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Suivez le guide! Et si le guide était perdu?

Après deux semaines en Italie, le moral des troupes a chuté. D’a

Après deux semaines en Italie, le moral des troupes a chuté. D’abord, c’est mon 9 ans qui s’est retrouvé avec la boule au ventre et ensuite, c’est mon 6 ans qui a fondu en larmes : « Maman, je m’ennuie de mes amis! Ici, il n’y a que mes parents et mon frère à qui je peux parler. Nos voisines, je ne les comprends même pas! »

Ils étaient si beaux à voir, mes cocos, depuis notre arrivée. Enthousiasmés par leurs découvertes, photographiant les insectes les plus étranges, goûtant à de nouveaux mets (mon aîné a mangé de la pieuvre le premier soir)… Ils voulaient tout essayer et s’amusaient à comparer le Canada et l’Italie (l’Italie gagnait très souvent). Ils étaient excités par l’aventure et faisaient déjà beaucoup d’efforts pour apprendre l’italien et pour s’adapter au fait que leur confort avait été compromis.

Mais aujourd’hui, ils semblent être passés à une autre étape et maman est là pour les aider à comprendre ce qui leur arrive, à dénouer avec eux les cordages de leur intérieur. Creuser avec mon 9 ans pour identifier que c’est la perte de sa routine qui fait qu’il est soudainement gagné par l’anxiété. Laisser mon 6 ans exprimer sa déception face à la barrière de la langue. Leur offrir un endroit où déposer leur tristesse, leur peur, leur frustration. Écouter et accepter que ce soit comme ça pour le moment, que ce soit normal. Et lorsque je les sens prêts, distribuer également quelques encouragements.

Mes propres désillusions d’expatriée sont éclipsées par celles de mes garçons. Qui a le temps de gratter ses propres blessures alors que sa progéniture souffre? La principale émotion qui m’envahit présentement est l’inquiétude. J’ai peur de ne pas bien les accompagner. J’ai toujours aimé cette image du parent qui joue le rôle d’un guide en pays étranger pour son enfant. En bonne guide, j’aidais mes fils à naviguer à travers eux‑mêmes et à travers les coutumes de l’homme moderne. Ici c’est l’inconnu, autant pour eux que pour moi. Je découvre tout en même temps qu’eux et je crains de ne pas être à la hauteur.

Quand ce petit bonhomme me réclame ses amis, ou de nouveaux amis, je sais qu’il me crie un besoin fondamental. En tant que parent, c’est ma responsabilité de m’assurer que ses besoins sont comblés. Il y a le toit à fournir, le garde-manger à remplir, les vêtements à choisir (haha! Bon, ça je lui laisse!) et son petit cœur à emballer avec de belles rencontres. Je connais l’importance des liens que l’on crée. J’ai toujours joué mon rôle de facilitatrice et je compte continuer à l’assumer. Au Québec, j’avais fait mes preuves, mais est-ce que j’y arriverai ici?

C’est tellement difficile d’avoir l’impression que les gens doutent de nous. Notre entourage au Québec s’était habitué à notre décision de faire l’école à la maison. Depuis deux ans, on vivait cette aventure avec beaucoup de plaisir. Ici, je recommence à expliquer, justifier, informer… et je finis par tout remettre en question moi aussi! J’aimerais que l’instruction en famille soit considérée comme un choix parental parmi tant d’autres (au même titre que l’allaitement ou le biberon, une famille nombreuse ou un enfant unique, une maison à la campagne ou une vie urbaine…) Notre choix n’a pas à être le meilleur ou à convenir à tous. Je ne connais pas beaucoup de situations où tout est noir ou tout est blanc. On nage en zone grise la plupart du temps… L’éducation ne fait pas exception.

Oui, ça m’angoisse de voir mes enfants vivre une épreuve mais, en même temps, je me rappelle que c’était l’objectif premier de toute cette entreprise : bouleverser nos habitudes et explorer un environnement différent. Alors dans ce cas, il ne me reste plus qu’à être cohérente et à accepter ce qu’on a à traverser. Nous faire confiance et nous accorder le temps qu’il faudra pour notre adaptation.

Elizabeth Gobeil Tremblay

Six semaines…

Dès son jeune âge, Antoine s’est intéressé à l’histoire. Pa

Dès son jeune âge, Antoine s’est intéressé à l’histoire. Particulièrement à celle des vieux pays d’Europe. Il rêve depuis toujours de visiter la France et les pays qui l’entourent. Voyager et vivre l’aventure l’attire. Connaître l’historique, admirer le paysage, l’architecture et visiter le passionne.

L’hiver dernier, une occasion qu’il ne pouvait pas manquer s’est présentée. Il s’est inscrit au programme J’explore, qui offre la chance aux étudiants de choisir une ville du Canada qu’ils aimeraient visiter, tout en suivant un cours d’anglais intensif. Une forme d’apprentissage que j’approuve à 100 %. Je l’ai donc encouragé à s’inscrire. Un tel programme est une occasion en or !

C’est ainsi que le 16 juin dernier, mon grand de vingt ans s’est envolé vers Vancouver, pour un séjour de six semaines, afin de vivre une expérience enrichissante. Ouf ! Par chance, j’ai eu quelques semaines pour me faire à l’idée qu’il serait loin de moi une partie de l’été. Un détachement pour le cœur d’une mère.

Parfois avec mes ados (maintenant jeunes adultes), je prendrais des journées de congé. Leur attitude et leurs comportements m’agacent, mais quand ils sont absents ou qu’il en manque un… je m’ennuie. Il y a un vide dans la maison. Leurs shows d’humour, leurs rires, nos discussions sur divers sujets, etc.

Depuis son départ, je vis toutes sortes d’émotions. Je suis heureuse et fière de lui bien sûr, mais je suis aussi inquiète : est-ce qu’il est bien ? A-t-il suffisamment d’argent pour profiter pleinement de son séjour ? Qu’est-ce qu’il fait ? Où est-il ? Comment va son cours ? Comment ça se passe avec la famille qui l’héberge ? J’espère qu’il ne sera pas malade et qu’il ne se blessera pas.

Il faut croire que tout va bien. Du moins, c’est ce qu’il me laisse entendre dans ces quelques textos reçus.

