Archives juin 2017

La vérité sur les photos de profil

Quand on fait défiler l’actualité de nos amis sur les réseaux s

Quand on fait défiler l’actualité de nos amis sur les réseaux sociaux, y’a que des belles photos. Des beaux moments. Des beaux vêtements. Des beaux enfants. Des beaux sourires. Okay, vous avez compris le principe. Moi, je vais vous dire toute la vérité. Celle qu’on ne voit jamais sur vos photos de profil. Et parce que ça serait trop long, je vais vous sortir mon TOP 10 des vérités.

1- Vous voyez la photo touchante de mes enfants qui se flattent le dos en écoutant un film ? Sauf qu’après 42 arrête-de-me-fixer, 13 elle-m’a-fait-mal-pendant-que-tu-regardais-pas et au moins 25 disputes pour savoir qui dit oui ou qui dit non, alors qu’elles ne se souviennent même plus du sujet inital… Et bien la vérité, c’est que c’est moi qui les ai plugués devant un film pour avoir vingt minutes de silence et un semblant de santé mentale. Okay, peut-être plus que vingt minutes…

2- Vous voyez la belle vidéo des enfants qui s’amusent dans la piscine ? La vérité, c’est qu’il y a dix maillots de bain sur le plancher de la chambre de ma plus vieille qui est maintenant trop cool pour porter le premier qu’elle essaie. La vérité, c’est que je filme les enfants, mais qu’on ne me voit pas dans la vidéo, parce que no way, tu ne me verras pas en bikini sur Facebook… La vérité, c’est que le bébé a dû faire au moins deux fois pipi dans l’eau, et que je remercie le ciel qu’elle ait eu la gentillesse de nous avertir de son envie de caca.

3- T’sais LA fois que t’as texté pour nous prévenir dix minutes avant ta visite ? LA fois où tu m’as dit : « Je ne sais pas comment tu fais pour garder ta maison propre avec trois enfants… » Eh bien la vérité, c’est que je priais fort pour que tu ailles à la salle de bain du rez-de-chaussée, parce que les autres ont réellement pris une couleur douteuse… J’ai rougi quand ma fille a voulu te montrer son nouvel oreiller dans sa chambre, parce que je souhaitais fort avoir fermé la porte de la mienne… sinon, t’aurais assurément remarqué qu’on ne voit plus le plancher sous les vêtements… Arrête de me juger, ils sont propres… C’est jusque que y’en a pour trois heures de pliage…

4- Ha oui, parlons de la belle photo de notre sortie de famille ! Savais-tu que c’était à deux heures de route de la maison ? Ça, ça veut dire deux heures à me faire taper dans le dos, à entendre les touche-moi-pas-avec-tes-pieds, à me faire rappeler que nous, contrairement à la voisine, on n’a pas de DVD dans l’auto, pis à me demander sincèrement si j’allais survivre au trajet avec toute ma tête. #onestvraimentduspouruneminivan

5- Pis t’sais, la photo du dernier jour d’école, où on voit ma plus vieille sauter de joie ? Et bien en vérité, c’est moi qui saute de joie. Parce que je viens de gagner quinze minutes de plus de sommeil tous les matins. Parce que je n’ai plus de lunch à faire sans-noix-sans-arachide-sans-rien-de-salissant-sans-sucre-sans-goût-et-surtout-sans-surprise. Parce que mes enfants vont passer la journée à jouer dehors, à se salir, à bricoler, à relaxer devant la télé, pis à se mettre les cerveaux à OFF. C’est moi qui sautais de joie, sachant qu’on allait passer du bon temps ensemble, sans faire une heure de devoirs chaque après-midi.

6- Prends maintenant la belle photo de famille prise par le photographe professionnel. Maudit que c’est beau. Mais maudit que c’est faux. Parce que j’aimerais ça que tu m’expliques quel jour de l’année vous êtes tous habillés pareil dans la vraie vie. Ici, j’envoie les enfants s’habiller seuls, pis voici ce que ça donne : ma plus vieille a reviré sa garde-robe à l’envers (Je sais, je me répète, mais ça me met vraiment en maudit). Ma deuxième aura mis sa belle robe rouge de Noël, parce qu’a s’en fout qu’il fasse 30°C pis que sa maudite robe soit en gros velours épais ! Pis ma deuz’ans aura assurément encore les fesses à l’air en train de courir après le chien. Si c’était une vraie photo de famille, c’est comme ça qu’on y verrait mes filles. Pis moi, j’arborais le jeans, le t-shirt confo pis la queue de cheval. Point. Pis peut-être qu’on sourirait tous, mais peut-être pas non plus !

7- Ce soir, j’ai déposé une belle photo de mon souper-full-santé. Ça l’air bon hein ? Oui, ça l’était, mais la vérité, c’est que dès que les enfants seront couchés, je vais ouvrir THE armoire-à-cochonneries pour me goinfrer de pop-corn, de chocolat pis de bonbons. Pis non, mes enfants ne savent pas encore que ça existe. Pis tu sais quoi ? J’me sens zéro-coupable.

