Archives janvier 2018

Chanter, ça fait du bien!

J’ai toujours aimé chanter. Déjà toute petite, j’attirais lâ€

J’ai toujours aimé chanter. Déjà toute petite, j’attirais l’attention de ma famille et je leur demandais de m’écouter chanter. À la maternelle, j’adorais le moment où l’on devait apprendre une nouvelle chanson.

Je me rappelle qu’à l’adolescence, lorsque j’attendais l’autobus, je m’improvisais chanteuse et je chantais à tue-tête dans l’abribus. Je trouvais que ça sonnait bien! Je l’ai même fait à quelques reprises à l’âge adulte. Hi! Hi! Hi!

Oui. Ça m’est aussi arrivé de faire quelques fausses notes dans la doucheeeeeeeee!

Plus tard, dans mon rôle d’éducatrice, j’ai pu continuer d’exercer ma voix à différents moments de la journée. Je chantais pour animer les moments de routine, je chantais lors de la sieste. Mes collègues venaient me voir pour retrouver un air de chanson ou pour des paroles oubliées.

Je trouve cela très libérateur de pouvoir s’exprimer en chantant. Chanter tout bas, en chuchotant quelques phrases en anglais, pas toujours avec les bons mots, mais bon! Chanter sa toune préférée lors d’une peine d’amour, la faire jouer en boucle, encore et encore. Chanter fort lorsque la colère gronde. Chanter à tue-tête lorsqu’on est heureux.

Que de beaux moments j’ai passés dans ma voiture, le volume dans le tapis. Et parfois, pour ne plus entendre mes enfants chialer, je montais le son. Ils arrêtaient immédiatement. Le message était clair, c’était la fin du chialage.

Parfois, je me fais surprendre par mes adolescents, les écouteurs sur les oreilles, la musique à fond et moi qui chante comme une déchaînée. Pour faire la vaisselle, c’est un bon stimulant.

Lorsqu’ils étaient bébés, je chantais pour qu’ils se calment. La douce voix d’une maman ou d’un papa est bénéfique pour l’enfant. Cela le rassure, le sécurise.

J’aurais aussi pu m’inscrire dans une chorale, suivre des cours de chants, mais je n’ai jamais osé! Chanter avec des adultes pour des adultes, ouf! Beaucoup trop d’anxiété à gérer.

Puis un beau jour, lors d’une thérapie de groupe, on m’a proposé de participer à une activité de rétablissement par le chant. Lorsqu’on m’a parlé de ce type d’activité, j’ai embarqué sans me poser de question. Le moment était venu de foncer et d’oser.

J’allais pouvoir chanter dans une chorale et côtoyer des gens qui, tout comme moi, ont eu à traverser des problèmes de santé mentale. J’ai osé! Jamais je n’aurais fait de démarche en ce sens auparavant. J’avais trop peur du jugement des autres. Mais là! Les autres étaient tous comme moi.

Pendant six mois, deux fois par semaine pour un total de six heures, je me rendais à la salle de pratique avec enthousiasme. Ce temps passé à chanter, à rire, me faisait un bien énorme.   Pendant six heures, j’étais une chanteuse et non pas une femme de 51 ans avec un trouble d’anxiété généralisée et en dépression. (Je vais très bien maintenant.)

J’ai eu droit à une chanson écrite par mon professeur sur le thème OSER. Il m’a proposé de chanter en solo lors du spectacle de fin d’année. Oser chanter devant des centaines de personnes était tout un défi. Et je l’ai fait. J’ai tripé fort! Nous avons même enregistré un CD.

Mon estime de moi a grandi, j’ai repris confiance en moi et en mes capacités. Je n’ai presque plus peur du jugement des autres (c’est un travail à vie!) En fin de compte, j’ai de l’oreille et je chante juste. Mon groupe et moi sommes allés chanter pour des gens dans les CHSLD de la Montérégie. Une façon de redonner au suivant. J’ai adoré mon expérience.

Cela fait maintenant six mois que ma participation à la chorale est terminée. Mais je n’ai pas arrêté de chanter pour autant. C’est maintenant au tour d’autres personnes de bénéficier de cette activité. Une belle façon de briser l’isolement et de faire taire les préjugés face à la santé mentale.

Cette activité de rétablissement a été organisée, planifiée, pensée par Serge Vincent Raymond, auteur, compositeur et interprète. Depuis plus de dix ans, il s’est associé au CSSS de la Montérégie pour offrir aux personnes ayant à traverser des problèmes de santé mentale cette thérapie de rétablissement par le chant. Il a aussi créé l’association Ces Voix oubliées. 

Chanter pour votre santé, c’est super pour votre bien-être!

Line Ferraro

Juste 30 minutes par jour…

Récemment, on nous a conseillé de passer du temps avec notre plus

Récemment, on nous a conseillé de passer du temps avec notre plus jeune fille, et juste avec elle. Juste une petite demi-heure, qu’ils ont dit. Tous les jours. On nous a même demandé, comme si c’était une simple addition, à quel moment nous allions faire ça.

Bon. Asteure qu’on est juste entre nous, on va s’dire les vraies affaires. On a trois enfants. Trois fabuleuses petites merveilles. Et notre emploi du temps, il est plus chargé que celui de Justin. Trudeau, ou Timberlake, c’est pas ça le point.