Lui, il apprend de plus en plus à être indépendant et autonome. Il vit des expériences qui forgent son caractère, son attitude, sa personnalité et en plus, il sera bilingue ! Un atout indispensable dans le monde d’aujourd’hui. Une expérience qui sera sûrement gravée dans son cœur pour le reste de ses jours.

Je dis souvent aux parents qui m’entourent que les enfants nous font grandir. Et moi, j’ai encore grandi. J’apprends aussi. Eh oui ! J’apprends encore… à vivre sans lui dans la maison, à le laisser réaliser sa vie comme il l’entend, sans lui mettre des bâtons dans les roues tout en restant près s’il a besoin, à lâcher prise et à lui faire confiance. J’apprends aussi à me débrouiller sans lui, à sortir les poubelles, à faire les tâches ménagères et les repas seulement avec ma fille. Le bon côté de cela, c’est que ça coute moins cher d’épicerie ! Il faut bien en rire un peu.

Ceci me démontre que peu importe l’âge de notre jeune, chaque nouvelle expérience est une étape de vie qui fait vibrer notre cœur.

Est-ce le premier voyage de plusieurs à venir ?

Vivement le premier août pour qu’il me raconte son aventure !

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                                           Linda Cusson Coach, auteure et conférencière

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Je voyage, tu voyages, ils voyageront ?

Il y a quelque t

Il y a quelque temps, j’ai revisité ma jeune vie de quarantenaire en regardant tous mes albums de photos (oui oui, les bons vieux albums super épais, super lourds, certains avec des photos jaunies… pas des albums virtuels partagés sur Facebook ou Instagram !) Ma première réaction en a été une de nostalgie : j’ai beaucoup voyagé comme jeune adulte, avant de rencontrer mon homme et ensuite avec lui. Quand les enfants étaient petits, on a aussi visité quelques beaux coins du monde : Hawaii, le sud de la France, les Rocheuses, l’est des États-Unis, l’Ontario. Puis, on a arrêté.

Nos gentils cocos nous faisaient déjà la vie très difficile à la maison, alors en avion et à l’hôtel ou en camping, on oublie ça (ou du moins, on aurait préféré être capables de l’oublier !) C’était une chicane par-dessus l’autre, un coup de poing derrière l’autre. La compétition internationale de la crise de bacon, et ils auraient tous mérité la médaille d’or. Alors on a fait un choix : on allait se donner du temps. Pendant un certain temps, quelques années au moins, on allait limiter les voyages à l’extérieur et faire notre possible pour retrouver un équilibre familial à l’intérieur de paramètres connus, dans un contexte qui ne multiplie pas les facteurs de risque (et j’ai nommé : manque de sommeil, repas décalés, alimentation différente et souvent moins équilibrée, proximité sur de longues périodes, manque d’espaces d’intimité dans lesquels chacun peut faire son propre timeout [parents inclus], stress des parents, fatigue physique, nostalgie du chez-soi, etc.)

Depuis quelques années, donc, nous voyageons par procuration, en admirant les albums publiés sur la page Facebook de nos amis, et nous soupirons. J’ai même accompagné un auteur dans la publication d’un livre documentaire sur les voyages en famille, l’écoutant et le lisant avec envie alors qu’il racontait son année autour du monde avec sa conjointe et leurs enfants. Comme j’aurais aimé tout quitter moi aussi et voyager partout! Modèle familial différent = choix familiaux conséquents.

Nous ne regrettons pas de l’avoir fait, le résultat escompté est atteint : règle générale, la maturité de chacun des enfants et la stabilité de la routine ont eu leur effet et notre famille est plus calme, moins conflictuelle. Yé !

Nous nous apprêtons donc à remonter en selle bientôt et à traîner notre marmaille de plus en plus loin, de plus en plus longtemps. Nous commencerons avec quelques jours dans un chalet, assez loin de la civilisation pour leur faire oublier les jeux vidéo et la routine (et pour que personne n’entende leurs cris s’ils recommencent à se battre). Et nous verrons.

En attendant, je voyage seule de mon côté (sur la côte ouest par les temps qui courent ! Lucky me!) et mon homme voyage de son côté au gré des occasions et des missions militaires (pas que le Kosovo se trouve parmi les destinations les plus prisées, mais tout de même, ça a le mérite d’être original!) Et bientôt, bientôt, nous troquerons les selfies pour des images prises en famille d’un bout à l’autre de notre belle planète. 

 

Nathalie Courcy

Cuba en famille : Sí Sí Síííí !

La température bipolaire des dernières semaines incitera peut-êtr

La température bipolaire des dernières semaines incitera peut-être certains d’entre vous à opter pour des vacances estivales dans le Sud. Quand vient le temps de passer du bon temps sous le soleil et de maximiser mon budget voyage, je peux, sans l’ombre d’un doute affirmer que Cuba est mon premier choix !

J’aime Cuba. J’aime que le vol pour m’y rendre soit si court. J’aime sentir l’air chaud et humide en sortant de l’avion. J’aime me sentir instantanément en vacances dès que j’y pose les pieds. J’aime arriver dans un hôtel sans avoir l’impression d’être dans un Hilton ou un Alt. J’aime aussi le bruit du pavé sous les roulettes de ma valise lorsque je me rends à ma chambre.

J’aime les gens de Cuba. J’aime leur histoire, leur présent, leur désir de se réaliser tout en conservant leur identité. J’aime leur gentillesse, leur amabilité, leur résilience. J’aime qu’ils regardent et traitent ma fille comme une petite princesse. J’aime qu’ils la reconnaissent partout où elle passe et qu’ils la traitent comme une des leurs. J’aime sentir qu’ils ont un réel désir de bien nous accueillir et de nous faire sentir chez nous, chez eux.

Le matin, j’aime partir de ma chambre lorsqu’elle est un peu en fouillis et revenir, en fin de journée, et trouver un cygne gossé en serviette et en pétales de fleur. Ça me rend heureuse. Pour vrai. J’aime aussi me sentir en sécurité peu importe l’heure du jour ou de la nuit. J’aime les doubles mojitos sur le bord de la piscine et j’aime même sentir l’eau qui me coule sur les tempes pendant que j’attends ma fille qui bizounne dans le lobby en faisant semblant de ne pas m’entendre appeler son nom.