8- La photo des rénos. Quand on rénove une pièce dans la maison, on met une photo sur les réseaux sociaux. C’est une loi de la vie. La vérité, c’est qu’on prend la pièce en photo parce que c’est la seule et unique fois qu’elle aura l’air de ça. Parce que oui, ton chum va oublier des couches sales sur ta belle table à langer. Parce que oui, la vaisselle va traîner demain sur le comptoir propre. Parce que oui, les manteaux vont traîner dans l’entrée même avec ton beau set up pris sur Instagram ! Et on n’en prend pas, de ces photos-là…

9- Voici maintenant un point spécifique et unique réservé à l’usage de ta propre photo de profil. Parce que la belle photo avec le maquillage parfait, les filtres de couleurs et l’angle idéal, C’EST PAS ÇA LA RÉALITÉ ! Dans la vraie vie, tout le monde sait que tu as choisi la 33e photo prise, avant de la modifier avec tous les filtres possibles. Fille, déjà que tu te prennes en photo LA journée où t’es coiffée et maquillée, c’est assez. Pas besoin d’en faire plus. Ça serait le fun qu’on te reconnaisse. Pis t’es belle tous les jours t’sais, faque tu peux prendre la première photo que tu veux !

10- L’ultime vérité, c’est que vous saviez tout ça. On le sait qu’il y a des petites chicanes entre tous les enfants et du linge sale qui traîne dans toutes les maisons. On le sait qu’on est habillés confortablement la plupart du temps. On le sait que tout le monde mange des cochonneries en cachette le soir venu. Mais la vérité, c’est qu’on continue de mettre des belles photos parfaites et de les partager sur les réseaux sociaux. Parce que la vérité, si elle n’est pas toujours bonne à dire, est parfois aussi dérangeante à voir. Et si le temps était venu de se montrer qui nous sommes… en vérité ?

Joanie Fournier

L’anxiété, mon alliée !

Tout le monde a déjà vécu un stress avant un examen, avant une <e

Tout le monde a déjà vécu un stress avant un examen, avant une date, avant de passer une entrevue, avant un rendez-vous chez le médecin, bref, vous savez ce que je veux dire !

Mais une angoisse, la première fois que ça arrive, je te jure que tu ne comprends pas ce qui se passe ! Pourquoi tu as les mains moites, pourquoi tu as l’impression de ne plus entendre les gens parler autour, pourquoi ton cœur s’emporte, pourquoi tu as envie de t’isoler en boule dans ton coin ?

En fait, tu ne sais même pas qu’il s’agit d’anxiété, puisque tu crois que tu fais une crise cardiaque, que tu ne redeviendras jamais « normale ». Tu sais seulement que tu as mal en dedans, et qu’il faut vite que ça cesse ! Comme ça ne t’est jamais arrivé auparavant, parce que oui, ça pogne d’un coup sec cette affaire-là, tu penses tout de suite que tu as une maladie, que ta vie est finie, que tu ne pourras plus travailler, ni même sortir pour voir tes amies, bref tout te semble une montagne !

Après une visite aux urgences, pour te faire dire que c’est seulement de l’anxiété, on te donne une pilule miracle, puis on te renvoie chez toi. « Qu’est-ce que je vais faire si ça recommence, qui peut m’expliquer ce qui se produit dans mon corps lorsque je suis anxieuse ? », te dis-tu. Par chance, tu as un amoureux extraordinaire et une famille hors du commun. Ils ne comprennent pas tout à fait ce qui se passe, mais ils seraient prêts à tout pour que tu retrouves ton sourire ! Tu essaies de leur expliquer ce que ça te fait, d’où ça part, mais quand tu ne souffres pas (j’utilise bien le verbe « souffrir », parce que quand tu ne sais pas ce que c’est, c’est très souffrant), tu ne peux pas comprendre ce qu’est l’anxiété.

Finalement, tu te mets sur une liste d’attente dans un endroit spécialisé en troubles anxieux (puisqu’on t’a dit que c’est de cela qu’il s’agissait). Durant tout ce temps d’attente, tu continues de prendre tes médicaments, qui t’ont été prescrits un peu à la hâte. Les jours avancent et malgré les effets secondaires des médicaments et ta tristesse, tu reprends peu à peu le dessus en lisant sur Google (non, je blague ! Quelle mauvaise idée), mais tu te rends compte que tu n’es pas seule.

