dépenser de l’énergie à l’aéroport et d’être submergés de : « Aaaw! Regarde-le donc s’il est cute avec sa valise presque aussi grosse que lui! »
  • Écouteurs : Des écouteurs coussinés pour écouter de la musique lorsqu’il y a du bruit ou encore pour jouer sur une tablette silencieusement.
  • Nouveaux jouets : Voici un truc de pros! Ne placez pas tous les jouets au même endroit. Sinon, votre enfant va tout sortir, jouer cinq minutes et se désintéresser. Cachez-en un peu partout et pensez au retour. Aussi, attendez le plus possible des signes d’impatience avant de donner un jouet et donnez le plus intéressant en dernier (oui, je parle ici de la tablette ou de votre téléphone… essayez de les lui troquer contre un dessin une fois qu’il l’a dans les mains pour voir! Ou de lui donner une voiture quand les appareils électroniques seront déchargés!) N’oubliez pas de rester encadrant : « Je te donne la voiture quand on aura attaché ta ceinture. Regarde, la lumière l’indique. »
  • Crayons : À l’encre, à mine, de bois, de cire, etc. Si vos enfants sont comme les miens, ils vont tôt ou tard fouiller partout et tout perdre. Et un stylo pour remplir les papiers-sans-se-tromper-sinon-on-paye-20 $ — de-frais-même-si-on-a-moins-quatre-heures-de-sommeil, est plus rare que…… dans l’avion.
  • Bonbons : C’est le temps d’écouler vos restants d’Halloween! Bon, ce n’est pas la collation la plus santé, mais c’est festif et on est en vacances! Les jujubes sont parfaits pour déboucher les petites oreilles au décollage et à l’atterrissage. Truc de pros! Faites plusieurs petits sachets de bonbons, vous aurez donc des munitions cachées pour plus tard et vous vous sentirez moins coupable en rationnant leurs portions de sucre.
  • Vêtements de rechange : Pour les enfants (pas besoin d’explication) et pour vous aussi idéalement. Dans mes « T’imagines si… », il y a avait celui‑ci : « T’imagines si Justin est assis sur moi et que sa couche déborde?! » ou encore « T’imagines si Évan vomit sur toi?! » Truc de pros! Deux mots (fait vécu…) : Tourista fraternelle. N’oubliez pas le retour!
  • Petits sacs de plastique : Vendus en petits rouleaux au magasin du dollar dans la section des animaux, ils sont non parfumés et vendus en paquets de cinq. Ils ne prennent pas de place et vous en placez dans votre bagage à main, dans le sac à couches, dans la poussette, etc. Que ce soit pour jeter les couches sans odeur, placer les déchets dans l’avion, mettre des vêtements souillés ou encore quand fiston a mal au cœur alors que vous êtes les prochains à passer aux douanes cubaines, c’est ultra pratique!
  • Collations : Quand les enfants pleurent dans l’avion, c’est presque toujours à cause de la faim ou de la fatigue. Les collations vous sauveront la vie lors d’attentes interminables pour le repas qu’ils n’aimeront finalement pas. Vous pouvez vérifier avec votre compagnie aérienne, mais habituellement, vous pouvez apporter plusieurs aliments dans l’avion. Évidemment, les compotes et les liquides ne sont pas acceptés. Encore là, j’ai apporté dans plusieurs petits sacs des noix et des fruits séchés, beaucoup de céréales, deux pommes, des petits poissons au cheddar, et rendue à destination, j’ai pris des céréales en sachets du buffet pour le retour.
  • Lingettes humides : Comment faisait-on pour vivre sans lingettes avant d’avoir des enfants? Comme pour les sacs, apportez‑en à l’infini. Pour laver les mains, la bouche, la tablette de repas et bien sûr pour changer les couches.
  • Un piqué : Si vous devez changer des couches, le piqué est essentiel. On n’a pas la même notion d’hygiène partout…
  • Accessoires pour bébés : Apportez-en plusieurs exemplaires de chaque type. C’est comme une loi non écrite, bébé trouvera la pire place pour y lancer sa suce… et non, la lingette ne suffira pas!
  • Médicaments : Benadryl, Gravol et Tylenol, pour ne pas nommer de marques… Ce sera votre trio de prédilection en cas de besoin. N’oubliez pas de vérifier les quantités de liquide s’il y a lieu.
  • Doudous : Il fait quand même frais dans un avion et votre enfant va probablement vouloir ou plutôt avoir besoin de faire une sieste. Apportez une doudou légère de préférence afin de pouvoir la réutiliser une fois rendus à destination. J’aime prendre un paréo, c’est grand, léger et ça ne prend pas beaucoup d’espace.
  • Verres anti-dégâts et pailles : Dans l’avion, les breuvages sont servis dans des verres de plastique remplis à ras bord. Turbulences, votre voisin d’en face qui redresse ou baisse son siège et voilà : vous avez déjà besoin de lingettes, de vêtements de rechange et de sacs de plastique!
  • Bavoir : Un bavoir en plastique souple, ça se lave et ça sèche facilement, c’est le top!
  • Chloroforme : Finalement, apportez-en pour endormir les gens qui se plaignent de vos enfants! 😉

À faire

  • Réserver des sièges d’avions qui se suivent : Un petit extra qui vous sauvera bien des tracas.
  • Vérifier les horaires des trajets : Pour nos enfants, décoller tôt le matin a vraiment bien fonctionné. Les enfants regardaient le paysage autant dans l’avion que dans l’autobus et ils ont réussi à dormir quand même.

Je vous invite à visiter les tableaux Pinterest de Parents confiants, pour encore plus de suggestions de jeux et d’activités pour combler les moments d’attentes.

Bon voyage!