J’aime ne pas avoir à ré-hypothéquer ma maison pour passer des vacances en famille. J’aime qu’il y ait des choses à faire pour tous les âges et pour tous les goûts. Cuba, ce n’est pas le Mexique. Cuba, ce n’est pas la Jamaïque. Cuba, ce n’est pas la République. Cuba, c’est Cuba et c’est parfait comme ça. Si vous hésitez à faire ce choix pour vos vacances en familles, voici mes petits trucs et conseils pour des vacances réussies !

Osez la variété !

J’entends souvent dire que la nourriture est mauvaise, fade ou redondante à Cuba. C’est faux ! Selon l’endroit visité, il existe de nombreux plats et stations de nourriture (où les aliments sont préparés selon vos choix et devant vous) dans les buffets, ainsi que plusieurs restaurants dans un même complexe hôtelier : snack bar, buffet, restaurant à la carte. Je viens d’y passer quatorze jours et je vous assure que j’ai très bien mangé (peut-être même un peu trop si je me fie à l’étroitesse de mes jeans à mon retour!) Des langoustines aux burgers de porc, des salades végé aux hot-dogs de fin de soirée, j’ai toujours apprécié la nourriture et pas une fois je n’ai eu de problème… de transit tropical !

Évitez les combo spag-frites-poulet tous les soirs et les œufs-frites-toasts tous les matins et vous devriez bien vous en sortir !

Choisissez votre hôtel intelligemment

Si vous êtes du type bruyants et fêtards, évitez les petits complexes qui offrent peu d’animation. Si vous aimez visiter et bouger, privilégiez Varadero, la Havane, Santiago ou même Holguín. Si vous décidez d’aller plus loin des grands centres, prévoyez un budget pour faire des excursions (souvent pas données!). Faites vos recherches et renseignez-vous avant de réserver. Tripadvisor.com et monarc.ca sont, entre autres, des sites où les voyageurs donnent leur avis.

Agence ou Internet pour réserver ?

Personnellement, je fais toutes mes pré-recherches seules, puis je réserve avec une agence. Les agents connaissent mieux les destinations que nous. Ils sont au fait des promotions, des plus et des moins de chaque hôtel. Ils sont également là pour nous aider, de l’étape des recherches jusqu’au moment du départ. J’ai aussi remarqué que les prix ne sont pas vraiment plus élevés, alors pourquoi s’en passer !

Quoi apporter ?

C’est vraiment une question de choix ! J’ai vu des familles arriver à la piscine avec l’inventaire complet de Club Piscine : licorne de trois pieds pour la piscine, toutes les couleurs de « nouilles » possibles, fusil à l’eau taille Bazooka, flotteurs de Dora, planche en styromousse, etc. D’autres mangeaient des Lay’s BBQ tous les jours (on les enviait un peu!). J’y suis allée avec ma fille de quatre ans et la seule chose que j’ai trouvé pertinent d’apporter sont des collations (compotes, barres tendres, biscuits secs, noix). Ça permet de rester plus longtemps à la piscine et de combler les petits creux sans se pitcher au comptoir de crème glacée ou au snack bar de patates frites !

Cuba est une ile extraordinaire, magnifique, paradisiaque ! Elle est le paysage de rêve qu’on voit sur les cartes postales; l’endroit où on décroche pour vrai, où on passe des moments inoubliables en famille. Choisissez votre destination en fonction de ce que vous aimez et allez-y avec ouverture, vous en reviendrez reposés et peut-être même transformés !

Liza Harkiolakis

Des vacances sans se ruiner

   

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que j

 

 

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été celle qui préparait sa valise des semaines à l’avance et qui, dès le retour, pensait à planifier son prochain voyage. Durant ma jeunesse, je dois avoir visité presque tous les lacs et campings du Québec avec mon père qui raffolait de la planche à voile. Avec le temps, j’ai commencé à vouloir partir plus loin et à découvrir le monde. J’ai réussi à me payer un premier voyage au Club Med en 1999 alors que je gagnais 10 $ de l’heure. Si vous pensez qu’il faut être riche pour s’offrir des vacances, vous vous trompez !

Voici trois conseils afin que vous puissiez vous aussi partir l’été prochain.

1- Mon fameux compte épargne vacances

Depuis mon premier emploi stable à la sortie de l’université, j’ai toujours réussi à voyager au moins une fois par année pendant les vacances. Même avec un mince salaire au début de ma carrière j’avais décidé que moi aussi, je partirais dans le Sud. J’ai donc ouvert un compte épargne que j’ai nommé VACANCES, où je programme des virements automatiques chaque semaine depuis des années. Au départ, 20 $ par semaine, puis progressivement de 30 $ à 40 $. Je vous assure que vous ne vous en rendrez même pas compte, mais en débutant avec un montant aussi minime que 25 $ par semaine, vous aurez tout de même accumulé plus de 1300 $ à la fin de l’année ! Pas question de vous en servir pour réparer la voiture ou faire une folie de magasinage. Vous aurez un montant pour vous gâter en période estivale ou pour partir au soleil en janvier.

2- L’échange de maison

À l’été 2008, lors de mon congé de maternité, nous voulions partir pendant cinq semaines en vacances hors de la région. Je paniquais à l’idée de devoir payer 1 000 à 2 000 $ par semaine pour une maison près de la plage aux Îles de la Madeleine. J’ai soudain eu la brillante idée d’offrir notre maison en échange par le biais de contacts là-bas. Nous avons facilement trouvé un couple qui rêvait de venir profiter des fêtes du 400e anniversaire de la Ville de Québec. Un petit conseil : prévoyez une certaine flexibilité dans vos dates et planifiez-le tout au moins quelques mois à l’avance.

Il est aussi possible de le faire à travers le monde avec plusieurs sites :

www.lovehomeswap.fr

www.guesttoguest.fr

3- Le Québec, c’est grand J et le cœur de vos amis aussi !