Un an plus tard, on te rappelle pour te donner un rendez-vous avec une psychiatre ! Une psychiatre ? Moi ? Quoi ? Non ! Je ne suis pas folle ! Puis tu angoisses pendant les jours avant ton rendez-vous, puis tu ne dors pas la veille dudit rendez-vous ! Il s’avère finalement que la dame en question est une vraie perle et qu’elle te fait te sentir tout à fait normale ! Elle t’explique en détail de quoi il s’agit, ce que provoque l’anxiété dans ton corps et ta tête. Elle banalise cette maladie mentale (non pas que ce n’est rien, mais on n’en meurt pas) ! Elle te propose même une thérapie de groupe avec des gens comme toi. Croyez-moi que si vous avez cette chance un jour, saisissez-la ! C’est un beau cadeau que vous vous faites en acceptant d’aller parler de vous, devant des gens qui, comme vous, souffrent d’anxiété de différentes façons.

Puis, la vie suit son cours et tu apprends à vivre avec cette nouvelle alliée ! Parfois, tu trouveras qu’elle est trop présente et parfois, tu l’accepteras et tu te diras qu’elle fait désormais partie de toi. Elle t’aura appris à prendre soin de toi, à dire non, à faire des choses que tu aimes, à prendre du temps pour toi, à éloigner les mauvaises choses qui te causaient tant d’anxiété.

Mais avant tout, cette alliée sera la preuve d’une grande force en toi et fera de toi la magnifique personne que tu seras devenue. Non, ça ne sera pas toujours beau ; oui, tu auras des moments de détresse où tu croiras revenir au point de départ, mais sache que tout ce que tu as accompli et que tu continues d’accomplir fera toujours partie de toi ! Et crois-moi, tu n’es jamais seule et tu es magnifique telle que tu es !

Vanessa Lamoureux

 

Des vacances sans se ruiner

   

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que j

 

 

J’ai toujours adoré voyager. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été celle qui préparait sa valise des semaines à l’avance et qui, dès le retour, pensait à planifier son prochain voyage. Durant ma jeunesse, je dois avoir visité presque tous les lacs et campings du Québec avec mon père qui raffolait de la planche à voile. Avec le temps, j’ai commencé à vouloir partir plus loin et à découvrir le monde. J’ai réussi à me payer un premier voyage au Club Med en 1999 alors que je gagnais 10 $ de l’heure. Si vous pensez qu’il faut être riche pour s’offrir des vacances, vous vous trompez !

Voici trois conseils afin que vous puissiez vous aussi partir l’été prochain.

1- Mon fameux compte épargne vacances

Depuis mon premier emploi stable à la sortie de l’université, j’ai toujours réussi à voyager au moins une fois par année pendant les vacances. Même avec un mince salaire au début de ma carrière j’avais décidé que moi aussi, je partirais dans le Sud. J’ai donc ouvert un compte épargne que j’ai nommé VACANCES, où je programme des virements automatiques chaque semaine depuis des années. Au départ, 20 $ par semaine, puis progressivement de 30 $ à 40 $. Je vous assure que vous ne vous en rendrez même pas compte, mais en débutant avec un montant aussi minime que 25 $ par semaine, vous aurez tout de même accumulé plus de 1300 $ à la fin de l’année ! Pas question de vous en servir pour réparer la voiture ou faire une folie de magasinage. Vous aurez un montant pour vous gâter en période estivale ou pour partir au soleil en janvier.

2- L’échange de maison

À l’été 2008, lors de mon congé de maternité, nous voulions partir pendant cinq semaines en vacances hors de la région. Je paniquais à l’idée de devoir payer 1 000 à 2 000 $ par semaine pour une maison près de la plage aux Îles de la Madeleine. J’ai soudain eu la brillante idée d’offrir notre maison en échange par le biais de contacts là-bas. Nous avons facilement trouvé un couple qui rêvait de venir profiter des fêtes du 400e anniversaire de la Ville de Québec. Un petit conseil : prévoyez une certaine flexibilité dans vos dates et planifiez-le tout au moins quelques mois à l’avance.

Il est aussi possible de le faire à travers le monde avec plusieurs sites :

www.lovehomeswap.fr

www.guesttoguest.fr

3- Le Québec, c’est grand J et le cœur de vos amis aussi !

Pas besoin de prendre l’avion et de dépenser 3 000 $ pour se sentir dépaysé. Le Québec, c’est immense et vous avez certainement des amis en Gaspésie ou dans la superbe région de Charlevoix qui aimeraient vous faire découvrir leur petit coin de pays. Vous avez une tante à Val-David ou en Beauce qui adore les enfants et qui vous a invités à venir la visiter il y a deux ans ? Pas idéal de vous y installer pendant dix jours, mais elle sera peut-être contente de vous recevoir pendant deux ou trois jours pour vous faire découvrir sa ville.

Le Québec regorge aussi de superbes terrains de camping et de parcs nationaux où vous pouvez loger à peu de frais. Certaines compagnies louent même tout l’équipement si vous ne souhaitez pas investir.

 

Quelques adresses :

http://camping.sepaq.com

http://www.campingquebec.com

 

En espérant que mes conseils de fille organisée vous aideront à planifier les prochaines vacances avec moins de stress financier ! Profitez bien de l’été !