Le matin, on se réveille à 7 h. Ben oui, on fait partie de l’élite des parents qui peuvent dormir le matin même si le soleil est déjà levé, lui. J’ai toujours refusé de réveiller un enfant qui dort, c’est dans mes principes. J’y tiens. L’autobus, lui, il passe à 7 h 41. Faque j’ai 41 minutes, chaque matin, pour tout préparer. On s’habille : « Non, tu ne peux pas mettre tes shorts en janvier ». On se coiffe, ou plutôt, on se démêle les cheveux pendant dix minutes pour finalement faire un chignon super rapide. Ou une queue de cheval… Je prépare les déjeuners, j’installe les filles devant et espère que ça fera leur bonheur du premier coup… Si tout va bien jusque-là, je lance tout ce que je trouve dans les boîtes à lunch et sonne la cloche du départ. Il est 7 h 37. Faut mettre trois kits d’hiver en quatre minutes. Pis oui, j’y arrive. Chaque. Matin. Go à l’autobus pendant que l’auto se réchauffe et hop, la journée commence ! Après avoir passé huit heures au bureau, on repart la même routine, en sens inverse. Vous avez saisi le concept.

Mais on nous a demandé de passer trente minutes en période de jeu avec la plus jeune. Juste elle. Juste elle ? Je les trouve où, ces minutes-là ? Ça venait pas en prime, du temps, avec mon contrat de parent ? Ben non. Quand on arrive de l’école, on court entre les devoirs et la préparation du souper. Après le souper, on saute dans le bain et hop au dodo ! Je coupe où, là-dedans ? J’arrête de préparer le souper ? On ne se lave plus ? On arrête les devoirs ?

Mais on nous a demandé de passer trente minutes en période de jeu avec la plus jeune. Juste elle. J’ai juste pas eu le courage de leur dire que dans le fond, ça n’existe pas, ce temps-là. Parce qu’entre les suivis des spécialistes, les rendez-vous pour nous cinq et les rencontres de parents, y’en reste pu, du temps.

Ils ne le savent pas, les spécialistes, mais on est essoufflés. Parce que ça fait deux ans qu’on se démène à chanter des chansons, à regarder des histoires, à reformuler les mots et à discuter ensemble. Parce que pendant ces deux années‑là, y’en avait pas de services. Y’avait juste une liste d’attente interminable. J’ai l’impression que c’est à moi de prendre trente minutes par jour de plus, parce qu’il faut rattraper le temps où les spécialistes n’étaient pas disponibles pour nous.

Si seulement ils savaient qu’on doit déjà faire trente minutes par jour d’exercices en physiothérapie. Qu’on doit aussi accorder le même temps à nos autres enfants. Parce que oui, ma grande de quatre ans veut me parler de tout ce qu’elle a hâte d’apprendre à l’école, parce qu’elle aura cinq ans, pis à cinq ans, on va à l’école, pis on apprend des choses, pis on se fait des amis, hein maman !? Et ce même temps, on doit aussi l’accorder à la grande qui veut nous faire entendre ses progrès au piano, en nous jouant 43 fois la même toune.

On les adore. On va toujours être là pour elles. Mais ces trente minutes par jour, par enfant, elles n’existent pas. Si on se trouve miraculeusement un vingt minutes de lousse à la fin de la journée, on va le passer à se coller en famille, à se chatouiller, à lire des histoires et à s’aimer. Tous ensemble. Pas chacun de son côté. Parce que c’est ça, être une famille.

J’aimerais ça leur expliquer tout ça, aux spécialistes… mais j’ai pas le temps.

Joanie Fournier

 

J’ai une grosse famille… ouin, pis?

<span style="margin: 0px; color: black; font-family: 'Times New Roma

#jaiunegrossefamille

On a tous ce genre d’amie. Vous savez, le genre d’amie péteuse, celle qui est venue à l’épicerie uniquement pour acheter les ingrédients de son Général Tao qu’elle fera en souper. Son petit panier à bras posé sur la hanche. Celle qui te dit depuis des mois, voire des années, qu’elle va t’inviter à souper, mais qui te sort toujours des excuses bidon.

« Je t’inviterais bien à souper, mais les enfants qui aiment le Général Tao, y en a pas beaucoup. » Sur mon visage, il y a un sourire forcé, mais dans ma tête, je saute et trépigne en hurlant que mes enfants y aiment ça, le Tao.

Je continue de la regarder avec les yeux vides. J’ai réellement envie de lui faire une crise du bacon drette là dans l’allée des épices. Y’a pas juste mes enfants qui sont cinglés! Tu vois, y tiennent de leur mère.

Et comme si je n’étais pas déjà sur le bord de la folie, elle en rajoute.

« De toute façon, j’ai seulement six chaises. Ta grande famille (dit-elle avec dégoût ou mépris) remplirait ma table, plus de place pour personne. »

Je sens les fils de la folie qui se connectent dans ma tête. Non mais je ne sais pas sur quelle planète, elle vit. #laplanetedesexcuseslespluspochesdelhistoire

Je la vois, elle continue de parler. Je le sais parce que sa bouche bouge toujours. Mais moi, je n’entends plus rien. Même mon cerveau a déconnecté, il n’en pouvait plus d’entendre de telles conneries. Il a choisi la meilleure des deux options. La première étant : je déconnecte le sens de l’ouïe et la deuxième étant : je la ramasse par son foulard infini et je la brasse jusqu’à ce que son cerveau fonctionne normalement.