Pas besoin de prendre l’avion et de dépenser 3 000 $ pour se sentir dépaysé. Le Québec, c’est immense et vous avez certainement des amis en Gaspésie ou dans la superbe région de Charlevoix qui aimeraient vous faire découvrir leur petit coin de pays. Vous avez une tante à Val-David ou en Beauce qui adore les enfants et qui vous a invités à venir la visiter il y a deux ans ? Pas idéal de vous y installer pendant dix jours, mais elle sera peut-être contente de vous recevoir pendant deux ou trois jours pour vous faire découvrir sa ville.

Le Québec regorge aussi de superbes terrains de camping et de parcs nationaux où vous pouvez loger à peu de frais. Certaines compagnies louent même tout l’équipement si vous ne souhaitez pas investir.

 

Quelques adresses :

http://camping.sepaq.com

http://www.campingquebec.com

 

En espérant que mes conseils de fille organisée vous aideront à planifier les prochaines vacances avec moins de stress financier ! Profitez bien de l’été !

 

 

Véronique Hébert [pour tous commentaires : v23hebert@icloud.com]

 

 

Voyage solo en avion avec des enfants

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants.

À toi, la maman (ou le papa) qui prévoit voyager avec tes enfants. Prendre l’avion pour un voyage de cinq ou six heures ou même plus est déjà une épreuve en soi : être confinée dans un espace restreint et mal assise, avec en plus la promiscuité, l’altitude, l’attente, les jambes lourdes, le mal d’oreille… Alors imaginez voyager avec des enfants en bas âge et seule en plus! Il faut être très bien préparée pour que votre voyage ne se transforme pas en cauchemar. Voici une check-list pour éviter les turbulences et mauvaises surprises en vol!

La première chose à faire avant de partir en solo est d’avoir en sa possession une lettre du parent absent vous autorisant à sortir et entrer vos enfants du territoire. Que vous soyez toujours ou non en couple, le parent qui ne voyage pas doit donner son autorisation signée en stipulant dans la lettre vos dates de départ et ses coordonnées. Il est aussi conseillé d’avoir une copie de la preuve d’identité du parent en question. Pour les familles divorcées, assurez-vous aussi d’avoir l’ordonnance de la cour concernant la garde des enfants, ainsi que la lettre d’autorisation. Pour les familles, qui malheureusement, ont perdu un parent, il est recommandé de voyager avec l’avis de décès.

Une fois ces papiers administratifs en main, voici quelques trucs et astuces pour préparer votre valise et la meilleure attitude à adopter une fois dans l’avion.

Voyagez léger et pratique, un seul sac si possible, à l’intérieur ranger ensuite vos choses dans des pochettes thématiques (rechanges, vêtements, nourriture, personnelle) pour tout trouver rapidement. Pensez à avoir les mains libres le plus souvent possible. Privilégiez, si l’âge de vos enfants le permet, un porte-bébé ou une écharpe de portage. Vous pourrez avoir une poussette jusqu’à la porte d’embarquement; prenez un modèle compact que vous pourrez facilement manipuler (vous serez responsable de la plier et de la ranger). Pour votre sac, le sac à dos est très utile et facile à transporter. Si vos enfants sont assez grands, ils peuvent aussi en avoir un. Mettez-y leurs crayons de couleur, tablettes, jeux, toutous, petite couverture…

Quoi mettre dans votre sac : couches et lingettes, mouchoirs, prévoyez des vêtements de rechange pour tous les membres de la famille, pour vous-même également. On n’est jamais à l’abri d’un accident… Vous ne voudriez pas voyager pendant cinq heures en sentant le vomi, car vous avez une belle auréole sur l’épaule!?

Prévoyez des grignotines : noix, barres fruitées, compote, biscuits… Si un repas est fourni durant le vol, il vous faudra faire patienter vos enfants et ce n’est pas garanti qu’ils aimeront le choix offert. Pour les boissons, vous pourrez demander aux agents de bord, ils peuvent même vous laisser une bouteille. Si vous avez un bébé, pensez au biberon pour l’eau puisque l’altitude et l’air sec à l’intérieur des avions déshydrate énormément.

Pour occuper vos enfants, apportez-leur des cahiers de dessins, des cartes de jeux, des autocollants, des livres… Personnellement, j’ai pris l’habitude de leur offrir un magazine en librairie quand nous attendons l’embarquement. Souvent, ils ont une jolie surprise à l’intérieur!

Soyez zen, vos enfants ne sont pas plus turbulents que les autres. Ils bougent, c’est normal. Faites des allers-retours pour vous dégourdir, allez gentiment visiter les agents de bord et n’hésitez pas à leur demander de l’aide. Pour ceux qui ne supportent pas les voyages, il existe des granules homéopathiques et des produits naturels pour l’anxiété, le mal des transports, etc. Parlez-en à votre pharmacien.

Lors du décollage et de l’atterrissage, faites boire vos enfants ou mâcher de la gomme. S’ils ont vraiment mal aux oreilles, vous pouvez demander deux verres en styromousse avec un coton imbibé d’eau chaude. Vous les collez sur les oreilles de votre enfant. La vapeur aide à dilater les tympans, nous appelons ça « les oreilles de Mickey! »

Une fois arrivée, il faut encore gérer les douanes, les valises… Encore une fois, respirez un bon coup, relaxez, vous y êtes presque! Pour récupérer vos valises en gardant un œil sur vos marmots, demandez à un gentil monsieur de vous aider. Il récupéra sans problèmes vos valises sur le tapis roulant, ça vous évitera de tenir d’une main votre plus grand, de vous pencher et t’attraper les sacs avec votre plus petit dans le porte-bébé.

Anticipez au maximum, voilà le secret, et surtout, profitez bien de vos vacances!

Cordialement,

Gabie Demers-Morand

Ailleurs si nous y sommes. Entrevue avec une famille nomade

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Je regardais le fil d’actualité de mon Facebook quand j’ai appris qu’une connaissance se lançait dans un projet audacieux, celui de tout vendre pour partir en voyage d’une durée non déterminée avec sa conjointe et son fils. Tout de suite, j’ai eu envie d’en apprendre plus sur leur démarche que j’admirais et qui me semblait si inspirante. Ils ont gentiment accepté de prendre un peu de leur temps pour répondre à mes questions. Voici donc le résumé d’un échange virtuel avec une famille sensible, ouverte sur le monde et qui n’a pas peur des défis.