 

 

Véronique Hébert [pour tous commentaires : v23hebert@icloud.com]

 

 

L’été de mes seize ans

J’avais seize ans, lui dix-sept.

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J’avais seize ans, lui dix-sept.

J’étais caissière et lui, emballeur, dans une épicerie. On n’habitait pas la même ville, on n’allait pas à la même école secondaire, mais on travaillait ensemble et on se parlait à peine. Je le trouvais cute, pis ça a l’air que lui aussi, il me trouvait cute, malgré mes broches et mon uniforme trop grand aux couleurs douteuses, à l’effigie de l’épicerie en question.

Un soir de juin, en finissant mon quart de travail, je suis allée le rejoindre dans le back-store du magasin, pour lui remettre courageusement mon numéro de téléphone que j’avais écrit simplement, de mes mains moites, sur un papier de facture de caisse. En fait, ça n’avait rien de courageux, je lui ai presque lancé le papier en plein visage en me sauvant. Je me rappelle qu’il m’avait dit : « Veux-tu que je te donne le mien ? » J’avais répondu, en parlant trop vite : « Non ! Comme ça tu n’auras pas le choix de m’appeler ! »

Il m’a appelée. J’avais seize ans, lui dix-sept. Je suis devenue sa première blonde.

Aujourd’hui, en ce soir de juin, j’ai trente-et-un ans. Je me rappelle ces doux moments-là vécus en juin, il y a quinze ans.

Ce soir, je suis en pyjama. Je porte mon pyjama le plus laid et j’ai les cheveux gras. L’homme avec qui je partage ma vie a eu une grosse journée. Il regarde le soccer à la télé pendant que je travaille à la table de cuisine. Le chien à chaud. Les enfants dorment enfin. Le dernier, aka Monsieur-j’ai-deux-ans, a fait des crises toute la soirée. Ça fait des nuits qu’on dort mal. L’aînée de six ans a fait un cauchemar cette nuit et est venue dormir avec moi tandis que l’homme est allé se coucher dans la chambre d’amis. La vie, quoi !

L’homme se lève, lâche un pet, va préparer son lunch. Pis moi, j’arrête de travailler pour penser à l’été de mes seize ans.

On a frenché en masse cet été-là, mon emballeur et moi. C’est aussi avec lui que j’ai fait l’amour pour la première fois…

Oups, l’aînée de mes enfants me sort de mes pensées, son p’tit rhume la fait tousser. Elle s’étouffe, pleure et a besoin d’être consolée. Bon, elle se rendort. L’homme va prendre sa douche, la partie de soccer est terminée.

L’été de mes seize ans, c’était un bel été. Comme celui de mes dix‑sept, dix‑huit, dix‑neuf… Bref, comme ceux des quinze dernières années.

On va se le dire, y’en a eu des plus tough que d’autres. Y a eu des périodes moins roses que d’autres. Mais demain, ça fera quinze ans que j’ai frenché mon bel emballeur pour la première fois. On s’est vus terminer nos études secondaires. Il m’a encouragée à aller étudier ma passion première et à en faire mon métier. Je l’ai vu bûcher à l’université. On s’est mariés. On s’est vus devenir parents (et il est le meilleur des papas). On s’est vus rénover. On s’est vus devenirs « grands ». Il m’a vue tenir la main de sa maman malade, je l’ai vu devoir la laisser aller. On s’est vus pleurer. On s’est vus rire.

En quinze ans, on a créé pleins de souvenirs. En quinze ans, on a toujours été amis, mais surtout amoureux. Notre amour a grandi, pour le mieux.

Ouais, ce soir, je porte mon pyjama le plus laid, j’ai les cheveux gras et l’homme pète allègrement.

Mais aussi, on frenche le dimanche matin pendant que les enfants mangent et que le blender prépare nos smoothies.

On danse ensemble en mettant des tounes quétaines beaucoup trop fort et les enfants nous disent d’arrêter, mais on ne les écoute pas.

On rit des mêmes jokes plates. Généralement. (Des fois, les siennes sont VRAIMENT plates.)

On n’est pas parfaits, mais on s’aime ben. Une grosse coche au-dessus de ça, même.

C’est ça la vie.

C’est pas toujours rose, c’est pas toujours drôle. Ce n’est jamais parfait et c’est correct comme ça.

Reste que quand je pense à l’été de mes seize ans, je souris. Je nous trouve chanceux d’avoir ensuite évolué au même rythme, d’avoir voulu prendre les mêmes chemins.

Quand je vois un jeune couple d’environ seize ans, les yeux pleins d’étoiles, je souris. Je me dis que peut-être un jour, ils frencheront devant le blender, en attendant leurs smoothies, pendant que leurs enfants auront le dos tourné.

En tous cas, je leur souhaite !