Je reviens subitement à la réalité. Je dois trouver un moyen de m’échapper de là. Je lui sors un « Booon! Je vais y aller! Faut bien que j’aille faire le souper pour ma tribu n’est‑ce pas? »

Elle me regarde un peu hébétée, parce que j’ai osé la couper dans l’élaboration de son menu et de son accord mets et vin.

Je pousse mon panier et me libère. Je vous jure que si elle pouvait lire dans mes pensées, voici ce qu’elle découvrirait :

« Tu peux te le fourrer où je pense, ton Général Tao et tant qu’à faire, tu peux aussi t’étouffer avec le bouchon de liège de ta bouteille vieillie dix ans. Moi, je vais aller faire des sandwichs accompagnés de crottes de fromage. Pis en plus, je vais pique-niquer en regardant un film d’animation. Tout en prenant une gorgée de vin acheté à l’épicerie. Bon souper!

Mélanie Paradis

 

 

L’appel de l’amitié

Elle est rendue à la maison spécialisée de soins palliatifs, la f

Elle est rendue à la maison spécialisée de soins palliatifs, la fin est proche…

Son état se dégrade rapidement. Elle est chanceuse, elle pourra mourir ailleurs que dans un milieu inhospitalier. Je ne jette pas de pierres. Juste que nos impôts sont mal gérés. On semble favoriser l’évasion fiscale, plutôt que soigner adéquatement nos malades. Pensez à ça, avec votre abonnement télé et en utilisant votre taxi illégal. Ces deux entreprises californiennes bien connues.

Puis, cet appel…

Au beau milieu de la nuit. Vers 3 h. « Monsieur, si vous voulez être avec elle pour une dernière fois, il faudrait venir rapidement! » Avec ma belle‑mère, je partageais son chevet. Les jours, pour moi. Les soirs et les nuits, pour elle. À cette loterie, c’est tombé la nuit. Je dois réagir. C’est une route de près de 30 minutes. Les enfants dorment profondément.

Qui vais-je appeler?

Il est le parrain de mon aînée. Je le connais depuis plus de 30 ans. Par la balle‑bière. J’ai aussi voyagé avec lui, jadis. Une « cabana » partagée à quatre boys. Un endroit qui nous a vite fait comprendre pourquoi il y avait un filet, au-dessus de nos lits. Aussi, plusieurs fins de semaine de sports d’hiver. Des chalets loués entre amis. Avant les enfants. Certains couples qui ont varié, sauf le sien. Les soupers. Le traditionnel mini-tournoi de tennis annuel. Où il est normalement couronné. Bien des anecdotes. Bien des moments joyeux. Malgré toutes les failles de mon caractère.

Surtout, dans ma garde rapprochée d’êtres précieux, il est celui que je considère mon meilleur ami. Une personne d’exception. Même si la vie familiale fait en sorte que nous nous voyons rarement. Je sais qu’il sera touché. Ému. De lire ceci. Sans doute davantage que je ne le suis, à vous le raconter.

Je signale… Ça sonne…

Il répond! Je lui explique en peu de mots… « Ok, amène les enfants! » Je les réveille. Ils ont sept et dix ans. Je dois penser. À tout, trop vite. Ils ont de l’école demain. Ma grande doit prendre un médicament au déjeuner. J’angoisse pour celle que j’aime. Nous arrivons chez eux. J’ajoute ici sa conjointe. Elle est aussi mon amie. Ils sont là, tous les deux. Il a le sourire dans les yeux et dans la voix. Exactement l’accueil qui était nécessaire, pour deux petites bêtes effarouchées. Moi, j’aurais fait de même; mais jamais avec cette attitude.

J’arrive en temps à mon rendez-vous avec la mort. Avant son père. Qui, lui, n’avait rien à gérer. Je saurai même, plus tard, qu’ils m’ont chronométré. Le mot amour, il a une tout autre signification, quand vous arrivez trois heures plus tard… Une tache permanente à votre dossier. Je suis alors félicité. Ils savaient que je devais m’occuper des enfants. Ils veulent savoir comment j’ai réussi. Pour pouvoir partager avec d’autres. Je leur dévoile mon secret : « Un appel, un seul! »

J’étais à ses côtés. Pour un épisode que je ne souhaite à personne. Qu’il ne faut voir qu’au cinéma, dans un film d’horreur. Comme un combat intérieur. Heureusement, ils ont réussi à stabiliser son état. Elle est morte le lendemain, vers 22 h 15. J’étais prêt. Ma mère gardait. J’étais encore là. Elle est morte paisiblement.

L’amitié, comme l’amour, ce sont des mots. Ils ne prendront leur véritable sens que dans des moments précis. Figés dans le temps. À jamais.

Merci, mon ami…

michel

L’anorgasmie

Être une femme, aimer quelqu’un avec qui on a une très belle complicité et se sentir aimée et

Être une femme, aimer quelqu’un avec qui on a une très belle complicité et se sentir aimée et désirée, mais ne pas pouvoir atteindre l’orgasme. (Avec son partenaire et même seule, car oui, pour certaines, ça n’arrive jamais!) Voilà une dure réalité vécue par des femmes qui, souvent, n’osent pas en parler dans ce monde d’hypersexualisation.