 

Qui sont-ils?

 

Un père : 

Kaven Croft, 34 ans, originaire de Rimouski, ingénieur mécanique dans le domaine aérospatial et spécialisé en matériaux composites. Travail en recherche et développement, 40 heures par semaine. Métro-boulot-dodo. Mordu d’escalade, mais de plus en plus difficile de trouver du temps pour en faire.

 

Une mère :

Christelle Proulx Cormier, 31 ans, originaire de Rimouski, chargée de projet en urbanisme social dans une firme privée à Montréal. Travaille à temps plein elle aussi (plus quelques soirs). Adepte de yoga et de sports de montagne.

 

Un fils :

Nolan Croft, 2 ans et demi au début du voyage, originaire de Montréal. Allait à la garderie à temps plein avant le départ.

 

Avant leur départ, ils formaient une famille plutôt typique : « Une routine de métro, boulot, garderie-dodo. Courses et ménage la fin de semaine. Pas beaucoup de temps pour faire ce qu’on aime : jouer dehors en famille.»

 

 

 

Du rêve à la réalité : la genèse d’un projet d’envergure

 

Le rêve qu’ils sont en train de vivre, plusieurs familles le désirent, l’imaginent, l’envient, mais peu passent à l’action. J’étais intriguée de comprendre leur élément déclencheur. De savoir comment est-ce qu’on passe de la rêverie à la planification concrète de ce voyage et quelles ont été les étapes nécessaires avant le grand départ. Voici ce qu’ils avaient à dire sur le sujet :

 

« Depuis quelques années, nous avions vraiment l’impression de courir après un équilibre inatteignable, d’être de moins en moins nous-mêmes et de ne plus prendre le temps de faire du plein air, ce à quoi nous avions toujours carburé. Nous avions l’impression de simplement “gérer le quotidien”, de ne pas avoir de projets. Rien d’exceptionnel. La réalité de plusieurs jeunes familles dans la trentaine.

 

En plus, comme bien d’autres, nous avions souvent parlé de tout quitter pour explorer le monde ou pour travailler à l’étranger et l’envie devenait de plus en plus forte. Depuis la naissance de Nolan, en 2014, Kaven souhaitait amorcer un tournant dans sa carrière. À l’été 2016, nous sommes passés à un cheveu de déménager en Californie puisqu’il y avait trouvé un emploi hyper motivant. Mais à la dernière minute, le projet n’a pas fonctionné. Ça a été dur.          

 

Entre-temps, le condo était vendu et nous avions encore plus envie de sortir un peu de notre coin de pays, au moins pour un temps. Après cette histoire, nous avions besoin d’une coupure, de réfléchir à la suite. De retrouver l’envie d’avoir des projets à nous, de prendre du temps pour se retrouver un peu, tous les trois. Et embarquer Nolan dans une telle aventure nous semblait vraiment être un cadeau pour la vie, même si à son âge, les souvenirs ne seraient pas si nombreux. 

 

Nous avons donc sauté dans le vide, mais il y avait pas mal de choses à planifier : conclure la vente du condo, prévoir l’entreposage de nos biens, organiser le déménagement, faire les changements d’adresse, bien fermer et transmettre nos dossiers au bureau, prévoir notre paperasse pour les impôts et parler à un comptable, aviser les gouvernements de notre absence, “sortir temporairement du système”, faire la tournée de la famille à travers le Québec, établir un itinéraire préliminaire, se faire vacciner, acheter le matériel nécessaire, aider Nolan à comprendre ce qui se passe, dire au revoir aux amis, alouette! Une vraie course contre la montre! Tout ça en deux mois! »

 

Le plan

 

Ce genre de périple exige à la fois un grand laisser-aller combiné à une bonne planification. Impossible de tout prévoir, de tout contrôler, mais en même temps, ça prend un plan de départ. Le leur a un peu évolué en cours de route, mais suit encore leur principe initial, celui de briser le cercle du quotidien en s’ouvrant au monde.

 

En effet, au début de leur aventure, on pouvait lire sur leur blogue qu’ils prévoyaient «un trip d’une durée indéterminée, mais d’au moins six mois» et qui allait « commencer par l’autre bout du globe : l’Indonésie. Ensuite, Singapour. Pour le reste, tout est encore possible. Assurément le Viet Nam, la Thaïlande, le Népal. Possiblement la Malaisie, le Laos, le Cambodge, la Chine. Et après? Possiblement un petit saut en Europe pour quelques retrouvailles et quelques bonnes bouteilles.»

 

Qu’en est-il cinq mois plus tard? La jeune famille nous apprend son nouvel itinéraire : « On voulait rester ouverts à toute possibilité, tout changement de plan. On était même ouverts à l’idée de se trouver un emploi en cours de route, mais ça s’est avéré moins facile que prévu. Alors on continue! On a écourté un peu l’Asie (moyennant quelques deuils et des promesses de retour) et on passe plus de temps en Europe. Ce fut donc l’Indonésie, Singapour, la Malaisie, la Thaïlande, le Viet Nam, la Grèce, l’Angleterre, l’Allemagne, la Suisse. Et pour la suite, possiblement l’Italie et la France.»

 

Leurs photos, que vous pouvez admirer sur leur compte Instagram Ailleurs si nous y sommes, font rêver. On y voit de splendides clichés pleins d’authenticité. Des paysages, des repas en famille, un petit bonhomme qui découvre la vie bien loin de sa routine d’autrefois.

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit bilan de parcours

 

Évidemment, quand on passe du rêve à la réalité, les scénarios peuvent être bien différents de nos appréhensions, et ce, autant en positif qu’en négatif. Voilà un résumé de leurs impressions jusqu’à présent :

 

L’Asie :

 

Il y a une «quantité étourdissante de touristes; l’impression que plusieurs locaux sont devenus bêtes comme leurs pieds à cause du trop grand nombre de touristes (on s’attendait à plus de sourires et de chaleur); le bruit, partout, tout le temps; la pollution.