P.S. L’homme a encore, dans son portefeuille, le papier de caisse sur lequel j’avais inscrit mon numéro de téléphone. Il pète, mais il est cute, non ? 😉

Caroline Gauthier

Stress, ballonnements et cacas mous #WelcomeToMyLife

Ça a bougé beauuuuuucoup chez nous depuis quelques semaines. Les deux derniers mois ont été remp

Ça a bougé beauuuuuucoup chez nous depuis quelques semaines. Les deux derniers mois ont été remplis de belles aventures, toutes plus rocambolesques les unes que les autres. #welcometomylife

Suite à mon premier texte sur le sujet, je me permets de vous raconter une histoire pas courte qui n’a rien à voir avec mon colon irrité, mes ballonnements et mes cacas instables. Mais vous allez comprendre assez vite pourquoi je suis exaspérée pis que mon stress est régulièrement au plus haut point sur l’échelle pas scientifique pantoute du stressomètre Valérie La Salle. Et vous aurez deviné qu’en fin de compte, des situations comme celle-ci n’aident habituellement pas mon SCI (syndrome du colon irritable).

First off, ça a commencé quand le pédiatre a demandé des tests sanguins pour ma threenager. Au privé, on me chargeait plus de 3 000 $, donc j’ai roulé des yeux, j’ai repris mes ti-papiers de référence et nous sommes allées dans un hôpital pour enfants, où il y avait plus de cinq heures d’attente et une seule technicienne pour les prises de sang POUR L’HÔPITAL AU COMPLET.

Nous sommes donc retournées à la maison, où j’ai contacté un infirmier qui se déplace à domicile pour effectuer les prélèvements. Lui, il me chargeait 1 633 $, mais les assurances ne remboursant presque rien, j’ai annulé notre rendez-vous. J’ai ensuite téléphoné au CLSC de la ville d’à côté, parce que le nôtre ne faisait pas les tests demandés. Le prochain rendez-vous offert était à la toute fin du mois, mais comme on revoyait le pédiatre avant cette date, ça ne fonctionnait pas. Donc là, nous sommes allées à l’hôpital à côté de la maison et après plus d’une heure à attendre pour le triage au prélèvement, on s’est fait dire qu’il fallait aller dans un hôpital pour enfant.

Êtes-vous essoufflés ? Imaginez-moi. No wonder que mon colon n’était pas content de vivre et s’irritait en claquant des doigts ! Pis vous savez quoi ? Ça, ce n’est que le début et je vous épargne le reste. MAIS, la bonne nouvelle est que malgré tout ce stress qui, d’habitude, m’aurait handicapé la vie par des maux de ventre terribles, ben il ne s’est RIEN passé d’« anormal » dans ma bedaine. Pas un seul caca mou. Pas un seul matin constipé. Pas de look de femme enceinte de huit mois. NADA. Pis ça, c’est grâce à Align®, le probiotique le plus recommandé par les gastroentérologues*.

Pour poursuivre ces magnifiques semaines parsemées de mini embûches, je me suis aussi fait opérer dans la bouche. Ma première anesthésie générale en trente-six ans. Pis après cinq ans à ne pas dormir parce que #jsuisunemaman, je vous dis que j’n’ai jamais aussi bien dormi de toute ma vie que pendant cette intervention médicale. Bref.

Suite à l’opération, j’avais cinq médocs différents à prendre pour contrôler la douleur et les possibles infections. Dans la vie de tous les jours, la prise d’un seul comprimé d’ibuprofène peut me scrapper l’estomac solide. C’est pas une grande annonce quand je dis qu’avec ces cinq médicaments, j’anticipais déjà d’être pliée en deux pour les prochaines semaines. Mais vous savez quoi ?! ENCORE RIEN. La prise quotidienne d’Align® me fait tellement de bien et je suis certaine que mon mois d’avril ne se serait pas passé ainsi si ce n’était de l’aide de la belle bactérie probiotique unique à Align®, la Bifidobacterium 35624.

Depuis début avril, je suis très disciplinée sur la prise d’Align®. Dans la vie en général, j’ai tendance à oublier de prendre mes médocs, donc j’ai habituellement un petit boîtier et des alarmes sans fin pour me les rappeler. Ainsi, ce que j’ai apprécié au plus haut point sur le packaging du produit est que les journées sont écrites sur le paquet ! Faque, merci x 1000

P.S. J’avais mentionné dans mon dernier texte que je désirais prendre plus soin de moi, que je voulais me donner l’amour que je mérite. Bon, je ne cours pas encore des marathons, mais la volonté est là et je crois que tant qu’il y a de la volonté, il y a de l’espoir. J’ajoute que la prise quotidienne d’un probiotique comme Align® est un super début pour bien aligner son intérieur. Pis mes cacas sont tellement rendus beaux qu’ils feraient rougir n’importe quel gastroentérologue !

Heille, bye là.

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Bien que cet article ait été rédigé dans le cadre d’une collaboration rémunérée par Align® Probiotic, cette histoire et les opinions sont les miennes.