 

Je n’avais pas ce problème avant. J’ai eu mon premier enfant et ça m’arrivait encore d’atteindre le septième ciel. Ensuite, un autre enfant et un autre, pour remarquer ensuite que ça ne venait plus. J’ai pleuré seule, j’ai été complexée. J’ai eu peur que mon amoureux finisse par aller voir ailleurs (les hommes aiment bien savoir que leur femme est comblée). J’ai aussi été frustrée, voire acharnée un temps, mais ça ne menait à rien. Le jour où je n’ai pas été capable de me retenir pour pleurer suite à nos ébats amoureux, j’ai décidé d’en parler à mon conjoint. Ce fut un poids de moins sur mes épaules, donc si je peux donner un conseil, en parler aide beaucoup.

 

Après en avoir parlé avec mon conjoint et que rien n’a changé malgré nos efforts, j’ai décidé d’en parler à mon médecin. Un peu gênant, mais j’étais tellement à bout que ce qu’il pouvait penser me passait bien au‑dessus de la tête. À ma grande surprise, il a été très à l’écoute et a fait au mieux de ses capacités pour m’aider : crème pour les femmes, examens… Mais voilà. On dirait qu’il n’y a rien à faire pour remédier à ma situation.

 

J’ai pensé à tellement d’hypothèses. Sur le coup, j’avais peur que mes accouchements aient changé le passage à la sortie de mes trésors. Les tests ont démontré que de ce côté, tout était beau. J’ai pensé après aux hormones vu tous mes dérèglements, mais encore là, ça ne serait pas la cause. Pour finir, on se dit que le problème est psychologique. On se met trop de pression dans la vie de tous les jours et on n’est juste plus capable de se détendre totalement…

 

Maintenant, j’essaie de lâcher prise. Après des années de blocage, quoi faire d’autre à part de vivre avec ce fait? Par moment, il m’arrive de trouver ça dur, mais au fond, ça n’enlève pas le fait, que je suis une femme qui aime son homme et qui le désire. Le plaisir est là quand même et la complicité n’est pas affectée, mais peut‑être suis‑je chanceuse de vivre relativement en paix avec cela. Le problème étant que ce sujet est tabou et ça reste un sujet très peu abordé. Alors des femmes se sentent anormales et vivent avec une certaine honte.

 

Alors pour toutes ces femmes qui ont ce problème et qui le vivent dans l’ombre par complexe, si vous avez des solutions, des suggestions, n’hésitez pas à en faire part. Peut‑être que ça en aidera quelques‑unes.

 

 

Eva Staire

Lire

<span style="margin: 0px; color: #454545; font-family: 'Times New Ro

Les souvenirs de mes premières lectures demeurent lointains. J’ai le sentiment d’avoir toujours aimé lire!

 

Mon père m’appelait son « rat de bibliothèque ». Pas étonnant : lorsque je l’accompagnais pour les courses, je restais accrochée au moindre livre sur les étalages.

 

Les bibliothèques m’ont toujours fascinée. Vous devinerez que petite, je rêvais d’immenses étagères remplies de livres de toutes sortes auxquels on accédait par une échelle dorée…

 

Le temps a passé, j’ai accumulé de précieux livres, mais j’ai surtout fini par comprendre qu’un livre, c’est fait pour être lu. Alors, je lis, je donne, j’échange… Je fais circuler les Å“uvres qui me touchent afin de les faire rayonner davantage.

 

Ma mère adorait la lecture. C’est d’ailleurs une image très forte que je conserve d’elle : plongée dans un livre.

 

Aujourd’hui, j’ai la chance de transmettre cette passion dans mon quotidien puisque j’enseigne.

 

Ma bibliothèque de classe déborde! C’est important pour moi; je veux offrir du choix à mes élèves. Je refuse qu’ils se cantonnent dans un seul genre. 

 

Parfois, je les observe en période de lecture et je rêve. Je rêve à tous les univers parallèles qui cohabitent dans ma classe! C’est fascinant…

 

Aimer la lecture est un cadeau. On n’est jamais seul. 💕

 

Entrer dans un roman, l’habiter, le dévorer, puis le quitter. Avoir soif d’en découvrir un nouveau et recommencer!

 

Quand mes élèves s’arrachent certains romans, j’ai le cœur qui explose! Ils sont les meilleurs porte-paroles; si vous saviez comme c’est contagieux!

 

Parlez-moi d’un livre qui vous a marqué…

 

 

Karine Lamarche

À toi, ma Frisky.

<span style="margin: 0px; font-family: 'Times New Roman',serif; font

Du plus loin que je me souvienne, tu fais partie de mon passé.

Nos grands frères allaient à la même école secondaire et ont le même âge. On allait les reconduire au terminus avec les larmes aux yeux.

Puis nous aussi, on a le même âge.

Dans une école où il n’y avait que trois classes par niveau scolaire, on avait de fortes chances de se retrouver dans les mêmes classes.

Un jour, le prof t’a assise en arrière de moi.

Ces éléments ont dû y être pour quelque chose dans mon attachement pour toi.

On se voyait le weekend, on passait des heures à parler de tout et de n’importe quoi au téléphone.

Tu m’apprenais à taper rapidement sur le clavier, je me souviens même de la police que tu employais toujours, elle est maintenant aussi la mienne.

Tu as toujours été plus jolie que moi.

J’étais si fière de me promener à tes côtés, je me disais : « Moi, je suis SON amie! » J’étais sans doute la petite grosse laide à côté du pétard, un peu comme ton faire-valoir.

Tu attirais tous les gars, en particulier ceux qui retenaient mon attention. Mais bonne amie comme tu es, tu les as toujours repoussés.