Mais aussi : des paysages à couper le souffle; le café au Viet Nam (une vraie culture et la qualité de celui-ci); Bangkok (on a plus aimé cette ville qu’on pensait); Lombok (encore assez authentique); l’art de rue et la musique indépendante à Yogyakarta; les pluies de Bali; la beauté de Sapa (encore plus wow que ce qu’on croyait)!»

 

L’Europe

Ils ont connu « la beauté de la Grèce continentale (très montagneuse), la gentillesse et la générosité de son peuple; le sentiment d’être chez nous en Angleterre et la magie d’Oxford; notre relative facilité à se débrouiller avec l’allemand, la qualité des jeux pour enfants en Suisse (eh oui!) et l’attitude beaucoup plus relaxe de Nolan en Europe (en comparaison à l’Asie).

Mais aussi : le sentiment d’incertitude qui règne partout (politique et économique); la méfiance de certains pays envers d’autres; la pauvreté en Grèce en raison de la crise.»

 

Le voyage en général

«On croyait plus triper en Asie, s’y intégrer un peu plus, se faire des amis locaux. Avoir une révélation, genre. Mais non. C’est difficile si on n’y vit pas. On est toujours l’Autre, le Blanc, le touriste. On est vraiment profondément Occidentaux. Et on veut vraiment vivre en Occident. On en est maintenant certains. Et ça nous a un peu surpris.»

 

L’adaptation de chacun

 

Le voyage, surtout sur une longue période, demeure un défi d’adaptation. Les membres de la famille demeurent très authentiques par rapport à leur vécu. Loin d’idéaliser leur quotidien, on ressent quand même toute la richesse de leur démarche.

 

« Il y a des hauts et des bas, on ne peut pas le cacher. Voyager longtemps, seuls, entre amis, en couple ou en famille comporte des défis et des risques bien différents. Mais ce n’est jamais facile. On se doutait bien que de passer plusieurs mois ensemble, presque 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ça ne serait pas évident. Mais même si parfois, chacun a besoin d’un peu plus d’air, on s’en sort plutôt bien! Cette expérience nous donne quand même une occasion privilégiée de partager des moments extraordinaires en famille, de consolider nos liens avec notre jeune garçon, de lui expliquer le monde à notre façon.

Le début du voyage a été une période d’adaptation pour tous. D’abord, il fallait réaliser ce qu’on avait fait, le digérer. Ensuite, il fallait se faire à l’idée que c’était notre nouveau mode de vie, et pas simplement des vacances. On ne voyage pas de la même façon quand notre routine nous attend dans quelques semaines. Et pour Nolan, il y avait encore moins de repères. Il fallait le rassurer, lui expliquer ce qui se passait et ce qu’il vivait. Ensuite, il y a pris goût et nous, on a relaxé un peu plus. Surtout à partir de la Thaïlande, disons.»

 

 

 

Le concept de la famille à travers le monde

 

Se fondre ainsi dans d’autres cultures nous apprend à connaître les autres, mais nous apprend également à mieux nous connaître nous-mêmes. J’étais curieuse de savoir comment leur voyage avait transformé leur conception de la famille. De savoir comment ce recul par rapport à notre mode de vie occidental les avait influencés. À ce sujet, ils répondent qu’ils se sentent « encore plus occidentaux et fiers de notre coin du monde (du Bas-Saint-Laurent, du Québec et même du Canada). On vient d’un endroit extraordinaire, qui n’a pas grand-chose à envier au reste du monde et qui a une super réputation partout sur le globe. Même si on est pleinement conscients qu’en comparaison, on y avait un rythme assez effréné, que les transports collectifs sont pourris et qu’il y a quelques autres irritants, les autres pays ne sont pas parfaits non plus.

           

Ce qu’on a envie de faire, c’est de s’inspirer un peu plus des aspects positifs des différents modes de vie qu’on a observés, pour ne pas se laisser complètement prendre dans l’engrenage qui nous a déjà épuisés. Relativiser. Choisir. En Asie, c’est impensable de voir son enfant seulement deux ou trois heures par jour et à la course en plus. En Grèce, c’est impensable de ne pas prendre le temps de boire un café avec les amis de façon régulière. En Europe, on ne fait pas les courses le dimanche. On est en famille et on joue dehors. À Bali, on respecte les gens et on adopte une attitude positive en présumant qu’ils sont bons avant de les juger. On veut se souvenir de tout ça quand on se créera une nouvelle routine.»

 

 

 

Et le retour?

 

« Le stress du retour commence à être présent, mais on gère bien. On a plus confiance en notre capacité d’adaptation maintenant! [] Le retour devrait normalement se faire au cours de l’été. Plusieurs choses sont encore floues, mais une chose est certaine, on veut apporter quelques changements à la routine et surtout, à notre attitude envers le stress du quotidien. On relativise bien des choses maintenant! Sommes-nous plus zens? On ne le sait pas, mais on est certainement changés»

 

 

Vous pouvez suivre Kaven, Christelle et Nolan via leur blogue : ailleurs si nous y sommes (ailleurssinousysommes.com). Ils ont également une page Facebook et un compte Instagram portant ce même nom. Vous serez assurément inspirés par cette famille remplie d’authenticité. Ils sont certainement un modèle de dépassement de soi et un rappel du pouvoir que nous avons tous sur notre vie.

 

 

Roxane Larocque 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mon mariage au soleil

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Il y a bientôt dix ans, mon homme et moi, on s’est dit oui en gougounes.https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v8/f96/1/16/1f49c.png
Presque vingt ans en tout qu’on partage notre quotidien, mais un beau jour, il m’a fait la grande demande et bien entendu, j’ai accepté!

Isla Mujeres, janvier 2007, une partie de la plage et de la mer juste pour nous. Un moment magique et intime puisque nous avions fait le choix de vivre cette expérience tous les deux, sans invités…

Les circonstances ont probablement orienté notre choix de se diriger vers une destination soleil pour ce grand jour. J’avais perdu ma mère peu de temps avant et j’appréhendais tous les préparatifs du mariage sans compter LA fameuse journée… Devoir vivre tout cela en me rappelant sans cesse qu’elle n’y serait pas.

Il y avait cette réalité, mais il demeurait très évident que pour nous, la grande cérémonie, les décorations, les invitations, la grosse robe, ça ne nous ressemblait pas (surtout Rich en robe).