*Parmi les gastroentérologues et les médecins qui ont recommandé une marque de probiotique dans un sondage AlphaImpactRx 2016.

Pour toi, la maman qui verra sa fille terminer sa maternelle

Dans les prochains jours, nos enfants quitteront les bancs d’écol

Dans les prochains jours, nos enfants quitteront les bancs d’école pour des vacances bien méritées. L’an dernier, j’ai vécu une situation à laquelle je ne m’attendais pas et qui m’a beaucoup ébranlée. Je crois que j’aurais aimé lire un texte de cette nature pour m’y préparer. Alors pour toi, la maman qui a une grande fille qui termine sa maternelle, voici un outil pour gérer la fin de l’année.

J’ai une fille, une seule et assez unique. Ma fille est active, enjouée, allumée et émotive. C’est une fille qui ne se fait pas remarquer pour un comportement dérangeant ou des difficultés académiques quelconques. Elle performe bien, prend sa place, au fond, jamais un mot à dire de la part de ses enseignants.

L’an dernier à la maternelle, elle avait une enseignante jeune et dynamique. Ma fille l’aimait beaucoup et s’est beaucoup attachée à elle. Tout au long de l’année, tout allait bien, ma fille avait hâte aux vacances comme tous les autres enfants.

Ensuite, arrive le 23 juin après-midi. Ouf, là je ne l’avais pas prévue. Ma fille a pleuré, mais pleuré, un peu à l’école, mais aussi dans le camion et dans les jours suivants. J’ai comparé cela un peu à une peine d’amour : tu es correcte pendant un certain temps et ensuite, une vague avec des larmes, des larmes et des larmes.

Ses chagrins se sont ensuite espacés au fil des jours. Par la suite, le camp de jour est arrivé et la transition s’est faite tranquillement. J’étais peut-être naïve ou je n’avais pas encore vécu cette expérience, mais je sais que cette année, ma tête et mon cœur sont mieux préparés pour être avec ma fille.

Alors, à toi, la maman qui vivra la fin de l’année avec ta fille dans les prochains jours, je te donne ce texte. Il n’est pas long, mais il vient juste confirmer qu’il se peut que ce soit ainsi avec ta fille. Est-ce que cette année, ce sera la même chose avec ma fille ? Il y a des chances que oui, mais je saurai que c’est sa couleur à elle.

Bon été !

Evelyne Blanchette

Décider d’avoir un enfant

Rêver d’avoir des enfants lorsque nous étions jeunes, ça nous e

Rêver d’avoir des enfants lorsque nous étions jeunes, ça nous est tous déjà arrivé !

Puis, la vie fait son chemin, et on rencontre des gens tous différents les uns des autres. Il y a des gens qui entrent dans nos vies pour y rester, et d’autres qui y entrent seulement pour nous donner des leçons et nous faire grandir, apprendre.

Alors que tu es dans une relation sérieuse depuis plusieurs années et que votre entourage commence à vous mettre de la pression (pour ne pas dire « vous tanner ») avec les « Quand est‑ce que vous allez nous faire un beau petit bébé, là ? », « Assez les chiens, il serait temps d’avoir un vrai enfant », « Il me semble que vous êtes rendus là dans votre vie, avec votre maison et vos emplois stables » et j’en passe, tu commences à te poser des tonnes de questions :

  • Est-ce que je suis vraiment rendue là ?
  • Est-ce que je veux vraiment des enfants ?
  • Est-ce que je suis prête à avoir quelqu’un qui va dépendre de moi nuit et jour ?
  • Est-ce que mon chum va pogner « la chienne » et partir en courant ?
  • Est-ce que mon couple va durer ?
  • Est-ce que je vais être une bonne maman ?

Ensuite, tu dis à ton cerveau d’arrêter de rouler à 100 000 à l’heure, que tous les parents vivent le même stress (la plupart), que oui, c’est inquiétant et épeurant de prendre la décision d’avoir un ou des enfants, mais qu’il s’agira là de la plus belle expérience de ta vie, et ça, tu en es convaincue !

En fait, tu sais que si tu te poses trop de questions, tu ne le feras jamais. Il y aura toujours des petites excuses pour te faire penser que ce n’est pas le bon moment, car je crois que nous ne sommes jamais prêts à 100 %.

Et vient le jour où tu as ta première relation sans protection (mon dieu, c’est tellement stressant, mais émouvant en même temps) ! Puis, les jours et les semaines passent, et finalement, tu te surprends à espérer très fort qu’un petit être s’est frayé un chemin jusque dans ton ventre. Tu n’oses pas le dire à personne, parce qu’en fait, tu ne sais même pas si ça a « pogné », et puis tu ne le sauras pas avant minimum cinq semaines. Mais comme il s’agit d’une trop grande émotion, tu décides de le dire à ta meilleure amie, qui capote autant que toi !