Je suis déménagée à Montréal, mais notre amitié a continué.

On continuait à se parler au téléphone.

J’avais l’impression d’avoir laissé une partie de ma vie dans mon petit patelin.

Le temps a passé, nos discussions se sont espacées, mais dans mon cœur, ma meilleure amie était encore là.

À la veille de mes vingt ans, on a repris contact. Puis tu as, une fois de plus, été témoin du plus grand deuil de ma vie. Celui de ma fille.

Tu es venue aux obsèques pour m’offrir tes bras pour me réconforter.

Quelques mois plus tard, la cigogne avait cogné à ma porte de nouveau. Je faisais attention à cette petite vie plus qu’à la mienne.

Puis Lily-Rose est venue ensoleiller ma vie.

À son baptême, tu nous as offert, à elle et moi, une carte que je garde encore précieusement. Tu lui écrivais son histoire, un peu celle de sa sœur partie au ciel.
Dans mes pires moments, je la lis encore aujourd’hui et je pleure comme un bébé.

Tu as aussi offert de petits jouets à ma fille, jouets que je garde précieusement.

Quelques années ont passé, Olivia est apparue dans mon bedon.

Tu étais toujours proche de nous, sans l’être trop.

J’avais même, avant sa naissance, décidé que tu serais la marraine idéale pour ma petite dernière.

Tu me connaissais mieux que bien des gens de mon entourage, et je savais que s’il m’arrivait quelque chose, tu serais toujours là pour bien t’occuper d’elle et lui parler de moi.

Puis la bombe est tombée.

Quelqu’un avait fait mal à ma petite prématurée. Dix fractures avaient été infligées à un si petit bébé.

Tu as été une des seules personnes qui me croyait innocente. Tu savais qu’en moi, aucune malice ne se trouvait, en particulier envers mon bébé. Je n’aurais jamais pu m’en prendre à ma propre chair.

Lorsqu’on a trouvé le coupable, tu m’as encore épaulée.

Tu étais là pour me soutenir, pour me souhaiter bonne chance lors de mes passages en cour.

Je savais que si j’avais de la peine, tu en avais aussi.

J’ai vécu une dégringolade inimaginable.

Cette fois, tu t’es reculée, et tu m’as dit que ça en était trop pour tes fortes épaules.

Je me disais qu’en reprenant ma vie en main, j’aurais une chance de regagner ton amitié.

Malheureusement, plus de dix ans plus tard, j’attends encore.

Je passe régulièrement près de ton travail et j’ai le cœur en miettes, malgré toutes ces années.

Je t’envoie parfois des demandes d’amitié par les réseaux sociaux, et je les retire puisque j’ai peur de la réponse que tu pourrais m’écrire.

J’ai vieilli, mais mon cœur souffre toujours autant de ton absence.

Je souhaite à mes filles de trouver leur Frisky à elles. Mais je leur souhaite que contrairement à moi, elles fassent attention de chérir cette amitié aussi précieuse qu’un diamant, car une amie comme toi, ça n’a pas de prix.   

 

 

Johannie Bousquet

L’apprentissage de la propreté et toutes les odeurs du monde

Huit ans que j’étais dans les couches. Huit merveilleuses, fatiga

Huit ans que j’étais dans les couches. Huit merveilleuses, fatigantes, enrichissantes, surprenantes années à être dans les couches. Trois enfants plus tard, j’avais donc hâte que l’étape des couches soit terminée une fois pour toutes…

Mais la mémoire est une faculté qui oublie et je peux vous confirmer que j’avais complètement oublié à quel point c’est épuisant, un enfant en apprentissage de la propreté. Ma petite dernière est enfin devenue propre, mais lorsque vient le temps de faire des sorties… ouf!

– J’arrive au premier rendez-vous à vie de ma chère Petite chez la coiffeuse. Petite est heureuse, car il y a une aire de jeu. Maman est heureuse, car elle fait une sortie de filles avec Petite. Résultat : Petite est tellement heureuse qu’elle se cache dans un coin de la locomotive pour faire caca dans ses culottes! Pas de temps à perdre à aller aux toilettes, elle veut jouer. Évidemment, c’était la première fois que j’osais sortir sans couches et j’avais oublié les vêtements de rechange. Alors les nouvelles culottes se sont retrouvées aux poubelles! Petite : 1. Maman : 0.

– Je voulais me rendre au supermarché tôt le matin. Ainsi, je pourrais faire le ménage avant le dîner. (Oui, parfois je suis lunatique et pense vivre dans un monde enchanté!) Je franchis donc les portes du supermarché à 8 : 20. À 8 : 25 exactement, Petite me dit : « Pipi! » Ok… Go! Go! Go! Je laisse le panier à l’entrée et cours à la salle de bain. Je mets une tonne de papier de toilette autour du siège (parce que maudit que c’est dégueulasse!), j’assois Petite sur le bol et je la tiens. Je la tiens et j’ai l’impression d’avoir la face collée directement sur la toilette publique. Je sens toutes les odeurs du monde, tous les maux de ventre du monde qui n’a pas pu se retenir jusqu’à la maison. Et là, Petite entend SA chanson qui joue à la radio. (Merci, Rythme FM, mais ce n’était clairement pas nécessaire!) Elle se met donc à chanter et à hocher la tête au rythme de son bonheur. Soit dit en passant… j’ai toujours la face collée à la cuvette, attendant son merveilleux pipi. Trois minutes plus tard, elle me regarde et me dit : « Non pipi maman! » avec le plus beau sourire du monde.