Bref, on avait envie de se dire tous les deux, dans un endroit spécial, qu’on s’aimait tellement qu’on avait envie de se dire oui pour la vie.https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v8/f68/1/16/1f495.png

Et nous est venue l’idée d’un mariage sur la plage.
Une des meilleures idées que nous ayons eues à ce jour!
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Alors pour ceux qui hésiteraient, voici la liste de toutes les bonnes raisons pour aller de l’avant!

1— Possibilité de vivre ces instants à peu de frais (invités ou non).

2— Préparatifs simples : traduction des documents officiels en espagnol, puis en français au retour.

3— Choix qui se font via Internet (fleurs, musiciens, photographes, hôtel, repas), ce qui simplifie le processus. Nous y avons pris beaucoup de plaisir!

4— Effet de surprise! Jusqu’à notre arrivée, nous n’avions aucune idée des lieux, du déroulement… La surprise pour nous fut que tout a été bien au-delà de nos attentes.

5— La température : soleil et chaleur toujours au menu!

6— Robe de princesse non obligatoire; la mienne n’a coûté que 100 $! Bien entendu, on y va avec nos besoins; dans mon cas, j’ai eu un coup de cœur et par chance, c’était plus qu’abordable!

7— Vous êtes déjà à destination pour le voyage de noces, encore la tête dans les nuages 😍

8— Décor paradisiaque pour nos photos de mariage.

9— On décroche totalement du quotidien pour se consacrer uniquement à ce grand jour!

10— Le côté exotique !

Alors? Qui seront les prochains?

 

Karine Lamarche

 

Dix bonnes raisons de NE PAS aller dans le Sud!

Je dois dire que je fais une écœurantite aiguë! Il me semble que

Je dois dire que je fais une écœurantite aiguë! Il me semble que TOUT LE MONDE va dans le Sud, revient tout bronzé avec plein de belles choses à raconter! Et moi… je regarde défiler les gens, aller, revenir… mon teint reste pâle et le seul sud que je vois : la rive sud du fleuve…

Alors je me suis trouvé dix bonnes raisons de NE PAS aller dans le Sud.

  1. Mon compte en banque est heureux! Un voyage dans le Sud, c’est si cher! Les passeports, les billets d’avion, la bouffe, etc. Comme je n’y vais pas, je ne creuse pas mon crédit plus qu’il ne l’est déjà! Et si je veux aller manger au resto ou sortir voir un show: je peux me le permettre!
  2. Je ne vais pas mourir dans un crash d’avion! J’ai tellement peur en avion… l’angoisse! Je déteste cet engin! Si on y pense bien : c’est bien trop pesant pour voler un avion, non?
  3. Je n’aurai pas le flu! J’entends toutes sortes d’histoires qui ne me donnent vraiment pas envie de manger dans le Sud! Pis me bourrer de probiotiques pour partir en vacances : non merci!
  4. Je ne brûlerai pas! Notre peau, pas du tout habituée au soleil en hiver, se retrouve confrontée à des UV très agressants et dangereux. Le monde se fait cramer sur les plages en plein mois de mars! Venez pas chialer si vous avez un mélanome!
  5. Je ne perdrai pas ma valise! Il me semble qu’arriver en vacances en bottes de neige, tuque et mitaines, sans son bikini qui s’est perdu avec ta valise à l’autre bout de la planète, c’est… plate!
  6. Je ne dormirai pas dans un hôtel miteux! Je serai bien au chaud dans mon lit, sans les traces des ébats sexuels du locataire précédent, sans cheveux étrangers coincés dans l’oreiller et sans bibittes qui me grimpent le long des jambes!
  7. Je ne pleurerai pas parce que mon avion est en retard ou que je l’ai manqué car il est parti plus tôt que prévu! Non, mais… il en arrive des mésaventures quand tu es tributaire du système de transport aérien!
  8. Je ne ramènerai pas Zika! Ainsi, toutes les femmes enceintes de mon entourage et leurs conjoints ne vont pas stresser ni me mettre en quarantaine. D’ailleurs, si vous êtes enceintes, les voyages dans le Sud : ce n’est vraiment pas une bonne idée!
  9. Je n’aurai pas de piqûres! Hey! Vous avez vu la liste de vaccins pour partir dans le Sud! J’ai une phobie des aiguilles! Je n’en veux pas!
  10. Je n’aurai pas le cafard de rentrer au Québec à la fin de mon séjour… parce que je ne serai pas partie!

Franchement! Quelle idée d’aller dans le Sud!

 

Gwendoline Duchaine

 

Partir en voyage SANS les enfants…

En octobre dernier, mon mari et moi sommes partis dans le Sud... SAN

En octobre dernier, mon mari et moi sommes partis dans le Sud… SANS les enfants!

Oui, oui, vous avez bien lu, nous avons osé laisser derrière nous notre progéniture pendant une semaine complète, soit sept jours bien pleins!

Il faut dire qu’ils sont ados, quatorze et quinze ans maintenant, et leur vie se résume à l’école et aux jeux vidéo…

Mais bon, c’était la première fois que nous les laissions si longtemps et que nous partions si loin. Durant leur enfance (et même lorsqu’ils étaient des bambins), nous avons bien pris quelques weekends en amoureux, jamais plus de deux nuits en dehors de la maison et jamais plus loin qu’une heure de route.

Tout de même, moi, je suis une maman peureuse. Depuis qu’ils sont nés. Donc, les laisser une semaine, c’était m’imaginer les pires scénarios. Il a fallu que je m’assure que notre testament était à jour, que le frigo et le garde-manger débordaient de nourriture, qu’au moins dix numéros de téléphone d’urgence soient affichés en caractères gras sur la porte du frigo et que je repasse avec eux les consignes de base (« Tu fais tes devoirs même si on n’est pas là », « Tu écoutes ta grand-mère », « Tu te couches quand même à 9 h les soirs de semaine », etc.) Ils ont roulé des yeux au plafond tellement souvent que je pensais que ces derniers allaient finir par sortir de leurs orbites. J’étais tellement stressée de partir sans eux que je stressais mon mari et il s’imaginait que j’allais passer la semaine sur la plage à pleurer mes fils.