Ensuite, tu attends que le jour J arrive, le jour où tu seras en retard pour tes règles, et où tu passeras un test de grossesse pour être certaine que c’est bien réel…

La suite à venir sous peu !

Vanessa Lamoureux

La fête de tous les Pères

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Lorsque je suis venue au monde, il y a 31 ans de cela, deux hommes impatients attendaient de voir la binette du petit miracle que j’étais. Le premier, tellement fébrile devant l’accomplissement de l’impossible grâce à l’insémination artificielle par un donneur inconnu. Celui qui allait devenir mon précieux papa et cela contre toutes attentes et après une grosse dizaine d’années d’espoir.

Et un deuxième, un jeune homme fringant aux portes de la vingtaine qui allait devenir mon oncle. Je n’étais pas encore là que notre belle et grande histoire en était déjà à ses premières pages. Cet homme n’était en rien lié à moi par le sang, mais son amour serait de toute façon plus fort que n’importe quelle parenté. Il était le chum de ma tante, la sœur de ma maman.

Dans la plupart de mes souvenirs, il est là, avec ses folies, ses larmes de bonheur et ses grands élans de tendresse. Il m’a toujours protégée comme si j’étais sa propre fille et ce, même après la naissance des deux siennes. Je suis simplement devenue « sa plus vieille ». Jamais, au cours de ma vie, son attachement envers moi n’a changé : il avait été là à mon premier souffle et il continuerait d’être présent toute ma vie comme s’il l’avait promis à l’univers.

Quand ma fille est née, il est devenu fou d’amour. Son amour a simplement doublé à l’arrivée de mon fils et il est devenu pour eux le même oncle précieux qu’il était pour moi. Quand mon père nous a quittés, il a pris une place encore plus spéciale, son amour pour nous s’est une fois de plus multiplié pour combler tous les petits trous laissés par ce grand départ.

Mon onc’ Charley, c’est le clown musical de service, spécialisé en éclats de rire sincères. C’est un homme de musique, de passion et de bonheur, c’est un homme vrai et tous ceux qui le connaissent ou le côtoient sont d’accord. Ses folies sont rassurantes et ses câlins sont authentiques. C’est le plus sensible des comiques ; d’ailleurs, il ne réussira certainement jamais à lire ce texte, et quand ma tante essaiera de le lui lire à voix haute, il risque de ne pas s’en remettre, étouffé dans ses sanglots.

Mais comme la fête des Pères est la fête de tous les hommes importants dans la vie d’un enfant, c’est la fête de tous les hommes présents et aimants. Et mon onc’ Charley, comme tu es exactement ça, je ne pouvais simplement pas passer à côté de cette occasion de te dire : je t’aime.

 

Karine Arseneault

J’ai grandi sans père

J’ai grandi sans père, le mien étant décédé lorsque j’avais

J’ai grandi sans père, le mien étant décédé lorsque j’avais un an. J’ai grandi en ne sachant pas ce que c’est de vivre avec cet homme superhéros dont mes amis me parlaient. À la fête des Pères, on fêtait dans ma famille les autres pères. Je ne comprenais pas ce que cela voulait dire, « fêter mon père ». Ma tendre mère qui jonglait avec toutes les sphères parentales sans relâche, était « ma » fêtée du jour. Elle n’arrivait pas, bien sûr, à nous offrir le contact d’un père malgré tous ses efforts pour ne pas que nous en souffrions. Par contre, je n’ai jamais ressenti qu’il me manquait un père, car….

J’avais Gilles. Il est (était) le frère de ma mère. Cardiaque de son état. Il avait tellement bon cœur et généreux que son cœur avait des failles. Il était propriétaire d’un chalet en Estrie. Le vendredi, il terminait tard et venait nous chercher, ma mère et nous, pour aller passer des fins de semaine fantastiques au chalet. L’hiver, Gilles se couchait dans notre lit en arrivant pour ne pas que nous ayons froid. Je pouvais passer des heures le dimanche, assise sur le bol de toilette, à le regarder se raser. Son odeur de preferred stock était pour moi un réconfort à humer. Quand il me gardait, il m’emmenait à mon restaurant préféré, même s’il trouvait ce qu’on y servait « pas ben bon pantoute ». Il était là, pour nous, comme un père. Si bien qu’un jour…

Lorsque mon frère s’est enlevé la vie, il a été le seul à qui j’avais besoin de parler. Il ne parlait pas toujours, Gilles, mais il était tellement sécurisant par sa présence. Je savais qu’il saurait s’occuper de moi et de ma mère.

Il est décédé il y a quelques années… du cœur. Son départ a été pour moi comme si mon père était décédé. Il m’a permis de savoir ce que c’est qu’un père, même si je n’ai réalisé cela qu’après son départ. Merci Gilles !