Ok, c’est pas grave. Je rhabille Petite et retourne à mon chariot. Cinq minutes plus tard, elle me regarde de ses yeux brillants et me dit : « Pipi maman! » Arghhh! Je n’ai même pas fait une rangée de plus! Mais qui suis-je pour lui dire de se retenir? Je veux qu’elle devienne propre, oui ou non? Je ne m’en cacherai pas, mes yeux ont roulé vers le ciel. (Passé les nuages, en plus!) Je prends Petite, j’abandonne à nouveau mon chariot et je cours vers l’un des trônes les plus infects qui soient. Je remets du papier autour du siège et j’assois Petite. Retour à la case départ : la face collée sur la cuvette. En moins de cinq secondes, elle fait un beau pipi, tout heureuse.

– L’une des premières fois où j’ai osé sortir Petite sans couche était pour aller faire une simple commission. C’était à une seule sortie d’autoroute de distance, alors je me suis dit : Parfait! Même si elle me dit « Pipi », j’ai le temps de me rendre. (Toujours dans mon monde enchanté, t’sais!) Alors nous partons à l’aventure. Résultat : je bloque à mi chemin sur l’autoroute. Du trafic sur cinq cents mètres de distance. Je ne peux pas avancer d’un poil quand tout à coup, j’entends les deux mots qui m’ont fait frissonner le corps entier : « Maman, pipi. » Oh non! Je suis seule avec Petite, coincée sur l’autoroute en plein trafic un mardi matin. Ce furent dix TRÈS longues minutes à tenter de convaincre ma chère Petite que nous arrivions. Qu’elle était capable de se retenir. Qu’elle était donc bonne. Qu’elle était donc fine. Une fois sortie de l’autoroute, j’ai sorti Petite à toute vitesse et couru comme une folle vers le premier commerce sur mon chemin.

Pendant cette période d’apprentissage, tout est plus long, nous devons traîner des vêtements de rechange et ça complique les choses un tantinet. Mais lorsque Petite me regarde de ses yeux remplis de fierté et qu’elle me dit : « Moi grande fille maintenant hein? », ça vaut toutes les odeurs du monde!

 

Geneviève Dutrisac

À la femme que je suis

À la femme que j’étais, je voulais dire que tu étais belle.

À la femme que j’étais, je voulais dire que tu étais belle.

Tu étais belle de candeur et de détermination.

Tu étais belle, mais tu ne le savais pas parce que personne ne te le disait.

Comme la rose a besoin d’eau, tu aurais dû recevoir, tout au long de ton enfance, une pluie de compliments pour aider ton estime de soi à grandir et pour t’apprendre à devenir femme.

Mais au lieu de ça, ta mère t’a présenté ta féminité comme un fardeau. Cette beauté innocente que tu devais cacher sous des cols roulés pour ne pas trop transpirer de confiance en toi. Car cela aurait été indécent que tu te sentes bien dans ta peau lorsque le regard des hommes commençait à se poser sur toi. Qu’est-ce que les gens auraient pensé de cette jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux d’un bleu pétillant de vie qui ose porter de l’avant sa poitrine, et rejeter ses épaules vers l’arrière, d’un air nonchalant? C’est ainsi que cette peur du jugement des autres a eu raison de vingt ans de ballet à pratiquer ton port de tête et un regard franc. Alors tu t’es mise à porter la beauté de ta jeunesse comme un poids mort. Malgré tes cheveux longs. Malgré ton bonnet C. Tes épaules, arrogantes de la vie que tu avais devant toi, se sont refermées comme un écrin sur ta féminité…

Et puis tu es devenue mère.

À cette femme que je suis devenue, je voulais dire que même si tu avais la mèche plus courte, tu étais toujours aussi resplendissante de vie avec ta poitrine gorgée d’amour. Tu as toujours eu le don de porter ta maternité comme une bénédiction et cela t’a rendue encore plus belle de maturité. Je sais que tu ne le savais pas parce que personne ne te l’avait jamais fait ressentir.

Au lieu de ça, l’homme que tu aimais t’a fait sentir la honte et la jalousie lorsque le regard d’un autre te désirait. Il t’a fait vivre des situations où tu étais toujours contrainte de choisir entre la femme et la mère. Pourtant tu étais les deux. Et pas moins l’une que l’autre. Ta maternité n’a jamais flétri ta féminité. Au contraire, elle était le terreau dans lequel la rose s’épanouit. Mais sans jardinier, elle ne pouvait grandir pour devenir un rosier. Alors ton amour‑propre a commencé à se ternir. Un peu. Beaucoup. À la folie. Pour toujours. Par amour.

Et puis tu es tombée malade.

Tes cheveux se sont fanés, laissant à vue un crâne lisse et nu de vérité. Ta poitrine déracinée a effeuillé ce qu’il te restait de ta féminité. De la rose, il ne restait que les épines. Et pourtant…

À cette femme qui n’est plus, je voulais dire que les effluves de ta sensualité n’ont jamais été aussi capiteux. Tes cheveux courts soulagent tes frêles épaules du poids des stéréotypes de la poupée Barbie. Tu peux désormais redresser ta colonne vertébrale sans crainte du regard prédateur des hommes. Ta nuque, libérée de la culpabilité de ne pas être celle qu’on voulait que tu sois, laisse désormais entrevoir le creux de tes épaules dans lequel tes enfants aiment se lover pour y trouver toute la force et la douceur de l’amour d’une mère.

