À la femme de ma vie, ma maman. Texte : Audrey Boissonneault            

 

12 mai 2019

Ma très chère maman,

La perfectionniste en moi essaie, depuis quelques jours déjà, de trouver les mots justes et à la hauteur de tout ce que tu m’apportes. Malheureusement, jamais je n’arriverais à trouver la précision pour décrire la perfection que tu es.

Non maman, tu n’es pas parfaite. Des défauts ? Comme on dit, la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre. En revanche, ton rôle de maman, ça, tu as réussi à le jouer haut la main. Puis en fait, même si cela semble surprenant, je crois que c’est grâce à ces imperfections que tu as si bien réussi. Que ce soit avec ton sourire qui nous apporte du réconfort. Ton rire, quelquefois gênant. Ta voix, qui mériterait des cours de chant. Ton expérience personnelle, qui nous apprend à grandir. Ta compréhension, qui amène notre honnêteté ainsi que notre confiance. Puis l’affection. L’amour que tu nous donnes, l’amour que tu partages, celui que tu ne calcules pas, mais que tu offres abondamment.

Certains diront que nous avons été pourris, gâtés. Moi je dirais aimés et éduqués. Grandir au sein d’une famille avec des valeurs telles que la bienveillance, l’ouverture d’esprit, l’empathie, l’entraide, la simplicité, sans oublier la persévérance et le respect. Maman, tu prônes avec ardeur chacune de ses qualités. Tu apportes avec toi une énergie positive et rassurante. Toujours aux côtés de tes enfants, jamais d’abandon, seulement une grosse dose d’amour, de courage et d’espoir.

 

Tu es non seulement un modèle exemplaire, mais aussi ma meilleure amie. Jamais je ne serai aussi à l’aise qu’avec toi. Personne n’arrivait à me faire parler comme toi, tu sais le faire. Personne ne me comprend mieux que toi. Lorsque je vais mal, bien que tu sois toujours la première à être présente pour moi, tu es aussi la première à me réveiller. Tu es celle qui va tout faire pour ne pas que je me laisse abattre par le monde dans lequel on vit. Le plus dur dans tout ça, c’est de t’entendre nous répéter : « Faudrait que je pense un peu plus à moi, pour une fois » pis qu’à la place, tu finis toujours par nous faire passer en premier. On te le répète chaque année, mais maman, tu es un cadeau tombé du ciel, tu es un ange et une reine pour tes enfants. Je crois que tu nous as sauvé la vie, beaucoup plus qu’une fois et ça, on ne t’en remerciera jamais assez.

S’il y a bien une chose que tu m’as apprise au cours des années, c’est que peu importe à quel point la vie t’envoie des tempêtes, elle vaut, toujours, la peine d’être vécue si c’est pour la partager avec des êtres comme toi. Après avoir eu ta belle-fille, tu as eu trois enfants et crois-moi, chacun d’entre nous est honoré d’avoir eu la chance de tomber sur toi. T’es la prunelle de nos yeux, maman, t’es tout ce qui nous reste et j’te l’promets, nous, aussi, on sera toujours là pis maudit qu’on n’arrêtera jamais de prendre soin de toi.

On t’aime, maman.
Xxx

Audrey Boissonneault

 



Commentaires