On dit que cela prend un village pour élever un enfant. J’y crois tellement, car on ne sait jamais quelle différence nous pouvons faire pour les autres. Il n’y a pas que les pères de sang qui portent la cape de superhéros paternels…

Martine Wilky

Savoir assumer ses choix

J’avoue qu’il m’est totalement ironique d’avoir écrit le titre ci-dessus, puisque je suis p

J’avoue qu’il m’est totalement ironique d’avoir écrit le titre ci-dessus, puisque je suis probablement une des personnes les plus indécises de ce monde. En effet, je suis du type anxieux et je me compare souvent avec d’autres (comme la plupart des filles, ha !). J’ai aussi beaucoup de misère à accepter les choix que je fais dans ma vie, c’est pour ça que, pour moi, prendre une décision peut s’avérer extrêmement long !

 

Je voulais écrire cet article pour vous partager les propos que mes proches ne cessent de me rappeler, pour me rassurer et pour m’aider à accepter la personne que je suis. Parce que tout le monde devrait développer une certaine confiance en soi. Bref, j’écris pour partager, mais aussi pour me rappeler ces phrases qui ont ben du bon sens à mon goût.

 

J’estime qu’il est tout à fait normal de se remettre en question de temps en temps. Sinon, la vie pourrait nous amener sur un chemin qu’on ne désirait pas tant que ça. Faire les bons choix pour soi, c’est plus difficile qu’on le pense. Qu’est-ce qui dit qu’un bon choix pour quelqu’un est nécessairement le bon choix pour soi ?

 

Rien n’arrive pour rien, c’est ce que je veux me rappeler chaque jour. Toutes les décisions prises au quotidien mènent vers quelque chose. Elles peuvent s’avérer mauvaises, mais si, sur le moment, tu avais envie de le faire, c’est parce que tu avais à apprendre quelque chose de cette action. Bien sûr, il y a des gestes ignobles que certaines personnes font sans penser, mais ça, c’est autre chose.

 

J’essaie donc de me rappeler que stresser pour un choix que j’ai fait et que je ne peux changer n’aboutira à rien. Le passé ne peut être modifié, mais on peut tout faire en notre pouvoir pour se sentir bien dans le présent, pour assumer nos décisions et pour faire ressortir le positif de celles-ci.

 

Nous sommes tous des êtres uniques, avec des goûts particuliers, un cheminement scolaire propre à nous-mêmes ainsi qu’une vie familiale, sociale et amoureuse caractéristique de la personne que nous sommes. La comparaison ne mène à rien. Il faut faire les bons choix pour soi, des choix qui nous rendront fiers et qui nous feront apprécier la vie.

 

Marie-Claudel Bolduc

 

Je suis la lifeguard de ma rue…

J’ai la chance incroyable de pouvoir faire mes horaires. Mes fille

J’ai la chance incroyable de pouvoir faire mes horaires. Mes filles ne fréquentent donc pas le camp de jour l’été. Quand midi sonne, elles savent que je viens de mettre mon maillot rouge à la Baywatch et que je viens de puncher in!

Crème solaire en gallon, smoothie pop à profusion, serviettes à la tonne, bouteilles d’eau, lunettes d’eau en plus grande quantité qu’il y a d’enfants qui vivent chez moi, voilà quelques-uns de mes outils d’après-midi.

Oui, car voyez-vous, dès que le dîner est terminé, il y a quelques jeunes à la porte. Je suis la lifeguard attitrée de ma rue. La piscine devient mon antre, pas du tout silencieux par contre, mais remplie de ces petites bêtes merveilleuses qui adorent la baignade. La musique est souvent inaudible, cachée sous les rires, les cris, les « Marco Polo », et les chicanes… Oh! oui, il y en a! Les esprits s’échauffent et la passion prend le dessus sur l’environnement des autres. Petites interventions puis « sploush! » la fête continue.

Il y a les moments où moi, lifeguard en pause, je réquisitionne mon matelas personnel et où je les oblige à me payer en me promenant doucement dans la piscine pour que quelques fois par après-midi, je puisse me croire en vacances!

Malgré l’âge de mes enfants qui avance, je suis toujours sur mon patio lorsque vient le temps pour un enfant de mettre l’orteil à l’eau. Les parents savent leurs enfants en sécurité, je suis la plus folle finie, stressée, sécuritaire au monde. Ils savent que je guette.

Si vous vous demandez ce que j’arrive à faire pendant ce temps-là, bien rien! Le ménage, la bouffe, le lavage, rien ne se fait. Mais je lis, j’écris, j’écris beaucoup. Je profite de la chance incroyable que j’ai et que j’offre à mes filles.

Vers dix-sept heures, la piscine ferme. Je mets tout ce beau monde dehors! Je peux finalement faire mon souper, mon ménage et mon lavage (il y a des tonnes de serviettes à laver).

Si vous vous inquiétez des pauvres enfants qui doivent mourir de chaleur après leur expulsion de ma piscine, détrompez-vous, il y a une lifeguard à trois maisons de la mienne qui vient d’ouvrir la sienne!

Martine Wilky