Je voulais te dire que ta peau est suave comme un pétale de rose dans la brise printanière pour celui qui daigne y apposer une caresse. Tu ne le sais pas parce qu’aucun homme ne te l’a encore dit. Mais de moi à toi, je te le dis aujourd’hui, car tu n’as pas besoin d’un homme pour te rappeler chaque jour que tu es belle, que tu es mère, que tu es femme, que tu es toi. Il te suffit de regarder dans le miroir pour y voir se refléter l’authenticité, la ténacité et l’amour inconditionnel qui se dégagent de ce corps meurtri par la vie.

À cette femme que tu as été et que tu ne seras plus, à celle que tu es devenue et qui n’est plus, à celle que tu voudrais être, je voulais dire que moi, je t’aime comme tu es, pour tout ce que tu es. Je t’aime. Et c’est tout ce qui compte.

Pour en lire plus sur mon quotidien avec le cancer, visitez www.laviecontinuemalgretout.com

Vanessa Boisset

Il a juste besoin de câlins!

Il est celui qui m’exaspère le plus souvent…

<p style="tex

Il est celui qui m’exaspère le plus souvent…

Encore, ce matin. Un samedi. Je sais, je suis en partie responsable. Je me couche beaucoup trop tard. Mais, depuis quelque temps, au moins, les deux adolescents dorment bien. Eux. Si on les laisse filer, ça peut même ressembler à un lever à 9 h. Pour mon plus jeune. L’ado de seize ans… chut, nous pourrions la réveiller.

Le problème, c’est le bébé de la famille. Et quand je dis bébé, je veux dire que nous l’avons adopté en 2011. Il est magnifique, avec ses origines asiatiques. Heureusement qu’il a été propre assez tôt. Il fait même très bien ses nuits. Mais le jour! Il est très affectueux. Pas suffisamment indépendant à mon goût. J’aime bien les gens indépendants. Rien à faire dans son cas. Parfois, il parle plus que tous. Imaginez. Revenons à ce matin.

Je suis lové dans les bras de Morphée. Je suis loin. Si bien. Sous la douillette chaude. Puis…

Miaou! Miaou! Miaou!…

Je regarde l’heure. 6 h 15. Et ça va durer pendant près de trente minutes. Je lui lance mon traditionnel « Shhhhh! » dans l’espoir vain qu’il va se taire. Rien à faire. Il s’arrêtera par lui-même. Quand il l’aura décidé. Pour ça, il est très indépendant.

Petit retour en arrière. Il est entré dans notre famille au moment de la récidive du cancer de mon amoureuse. Elle voulait cette présence féline. Je ne suis pas jaloux. J’ai dit oui. Même si je savais très bien qui serait responsable du bout plate. Tout ce qui touche l’élimination naturelle. Quand on nous soigne pour le cancer, c’est mortel de s’approcher des contaminants.

À l’animalerie, leur premier contact a été magique. Ceux qui y travaillent vous diront que c’est l’animal qui choisit. Qui adapte son comportement à la personne qui s’intéresse à lui. Il a été exceptionnel, dans son rôle. Pendant plus d’un an.

Leur dernière fois, ça faisait plus d’un mois qu’ils étaient séparés. Moi qui stressais. Je me voyais courir après lui, dans cette vaste maison à recoins. Celle des soins palliatifs. Non, dès l’arrivée dans la chambre, il saute sur son lit. Se couche près d’elle. Comme s’il savait que sa mobilité était réduite. Il a fait exactement ce qu’il fallait. Comme je le lui avais demandé.

Confidence. À la mort de leur mère, quelle a été la première préoccupation des enfants? Je vous rappelle qu’ils avaient alors sept et dix ans. « Et Acasa, il va rester avec nous? » Ça se prononce A-K-Cha, ça veut dire « firmament » en hindi. Mon amoureuse a fait des efforts, dans ses recherches.

Je ne leur ai pas dit, mais j’aime bien les chats. C’est juste que leur demi-sœur y est allergique. Alors, entre un chat et son enfant…

La vie a fait que ma plus vieille a préféré faire un bout avec sa mère. Une période difficile pour le papa, mais je m’y attendais. La garde partagée, c’est bien, mais sans doute difficile pour les adolescents. Encore plus si le choix de l’école et la distance rendent presque impossible la continuité paisible.

Si vous cherchez un animal de compagnie, idéal pour une personne malade, un Bengale, c’est le choix! On les considère dans des chats-chiens. Ils adoptent une personne. Au départ, c’est mon amoureuse qu’Acasa a adoptée. Ensuite, ma fille. En plein celles qu’il fallait. Il est toujours près d’un humain. Il est affectueux et si placoteux. En plus de tout le réconfort qu’il donne, même au plus bougonneux de la maison.

Il fêtera, sous peu, son septième anniversaire avec nous…

Le Papa anonyme

 

Quoi apporter en voyage?

Plusieurs d’entre vous sont en train de planifier vos vacances pou

Plusieurs d’entre vous sont en train de planifier vos vacances pour la semaine de relâche.