Et pourtant, tous ces préparatifs ont fait en sorte que je suis partie l’esprit (relativement) tranquille. Mais je leur ai promis de téléphoner.

Premier soir, on est à l’hôtel près de l’aéroport. Tout va bien, ils s’amusent et ma mère me dit que tout est numéro un. Tout de même, je sens déjà un peu d’ennui dans la voix de mon plus vieux… Je pense qu’il aurait aimé venir avec nous. Et je le comprends.

Moi, je profite de cette première nuit loin de la maison. C’est comme un petit congé, je me dis que le voyage va être le fun. Bref, j’essaie de relaxer.

Je n’ai pas téléphoné tous les jours, car j’avais peur de provoquer un ennui démesuré tant de leur côté que du mien. Alors, rendus dans le Sud, nous avons profité de nos vacances pendant trois jours. Ensuite, je n’en pouvais plus, il fallait que je sache si mes fils étaient encore en vie, en santé et heureux! Outre la très petite voix triste de mon dernier, tout allait bien. Il s’ennuyait beaucoup, beaucoup. Et je me sentais triste aussi.

Le reste des vacances s’est bien déroulé. Après quinze ans en amoureux sans jamais avoir pris une semaine à nous deux, nous avions grandement mérité cette pause en couple. Nous nous sommes reposés en masse et fait des projets pour les prochaines années. Au retour, les enfants étaient super heureux de nous revoir et de retrouver la vie normale avec papa et maman.

Mais tout le long du voyage, nous n’avons pas arrêté de parler de nos fils, de dire qu’ils auraient aimé telle ou telle chose durant le voyage, de penser à eux… Nous nous sentions en totale contradiction entre notre besoin de nous retrouver seuls et notre envie d’être avec nos enfants pour partager ce moment de bonheur sur le bord de la mer.

Au point qu’une semaine après notre retour, nous avons réservé un autre voyage pour mars, mais… avec eux cette fois-ci!

Karinne B. Daigneault

Section “sans enfant” : j’ai mon voyage !

Surpris. Déçu. Choqué.

C’e

Surpris. Déçu. Choqué.

C’est la suite des émotions qui m’ont traversé quand j’ai entendu qu’une compagnie aérienne indienne allait bientôt proposer une section « sans enfant » …

Pourquoi avons-nous besoin de séparer les familles des autres? En fait, je pense que le problème n’est pas là. Il est plus grand et plus grave que ça. De nos jours, on ne tolère plus rien. On critique, on chiale, on cri, on marche dans la rue, on frappe des casseroles… mon Dieu que la vie est dure avec nous! On ne veut plus voir de croix nulle part, on n’accepte pas les turbans, on boude les voiles… on joue à l’autruche. Plutôt que d’assumer nos différences, on les glisse sous le tapis en se cachant lâchement derrière des lois et des règlements.

Personnellement, j’ai appris (merci à mes parents) à assumer mes intolérances plutôt qu’à vouloir cacher ce qui me rend intolérant. Pourquoi serais-je plus important que le gars qui ronfle dans un avion? Pourquoi c’est lui qui devrait se faire réveiller par l’agent de bord et non pas moi qui devrait prévoir le coup et m’apporter des bouchons? Pourtant, celui qui dort trop fort me dérange autant qu’un flot qui frappe dans mon banc. Je réclame donc une section « ronfleurs compulsifs » dans chaque avion! Une section « enfants », une section « ronfleurs », une section « gens sur le party », une section « épais », une section « alcool », une section « tranquille » et une section « gens qui puent le vieux parfum cheap ». Comme ça, personne ne dérangera personne. Bon voyage!

Faut faire attention à ça. On devient de plus en plus fermés aux autres et l’on pense que la solution est très simple : on propose une section « famille » et tout le monde est content. FAUX! Moi, si mes héritiers sont calmes en avion, pourquoi devrais-je m’asseoir obligatoirement avec les morveux des autres? J’ai pas le droit, moi aussi, à un vol tranquille… AVEC mes enfants? Le problème, c’est le principe erroné voulant que si un bébé pleure en avion, TOUS les bébés pleurent en avion. Y’a rien de plus faux. On croise aussi des parents qui pensent que parce que leurs enfants sont des enfants, ils ont tous les droits. Y’a rien de plus faux également. Si mon gars frappe dans le banc du voisin, c’est sûr que je vais tout faire pour que ça arrête. C’est ma job de parent et je ne me permets jamais de répit. Je suis là pour lui apprendre les bonnes manières, peu importe où nous sommes, peu importe avec qui nous sommes. C’est pas toujours facile, c’est pas toujours élégant, mais on doit le faire.

Ce qui me fait peur également dans ça, c’est l’effet d’entrainement que ça pourrait avoir. Là, on parle d’avion, mais Dieu sait qu’y’a ben des chialeux au restaurant aussi; plusieurs clients soupirent à la vue d’enfants dans les environs. Si l’aviation trouve un filon, la restauration emboîtera le pas dans un avenir plus ou moins rapproché. Regardez bien… d’ici quelques années, quelques bonnes tables s’annonceront comme des lieux où l’on garantit la tranquillité aux gens qui veulent relaxer autour d’un délicieux repas. Les enfants ne seront acceptés que sur leur terrasse… et quelques années après, ils seront complètement exclus de ces restaurants. Oh, je sais que j’ai l’air démagogue, mais partagez ce texte et surtout mettez-le dans vos favoris. Un jour, vous le relirez et vous direz que le papa madelinot avait bien raison.

La vie, ce n’est pas que son petit nombril. Y’a des gens autour de nous; des gens qui respirent mal, qui puent, qui mangent bruyamment, qui se rongent les ongles, qui parlent trop fort, qui sacrent… et ce n’est pas en les regroupant ensemble et en les séparant des autres qu’on règle le problème. On connait les racistes, les sexistes… eh bien on devient de plus en plus « autristes ». Et ça, ça me fait peur parce qu’à trop vouloir accommoder tout le monde, on finit par s’en mettre à dos.

Oui, ce sont nos enfants qui pleurent parfois, mais entre eux et les adultes qui chialent parce qu’ils ne jouissent pas de leur petite tranquillité, je me demande bien qui est le plus bébé des deux…