 

Comme on revient à peine du Mexique, je me suis dit que je pourrais vous faire une liste des choses qui ont été vraiment utiles et importantes pour les enfants et moi, ainsi que les choses totalement inutiles, que j’aurais juste pu laisser à la maison. 🙂

ENFANTS

  • Si votre enfant boit au verre à bec ou au biberon, emportez-en plusieurs. On en avait quatre et on revenus avec un. Haha!
  • Si votre enfant est un buveur de lait, une bonne technique est de demander au service aux chambres s’ils peuvent mettre un carton de lait chaque jour dans le frigo. Étienne donnait un bon pourboire et ça nous évitait d’avoir des crises et de devoir courir au resto.
  • Des livres pour lire et colorier. On ne sait jamais s’il y aura de la pluie et il faut absolument prévoir le tout afin de ne pas passer une journée à s’arracher les cheveux de la tête. (Si vous n’êtes pas trop anti-tablette, ça peut aussi être utile. Vous n’avez qu’à mettre une règle concernant l’utilisation…)
  • Crème solaire 50. Pour vrai, le soleil est super beau, mais des coups de soleil et une insolation, ça peut scraper des vacances. Pour notre part, on prend la crème Avène et le lait après-soleil de la même marque. Les ingrédients sont bons pour la santé et s’appliquent super bien. L’été, il y a souvent des paquets « deux pour le prix d’un » à la pharmacie. À noter qu’il vaut mieux apporter trop de crème solaire dans vos valises que pas assez parce qu’elle coûte le double en voyage.

  • Emporter en masse de couches et de couches pour la baignade. C’est le même principe que la crème solaire : elles coûtent une fortune dans les resorts.
  • Veste chaude. Je ne sais pas à quel endroit vous irez, mais au Mexique, les soirées étaient fraîches. On a souvent la manie de se dire qu’on s’en va dans le sud et qu’on va mourir de chaleur… C’est souvent le cas, mais pas toujours.
  • N’oubliez pas le Tempra® ou le Tylenol® pour enfants.
  • Coupe-ongle. Pourquoi? Parce que ça remplace un peu le ciseau si vous devez couper quelque chose, et surtout parce que quand un enfant se casse un ongle, c’est comme s’il venait de se casser une main. Emportez-en un, ça ne prend pas de place et surtout, ça évite des hurlements.
  • Si vous en trouvez, achetez des pelles et des seaux pour que les enfants puissent jouer dans le sable. À votre retour, laissez-les sur le bord de la plage, comme ça, vous n’aurez pas plein de sable dans vos valises et vos enfants auront eu plein de beaux moments à faire des châteaux de sable. En plus, d’autres enfants pourront les utiliser.

ADULTES

  • Crème solaire. Et là, je parle d’emporter de la 30 et de la 15. Personnellement, je commence mes vacances avec de la 50 pour enfants, ensuite je mets de la 30. Étienne commence par la 30 et ensuite de la 15. Ça évite les coups de soleil.
  • Pour les filles, emportez plusieurs maillots de bain différents. L’idée est simple, vous allez éviter d’avoir la plus grosse démarcation de maillot au monde haha! Pour ma part, j’ai opté pour un maillot une pièce et quelques deux‑pièces, dont un sans bretelles. Je sais que c’est super fifille, mais c’est mon conseil pareil. 🙂 J’ai aussi opté pour un maillot une pièce de chez Winners ainsi que pour plusieurs maillots de La vie en rose. Depuis deux ans, j’aime vraiment aller magasiner mes maillots et mes pyjamas là-bas.

  • J’emporte toujours de l’eau thermale. J’affectionne particulièrement celle d’Avène et surtout ses petits formats faciles à emporter. Les enfants l’adorent aussi et c’est utile quand il fait très chaud. Ah puis, soyons superficiels… je trouve ça cool de mettre ça sur le bord de la piscine et à la plage. Haha!

  • Crème hydratante pour la peau. SUPER important! Vous mettez votre peau à rude épreuve… Le soir, elle a besoin d’hydratation!
  • Shampoing sec. J’utilise toujours le Khlorane, il fonctionne bien et ne rend pas mes cheveux lourds. La raison pour laquelle j’en emporte en vacance, c’est que je n’ai pas toujours envie de me laver les cheveux le soir, alors le shampoing sec est pratique.

  • Pour celles qui ont les cheveux fragiles, j’ai découvert la gamme de shampoing et de produits pour cheveux René Furterer, la gamme Solaire. Elle est faite exprès pour les cheveux exposés au soleil. Les produits sentent super bon (Hayden les a utilisés en me disant que ses cheveux sentaient meilleur que d’habitude) et en plus, ils aident à garder vos cheveux beaux malgré le soleil qui est très fort et le sel de la mer qui les magane aussi.

  • Un survêtement de plage. Moi, j’ai mis tous les jours un combi short de la vie en rose. J’ai eu une tonne de compliments sur le bleu et blanc (je l’avais aussi en noir.)

CHOSES INUTILES

  • Emporter l’ensemble de votre maquillage! Pour vrai, j’ai emporté un sac complet de produits en me disant que je les aurais pour me pomponner le soir. La vérité, c’est qu’un mascara fait l’affaire. Profitez de vos vacances pour laisser respirer votre peau. 🙂
  • N’emportez pas les bouteilles complètes de vos shampoings et de vos produits de beauté. Allez plutôt à la pharmacie acheter des petites bouteilles que vous pourrez remplir de vos produits. C’est moins lourd pour les bagages et ça prend moins de place.

 

Et surtout, n’oubliez pas… d’avoir du plaisir! 🙂

Bonnes vacances!